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â (l') : planche au-dessus de la cheminée - (39)
â (nom masculin) : tablette de la cheminée qui accueille de petits objets utiles ou simplement décoratifs. - (47)
a : (â: - subst. m.) age de charrue. - (45)
â : âge (charrue)  - (48)
a : Première lettre de l'alphabet. Au figuré, commencement, « dépeu a jusqu’à z » depuis le commencement jusqu'à la fin, d'un bout à l'autre. - (19)
à : S'emploie pour « de » dans certains cas « Le pré à Jean ». S'emploie également pour « et », « à peu après » ? Voyez à « peu ». On dit aussi : « voisin à », comme en italien : « vicino a ». - (19)
a bade : voir bade. - (19)
à bas : par terre - (43)
à bas, loc. par terre. - (22)
a bas, par terre - (38)
a beurnancio : En très grande quantité. « Y a des fruts (fruits) à beurnanci st'année ». - (19)
à brousse - à beurnonsiau : énormément - (57)
à cause : Pourquoi ? Pour quelle cause ? « A cause dan qu 'o n'est pas veni » : pourquoi donc n'est-il pas venu ? - (19)
à cause don: (loc) parce que - (35)
a cause que ? loc. interrog., pourquoi ? On dit aussi : d'à cause que ? — Lorsque cette question semble indiscrète à la personne interrogée, on entend cette dernière répondre volontiers : « A cause de pasque ». (V. ce dernier mot). - (14)
a chez, loc. chez. Dites « à chez pierre » que nous nous portons bien. il est arrivé un malheur « à chez guillaume. » - (08)
à ch't'eure: (adv) maintenant - (35)
à cor, à couant, à la cot. Voyez caut. - (10)
à couté : à côté - (43)
à coutre : à l'abri de la pluie - (43)
à creupton: (adv) accroupi - (35)
a c't'heure, loc. adv., en ce moment, maintenant. Formule des plus usitées. - (14)
à la co : dehors - (57)
à la coi (voir à coi) : A l'abri de la pluie. « O s'est mis à la coi seu in noué » : il s'est abrité de la pluie sous un noyer. - (19)
à la pique du dzeu : à l'aube - (43)
à la revoyure : à la prochaine - (44)
a l'aco : à l’abri. - (29)
a lai grippe é lai grappe, loc. attrape qui peut ; distribution faite au hasard de la force ou de l'adresse. - (08)
a l'arbo : à rebours. - (29)
à l'esqueprés (voir à esqueprés) : Exprès. « ol y a fait à l'esqueprès » : il l'a fait volontairement. - (19)
a l'houtte. exp. - Appel du vigneron pour demander au porteur de venir avec sa houtte, sa hotte. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
à l'oeuvri (voir à euvri) : A l'abri du vent. « La Croix Rotte est à l'oeuvri de la bige » le coteau dit « La Croix Rotte » est abrité du vent du Nord. - (19)
a mitan (louïa d'), terme de marinier. (Voir Louïa). - (14)
â ou ae : Age, partie de la charrue destinée à transmettre au corps de l'instrument le mouvement qui lui est donné. - (19)
a ou as - ais - c'est-à-dire planche sur laquelle on met pain et provision. Dans ce sens voyez Pannetière. - En n'i ai pu ran su l'â. - Regardez l'â, ce qui vos beillerai du cœur. - (18)
à peu (voir aussi peu) : Et, et puis. « Ol a miji sa sope à peu ol est allé se couchi » il a mangé sa soupe et puis il est allé se coucher. A peu s'emploie presque toujours au lieu de « et ». - (19)
à pi : a pied - (57)
à pou prés : a peu près - (57)
à pou près : presque - (43)
a prend un t euphonique devant une voyelle. Exemple : El al étraipai, il est attrapé. - Ai nos at aivi, nous sommes d'avis de. - El at aivan, il est parti. - (02)
à qui don' ? exp. - « C'est à qui ? » - (42)
à r’va, à te r’va : (excl) au revoir - (35)
à revoir, si je ne vous revois pas ! Formule d'adieu d'une exquise politesse, puisqu’elle prévoit toutes les hypothèses ! Ingénieuse ellipse, très dijonnaise, mais aussi très usitée le samedi sur la place Saint-Etienne. Traduction : « Je vous fais mes adieux, pour le cas où j'aurais le regret de ne plus vous rencontrer avant mon (ou votre) départ. » - (12)
à r'vouair : au revoir - (57)
à steure : à cette heure - (43)
à t'aleu. loc. - À tout à l'heure. - (42)
à tas, loc. en monceau. Il a des écus « à tas » mettez le grain « à tas ». - (08)
à tenant. En grande quantité ; sans s'arrêter : « y pieu à tenant». - (49)
à ti-à-taille. exp. - À tour de bras, à tort et à travers : « Pernisiau grattait su ses cordes, à ti-à-taille, à son idée. » (Fernand Clas, p.308) - (42)
à toutze ! : à la prochaine ! - (43)
à tsau cosse : par intermittence - (43)
à tsevau : à califourchon - (43)
a vârse : Abondamment. « i pliô à vârse » il pleut à seaux. - (19)
a vue d’pays, loc, coup d'œil d'ensemble, aperçu général. Signifie surtout : sans y regarder de trop près. - (14)
a yé bê temps : il y a longtemps - (48)
a - au - préposition pour le masculin et le singulier. - Il â bô cueilli de l'harbe. - I ons traiveillei teute lai maitenée â prai. - Te monterez â cliaicher. (Pour les autres cas voyez les articles Es ou E et Ai) - (18)
a - est - 3° personne du présent de l'indicatif du verbe être. – Al â ben eumade to le monde. - Lai Marie â été charcher des treuffes. - (18)
a - il ou elles. Pronom de la 3° personne au singulier pour le masculin seulement et devant une consonne, et au pluriel pour les deux genres. - A traiveille bein note gairçon. - I a vu le Pierrot ; â réussirai cair à ne cor pas les cabarats. - A se portant ai merveille. (Voyez al et il pour les autres cas). - (18)
a : (â: - subst. m.) ne s'emploie que dans la locution â: d'chœvné:, linteau de cheminée, en bois à l'origine. - (45)
â : aux. cail’ot pâs lai ! ail’ot â à’amps ! : il n’est pas là ! il est aux champs ! - (37)
â : s. f. haie de la charrue. - (21)
â, â l' : 1 art. Au. - 2 pron. pers. Elle, elles. Devant une consonne, s'écrit et se prononce : « â ». Devant une voyelle, s'écrit et se prononce : « â l' ». – 3 pron. pers. Il, ils. Même explication. - (53)
a, al : il, ils  - (48)
a, alle. Pron. Pers. - Elle. Alle devant une voyelle devient a devant une consonne. « Marcelle, a prendra l'chemin des vignelles ! Alle a ben rai'on, a rentrera pus toût. » - (42)
a, contract. de Alle. Pr. pers.. Elle. « A n' dit ran su son compte ». - (14)
a, employé pour "et" : et puis , a peu ; et bien : a ben. - (38)
a, il (patois de Buxy) qu'il va lui dire : qu'a li va dire ; que je lui veux : qu'a li voux. - (38)
à, prép. redondante, employée dans certaines locutions, telles que : « Hier à soir ; à c' matin ». - (14)
à, pvép. fréquemment employée pour de : « La fillôte à Jean ; le garçon à Sylvain ; la poule à Dodiche. » — Nous disons encore « à boune heure » : « On t'attend por diner ; veins à boune heure ». - (14)
â, s. m. ais, planche qui remplace dans nos campagnes les tablettes de cheminée et sur laquelle on pose la lampe, l’almanach, la croix de par dieu et les autres menus objets du mobilier rustique. - (08)
a, s'emploie pour il, pronom, 3ème pers. du masc. au sing. et au plur. « a dreume, a vin », il dort, il vient. - (08)
a. Est. El a vrai, il est vrai. A se met devant une consonne, at devant une voyelle. El at étraipai, il est attrapé. - (01)
à. préposition : se dit fréquemment pour de. La fille à Jean-Louis. Le jupon à ma femme. - (10)
a. voyelle : s'emploie souvent pour il, pour alle et pour elle devant une consonne. Ton pere travaille-t-il aujourd'hui ? A travaille. - Ta mée, a vinra-t-i (la mère, viendra-t-elle) ? A viendra. Dans certains cantons de l'Avallonnais, A (voyelle) se prononce O ; de même, dans les cantons d'Aillant et de Joigny, où, par contre, O se prononce A. La vallée d'Aillont. Le pant de Joigny. Dans beaucoup de communes du Senonais, on prononce a pour e et vice versa. Un cherretier, une sarpe. - (10)
a. : Cette voyelle prend fréquemment i dans les mots, par exemple lé maige pour les mages, lai pour la, imaige pour image, aivoi pour avoir, vo saivé pour vous savez, ai faire pour affaire etc. - (06)
a. : devant une consonne et at devant une voyelle se disent pour est. 3e pers. sing. du verbe substantif être. Exemples: el a convenaule, il est convenable, - el at acoizai, il est apaisé, en parlant du vent. - (06)
â[y]é : aisé, facile. Ç'ot ben â[y]é : c'est bien facile. - (52)
aà ou â : pièce maîtresse de la charrue. - (33)
aâ, s. f. eau - (08)
aâge, s. f. durée, degré de la vie, époque de l'existence - (08)
aâsie, part. pas. D’un ancien verbe « aasier », mettre à l'aise, qui est peu usité à l'infinitif. Commode, facile, d'un bon usage. Au féminin « aâziére. » - (08)
aâyance, s. f. aisance, commodité. - (08)
aâye, adj. aise, content, satisfait : « i seu aâye d' vô voua », je suis content de vous voir. une partie du Morvan prononce « âge, âgé », pour aise, aisé. - (08)
aâye, s. f. aise, contentement, bien-être : « ai l'aâye », à l'aise, avec facilité, dans l'aisance. - (08)
aâyeman, s. m. meuble, ustensile de ménage, vaisselle de terre ou de bois, etc. - (08)
aâyemans (nom masculin) : ustensiles de cuisine. - (47)
aâyeté, s. f. état d'une personne qui est aise, contente, satisfaite. - (08)
abade (voir bade) n.f. (lat. pop. batare, ouvrir les lèvres). 1. Liberté. 2. Abandon. - (63)
abade : (nf) « mettre à l’abade » : détacher les bêtes - (35)
abadé, v. a. mettre du bétail en liberté. - (22)
abader (s') v. 1. S'enfuir, s'échapper. 2. Fig. Se donner du bon temps - (63)
abader (s'), s'échapper. - (05)
abader : v. faire avancer les vaches. - (21)
abader, v. a. mettre du bétail en liberté : abade le poulain ! - (24)
abafou. adj. - Étourdi, écervelé, affolé. - (42)
abafou. n. m. - Oiseau : l' engoulevent. - (42)
abafou. s. m. Angoulevent, oiseau du genre passereau. Au figuré, homme écervelé, étourdi, sans réflexion. Le comte Jaubert donne dans le même sens abohifou. - (10)
abaissi : abaisser - (51)
abali (être) : être fatigué - (61)
abali (s') (v. pr.) : se gâter, s'altérer, en parlant d'un aliment, d'une boisson (un vin qui s'abalit) - (64)
abali. adj. - Éventé, qui a perdu son bouquet, en parlant d'un vin. - (42)
abalir (s') : perdre du goût (se dit d'un produit). Ex : "Bouche don ta bouteille ! Ton vin va s'abalie." - (58)
abalourdir (verbe) : rendre quelqu'un lourd et stupide. - (47)
abande : Abondance. « A lieu d'eune omoulette, fa no in matefaim, i fara pu d'abande ». - (19)
abander (v.) : Ne pas abander, faire une petite quantité. Ne pas suffire abîmer : Gâter, détériorer, déchirer, salir. « Ol a to abîmé sa culotte ». - (19)
abarbouler (s') (v. pr.) : écarquiller les yeux, regarder avec insistance et curiosité (syn. s'areûiller) - (64)
abarbouler (s') : rouler des yeux ronds, chercher à voir. Ex : "N’y fésé nuit nouère, j'avais beau m'abarbouler." - (58)
abarbouler (s'). v. pronom. S’étonner de voir une chose qu'on n'a pas encore vue, y fixer son regard avec curiosité. - (10)
abarbouler. v. - Regarder d'un air étonné, avec curiosité. - (42)
abarlûter (v.t.) : éblouir - p.p. abarlûté - (50)
abas : (adv) en bas, par terre : « ol a tsé abas » - (35)
ab'asse (ās), sm. farceur, sot, diseur de riens, toqué - (17)
abâtardir. v. a. Supprimer, abolir. Abâtardir un passage, un chemin. - (10)
abâteleux. s. m. Bateleur, charlatan. Abaubi, ie. adj. Surpris, étonné, ahuri, déconcerté. AI ot tout abaubi (il est tout ahuri). Du latin Balbus. - (10)
abat-flanc. n. m. - Planche suspendue verticalement à une certaine hauteur au-dessus du sol d'une écurie, pour séparer les chevaux. - (42)
abat-foin. n. m. - Trappe aménagée dans le plafond d'une étable ou d'une écurie, pour descendre le foin ou la paille. Ce mot, employé en français jusqu'en 1970 environ, n'est plus utilisé aujourd'hui que dans le vocabulaire rural. - (42)
abâtler (v. tr.) : séduire, tromper par de belles paroles, embobiner - (64)
abâtleux (n. m.) : charlatan - (64)
abatleux. n. m. - Charlatan, imposteur, bonimenteur de foire. - (42)
abatouaire : n. m. Abattoir. - (53)
abattis : bras - (44)
abattouaîr (n') : abattoir - (57)
abaubi. adj. - Ébaubi, étonné, ahuri, déconcerté. Se faire abaubi, se faire surprendre : « Gué mon gârs, un sanglier ! l' f'sait ben son quintal, j'en étais tout abaubi ! » Les adjectifs ébaubi et abaudi, du latin balbus (bègue), furent couramment employés au Moyen Âge ; le français classique du XVIIe siècle les utilisait encore ; seul subsiste aujourd'hui l'emploi dialectal. - (42)
abaubir. v. a. Surprendre désagréablement, déconcerter, ahurir, stupéfier. Dans certains cas, aplatir, écraser au figuré, sans doute. S'abaubir. v. pron. Se renverser, se dresser sur les mains pour faire l'arbre fourchu (Bléneau). - (10)
abaudis : clématite - (60)
abaudréiller (v.t.) : écrabouiller, écraser - (50)
abauli, v. a. combler une excavation. - (22)
abaupin (un) : une aubépine - (61)
abaupin. s. m. Aubépine. Aléa spina. - (10)
abbatadze : abattage - (51)
abbate : abattre - (51)
abcher (v. int.) : sortir de l'œuf, en parlant du poussin ou de l'oiseau nouveau-né - (64)
abdiquer : v. n., cesser une action. - (20)
abe (n. m.) : arbre - (64)
abe : arbre. Plutôt féminin !...on dit : une abe. - (58)
âbe : n. m. Arbre. - (53)
abeauch'votter. v. - Bêcheveter, mettre tête-bêche, changer de sens : « Faudra abeauch'votter les gearbes pour qu'a teunnent ! » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
abecqué (ée). adj. Fatigue, affame à n'en avoir plus de bec, à n'avoir plus la force de manger. De a privatif et bec. - (10)
abeigé : insulté. (S. T III) - D - (25)
aberdir : rendre berdin (voir ce mot). III, p. 50-7 - (23)
aberdir. v. n. Aller trop vite, aller à l'étourdie. - (10)
abergement : s. m., hébergement, auberge ; forme de bail rural. Deux communes et une quinzaine de hameaux ou écarts du département de Saône-et-Loire portent ce nom. - (20)
aberger. Donner asile. - (49)
abergouelles : insectes d'eaux, petites crevettes d'eau douce. - (58)
aberlucoter, aberlicoter, aberlutter. v. - Éblouir : le soleil m'a aberlucoté. Ce mot rappelle l'expression « avoir la berlue », avoir des visions. Belluer signifiait au XIIIe siècle : éblouir tromper. Aberlucoter est donc directement issu de cet emploi médiéval. - (42)
aberlucoter. v. a. Eblouir, frapper les yeux par un éclat trop vif. Il fait de tels éclairs que j'en suis aberlucoté. - (10)
aberluté (ée). adj. Qui a la berlue, qui ne voit pas bien. - (10)
aberluté (être) : être ébloui - (61)
aberluté : éblouir - sens passif. Ex : "J'seus bramant aberluté." - (58)
aberluter (v. tr.) : éblouir, aveugler, en parlant d'une lumière violente (y'a l'soleil qui m'aberlute) - (64)
aberluter : aveugler - (60)
abernaudi. adj. - Assombri : « Le ciel s'abernaudit su' la Montagne des alouettes. » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
abertâs (n. m. pl.) : fouillis, amas confus d'objets - (64)
abertas (toujours au pluriel) : choses ou objets qui gênent le passage. Ex : "La cour du Baptiste, c'est qu'un abertas !" - (58)
abeucquer : donner la becquée - (57)
abeuger. v. a. Ranger, mettre de côté. On dit aussi abeurger. - (10)
âbeûiller : accoucher (c’est-à-dire « pard’e sai beûille ») - (37)
âbeûiller : s’effondrer, s’écraser, s’ébouler - (37)
abeûraiche (y s') : (exp. à Sivignon) le temps se couvre - (35)
âbeurdiné : « abruti », choqué, momentanément par un coup reçu. (rendu provisoirement) « beurdin » - (37)
abeurdiner, ébeurdiner, verbe transitif : donner le vertige, étourdir. - (54)
abeuré : gros nuage, cumulus prédisposant à l'orage. A - B - (41)
abeuré : gros nuage, cumulus, prédispose à l'orage - (34)
abeurêchi (s') v. (de bure). Se gâter, en parlant du temps. - (63)
abeurer (s') (s'aceurna) : devenir menaçant, s'assombrir en parlant de la météo - (51)
âbeûrleûté : ébloui, abasourdi, aveuglé - (37)
abeurluter (verbe) : éblouir par une source de lumière puissante qui fait cligner, voire fermer les yeux. (Ferme don c'te volet, qu’eul soleil m'abeurlute). - (47)
abeurniauder (verbe) : se couvrir. Menacer en parlant du temps. - (47)
abeurnonciau : beaucoup, à saturation. « Y’en cheu abeurnonciau » : Il en tombe (choir) beaucoup…à l’excès. Du latin ecclésiastique ab renuntio (au renoncement). - (62)
abeurnonciau, loc. à renoncement, en trop grande quantité, trop : « Ol en a fiôlé abeurnonciau ». - (14)
abeurnoncio, adv. beaucoup (il pleut abeurnoncio). - (65)
abeurnonsiau : adv. à profusion , emprunté au latin : abrenuntio. - (21)
abeurnonziô : (adv) en grande quantité « y pyout abeurnonziô » : il pleut à verse. - (35)
abeurrée : averse. (S. T IV) - B - (25)
abeursat. s. m. Sac de toile dans lequel les bergers et les mendiants mettent leur pain. Se dit sans doute pour havre-sac, dont il semble être une forte altération, le v, dans certaines contrées, prenant souvent le son du b, et vice versa. - (10)
abeurtas (nom masculin) : objets, généralement de peu de valeur laissés en désordre. - (47)
abeurvoir. Abreuvoir. - (49)
abeutner (s') v. Gâter, pourrir. - (63)
abeuzé, v. a. amuser. - (22)
abeuzer, v. a. amuser, retarder. - (24)
abille, adj. habile. - (17)
abille, vite. - (26)
abillot. s. m. Billot de bois, bûche. - (10)
abimer, v. tr., frapper, meurtrir : « Ol ainme tant sa fonne, qu'ô l’abime de coups ! ». - (14)
abimer, v. tr., salir, gâter, détruire : « En jouant, ôl a trop couru ; ôl a tôt abimé sa culotte, é peu ô s'a étou abimé l’pied ». - (14)
abionde : triton, grosse salamandre noire, à rayures jaunes vivant en terre fraîche - (43)
abionde, ablonde : petite salamandre que l'on trouve dans les vieux puits. - (30)
abiouner, ébiouner. v. - Émonder, retirer les bions, les bourgeons inutiles. - (42)
abisois. s. m. Grand vent, le vent de bise. - (10)
abisoué, abisois. n. m. - Vent du nord. - (42)
abistrogni v. (du lyon. abistrogner) Détériorer, abîmer. - (63)
ablager : v. a., vx fr. ablasmer, endommager, abîmer (au prop. et au fig.). Il a tout ablagé sa biaude (bliaude). Je n'ai jamais entendu ablager personne comm' çui-Ià. - (20)
ablançoire, balançoire, avec cette différence que ablançoire indique mieux que balançoire l'action de lancer d'un point vers un autre la personne qui se tient sur l’ablançoire. - (16)
ablâyer, v., accabler. - (40)
ablègé ; v. t. Éclabousser. - (53)
ableger : écraser de coups. (VDS. T IV) - VdS - (25)
abléger et aibléger : Charger. C'est le contraire d'alléger. Voiqui un âbre qu’ast aiblégé : c'est-à-dire chargé de fruits. Dans l'Yonne, on dit bléger. Dans les villages de la Côte, on nomme aiblégie le premier tour de pressoir donné sur un sac de raisins. - (13)
abliessa, gratiole. - (05)
abôchi, v. a. renverser un objet face contre terre : abochi un pot, un cuvier. - (24)
aboidrailler, abadrouiller, aboudriller, abouaquer (s'). v. - S'écraser, s'affaler, s'étaler de tout son long en tombant d'un cheval, d'un arbre, etc. - (42)
aboifou : agité - apeuré - affolé (prononcer : abouéfou) Ex : "En passant avec yeu'auto, mes poules courin' coum' des aboifous !" - (58)
aboirer, aboirou, abreuver, abreuvoir. - (05)
aboirer. Abreuver les bestiaux. Se dit aussi plaisamment des hommes. - (03)
abôli, v. a. combler une excavation. - (24)
abolir, gâter, annuler. - (05)
abolir, v. tr., démolir, abattre : « O veint d’abolir sa cadole, por la r' monter ». - (14)
abomifreux (adj.) : très laid, affreux, horrible à voir - (64)
abonde : faire de l’abonde = récolter avec un bon rendement. A - B - (41)
abonde (de l') : trouver largement ce qu'il faut pour satisfaire tout le monde. Ex. : "A r'prend don des truffes, na d'labonde, la Lucie, alle a pas apargné la marchandie." - (58)
abonde (faire de l'), locution verbale : faire du volume, faire du profit. - (54)
abonde (faire de l'). Abonder, foisonner. - (49)
abonde : (nf) volume, quantité : « y fait pas bié d’abonde » - (35)
abonde n.f. Abondance. Vés la Raymonde y'a d'l'abonde : il y a de la quantité. Y fait d'l'abonde : cela fait du profit. - (63)
abonde : s. f., abondance. « Y a-t-il de la pomme de terre cette année ? - Ah ! ça ne fait pas d'abondé. » Un plat (mets) qui ne fait pas d'abonde. - (20)
abonde, s. f., quantité, abondance : « Mettez c'qui dans la panière; i f'ra d' l’abonde ». - (14)
abonder : (vb) travailler vite et bien : « t’abondes pas ! » - (35)
abonder : travailler vite et bien - (43)
abonder v. Suffire. - (63)
abonder : v. n., suffire à, venir à bout de. S'emploie généralement avec la négation. « L'amiral Avellan n'abonde pas à saluer, à remercier de la tête et de la main. » (Journal local du 26 octobre 1893.) - (20)
abopbertis : arbrisseau sarmenteux - (60)
aboquer : v. a., emboquer. - (20)
abord (D') : adv., vite. Du train qu'il va, il sera d'abord là. — D'abord que, conj., puisque. D'abord que t'as fait ça, c'est fini entre nous. - (20)
aborgné (p.p.et adj.) : éborgné, rendu borgne - (50)
aborgnir. v. a. Eborgner, rendre borgne. I m'a aborgni d'un coup de pierre. - (10)
aborjaule, adj. abordable, accessible, avenant. se dit des personnes et des choses : un homme « aborjaule », une maison « aborjaule », c’est-à-dired'un accès facile. - (08)
abossumé : v. t. Submerger. - (53)
abossumer, v. a., accabler quelqu'un d'injures. - (11)
abossumer, v. tr., donner des coups de poings. - (14)
aboteloup : charlatan. - (30)
aboter. abouter, v. a. Aboutir, toucher, joindre par un bout. Mon champ aboute au chemin. Du bas latin abbotare. - (10)
abotiner, bot'ner. Boutonner. - (49)
abouacassé (verbe) : démoli, écrasé, mis hors d'usage. - (47)
abouailler. v. a. Renverser, ébouler. - (10)
abouairer : abreuver - (57)
abouairer : donner à boire - (57)
abouairou (n') : abreuvoir (rivière) - (57)
abouaqué (verbe) : se dit d'un gâteau (ou un soufflé) qui "retombe". Se dit aussi d'un fauteuil ou d'un canapé qui s'avachit. - (47)
abouchan : Tourné abouchan, tourné de telle sorte que ce qui devrait être dessus se trouve en dessous. « Ol est couchi abouchan » il est couché sur le ventre, la bouche en dessous. - (19)
abouchant (en). Sens dessus dessous ; posé du côté du bouchon, de l'ouverture. - (49)
abouchau, s. m., sorte de panier dont on se sert pour pêcher. - (14)
aboucher : v. a., renverser, retourner, mettre sens dessus dessous, mettre à bouchon (voir Bouchon). Abouche donc ce pot. - (20)
aboucher : v. a., vx fr., renverser, retourner, mettre sens dessus dessous, mettre à bouchon. Abouche donc ce pot. - (20)
aboucheton (à l’). Placer un vase à l'aboucheton, c'est le mettre la bouche en bas. - (13)
abouchi (s') (v.) : Se couvrir en parlant du temps. « Le temps s'abouche ». - (19)
abouchi, v. a. renverser un objet face contre terre ; abouchi un pot, un cuvier. - (22)
abouchon (à l’), loc, sur le nez, par terre ; « En montant su la levée, ôl a tombé à l'abouchon ». Cela se traduirait bien par : s'est flanqué le nez par terre. Cette loc. a voulu dire d'abord : tomber sur la bouche. On dit aussi : être en abouchon, dans le sens d'être courbé : « C'te pauv' vieille, ail' marche en abouchon ». (V, A boucheton, bouchon). - (14)
aboudrier. v. a. Ecraser. - (10)
aboudriller (v. tr.) : écrabouiller, réduire en bouillie - (64)
abouère, m. : boisson pour le repas. (M. T IV) - Y - (25)
aboulé. : Jeter, pousser vers. - (06)
aboulée. s. f. Accouchée, en parlant d'une femme. - (10)
abouler (v.t.) : ébouler - (50)
abouler : donner, rendre. Généralement très impératif : « Aboule ce qu’t’dois ! ». - (62)
abouler : ébouler - (57)
abouler, aboler. Rendre ce qui n'appartient pas. « Aboule-moi çà ». Par extension : donner. - (49)
abouler, v. a. apporter, transmettre à quelqu'un un objet désigné : « aboule-moi mon chapeau, mon bâton. » - (08)
abouler, v. tr., jeter, envoyer, amener en certaine abondance. Souvent employé au jeu : « Eh ! m'n émi, j' t'ai gagné... aboule ! aboule! ». - (14)
abouler. v. - Donner, apporter. Autre sens : tomber (Arquian) En français contemporain, ce mot n'est plus utilisé que dans le vocabulaire argotique. En patois, selon M. Jossier, il s'employait au figuré en parlant d'une femme qui accouchait : «Alle est en train d'abouler son sixiéme. » - (42)
abouler. v. n. Venir, apporter, donner. Les enfants disent souvent dans leurs jeux : Aboule, pour donne, apporte. C'est sans doute, dans le même sens, qu'on dit d'une femme qui accouche Elle est en train d'abouler, all' aboule, ail' ot aboulée. - (10)
abouris, s. m., de l'ancienne marine fluviale. Bateau d'un train, où l'on attache les cordages et les amarres tirés par les chevaux. - (14)
aboutai, apporter.- Aboute donc, c'est-à-dire donne donc (Châtillon). - En terme de grimoire on appelait about un fonds assigné à un créancier. Abouter, c'était apporter ce qui était dû. (Voir la coutume de Metz.) - (02)
abouter, v. intr., aboutir, toucher à : « Son champ aboute su l’ mien ». - (14)
aboutonné, boutonner ; s'aboutoné, se boutonner; s'désaboutoné, se déboutonner. - (16)
aboutonner (v. tr.) : boutonner - (64)
aboutonner : boutonner - (44)
aboutonner : boutonner. Ill, p. 5-2 - (23)
aboutonner : v. a., boutonner. Voir emboutonner. - (20)
aboutonner, v. tr., boutonner : « Eh ben ! t' n'aboutonnes pas ta biaude ? ». - (14)
aboutonner, v., boutonner : aboutonne-toi don ! - (40)
aboutonner, verbe transitif : boutonner. - (54)
aboutounner, aboutonner. v. - Boutonner : « A boutonne don' ta ch'mie avant de sorti', te vas attraper fré ! » - (42)
aboutsi (s') v. S'aplatir, s'étendre, s'étaler, tomber à plat ventre. - (63)
aboutson (en) loc. adv. (de bouche). A plat ventre. Tsère en aboutson : tomber face contre terre. - (63)
aboutson : à l'envers, le fond en l'air, etc. - (30)
âbr : s. m. arbre, grosse poutre du vieux pressoir. - (21)
abra : cri de joie, de colère, de terreur, etc. - (30)
abraer (Syncope d'abraser) v. a. Renverser violemment, détruire, écraser du latin abradere, qui fait au participe passé abrasus. - (10)
abrais (pour abrasis). s. m. Débris, démolitions. Bâtiment en ruine, ou mal construit, mal organisé. Au figuré, femme mal fagotée, mal bâtie. C'est un vrai abraïs que cette femme-là. Du partic. passé latin abrasus. - (10)
abrancher. v. - Ebrancher. - (42)
abrancher. v. a. Blesser nn oiseau à l'aile, l'abattre de dessus la branche. - (10)
abrâser (s'). v. - S'effondrer, s'écrouler : « Aveuc les agas ieau de c't'hiver, l'mur du fumier a fini d's'abraser ! » - (42)
abraser : aplatir - écraser. Ex : "L'orage ? Il a abrasé tout mon blé !" - (58)
âbre : (nm) arbre - (35)
abre : arbre - (43)
âbre : arbre - (48)
abre : arbre - (51)
âbre : arbre. - (52)
abre : Arbre. « In greu abre » : un gros arbre « L 'abre de la liberté » arbre planté en 1848 sur la place publique. - (19)
âbre : arbre. Vaugelas a écrit qu’à la Cour on disait « abre ». - (62)
âbre : un arbre - (46)
âbre : arbre. J'a planté une âbre : j'ai planté un arbre. - (33)
abre macchabe, m. : nuage qui présage la pluie. (M. T IV) - Y - (25)
âbre n.m. Arbre. - (63)
abre : (â:bre - subst. m.) arbre... - (45)
abre : s. m., arbre. - (20)
abre, âbe. n. m. - Arbre. - (42)
abre, arbe. Arbre. - (49)
abre, arbre et grosse pièce de bois traversée de deux barres servant à la faire tourner et à mouvoir, par ses tours sur elle-même, la roue des vieux pressoirs. - (16)
abre, arbre. - (05)
abre, arbre. - (26)
âbre, n. masc. ; arbre. - (07)
âbre, s. m. arbre. Nous prononçons « âbre » avec les bourguignons, les picards, les lorrains, etc. - (08)
abre, s. m., arbre : « Les autres fois, y avot iqui de grands âbres ». - (14)
abre, s.m. arbre - (38)
âbre, sm. arbre. - (17)
abre. s. m. Ancienne prononciation, conservée chez nous, du mot Arbre. Des Abres morts. Un bel Abre. Au temps de Vaugelas, le beau monde de la cour ne disait pas autrement. - (10)
abre-cabri. n. m. - Nuage cotonneux. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
âbre-cabri. s. ni. Nuage cotonneux ressemblant à un arbre, qui apparait dans la soirée et qui, suivant la direction dans laquelle on le voit, présage la pluie ou le beau temps (Perreuse). - (10)
abredener, attredener : apprivoiser un animal - (43)
abredzi : se percher. - (30)
abrée. n. f. - Cep de vigne accolé à un arbre. - (42)
àbrée. s. f. Cep de vigne embrassant le tronc d'un arbre. - (10)
abrelin, petit arbre de jardin. - (05)
abrelodi, gâté, désœuvré. - (05)
abresai. : Havre-sac. (Del.) - (06)
abressiau, s. m., petit mât élevé sur un train de bois ou sur un bateau, et à l'aide duquel les mariniers établissent une voile, ou auquel ils attachent une corde pour tirer de là sur le bord (arbrisseau est-il étranger à ce mot ?). - (14)
abreure, s, f. 1. bruyère. 2. clématite. - (22)
abreuver, imbiber. - (26)
abreuver, v., tr., imbiber d'eau pour faire gonfler le bois ; s' emploie surtout pour les tonneaux ; jamais pour les animaux (on les fait boire). - (40)
abreuvouaîr (n') : abreuvoir (auge) - (57)
abrevier, abreuier : vx fr., abrevier, abréger. S'abreuver à faite quelque chose, se mettre vivement à l'ouvrage. - (20)
abric'eut : Prononcez : abrikeut. Abricot. « Des abric 'euts bien meus (mûrs) ». - (19)
abric'euté : Abricotier. - (19)
abricotay, s.m. abricotier. - (40)
abricoteil : un abricotier - (46)
abricoter. v. a. Casser les branches d'un arbre. - (10)
abrière, m. : verger. (M. T IV) - Y - (25)
abrigas. s. m. pl. Objets de minime importance. Voyez Abringats. - (10)
abrignauder : perdre son temps. - (30)
abriguats. s. m. pl. Vêtements et objets mobiliers de peu de valeur, jetés pêlemêle. Semble être le même qu'abrigas. - (10)
abrisac, abresac, sm. havresac. - (17)
abrisac, musette. - (27)
abrivent, s. m., sorte de paillasson tressé avec la paille du panis. Il est utilisé pour les fours et les garnitures de fumiers. - (14)
abro – indique généralement des objets de peu d'importance, et plus spécialement un vase dans lequel on met par exemple, le repas d'un enfant, le manger des petites bêtes. – Note pliaicair à portant pliain de tote sorte d'abro. – Daudi aipote voué ton abro qui te beillâ des faiviôles. - (18)
âbro : (â:bro - subst. m.) ustensile de cuisine, et de préférence récipient. Le mot est nettement péjoratif : l'â:bro est toujours inutile et encombrant. - (45)
abro : (â:bro - subst. m.) ustensile de cuisine, et de préférence récipient. le mot est nettement péjoratif : l’â:bro est toujours inutile et encombrant. - (45)
âbrô, s. m. se dit des menus engins qu'on emploie à divers usages champêtres. Un pêcheur va à la pêche muni de tous ses « âbrôs », c’est-à-direde tous les petits objets qui sont nécessaires pour pêcher - (08)
abrogi : abroger - (57)
abrondi : crépuscule. A - B - (41)
abrondi (s') Se couvrir, s'obscurcir. - (63)
abrondi : crépuscule - (34)
abrondi : crépuscule - (43)
abrondie (à l'), loc. au crépuscule. - (24)
abrondie (à l'). Crépuscule du soir, à la brune, aux dernières lueurs du jour. - (49)
abrondir. Commencer à faire nuit. - (49)
âbroqu’né : ébréché - (37)
abros (nom masculin) : petit matériel ou ustensiles usés en cuisine. - (47)
âbrot : utile à rien (personne ou objet) - (48)
âbrot, âbro (n.m.) : menu engin qu'on emploie dans les champs - (50)
abrot, s.m. écrou de bois, pièce du pressoir entourant la vis. - (38)
abrousseter, ébrousseter, rabrouster. v. - Tailler l'extrémité des branches, dans une haie ou un taillis. - (42)
abrouster. v. a. et n. Rogner, Couper le brout des arbres, les broustilles, les broussailles pour les bestiaux. Du bas latin abrostura, droit de faire brouter le bétail, dans certains cas, sur certaines terres. - (10)
abrouti. Abruti. - (49)
abrundir (abrondir) : v. n.. vx fr., abrunir, brunir, s'assombrir. Voir brundir. - (20)
abséethe. s. f. Absinthe (Etais). - (10)
absteni (s') : abstenir (s') - (57)
abuer (s'). v. pronom. Se dit, par syncope, pour s'abuger, s'abuser, lesquels se disent eux-mêmes l'un et l'autre pour s'amuser. On dit aussi s'ébùer, s'ébuser. Jeannot Collin, quand il était petit, s'ébusait ben tout seul. - (10)
abujer, abuher, v. a. amuser, dissiper. - (08)
abujotte, s. f. jouet, objet dont on s'amuse. - (08)
abuote, ebuote. s. f. Jouet d'enfant. Se dit pour abusotte, amusotte. - (10)
abusi : abuser - (57)
abû-yer (s'), v., s’amuser, se faire rire. - (40)
abymé, ce qu'on a souillé, gâté et dont on n'a pas eu soin. - C'est par une singulière extension qu'on a atténué ainsi (dans le Châlillonnais, par exemple) le sens du mot abimé, qui signifie perdu, anéanti... - (02)
âç’ârrer (s’), (s’) échârrer : (se) brûler avec de l’eau bouillante - (37)
âç’neau : chéneau - (37)
acabaîchi v. (de cap, tête, et baissé). Courber. - (63)
acabaner (s') (verbe) : se disait, au temps où la morale était plus stricte, des gens qui choisissait de vivre en ménage sans être passés devant le maire et le curé. - (47)
acabassé: accablé. - (30)
acabêchi : courbé par la vieillesse. A - B - (41)
acabêchi : courbé par la vieillesse - (34)
acabéssi, v. a. aplatir à demi. - (22)
acabit : espèce - (34)
acabit : espèce - (43)
acabit n.m. Espèce, genre, individu. - (63)
acafauiller (v.t.) : écrabouiller, écraser - (50)
acagnardi (s') : Acagnarder, s'engourdir, se blottir. - (19)
acagnardir (s') t. pronom. Faire le cagne, le paresseux ; se coucher, s'étendre comme un chien. Du latin canis. - (10)
acagnardir (s'), v. pr., s'acagnarder. - (14)
acagner. v. a. Provoquer, exciter, taquiner proférer des injures contre quelqu'un, figurément, aboyer contre lui comme un chien. Du latm canis. - (10)
acailler, accailler (s'). v. pronom. Ecarter ses bras et ses jambes pour faire la roue. - (10)
açaipper (v.t.) : échapper - (50)
acaler : écosser - (60)
acaler : écosser. Ex : "Faut qu'jacalint les pois avant qu'ils chan - nissent." (Le pois étant le haricot). - (58)
acaler. v. - Écaler, écosser. Se dit également d'une personne qui a rencontré de grandes difficultés : « Alle en a ben acaié la poure femme !' » - (42)
acaler. v. n. Souffrir, endurer de grandes peines. All' en a ben acalê la pour' femme. On dit mieux ecaler. - (10)
acalonner, acalouner, ecalouner. v. a. Poursuivre à coups de pierres ou d'autres projectiles. Forte altération du mot canonner. - (10)
acaman. s. m. En général, invalide, impotent. Dans le sens absolu, manchot, qui est sans main, qui n'a qu'une main. Voir acamander. - (10)
acamandé (adj.) : placé dans une situation difficile et peu enviable, par suite d'une infirmité, du décès d'un proche, ... (Eh mon poûre vieux, t'es bin acamandé (tu es bien à plaindre)) - (64)
acamandé (-e) (adj.p.p.m. ou f.) : las, à bout de force - (50)
acamander : affliger - handicaper. Ex : "Avec ta patte cassée, te v'la ben acamandé !" (S’emploie exclusivement avec l'auxiliaire être). - (58)
acamander. v. - Rendre impotent : « Il est ben acamandé avec son bras dans le plâtre. » Au sens passif.: être fatigué, exténué. La particule affirmative ac précède l'ensemble a-manus (a privatif, manus-main), telle serait, selon M. Jossier, l'origine de ce mot. - (42)
acamander. v. a. Dans le sens absolu. Rendre impotent, priver d'une main. Par extension et figurément, fatiguer, exténuer, paralyser. De ac, particule affirmative et complétive, de a privatif et de manus. - (10)
acamant. adj - Infirme, handicapé physique. Se dit également d'une personne abattue, dépressive. - (42)
acant'a : en même temps que - (61)
acaper (s'). v. pronom. Se roidir contre une difficulté se retenir, s'arc-bouter pour ne pas tomber. On dit, en bon français, Se camper, se mettre en garde, s'affermir sur ses jambes, sur ses pieds. - (10)
acaper(s') (v. pr.) : s'exciter - (64)
acapi (adjectif) : amorphe, avachi, sans ressort. - (47)
acâpi : accroupi. - (52)
acaquelourdir. v. - Étourdir par un coup donné à la tête. - (42)
acaquelourdir. v. a. Etourdir d'un coup donné sur la tête. - (10)
acarcouaillé (adjectif) : accroupi, comme plaqué au sol. - (47)
acardzi : village où les habitations sont très proches et mal disposées. A - B - (41)
acardzi : village où les habitations sont très proches et mal disposées - (34)
acardzi n.m. Ecart, hameau où les maisons sont groupées. - (63)
acaré, v. a. cerner dans un coin, ou «care ». - (22)
acarer, v. a. cerner dans un coin, ou « care » : acarer une vache échappée. - (24)
açarni (v.t.) : imiter en se moquant - (50)
açarnisseman (n.m.) : acharnement, obstination - (50)
acarter (v.t.) : écarter - (50)
acarter. v. - Ecarter. - (42)
acartiller (s'). v. - S'étirer. - (42)
açarvaler v. Saboter, abîmer. - (63)
açarvelé (-e) (n. et adj.) : étourdi (-e) - (50)
acassi : arraché, recroquevillé en parlant d’une personne (voir acouéri*). A - B - (41)
acassi : arraché, recroquevillé - (34)
acassi : recroquevillé - (43)
acater, v. tr., acheter, faire emplette de. - (14)
acaudir. v. - Raccourcir. Couper la queue d'une bête. Mot directement hérité du latin cauda, queue. Ce mot, encore employé en français dans la première moitié du XXe siècle, est aujourd'hui tombé en désuétude. - (42)
acaur, m. : portion mal cuite d'un pain ou d'un gâteau. (M. T IV) - Y - (25)
âcaûzet : aicouzâs : houx. (plus rarement : « aigreûle ») - (37)
acbi : Accroupi. « Ol était acbi daré la boucheure » : il était accroupi derrière la haie. - (19)
acc. s. m. et ace. s. f. Herse. Se dit pour arc et arche. - (10)
accabasser : v. a., aplatir (comme un cabas ?), écraser, rapetisser. — Accabasser (S') : v, r., se ratatiner. - (20)
accablié : Accablé. - (19)
accabyi : accabler - (43)
accagnarder (verbe) : paresser. - (47)
accagner (verbe) : poursuivre quelqu'un en l'injuriant. - (47)
accagnotir (s'). Se tenir quelque part avec paresse sans vouloir en bouger. Etym. cagne ; voyez ce mot. - (12)
accalancé : installé confortablement - (61)
accaloner : v. a., lat. calo (s. m.), gréer (un bateau). - (20)
accarcouassé (adjectif) : mal assis ou vautré sur un siège. - (47)
accasi (s') : accroupir - (51)
accassonner : (vb) mettre en tas - (35)
accatsi : s'accroupir. - (30)
accaux (d') : pourquoi ? - (09)
accenser. v. a. Amodier, affermer, donner à cens, prendre ou donner a bail. - (10)
accerter. : Attester (du latin ad certare). Coutumes de Beaune, 1370. - (06)
accessouaîre (n') : accessoire - (57)
accessouaîr'ment : accessoirement - (57)
acc'eu (Nom) : Accord « L 'acc 'eu règne pas dans leu ménage ». - (19)
acchatir. Habituer aux friandises, aux aliments succulents ; rendre friand. - (49)
accider. : Arriver par accident. Franchises de Seurre, 1341. - (06)
accin. s. m. Enclos attenant à une habitation. Du latin accingere, accinctus. - (10)
acciper, v. a. saisir rapidement, happer. - (08)
accmoder : accommoder - (51)
accmoder v. Accomoder. - (63)
accoder (s'). S'accouder. - (49)
accoder v. Accouder. - (63)
accoindre (y s’) : (vb) le temps se gâte - (35)
accointai (s'), se lier intimement ; se dit particulièrement d'une liaison des deux sexes.- Le vieux mot français coint signifie joli, agréable... - (02)
accointance (nom masculin) : accord, fréquentation. - (47)
accointer (s') (verbe) : se lier. Se mettre en rapport avec quelqu'un pour traiter des affaires ou faire un mauvais coup. - (47)
accointer (s'). : (Dial.), s'accointai (pat.), se lier avec quelqu'un. - (06)
accolage : s. m., action d'accoler. - (20)
accoler : v. a., attacher ensemble avec ou sans échalas les jeunes sarments de vigne de manière à les réunir en touffe. - (20)
accommoder : assaisonner - (60)
accompagna : accompagner - (57)
accordâilles n.f.pl. (fr. accordailles). Première visite officielle des parents du garçon aux parents de la jeune fille avant les fiançailles. - (63)
accordailles. n. f. pl. - Fiançailles. (Arquian) - (42)
accorder : Se dit du geste des batteurs en grange qui frappent en cadence avec le fléau le blé étendu dans l'aire. - (19)
accords, s. m,, accordailles, fiançailles : « La Tiennette reveint prou à not' fieu j' vons faire les accords dimanche ». - (14)
accorraudi v. (de corroyer, préparer, dégrossir, travailler, malaxer toutes les matières, du cuir à la terre). 1. Durcir, endurcir. 2. Fig. Endurcir. - (63)
accot. (Se mettre à l’) : S'abriter contre la pluie, le froid ou la chaleur, s'accoter. Pour ne pas eite moyé, i me sens mis ai l’aiccot pendant lai pleue. Les Autunois disent : ai l'aicouan et les Châtillonnais : ai l’acoyo. En terme de jardinage, un accot est un amas de fumier autour d'une couche. M. Mignard tire ce mot du sanscrit acaya : je ne suis pas assez savant pour le contredire. - (13)
accoter (verbe) : fermer une porte à clef. Fermer tout simplement. - (47)
accoter. v. a. Appuyer, ranger sur le côté. – Accoter (S'). v. pron. S'appuyer, se ranger sur le côté. S'accoter contre un arbre, contre un mur. - (10)
accotoires. s. m. pl. Sorte de hausses mises autour d'un envier, d'un tombereau, d'une hotte, etc., pour en soutenir le trop plein. A Auxerre, on dit des écoutoires. - (10)
accotouée. n. f. - Accoudoir. - (42)
accouailler, acarcouailler. v. - Écarter, éparpiller de la paille, du foin, etc. S'acarcouailler : s'étirer. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
accoubi, atioubi. adj. - Accroupi. - (42)
accoublier: accoupler, assortir. « Ces deux bûs (bœufs) sant bien ccoubliés ». - (19)
accoublir (s'). v. pronom. S'asseoir sur ses talons, s'accroupir. - (10)
accoudouaîr (n') : accoudoir - (57)
accouer : (vb) atteler - (35)
accouer : atteler une remorque - (34)
accouer v. (v. fr. attacher par la queue). Atteler en remorque. - (63)
accouer: (vb) atteler - (35)
accoutieau, accotoir, appui. - (05)
accoutrer v. Vêtir d'une façon peu seyante. - (63)
accoutumance. s. f. Coutume, habitude. - (10)
accrècher : attacher une vache à l’auge, la crèche, à l’aide d’une chaine et de façon plus globale rentrer tous les animaux dans les bâtiments pour la période hivernale. - (59)
accreubaîchi, accrobaîchi v. Accroupir, baisser, courber. Voir acabaîchi. - (63)
accreup'ter (s’) - se mettre à creup'ton : accroupir (s') - (57)
accreupton : accroupi - (51)
accreupton adj. Accroupi. - (63)
accreuptonner (s') : s'accroupir - (51)
accreuptoñner (s') v. S'accroupir. - (63)
accreut : Déchirure. « Alle a fait in biau accreut à san devanté » : elle a fait une belle déchirure à son tablier. - (19)
accreutsi (accrotsi) : accrocher - (51)
accreutsi, accrotsi v. Accrocher. - (63)
accrobâichi, accreubâichi v. Accroupir, baisser. - (63)
accroc : (nm) cueille-fruits - (35)
accroc : crochet pour cueillir les fruits - (43)
accroc n.m. Crochet pour abaisser les branches des fruitiers en vue de la cueillette. - (63)
accroc, subst. masculin : branche formant crochet. - (54)
accroc. Croc, instrument pour tirer, sortir le fumier de l'étable. - (49)
accrochi : accrocher - (57)
accrochou (n') : accrocheur - (57)
accrotsi (accreutsi) : accrocher - (51)
accrotsi : accrocher - (43)
accruchi : Agrafer. « Accruche me dan » : agrafe moi donc. - (19)
accruës, broussailles d'un pré, etc. - (05)
accueudre, aiguillonner. - (05)
accueuler (S’) (akeuler) : v. r., s'acculer, s'accroupir. - (20)
acculer, v. faire basculer (j'ai acculé le tombereau). - (65)
accuseur (euse) : s. m. et f., vx fr. acuseur, accusateur, dénonciateur. - (20)
accuter, écouter. - (05)
accutsi : accoucher - (43)
a-ce ? Est-ce ? A-ce ici le moitre ? Est-ce ici le maître ? - (01)
ace t'heure : maintenant - (44)
ace, s. f. herse, instrument agricole. - (08)
acein : clos (jardin ou autre). (F. T IV) - Y - (25)
acer, v. a. herser, cultiver avec la herse. - (08)
acertainer, affirmer, donner l'assurance qu'une chose est certaine. - (27)
acervellé. adj. - Écervelé. - (42)
ac'eulé : Accroupi « In ban vendange ou ne s'ac'eule pas au pid du chot » : un bon vendangeur ne s'accroupit pas au pied du cep. - (19)
aceuler : déverser par l'arrière - (51)
ac'eulére : Fatigue que l'on ressent dans les cuisses quand on s'est trop longtemps ac'eulé « Quan an s'est ac'eulé tot le jo an a l'ac'eulère quand y est né ». - (19)
aceurna (s') (abeurer (s')) : devenir menaçant, s'assombrir en parlant de la météo - (51)
achâhigner (v. tr.) : déchiqueter - (64)
achahigner : provoquer - (60)
achainte, achaintre, chainte. n. f. ou m. - Chaintre : désigne, à l'extrémité d'un champ, l'espace sur lequel tournent les attelages ou le tracteur. - (42)
achâner, v., achever une bête blessée. - (40)
achanner, échanner, verbe transitif : abasourdi. - (54)
achaouiller. v. - Briser en mille morceaux, déchiqueter, broyer. - (42)
achardon (n. m.) : chardon - (64)
acharer. v. - Ébouillanter, échauder. - (42)
acharni (s') : acharner (s') - (57)
acharnir. v. - Se moquer de quelqu'un avec gentillesse, en l'imitant, en répétant ses paroles immédiatement après lui. Ce mot provient de escharnir, lui-même dérivé de l' allemand Sherz, plaisanterie. Escharnir employé dès le Xe siècle dans le sens de railler, tourner en dérision. Rescharnir signifiait se moquer à son tour. Voir aussi écharnir. - (42)
acharnir. Voyez écharnir. - (10)
acharreu, écharrer. v. a. Echauder avec de l'eau bouillante. Chien écharré craint l'eau froide. - (10)
achassé. adj. - Se dit d'un tissu trop vieux, trop usé pour être réparé. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
achati (v.) : Affriander, allécher. « Ol y est achati ». - (19)
achati, adj., habitué aux friandises. - (14)
achati, v. tr., allécher, montrer un appât, attirer, amadouer. - (14)
achatie : Appât, amorce. « Tan fû (feu) ne prendra pas, te n’y a pas mis prou d'achatie ». (pas assez de petit bois). - (19)
achatié, adj. verbal, amadoué, attiré par flatterie, par caresses ou présents. - (11)
achâtir (C.-d ., Chal., Y.), échaiti (C.·d. ), aichati (Morv. ). - Allécher, amadouer, attirer par l'appât de la gourmandise, par des chatteries ; rendre chat, c'est-à-dire friand, délicat comme chat, et, par extension, amollir. - (15)
achâtir (s'). v. - Se calmer, se détendre, tel un chat. - (42)
achatir. Deux sens : 1 - Allécher par les mêmes procédés dont on se servirait pour un chat, par quelque caresse ou quelque friandise ; 2 - Devenir très délicat, gourmand, difficile. Etym. chat et a, ad, devenu chat. Ce mot s'est répandu dans l’est, en Franche-Comté' notamment. - (12)
achatir. v. a. Attirer, prendre par la gourmandise. - (10)
achavoner, v. n. tourner un attelage de labour à l'extrémité d'un champ (vieux français chavon, extrémité). - (24)
ache, arche, s. f. Coffre, huche au pain. Du latin arca. - (10)
acheiller (n. m.) : échalier, petit échelle servant à franchir une clôture - (64)
acheniller. v. - Chasser sans ménagement. Se dit lorsqu'on repousse avec virulence une personne indésirable. - (42)
acheniller. v. a. Chasser, repousser avec violence quelqu'un qui l'a mérité le mettre dehors, comme on chasse un chien du chenil. On dit, dans certains pays, faire décaniller. Ces trois mots, acherniller, chenil et décaniller, dérivent du même mot latin canis. - (10)
acheteut : Aussitôt (voir asseteut). - (19)
acheudzi : installé. A - B - (41)
acheudzi : installé - (34)
acheudzi, asseudzi v. (lat. assidere, asseoir auprès de) 1. Asseoir, installer, rendre indépendant. 2. Bien assembler, fixer solidement, assujettir. - (63)
acheumer : entasser - (51)
acheuri v. Assurer. - (63)
acheurtoir, s. m., lisiège. - (40)
achevaler. v. - Action de faire passer les roues d'une charrette en dehors des ornières tracées d'un chemin. (Sougères-enPuisaye) - (42)
achève : part, pass., achevé. Mon travail est achève. - (20)
achevri (n. m.) : espèce de carotte sauvage - (64)
achevris. n. m. - Carotte sauvage. - (42)
achiaquer (v.t.) : écrabouiller, écraser - (50)
achiardi (v.t.) : éclaircir - (50)
achinte (n. f.) : chacune des deux extrémités d'un champ, qu'on laboure transversalement (syn. défrontue) - (64)
achiter (s') (lat. pop. sitare, mettre en place) v. S'asseoir. - (63)
achlotte (n. f.) : échelette, ridelle placée sur le devant d'une charrette afin de maintenir le chargement - (64)
achô, aichô, particule d'affirmation. Oui, c'est ainsi. - (08)
achter : acheter - (51)
ach'ter : acheter - (57)
achtheûre adv. Maintenant, actuellement. - (63)
achtiver. v. - Rendre chti : rendre méchant ou mauvais, un enfant ou un animal. - (42)
achtôt, dachtôt adv. Bientôt, aussitôt. - (63)
ach'tou (n') : acheteur - (57)
aclassé, éclassé. adj. - Se dit d'un arbre ayant éclaté sous l'effet d'un choc, de la foudre, ou de la gelée. Aloissé à Sougères-en-Puisaye. - (42)
âcle, (en) en âcle, démoli, percé, usé ; des souliers en âcle : des soulés en âcle. - (38)
acles (en), loc. se dit d'étoffes, de linge, de vêtements usés ou très déchirés : « Ah ! ce p'tiot drôle ! ô m' met toutes ses afâres en âcles ». - (14)
acloter (s'), v., s'accroupir sur les talons pour vendanger ou cueillir les légumes. - (40)
acmeude : Fricassée, préparation culinaire. « Fâ nos eune bonne acmeude de faviolles » : fais nous un bon plat de haricots. - (19)
acmeuder : Accomoder. « Des tapines acmeudées au lâ » : des pommes de terre préparées avec du lard. - (19)
ac'moder, v. tr., accommoder, préparer. - (14)
ac'moder. Accommoder. - (49)
ac'moûder - ec'moûder : accommoder - (57)
acner v. (or. inc.) Bégayer. Conjug. Dz'acone. - (63)
acnî (adj.) : d'une maigreur extrême (syn. dég-netté) - (64)
acni (adjectif) : fatigué, sans force, éreinté. - (47)
acni (être) : fatigué, las. Ex : "Les vaches m'ont fait couri', j'seus acni !" - (58)
aco, abri couver ; se mettre à l'aco, se garer de la pluie sous un aco. - (16)
acoi (à l'), loc. a l'abri de la pluie. - (22)
acoinchan (n. m.) : dans un champ de forme irrégulière, partie qu'on doit labourer séparément - (64)
acoinçon, acoueson. n. m. - Se dit d'un champ dont une extrémité se termine en triangle, en pointe. - (42)
acoindri : bien peigné, lissé - (43)
acoïöt (ai l’), loc. a l'abri du vent. Voir soute. - (17)
acoîri v. (dérivé du lat. cooperire, operire, qui a donné couvrir en français) Aplatir, voûter, recroqueviller. - (63)
acoiser et s'acoiser. : (Dial.), acoisai et s'acoisai (pat.), du latin acquiescere, signifie se mettre en un lieu où le vent est coi (quietum) et n'a plus de prise. - (06)
acoité, v. a. se dit des rameaux qui s'inclinent vers la terre sous l'effet de la pluie. - (22)
acoiter, v. a. se dit des rameaux qui s'inclinent vers la terre sous l'effet de la pluie : l'averse a acoité le sarrasin. - (24)
âcole (n.f.) : école - (50)
açolle (n.f.) : échelle - (50)
acorci, v. tr., accourcir, abréger : « En coupant po les prés, j' ons brament acorci la route » (V. Pu court). - (14)
acôrder, v. tr., accorder. - (14)
acoriau. s. m. Écureuil. - (10)
acorner. v. - Élaguer, couper le bout des branches. - (42)
acorner. v. - Encorner. - (42)
acorner. v. a. Elaguer, couper les jeunes branches, les vrilles, les cornes de certains arbustes, de certaines plantes. Acorner la vigne. - (10)
acornifleux. n. m. - Pique-assiette ; écornifleur, s'employait encore en français populaire au XIXe siècle. Au XXe siècle, on dit écornifler en français familier, pour escroquer, rafler, resquiller. - (42)
acorniller. v. - Donner des coups de cornes. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
acòt. - Voir : Cot. - (15)
acoter : appuyer, consolider, soutenir. - (09)
acoter, v. tr., fermer, étayer, soutenir. (V. Acouter). - (14)
acouâiller (s') (v. pr.) : se ramasser sur soi-même, se recroqueviller - (64)
acouassé : ramassé comme une poule dans son nid, aplati (talon d'une pantoufle) - (61)
acoué (à l'), loc. à l'abri de la pluie : courir se mettre à l'acoué (du latin ad quietem). - (24)
acoué : abri - se mettre à.... Ex : "Avec ce bon Dieu d'orage, j'ai pas eu l'temps d'me mett' à l'acoué !" - (58)
acouée, s. f., abri ; se mettre à l'acouée ! - (40)
acouer : mettre un véhicule en remorque derrière un autre. A - B - (41)
acouer : atteler l'un derrière l'autre - (51)
acouer : mettre un véhicule en remorque - (43)
acouer. v. a. Du latin cauda. Attacher à la coue, à la queue, ainsi que le font les maquignons pour les chevaux qu'ils conduisent aux foires, attachés à la queue l'un de l'autre. - (10)
acouéri : syn. de acassi*. A - B - (41)
acouéri : voir acassi - (34)
acouéru, écoru : écureuil - (43)
acoueson, acoinçon, acoinson (pour écoinçon, écoinson). s. m. Triangle dans un champ ; raies de plus en plus courtes dans un champ formant trapèze. En général, objet placé dans une encoignure, dans un angle. - (10)
acouésonner. v. a. et n. Finir en acouéson, en écoinson, en raies de plus en plus courtes, en parlant d'une terre labourée. - (10)
acouler : v. accoler. - (21)
acouo, aicouo : n. m. Abri. - (53)
âcoûrue : poursuite, accompagnée de menaces vociférées - (37)
acoussé, v. a. poursuivre vivement, prendre à la course. - (22)
acouté. Ecoutez… - (01)
acouter (du grec axouo, ou du latin auscultare). v. a. Ecouter, et surtout attendre. Acoute-le. J'vas t'acouter. Acouter (s'). v. pronom. Je parle bas. Se dit aussi, plus particulièrement, des personnes qui prennent de leur santé plus de soin qu'il n'est raisonnable, de ceux qui semblent écouter si leur pouls bat plus fort ou plus vite une fois qu'une autre. Je ne dis pas qu'il ne soit pas un peu malade, mais bien certainement il s'acoute trop. - (10)
acouter (s') v. Se croire malade à la moindre petite gêne ou indisposition. - (63)
acouter (v.t.) : écouter - (50)
acouter (verbe) : écouter. Peut être pris aussi dans le sens d'obéir. - (47)
acouter : (vb) écouter - (35)
acouter : Ecouter. « Acoute dan voir » : écoute donc. - (19)
acouter v. Ecouter. - (63)
acouter, écouter. S'emploie également dans le sens d'attendre : Acoute donc ! Attends donc ! - (04)
acouter, écouter. S'emploie également dans le sens d'attendre : Acoute donc ! Attends donc ! - (36)
acouter, v. a. écouter, faire attention, prendre garde. - (08)
acouter, v. tr., accoter, accouder, appuyer. (V. Acoter). - (14)
acouter, v. tr., écouter : « Acoute ! acoute ! j’vas t’bailler quête chouse ». - (14)
acouter. Ecouter - (03)
acouter. Écouter. - (49)
acouter. v. - Écouter. Autre sens : attendre. - (42)
acouteumer une chose, loc. pour s'accoutumer à une chose : « J'ai acouteûmé mon vare de vin blanc tos les maitins ». - (14)
acoûtiau : appui, parapet, rampe. - (62)
acoutiau, s. m., accotoir, rampe, appui, parapet. - (14)
acouver, v. a. attacher à la file, à la queue. - (24)
acoyo, expression bourguignonne du Châtillonnais. Se mettre à l' acoyo du vent, signifie se meltre à l'abri du vent... - (02)
acquebutte : s. f., vx fr., hacquebutte, arquebuse. - (20)
acqueni. adj. -Très fatigué, épuisé, fourbu. - (42)
acquéri : part, pass., acquis. - (20)
acrâ adj. et n. Ecrasé. En ruine, à l'abandon. - (63)
acrâ n.m. Onom. Gros coup de tonnerre. - (63)
acrabouiller. v. - Écrabouiller. - (42)
acraer, acraser, écraer. v. - Écraser. - (42)
acramocher (v. tr.) : ébréché (un bol acramoché) - (64)
acrampouté, v. n. accroupir. - (22)
acrapounies, accrapougnies. n. f. pl. - Courbatures. - (42)
acrasé : écrasé - (61)
acrâyer (v.t.) : écraser - (50)
âcrâyer : écraser - (37)
acre : Zeste, membrane sèche qui cloisonne l'intérieur de la noix. « Des acres de calas ». - (19)
âcré interj. et adj. Sacré. Voir sâpré. - (63)
acrécher (v.t.) : mettre les animaux à la crèche - (50)
acrécher (verbe) verbe) : attacher les animaux à la crèche dans l'étable. - (47)
acreîcher, v. a. mettre à la crèche. Se dit des animaux qu'on attache aux mangeoires dans lesquelles se trouve leur nourriture. - (08)
acreîchot, s. m. crochet, agraffe. - (08)
acrepton. Voyez : crepton. - (13)
âcreûter, âcreûiller : enlever la croûte - (37)
âcrit, s. m. écrit. Je ne veux pas de parole, je veux un « âcrit. » - (08)
acriteure (n.f.) : écriture - (50)
âcriteure, s. f. écriture, ce qui est écrit. - (08)
acro : crochet pour tirer l'eau du puits - (48)
acrô, s. m., gros hameçon à quatre crochets pour draguer les seaux tombés dans le puits. - (40)
acroûgner (v. tr.) : entamer, écorner, en parlant d'une somme d'argent - (64)
acroupetoner (s'), v. pr., s'accroupir (Voir Aqueùler, Boucheton, Croupeton). - (14)
ac'teu : maintenant - (61)
acubî (s') (v. pr.) : s'accroupir - (64)
acuéri, caressi : caresser - (43)
acuison, acuson et accusson. - Contestation, amende. Charte de 1270. - (06)
aculer, v. tr., éculer : « Ton p'tiot marche ben mau ; ôl a tôt aculé ses souleis ». - (14)
acurie (nom féminin) : écurie. - (47)
acurie d'oueilles (nom féminin) : bergerie. - (47)
acùyé, v, a. attacher à la file, à la queue. - (22)
adan. Ardent, ardents. Eüille adan, yeux ardents. - (01)
adevant. prép. et adv. - Avant, dans un sens temporel : « Il est mort ben adevant la derniée guée ! ». Cet adverbe de temps correspond exactement à l'ancien français du XIIe siècle devant exprimant une notion de temps : auparavant. - (42)
adfi : engrais, fumier. A - B - (41)
adfi v. (du lat. aedificare, construire une maison) Elever, cultiver, acclimater une plante, un animal. Voir attrauder. - (63)
âdiè : aider - (46)
adié : évier. - (52)
âdièse : objet sans valeur - (48)
adieu galoux, loc., s'employait par les enfants pour désigner une dernière tournée au jeu : Allons, encore un adieu galoux ! - (20)
adigrai, s.m. marches d'escalier ; à Saint-Germain-du-Plain, on dit esgra ; balayer les escaliers : panna les esgras ; à Touches, on dit rmaer les adigrai. Prononciation adigrailles ("l" mouillée). - (38)
adivin ; adv., pourquoi ? - (40)
adje (dj. = d mouillé), sf. aide. - (17)
âdjée : évier (forme entendue dans un hameau voisin) - (39)
adjugi : adjuger - (57)
adodiner v. (du v. fr. dodiner, bercer, caresser). Cajoler. - (63)
adolicher. v. - Dorloter, gâter. (Villeneuve-les-Genêts, selon M. Jossier) - (42)
adolicher. v. a. Dorloter, soigner trop bien, gâter. Des enfants adolichés (Villeneuve-les-Genêts). - (10)
adon - Eh bien, c'est pourquoi. - Adon, allez brâment. - Adon, vô fairâ ben de ne pas causa ai ces gens qui. - (18)
adonfe : à demeure pour l'année (un valet est loué —). - (30)
adopter : v. a., adapter. - (20)
ados : (adô: - subst. m.) billon, sorte de sillon en relief ; dans une "hâte", on en fait autant qu'on en veut, pour y semer des betteraves fourragères, des haricots, des carottes, des asperges ... - (45)
âdouellé : usé, cassé, brisé - (37)
adoûssi - accoûter : adosser - (57)
adouvin ? : D’où ça vient ?. Pour quelle raison ? Au nom de quoi ? Comment se fait-il ?... - (62)
adoux : tous les corps gras utilisés en cuisine. - (30)
adoux n.m. Corps gras pour cuisiner. - (63)
adrache : Adresse. « T'as fait in biau cô d'adrache! »: Tu as fait un beau coup d'adresse, donc une grosse maladresse. - (19)
adrachi : Adresse. Prov. « Vaut mieux s’adrachi au Ban Dieu qu'es saints » : vaut mieux avoir à faire au maître qu'à ses subordonnés. - (19)
adrait : adroit - (57)
adrait, adroit. s. m. Se dit souvent pour endroit. L'adrait, l'adroit d'une étoffe, le côté opposé à l'envers. Se dit, quelquefois pour adresse. Ne pas savoir s'y prendre d'adrait. - (10)
adrait, aite. adj. Qui a de l'adresse, qui est adroit. Ah mon pour' peut, que t'n' es donc gué adrait. - (10)
adrait. Adroit. - (49)
adrat : Adroit. « Ol est bien adrat ». Ironiquement : « Ol est adrat c'ment in chin de sa coue » : il est adroit comme un chien de sa queue. Manière, façon. « S'y prendre de la bonne adrat » : s'y prendre adroitement. - (19)
adratement (adv.) : Avec adresse. - (19)
adressi : adresser - (57)
adret (avoir de l') : savoir s'y prendre pour faire un travail - trouver le bon geste, la bonne position - savoir par où commencer. Ex : "L'pour'houme, il a pas d'adret, ar'gadez don coument il fé ses jarbes." (jarbes = gerbes). - (58)
adret : adroit. IV, p. 21-4 - (23)
adret, m. : côteau ensoleillé propice à culture de la vigne. (M. T IV) - Y - (25)
adrêt, s. m., adroit, habile. - (14)
adret. n. m. adj. - Endroit. Autre sens : adroit. - (42)
adreû : adroit - (43)
adreut(e) : (adj) adroit(e) - (35)
âdrîllé : déchiré - (37)
adroictement. : (Du latin ad directum) selon le strict droit. - (06)
adroit : endroit de quelque chose. Par opposition avec « envâr » qui est l’envers. Si ce n’est une déformation de « endroit », adroit pourrait venir de « adret » : le côté (de la montagne) exposé au soleil. - (62)
adroit, s. m. endroit ; ne s'emploie qu'au pluriel. Les « adroits » d'une localité, c’est-à-direles environs : « a n' traige pas dans nos adroits » ; il ne vient pas souvent dans le pays que nous habitons. - (08)
adroit, s. m., l'endroit d'une étoffe, d'un linge : Y èt eùne balle robe ; en v'qui l'envar, j' vas vous en montrer l’adroit ». - (14)
adroit. Pour endroit. Etym. mauvaise prononciation du mot endroit. - (12)
adrot, -rette adj. Adroit. - (63)
adruzené, garni de plumes. - (05)
ad'taleu' : tout à l'heure - (61)
aduvin ? pourquoi ? aduvindon ? pourquoi donc ? - (38)
adveni : advenir - (57)
adventer : v. a., garnir une chose. Adventer la table, mettre le couvert. - (20)
adye, s. f. eau. - (22)
adze : âge - (51)
âdze n.m. Âge. - (63)
adzi : âgé - (51)
adzu (aidzu, adzuer) : aider - (51)
adzu(er) : (vb) aider (p.passé: èdzu) - (35)
adzu, aidi : aider - (43)
adzuer v. (du lat. adjutare, aider) Aider. - (63)
adzuer(adzu, aidzu) : aider - (51)
adzuinde v. Adjoindre, ajouter. - (63)
adzuint n. Adjoint. - (63)
aesmer. : (Dial.), juger, estimer. - (06)
afaire de (l'), loc. adv., environ, à peu près : « Y a l’afaire d’un mois qu'ôl é rev'nu » (ou r'venu). - (14)
afaire et afare, s. m , ustensile, vêtement, nippe, et en général tout ce dont on se sert : « Y ét un afaire en bos qu'ô m'a v'nu emprôter ». « Y é son vouésin qui l’i a baillé c’brave petiot afaire ». - (14)
afaire, s. f., quantité : « Vous n'é point de poumes dans vot' eurti ; moi, j'en ai éune boune afaire ». - (14)
afaité, élevé, amoncelé, enfaité. - (04)
afaiter (v.) : Terminer le sommet, le faite d'une meule de paille, d'une motte de fagots. - (19)
afaré : furoncle (ou plaie infectée), arrivé à maturité. A - B - (41)
afauberti, m. adj. Etourdi, affolé, ahuri. Au figuré, qui a quitté le droit chemin, qui a mal tourné, qui s'est perverti. Voyez afauvertir. - (10)
afaubertie (-e) (adj.m. ou f.) : exténué (-e) - (50)
afaul. : (Lat., ad folium), vendre vin à afaul, signifiait, dans les anciennes chartes, tenir taverne. - (06)
afautri : mou, sans force (comme du feutre). - (32)
afauvertir, afaubertir (ad falsum vertere). Affoler, ahurir, hébéter quelqu'un, lui retourner, lui fausser, lui renverser l'esprit, soit en le brutalisant, soit en lui donnant coup sur coup, avec menaces, des ordres contradictoires. Se dit aussi, figurément, des mauvais conseils, des mauvais exemples, des mauvais livres qui vous détournent du bien en vous faussant les idées, en vous pervertissant l'esprit, le cœur, le sens moral. - (10)
aferloter. v. - Exciter la gourmandise. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
afét’yi, v. a. briser les mottes à l'aide d'un râteau. - (22)
afétrer, v. a. terminer le sommet, le faîte d'une meule de bois ou de paille. - (24)
affaib'illi : affaiblir - (57)
affaie. n. f. - Affaire. - (42)
affaire, subst. féminin : mets. - (54)
affaîter (v. tr.) : remplir ou charger au maximum (affaîter un tombériau) - (64)
Affaîter. v. - Entasser dans un grenier, la paille ou le foin, le plus haut possible, le plus au faîte possible. - (42)
affaîter. v. a. Amonceler, élever en faîte, mettre en comble aussi haut que possible. - (10)
affaizée. s. f. Quantité d'herbes, de menus bois ou autres objets contenus dans le tablier qu'on porte relevé devant soi. Une boune affaizée de luzarne. De faix. - (10)
affalé : tombé à plat ventre, fatigué, membres pendants - (43)
affaler (s') v. Tomber à plat. - (63)
affaner: v. a., ahaner, amasser, acquérir péniblement. Voir atreauder. - (20)
affâre : Affaire, chose quelconque; « Range bien tes affâres ». Commerce, affaires, « Les affâres sant les affâres ». - (19)
affarer. v. - Faire peur. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
affâres : affaires. Dont des vêtements…par exemples. - (62)
affauberdi, affauberti. adj. - Étourdi, affolé, fou-fou. Se dit également d'une personne qui a mal tourné. - (42)
affaubertir. v. - Affoler, troubler quelqu'un par des menaces ou des ordres contradictoires. L'origine de ce mot est « rendre fou » ; un fabert au XIVe siècle est un nigaud, un sot, peut-être par déformation de fol : fou. Foberter signifie tromper, duper.. - (42)
affaudi ie, adj., affaibli par manque de nourriture. - (11)
affauti, ie. adj. Qui se sent défaillir. J'ai l'estoumac affauti de besoin. - (10)
affener : gagner péniblement. - (30)
affeni. Fatigué. - (49)
affére (n') : affaire - (57)
affergeander. v. a. Affriander. - (10)
afferlicher (s') : se réjouir à l'avance - (61)
affermage : s. m., vx fr., engagement d'un serviteur pour un temps déterminé. Voir louée. - (20)
affermé (ée) : s. m. et f., serviteur engagé pour un temps déterminé. - (20)
affétlè, aiffétlè : v. t. Charger par-dessus le faîte (surcharger). - (53)
affeurmer (s’) : (vb) se louer comme valet de ferme - (35)
affeurmi v. Affermer (les commis), engager du personnel agricole. - (63)
affiamer. v. - Enflammer. Ce verbe correspond exactement à l'usage de aflamer au Moyen Âge, dans le sens de allumer, mettre la flamme. - (42)
affianné (ée). adj. Essoufflée, qui bat du flanc. - (10)
affian-né, ée. adj. - Essoufflé, qui bat du flanc. - (42)
afficat. n. m. - Appétit : être de bon afficat, avoir bon appétit, ne pas être difficile, toujours content de ce que l'on a dans son assiette. (Villiers-Saint-Benoît, selon M. Jossier) - (42)
afficat. s. m. Appétit. Être de bon afficat, avoir bon appétit, n'être pas difficile, trouver toujours tout bon (Villiers-Saint Benoit). - (10)
affichi : afficher - (57)
affichoter (v. tr.) : tailler en pointe (syn. affioûler, apointucher) - (64)
afficot. n. m. - Petit objet destiné à retenir l'aiguille à tricoter ; le plus souvent constitué d'un noyau de pêche ou d'abricot percé d'un trou, ce petit ustensile était maintenu au tablier de la tricoteuse. Afficot est la déformation de affiquet, ancien mot employé encore en français au milieu du XXe siècle pour désigner un petit objet de parure fixé sur le vêtement. L'affiquet était le diminutif.de affiche : ce qui est fiché, fixé, ou ce qui sert à fixer, le porte-aiguille par exemple. L'affiche, au Moyen Âge était une boucle, une sorte d'agrafe. - (42)
affilée (d') : A la suite, sans désemparer, sans discontinuer. « O nos a chanté quat' chansans d'affilée ». - (19)
affilée n.f. File d'attente. - (63)
affilée. s. f. Suite, file, rangée. – D'affilée, locut. adverb. De suite, sans interruption. - (10)
affilière, affilure. s. f Morceau de fer ou de fonte soudé à l'extrémité du soc d'une charrue pour en refaire la pointe, pour lui redonner du fil. - (10)
affilloure, s. f. cape, manteau des bergères qui ressemble, pour la coupe et l'étoffe, à la limousine des charretiers. - (08)
affinouaîr (n') : affinoir - (57)
affioler. v. a. Lisser, polir, remettre en place, avec la brosse, les poils d'un chapeau, d'un tissu quelconque, lorsqu'ils sont rebroussés. Au figuré, flatter, caresser, flagorner, ou, comme on dit vulgairement, passer la main sur le dos à quelqu'un. - (10)
affioûler (v. tr.) : tailler en pointe (syn. affichoter, apointucher) - (64)
affiouler. v. - Flatter. (Arquian) - (42)
affiquet : ornement, petit ustensile pour tricoter. - (09)
affiquot. s. m. Petit ustensile que certaines tricoteuses suspendent à leur côté droit pour soutenir leur aiguille, et qui, d'ordinaire, consiste en un simple noyau de pêche ou d'abricot percé en dessus. On ne s'en sert plus guère aujourd'hui. Boiste et d'autres lexicographes donnent affiquet, dans le même sens. - (10)
affiter, effiter. v. - Exciter, agacer gentiment un enfant ou un animal. On emploie afitier au XIIe siècle dans le sens de provoquer, voire insulter ; le mot patois affiter en serait un usage affaibli. - (42)
affiter. v. a. Exciter, agacer, irriter, particulièrement un chien, - (10)
afflan-né (adj.) : efflanqué - (64)
afflanné : exténué. Ex : "J'ai couru avant la puie (pluie), et j'seus bramant afflan - né." (on allonge la prononciation des 2 premières syllabes, et l'on chute sur la dernière). - (58)
affligé (être). Avoir des infirmités. On dit aussi « attigé ». - (49)
affligé adj. Handicapé, diminué par la maladie. - (63)
affligé : part, pass., infirme, estropié. - (20)
affligi (être) : Etre dans le malheur par suite de maladie ou d'infirmité. « Ol est bin affligi ce paure bougre ! ». - (19)
afflinger (verbe) : asperger généreusement. (C'te beurdin m'a tout afflingé avec le jet d’eau). - (47)
afflir. : (Dial.), accabler, tourmenter. - (06)
affoler : Blesser, faire mal. « Je me sus affolé le pid » : je me suis fait mal au pied. - (19)
affoler. Avorter ; s'emploie en parlant des animaux. - (49)
affouâiller (v. tr.) : effaroucher apeurer, affoler (affouâiller les poules – il est tout affouâillé (se dit d'une personne très agitée)) - (64)
affouailler. v. - Tomber violemment : « T'aurais vu le grous poummier coumme i' s'est affouaillé. » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
affouberti (adj. et n. m.) : abruti - (64)
affouler : v. a., vx fr. fouler, affoler, faire mal, faire souffrir. Te m’affoules. Y m'affoule dans l'épaule. - (20)
affouler. v. - Affoler. - (42)
affourée, affourure. n. f. - Ration de fourrage pour la journée. - (42)
affourgnat (pour affouriat, afforiat). S. m. Petit oiseau assez fort pour sortir du nid, et qui s'envole au dehors. Du latin foris - (10)
affourgnat, afforgnat. n. m. - Jeune oiseau assez vigoureux pour s'envoler. - (42)
affourgner, afforier (s'). v. pronom. Se dit d'un petit oiseau assez fort pour quitter son nid, et qui s'envole au dehors. Du latin foris. - (10)
affourure. s. f. Ration de fourrage, nourriture donnée aux moutons dans l'étable. - (10)
affranchi : affranchir - (57)
affranchir : v. a., régulariser par une section franche et nette une surface inégale. On affranchit à l'aide du couleau le pain qui a été rompu à la main. On affranchit un arbrisseau que l'on transplante, lorsqu'on en coupe l'extrémité des racines. - (20)
affranchir. v. - Parler clairement, distinctement : « T'as entendu nout' député, coumme il affranchit ses paroles. » Ce mot est directement issu de l'ancien français affranchir : nettoyer, purifier. La franchise au XIe siècle signifiait liberté, générosité, noblesse ; dérivé du latin franc us (libre), le mot est conservé dans l'expression « avoir les coudées franches. » Affranchir témoigne d'un glissement de sens, de rendre libre à rendre clair. - (42)
affrantsi v. Nettoyer avant un premier usage une poêle, une casserole. - (63)
affremer (s'), parti en maître, se piéci : se louer comme valet de ferme - (43)
affrier, effrier (contraction pour efriser, effriter), v. a. Emietter. Quoi qu't'as à effrier ton pain coume ça ? T'as donc pas faim ? Se dit, figurement, comme menace. J'vas te bréger, j' vas t’affrier, te mincer en mouciaux, te mettre en mille miettes. - (10)
affriser, affrier. v. - Émietter. - (42)
affronteux (euse) : s. m. et f., vx fr. afronté et affronteux, effronté. - (20)
affrou : affreux. IV, p. 21-2 - (23)
affrou : goinfre. - (29)
affût (d'). loc. ad v. - Esprit vif, intelligent, rusé : c'est une femme d'affût. - (42)
affût (d'). locut. adverbiale. Qui a le fil, dont l'esprit est vif, rusé, bien affûté. On dit à Auxerre C'est un homme d'affût, son père était canon. - (10)
affutchau : matériel hétéroclite - (34)
affuter : aiguiser. - (09)
affutiance, bagatelle.- En vieux picard, on disait affutiau pour exprimer quelque chose de peu d'importance. En latin, fustis signifie baguette, branchage de peu de valeur. - (02)
affutiance. : Bagatelle. - (06)
affutiau : Littré. Brimborion « Qu'est ce que te veux fare de ç't'affutiau ? » - (19)
affutiau : matériel hétéroclite - (43)
affutiau : pierre à aiguiser. - (31)
affûtiau n.m. (v.fr.) Matériel ou vêtements hétéroclites, sans valeur (souvent employé au pluriel). - (63)
affutiau : vêtement ridicule. Par dérision : vouloir faire l'élégant. - (58)
affutiau, s. m., bagatelle, ustensile ou vêtement de peu de valeur. - (40)
affûtiaut, affûtiaux : galopin, énergumène - (66)
affutiaux (nom masculin) : outils, généralement rudimentaires. Se dit aussi des habits de fêtes. - (47)
affutiaux : (nmpl) vieux habits, nippes - (35)
affutiaux : objet hétéroclite - (44)
affutiaux : vieux habits, nippes - (43)
affûtiaux. n. m. pl. - Vieux vêtements : «J'l'avons vêtu d'un attirail d'affutiaux, à sa convenance, et j'ons fait un épouvantail ! » (Fernand Clas, p.l68). Ce mot s'emploie toujours dans le français familier. - (42)
affûtiot : un drôle d'affûtiot. - (56)
afilée (d'), locut. adv. de suite, sans interruption. Ex. : j'ai dormi douze heures d'afilée. - (11)
afilée (tout d'une), loc, d'affilée. - (14)
afiqué, adj., paré, qui a mis ses affiquets, qui est sur son trente-six. Comp. affique (épingle), qui sert tant lorsqu'on s'ajuste, et affiquet a désigné tout objet de toilette. - (14)
afité, v. a. terminer le sommet, le faîte d'une meule de bois ou de paille. - (22)
aflegi (être), loc. avoir des infirmités. - (22)
aflinger : éclabousser - (61)
aforé : soigner le bétail lorsqu'il revient des champs. - (21)
aforner : v. enfourner. - (21)
afôti, celui qui ne mange pas selon son besoin et dont la santé en souffre ; se dit aussi d'un animal. - (16)
afoulé, v. a. contusionner ; causer une blessure interne. - (22)
afouler, v. a. contusionner ; causer une blessure interne. - (24)
afre. adj. Avide, goulu, gourmand, glouton, et, dans certains cas, pingre, avare. Se dit, par suppression de l’s pour safre. - (10)
afre. Transe, effroi, épouvante, horreur. C'est de ce substantif qu'on a formé affreux, puis effroi. - (01)
afuquiau : objet manuel. - (09)
afut’yau, s. m. pl. objets accessoires (sens plaisant) : il a ramassé ses afut'yaux. - (22)
afutchau : ustensile - (51)
afutcho : objet ou matériel hétéroclite. A - B - (41)
afuthiô, petits objets de toilette ou servant à faire diverses petites choses. - (16)
afutiau, s, m., dénomination s'appliquant à toutes sortes d'objet. On dit : «Mes afûtiaux » pour : mes ustensiles, mes outils, etc., tandis que le français affûtiau ne désigne que des brimborions. - (14)
afutiaux (des) : habits, vêtements - (61)
afut'yau, s. m. pl. objets accessoires (sens plaisant) : il a ramassé ses afut'yaux. - (24)
aga ! : (interjection.vb) regarde ! - (35)
aga ! : interjection exprimant la surprise. (M. T IV) - Y - (25)
aga ! aigué ! se dit pour appeler l'attention sur une personne ou sur une chose. Aga le ! le voici. Ce mot doit être un adoucissement de l'eccè des latins. - (16)
aga ! interj. regarde ! attention ! vois ! - (08)
aga ! : regarde ! Ex : "Aga ! Té vas tomber !" (Souvent, c'est déjà fait !). "Aga la barrée, al va ben s'sauver !" (Une barrée c'est une vache bi-colore). - (58)
aga (v. tr. impératif) : regarde (aga lu (regarde-le)) - (64)
aga : regarde - (61)
aga : regarde  - (48)
aga : regarde. - (52)
aga : tiens (Aga- lu : le voici ou Aga le ; aga la). - (33)
aga d'eau (nom masculin) : pluie abondante et de longue durée. (C’est tombé des agas d’eau). - (47)
aga don : regarde donc (avec étonnement) - (51)
aga et egué. Interjection admirative qui me parait être l’impératif d'agarder ou regarder, bien qu'on l’ait dérivé du grec ayaw, j'admire. - (13)
aga impératif d'agader. Regarde ! - (63)
aga ! interj. courage !! attrape ! voir ga [ga et aga sont les vieux impératifs de garder et agarder]. - (17)
aga ! ou aigai ! - exclamation pour montrer quelque chose, ou quelque chose que l'on cherchait, dont on parlait. - Aga lu, lâvan. - Aga ! tein le vouéqui. - Aigai. - (18)
aga! excl., sorte d'impérat., d'Agater : tiens ! voilà ! regarde ! « Aga donc ! aga-lu ! Le v'qui ! » (V. Egué !) - (14)
aga, agardez, ardez, regarde, regardez. - (04)
aga, vois, regarde... - (02)
aga. - Impératif.de regarder. Aga-lu ! Regarde-le ! Aga don' ! Regarde donc ! - (42)
aga. interject. Regarde ! - Aga-lu, Regarde-le ! Au plur. Agadez, regardez ! Du grec agaô, j'admire, je regarde avec admiration On doit dire, au reste, que aga est l'impératif même du verbe agaô. - (10)
aga. Interjection équivalente à voilà. - (03)
aga. Regarde, impératif abrégé du verbe patois argarder, Ce temps seul est usité. - (12)
aga. Regarde. Terme très employé surtout avec « don ». On dit : « aga don». - (49)
aga. : Sorte d'impératif. On a dit argarder et agarder comme nous disons aujourd'hui regarder. - (06)
agaçai, provoquer, impatienter quelqu'un. - (02)
agàce (Chal., Y.), aiguaise (C.-d.), aigaisse (Morv.), oyasse (Char.). - Pie, du bas latin agasia. - (15)
agace : s. f., agacerie. Agace ! se dit au jeu de quinet par l'un des joueurs lorsqu'il veut prendre le droit de simuler le jet du bâtonnet. L’autre joueur prive le premier de ce droit, s'il dit avant lui : Pas d'agace ! - (20)
agace, accace, le crépuscules (latin "occasum" ?) : s'en veni à l'accace, àl'agace. - (38)
agace. Pie. - (03)
agaci - érigni : agacer - (57)
agaci : agacer - (51)
agaci, agci v. 1. Agacer. 2. Exciter, inciter (un chien) à mordre. - (63)
agacia (n') : acacia - (57)
agacia : (nm) acacia - (35)
agacia : acacia - (43)
agacia : acacia - (48)
agacia : Acacia. Robinia pseudo-acacia. « In ban paicheau d'agacia » : un bon échalas en bois d'acacia. - (19)
agacia n.m. Acacia. - (63)
agacia, acacia, essence d'arbre. - (16)
agacia, s. m., acacia. - (14)
agacia, subst. masculin : acacia. - (54)
agacia. Acacia. On dit encore « éguécia ». - (49)
agacin n.m. Cor aux pieds. Ce mot de vieux français (XVIe s.) résulte de la contraction d'œil d'agace (œil-de-pie). Il désigne également un œil de vigne, placé en bas d'une branche et ne donnant jamais de grappe. - (63)
agacin, agassin : s. m., cor aux pieds. - (20)
agacin, s. m., durillon, cor au pied : « Quand l' temps veut sanger, y é mou agacin qui m' fait mau ! » - (14)
agader v. (v. fr. agarer, regarder) Regarder. - (63)
agadi : déformer par l'eau en parlant d'un vêtement - (51)
agage, agasse. s. f. Pie. Babiller, faire la belle, se carrer comme une agace. Du bas latin agasia. - (10)
agai (prononcer agaille, avec " l" mouillée) , évier (du latin "aquarium") ; piarre d'agai ; pierre d'évier. - (38)
agaiter, v. a. guetter, surveiller de près, épier. Cet homme est méchant, mais je vais bien « l'agaiter. » - (08)
agaler, égaler. Égaliser. - (49)
aga-lou ! exclamation ; regarde-le !, le voilà (cf. italien "ecco lui !") (cf. latin "ecce hoc !".) - (38)
agalu (verbe) : regarde. Souvent suivi de soué pour accentuer le sens. - (47)
agalu : regarde le - (61)
aga-lu : regarde-le. - (09)
aganacher (s'). Prendre de mauvaises habitudes ; s'habituer au mal. - (49)
agâs (n. m.) : grosse quantité (des agâs d'iau) - (64)
agas d'yau - amayau - avayau : supposé : amas d'eau, suite à des pluies d'orage. Débordements. Ex : "Anvec ces amayaux, te vas gauger avec tes sabiots." - (58)
agas. n. m. pl. - Grandes quantités ; des agas iau ou des agas d'iau signifie des pluies torrentielles : « Seux pieds sont trempés coumme deux soupes, d'pis l'temps qu'i' tombe des agas d'iau ! » (Fernand Clas, p. 56) - (42)
agasse : pie. Aussi : jaquette, asshe ; de l’allemand ancien « agaza ».La Fontaine dit agasse dans l’aigle et la pie. - (62)
agasse : pie. II, p. 31 - (23)
agasse n.f. Pie. On dit surtout oyesse. - (63)
agasse tambouinette, s. f. pie-grièche. - (08)
agasse : pie. Ex : "Ces bon dieu d’agasses, al vont ben manger toutes mes c’ries !" (= cerises). - (58)
agasse, s. f., pie. - (40)
agasse, s. f., pie; au fig., femme qui parle beaucoup : « Oh ! c'te Claudine, alle bavarde .. Y êt eùne vrà agasse, quoi ! » - (14)
agasse, subst. féminin : pie. - (54)
agasse. n. f. - Pie. (Sainte-Colombe-sur-Loing). Mot très ancien, du XIe siècle, resté vivant en poyaudin sans aucune modification. - (42)
agasse. Pie. Ce nom vient-il du verbe agasser, où bien est-ce agasser qui dérive d’agasse ? Le verbe me parait avoir deux acceptions. - (13)
agassis. n. m. - Petite flaque d'eau. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
agât d'eau, s. f. Pluie torrentielle, qui ravage et dévaste. Du vieux mot agaster, gâter, ravager. - (10)
agate : s. f., cornaline (voir ce mot) ; bille de verre contenant à l'intérieur une hélice colorée. - (20)
agater, v. tr., regarder. (V. Aga, Aguéter et Ar'gca'der). - (14)
âgausser dâs gaûs : écosser des haricots, en grains - (37)
agaye : pluie torrentielle. - (30)
agàyé, v. r. assouplir les membres, les rendre gais sous l'effet des premiers mouvements. - (22)
agayée : flaque d'eau. - (30)
age (d'), loc. adj., âgé : « L' père Ponsot, qu'é-ce qu'ô peut beu avouêr ? — hum ! ôl è d'âge ! ». - (14)
age (en). locut. adverb. En sueur, en eau. Être en age, Être trempé de sueur, être tout en eau. Du latin aqua, et du vieux français aigue, aige, age. C'est donc à tort que beaucoup de personnes disent : Je suis à nage, je suis tout en nage. - (10)
âge : Agé. « Y est in homme d'âge ». - (19)
âge : Content, satisfait, joyeux. « Que nos serins âges, copère (compère) Bliase (Biaise) le jo que nos les mairierins (marirons) ». Vieille chanson. « Etre à son âge » être dans l'aisance Plaisamment on dit d'un homme qu'une pointe de boisson a mis en gaîté : « O n'est pas treu riche ma ol est bien à son âge ». - (19)
âgé : aisé, facile. Ç'o ben âgé : c'est bien facile. - (33)
age ; un homme d’âge, un homme âgé. - (16)
age : s. m., moyen âge, âge moyen. « Y a donc ben d' la mort avec c'té sacrée grippe? — Oui, et pis avez-vous r'marqué qu'elle tape principalement sur les gens du moyen âge ? » - (20)
age, s. f. Nous comptons un certain nombre de mots dont nous avons changé le genre : « La belle âge ! » - (14)
age. adj. Aise, content, satisfait. Ol ot b'n'age, Il est bien aise. (Domecy-sur-le-Vault). - (10)
âgement : Ustensile de ménage « Alle vend bien san laitage pasqu'an sait que ses âgements sant bien tenis preupes (propres) ». Au figuré, on dit d'une personne laide : « Y est in vilain âgement ». - (19)
âgement : ustensile de cuisine. - (33)
agements, sm. aisements, ustensiles de ménage. - (17)
agenoiller (s'), v, pr., s'agenouiller. - (14)
agère : adj. f., âgée. - (20)
agergotte. n. f. - Sorte de petite crevette d'eau douce. (Saints, selon D. Levienaise-Brunel) - (42)
ageter : Acheter. « Ol a ageté eune vaiche (vache) à la foire de Tôrneu (Tournus) ». En parlant de quelqu'un qui a plus de sa part de naïveté, on dit : « O n'y a pas ageté ! ». - (19)
ageter, v. tr., acheter. Simple adoucissement de prononciation. (V. Acater). - (14)
ageurla : (nm) pied de houx - (35)
âgeûrnée (ail’) : (à l’) égrenée, les uns après les autres - (37)
aggleti (pain). Pain mal levé, mal fait, c'est-à-dire agglutiné, collant. - (12)
aggravé (être). Avoir les pieds fatigués par la marche sur le gravier ; se dit surtout pour les bovins : « mes bûs sont aggravés, je vas les faire ferrer ». - (49)
agi (ï), adj. aisé ; commode ; facile à manier. - (17)
agider (v. tr.) : aider - (64)
agider et, mieux, Ajider. r. a. Seconder quelqu'un, l'aidera faire son ouvrage. Du latin adjuvare. - (10)
agider. v. - Aider. - (42)
âgie (n.f.) : évier ; pierre creusée qui servait d'évier (de l'a.fr. age, ève = eau) - (50)
âgie, s. f. evier, pierre creusée sur laquelle on lave et d'où l'eau s'écoule au dehors. - (08)
agissance, s. f., manière d'agir : « T' la veux ? Prends garde ; alle a des agissances que j' n'ainmons point. » - (14)
agîvrer (v. int.) : s'activer, se hâter - (64)
agland. Gland. Autrefois gland était féminin ; « a » de là a dû s'agglutiner avec gland d'où « agland ». On dit aussi « éyant ». - (49)
aglée, s. f., chute de neige. - (40)
agmel : vieux couteau dont la lame est branlante - (51)
agneau : voir pressoir. - (20)
agnéte : mouton (lat. agnete). - (32)
âgni : (vb) (vache) donner son lait - (35)
âgni : donner son lait au pis - (43)
âgni v. (du lat. agnum, l'agneau) Donner son lait (en parlant de la vache). - (63)
âgnon : (nm) poignée de foin que l’on donne à une vache pour la faire « âgni » - (35)
agnon : poignée de foin qu'on donne à une vache avant de la traire pour la faire « âgni » - (43)
âgnon n.m. Poignée de foin offerte à la vache pour l'inciter à donner son lait. - (63)
agoguener v. Acoquiner, dévergonder. - (63)
agoni : Agonir, accabler de, « Alle l'a agoni de seutijes » : elle l'a accablé d'injures. - (19)
agoni v. Agonir, accabler, injurier. - (63)
agoni, égôni accablé d'injures. - (38)
agonies : s. f. pl., agonie. Il est aux agonies. - (20)
agonir (verbe) : proférer des sottises, des méchancetés à l'égard de quelqu'un. - (47)
agonisé d'sotize, accabler d'injures. - (16)
agoniser, injurier, invectiver. - (05)
agoniser, v. tr., agonir, injurier, outrager en paroles : « Ol é mauvais c'ment eùne gale ; ôl agonise tout l’monde de sottises ». - (14)
agoniser. Accabler d'injures, injurier. - (49)
agorcer, v. tr., tromper, agir de mauvaise foi dans un échange. - (14)
agorer : dans un moulin ou une batteuse, caler par excès d'apport de grain ou de paille. A - B - (41)
agorer v. Etouffer. - (63)
agorrer : qui étouffe en mangeant - (51)
agot : gouttes qui tombent du toit - (43)
agöt, sm. logette de l'évier. Piare d'agôt, pierre d'évier. - (17)
agotasse (n. f.) : pot en terre cuite, à bords évasés, dans lequel on fait égoutter le caillé - (64)
agoter : Egoutter. « Mantre (mettre) agoter des fremâges ». - (19)
agotiaux (pl.) : Eaux tombant d'un toit qui n'a pas de chénaux. « Retire dan ce ché (char), t'vois bin qu 'ol est seu les agotiaux ! ». - (19)
agotou : égouttoir à fromage - (43)
agotou : Vase sur lequel on met égoutter le fromage frais et qui reçoit le petit lait. - (19)
agottaille : (nf) gouttes qui tombent du toit - (35)
agottaille : eau qui tombe des toits (qui égoutte : qu'agotte) - (51)
agottailles, agottiaux n.f.pl. ou m.pl. Gouttes qui tombent du toit. - (63)
agotter : (vb) traire à fond - (35)
agotter : égoutter - (51)
agotter : traire à fond - (43)
agotter v. Traire à fond. Egoutter. - (63)
agotton : (nm) dernières gouttes de lait à la fin de la traite - (35)
agottons : dernières gouttes de lait au pis - (43)
agouanstie (n. f.) : caractère d'une personne difficile à contenter – caprice - (64)
agouant (adj.) : exigeant, difficile, qu'on a peine à contenter - (64)
agouant : turbulent - insupportable (on parle surtout d'un enfant) Ex : "Oh vieux Saint Agouant, te vas-t-y t'arrêter !" - (58)
agouant, ante. adj. - Fatigant, exigeant, désagréable. - (42)
agouant, ante. adj. Contrariant, fâcheux, maussade, ennuyeux, fatigant. - (10)
agouantie (pour agouantise). s. f. Exigence ennuyeuse et fatigante. - (10)
agouanties. n. f. pl. - Soucis, tracas. - (42)
agoué (adj.) : excédé (j'seû agoué (j'en ai assez)) - (64)
agoué : ayant mangé à satiété - (61)
agoué : Qui n'a plus d'appétit. « Ce cochon est agoué, o ne veut pieu ran migi (manger) ». - (19)
agoué. adj. - Écœuré, dégoûté, fatigué de quelqu'un ou de quelque chose. - (42)
agouer (s') : (vb) s'étrangler - (35)
agouer (s') v. (de s'engouer). S'étrangler. - (63)
agouer (s'). S'étouffer en mangeant trop vite ; « être agoué », être repu. - (49)
agouer (s’): (vb) s’étrangler - (35)
agouer : étrangler (s'), étouffer (s') - (43)
agouer : s'étrangler en mangeant. - (30)
agouer : ennuyer, agacer. Ex : "Arrête de sauter sur la chée (chaise) té m'agoues !" - (58)
agouer. v. a. Dégoûter. – Au passif, Être agoué, être dégoûté, rassasié, fatigué d'une personne ou d'une chose. De a privat., et goût. - (10)
agouffer (s') (v. pr.) : hausser le ton, parler avec colère - (64)
agouffer (s'). v. - Hurler à s'étrangler. - (42)
agouffer. v. n. Parler avec volubilité pt d'une voix entrecoupée par la colère. Se dit aussi d'un chien qui se jette sur les gens, la gueule ouverte, en aboyant avec furie. - (10)
agouiller, agouyer : v. a., embêter. Ah ! t' m 'agouilles ! - (20)
agouiller. v. - Gaspiller, disperser. - (42)
agouiller. v. a. Gâter, gaspiller, faire mauvais emploi. Agouiller son argent. - (10)
agoutasse : faisselle - voir : fercielle. - (58)
agoutasse, agotasse. n. f. - Pot à égoutter sous la faisselle. - (42)
agouter, v. tr., égoutter, faire tomber les gouttes d'un liquide : « On va souper; sœurette veint d'agouter la salade » . - (14)
agoutouée, égoutouée. n. f. - Égouttoir. - (42)
agoutter : v. n., épuiser, égoutter. J' vas m' servir d'un agouttiau qu'on agoutte les bateaux. - (20)
agoutter. v. - Égoutter. - (42)
agouttiau, agotiau, égoutiau : s. m., écope. Pass' me donc l'agouttiau ! - (20)
agoutton : s. m., petit lait résultant soit de la coagulation, soit du battage. - (20)
agouyé, v. a. ennuyer ; importuner. - (22)
agôyer, v. a. ennuyer; importuner. - (24)
agra (v.) ou égra : Braquer les roues d'un char. - (19)
agrabelle. adj. Agréable. Sorte de prononciation anglaise assez singulière. - (10)
agrafer, v. a. saisir, agripper. - (08)
agrafigner (v. tr.) : égratigner - (64)
agrain-ner : agrainer - (57)
agrains, s. m., mauvais grains, criblés et destinés aux volailles. - (14)
agraper, v. tr., agripper, saisir, s'emparer vivement d'un objet : « O s'a si ben agrapé à moi, que je n' pouvô pus bouger ». - (14)
agrapper : v. a., vx fr., agripper. - (20)
agravé. adj. - Se dit d'un animal qui boite parce que l'un de ses sabots est encombré de graviers. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
agravelée, s.f., houx. - (40)
âgre : Aigre, piquant. « La bige est âgre » : le vent du nord est piquant. - (19)
agrechon, agrejon : s. m., vx fr. agregi, grincheux. Un agrechon. Ah ! qu'elle est agrechon. - (20)
agrejon, s. m. sournois et mal gracieux, qui a des paroles aigres. - (24)
agrela : Houx. Iles aquifolium. « In batan d'agrela » : un bâton en bois de houx. - (19)
agrèle (agrele) : s. f., lat. acrifotium, houx. - (20)
agremiaulé, v. r. accroupir, mettre d'un « miau » (tas) sous l'effet du froid. On dit aussi acrroumé. - (22)
agremiauler, v. r. accroupir, mettre d'un « miau » (tas) sous l'effet du froid. On dit aussi agrômer. - (24)
agret (agré), agreut, agrôt : s. m., vx fr. aigret, grappillon de raisin qui vient après la première floraison et ne mûrit pas. Voir grumette et conscrit. - (20)
agreu : s. m. raisin de verjus. - (21)
agreule : houx - (43)
agreume : (nf) verjus - (35)
agri ou agrie : Sorte de petit lait qui se sépare de la crème. Voir Crâme. - (19)
agriffer. v. a. Empoigner vivement, saisir, retenir de force en serrant les doigts - S'agriffer. v. pronom. Se cramponner avec force en serrant les doigts. Du bas latin agrifare. - (10)
agrillan : Raidillon, montée courte et rapide. « I faut doublier pa manter c't'agrillan » : il faut doubler l'attelage pour monter ce raidillon. - (19)
agrillon, terre ferrugineuse, stérile. - (05)
agrion. Terre inculte ou incultivable. - (03)
agriotte : cerise sauvage. - (09)
agrippai. : (Dial. et pat.), prendre violemment. - (06)
agripper. Saisir avec les grippes ou griffes, et par extension avec les mains. Not’ matou vint d'agripper eune rette. — Tins, voiqui eune poumme, aigrippe ! - (13)
agro (nom masculin) : ergot du coq ou de tout autre volatile. - (47)
agrô, s. m. ergot du coq et de certains oiseaux ; tubercule corné de quelques mammifères. - (08)
agrœle, s. m. houx (du latin agrifolium). - (24)
agrœle, s. m. houx. - (22)
agrognon : s. m., vx fr. engroigne et groignet, coup de poing, horion. - (20)
agromé : accroupi. A - B - (41)
agromé : accroupi - (34)
agromé : accroupi - (44)
agromé, à crepeton, agrabessi, agreubessi : accroupi - (43)
agromer (s') : faire le dos rond - (43)
agrômer (s’) : (vb) faire le dos rond - (35)
agromer (s’) : se pelotonner - (51)
agrômer v. (de grume) Recroqueviller (de froid) accroupir, regrouper, agglomérer. - (63)
agron, s. m. sournois et mal gracieux, qui a des paroles aigres. - (22)
agron. Héron. - (03)
agrostis. - (63)
agrot : Raisin tardif et aigre qui ne parvient pas à complète maturité et que, pour cette raison, on laisse sur le cep au moment de la vendange ; on le cueille plus tard pour en faire de la piquette, de la « boissan d'agrots ». - (19)
agroué , accroué , accroupi, œuf groué, œuf couvé. - (04)
agrouer (s') : accroupir (s') (pour les poules) - (43)
agrouer (s’) : (vb) s’accroupir - (35)
agrouer v. (de grouer) Accroupir, dans la position de la poule qui couve . Voir grouer, grouèche. - (63)
agu (acutus), aigu, agu-ie, aiguille, aiguion, aiguillon. - (04)
aguarer. v. - Égarer. - (42)
aguemelle : mauvais couteau. A - B - (41)
aguemelle : mauvais couteau - (34)
aguer, aguger. v. a. Appointir. Aiguiser. Aguer des échalas. Aguger des passiaux. - (10)
aguer, aguiser. v. - Aiguiser, tailler en pointe. - (42)
aguergeote : crevette d'eau douce. IV, p. 31 - (23)
aguerguelle : peu de chose. IV, p. 31 - (23)
aguerguelle : voir aguergeote - (23)
agueriote : voir aguergeote - (23)
agueriotte, aguerjotte. S. f. Merise, griotte, fruit de l’agueriottier, de l'aguerjottier. - (10)
agueriottier, aguerjottier. s. m. Griottier, merisier. Dans certaines communes, on prononce agueurjottier. - (10)
aguerjotte. n. f. - Fruit du merisier, cerise sauvage. (Sougères-En-Puisaye) - (42)
aguesiau. s. m. Houx. Ainsi appelé sans doute à cause de ses feuilles qui ont des piquants, qui sont aiguës. - (10)
aguesse : pie. - (29)
aguéter, v. tr., guetter, épier, être aux aguets : « Ol a ben aguété sa p'tiote ; ma ô n'a ran vu ». - (14)
agueuïlle n.f. Aiguille. - (63)
agueuille, aigueuille : aiguille à coudre - (43)
agueuillon : aiguillon ; dard de l'abeille ou de la guêpe - (43)
âgueûlé : trop ouvert, écarté - (37)
âgueûllion : aiguillon - (37)
agueuriabe, adj., agréable, qui convient. - (14)
agueurion (n.m.) : héron - (en a. fr. aigron) - (50)
agueurion (n.m.) : héron (métathèse d'aigrion, égron = héron) - (50)
agueurion, s. m. héron, oiseau de l'ordre des échassiers. - (08)
agueurlat n.m. (du lat. acrifolium, houx). Houx. - (63)
agueurle : (genre ?) houx - (35)
âgueûrner : égrener en enlevant l’enveloppe des grains - (37)
âgueûrner sâs seûv’nîs : raconter ses souvenirs - (37)
agueurni v. Monter en graine. - (63)
agueusi : aiguiser - (43)
aguger (verbe) : aiguiser. - (47)
aguicher. Agacer, taquiner. - (12)
aguichi : aguicher - (57)
aguier (l'), évier, lavoir. - (05)
aguilaneuf, guilhanet. Mot qu'on criait jadis en signe de réjouissance et qui reproduit le cri des Druides : « Au gui l'an neuf. Dans la commune d'Arleuf, les enfants, à Carnaval, vont encore quêter dans les campagnes des œufs et autres comestibles au cri de « Guilhanet ! » On sait que l'année a commencé, jusqu'en 1564, tantôt au 25 mars, tantôt au lendemain de Pâques. - (04)
aguiller, v., aiguillonner (les bœufs). - (40)
agûjeux n.m. Affuteur, aiguiseur. - (63)
agûji v. Aiguiser. - (63)
agulon : aiguillon. - (32)
agulon : aiguillon. III, p. 31 - (23)
aguouée, aguvouée, agusouée (pour aigusouée). s. f. Aiguisoir, pierre à aiguiser. - (10)
agutsi v. Aguicher. - (63)
aguyons. Prononciation patoise d’aigusons, qui est lui-même un provincialisme. Les aguyous sont les éclats de bois qui restent en petits tas dans la vigne après que les paisseaux ont été aiguisés : Va-t-en queri les aguyons vez les bôrdes de paissias. - (13)
agüzi : (vb) aiguiser - (35)
agüzoule : (nf) « piarre d’aguzoule » : pierre à aiguiser - (35)
ah vouate : pas du tout, mais non - (48)
ah! exclam, constamment placée devant le nom de la personne qu'on appelle, ou qu'on interpelle : « Ah ! Gogote ! Ah ! Jacquot ! ». - (14)
ahaie, s. f. haie vive ou sèche. - (08)
ahanères. : (Dial.), laboureur. - (06)
ahers. : (Dial.), attaché à.- S'emploie au sens physique comme au sens moral ; c'est le participe passé du verbe aherdre, dérivation naturelle du latin adhoerere, part. adhoesus. - (06)
ahontir. v. - Faire honte. Verbe provenant directement de l'ancien français du XIIe siècle ahontir ou ahonter. Il a ensuite évolué en hanter avant de disparaître du français ; le poyaudin en a conservé la forme première. - (42)
ahontir. v. a. Faire honte, honnir. - (10)
ahoutat. s. m. Petit bouton. - (10)
ahusson. n. m. - Hérisson. - (42)
ai - a, sur, vers. - A vinrai ai ce sar. – Mettons nos ai l'ombre. - Ai lai neu. - (18)
ai (prép.) : à - (50)
ai 1'aigueurnotte : exp. Les uns après les autres (à l'égrenée). - (53)
ai bâ : à terre, par terre  - (48)
ai bas : à terre - (39)
ai blot : en vrac  - (48)
ai blot : tel quel  - (48)
ai bouèch'ton : à califourchon  - (48)
ai bouèjvolée : à l'envers, tête bêche  - (48)
ai bouj'ton : à califourchon  - (48)
ai ce sair - ce soir. - En fauro que vos eussain fini ai ce soir. - En fairé bon piaiché nos treufes ai ce tantô. - (18)
ai crepoton : accroupi  - (48)
ai c't'heure : à présent (à cette heure). Ai c't'heure vins ai table. : à présent vient à table. - (33)
ai Dieu vô command, je vous recommande à Dieu. - (02)
ai lai borgnotte : dans l'obscurité, à tâton  - (48)
ai lai r'voyeûre : au revoir  - (48)
ai l'aival : chez soi  - (48)
ai l'aivolée : vers le bas  - (48)
ai lè r'voyure : au revoir - (46)
ai pan : en vrac  - (48)
ai peu, et puis. - (16)
ai pouègne : à peine - (48)
ai pour à et pour de. Vo vinrë ai bon'heure, vous viendrez à ou de bonne heure, non tardivement. - (16)
ai profit : en gestation, attend une naissance. - (33)
ai quan, loc. en même temps : « i m'en vé ai quan lu », je m'en vais en même temps que lui. - (08)
ai s'teûre : à cette heure, maintenant, de suite - (46)
ai varse : pleuvoir très fort - (39)
ai verse : à verse  - (48)
ai : 1 prép. À. - 2 conj. Et. - (53)
ai : à - (39)
aï, haïr ; j’aï, t'aï, et aï, je hais, tu ais, il hait. - (16)
ai, prép. à, marque la tendance ou la possession. Ai pour a est essentiellement bourguignon. - (08)
ai, prép., à : « C’qui ét ai moi ». Cette prononciation vient de la Côte-d'Or et n'est pas tout à fait générale. (Voir A). - (14)
ai. C'est tantôt l'article qui marque le datif singulier ou pluriel : Ai monsieu, à monsieur ; ai messieu, à messieurs… - (01)
ai. : Pour a. Cette dernière lettre est fréquemment adoucie par la voyelle i, soit dans le dialecte, soit dans le patois. - (06)
a-iant, prononciation de : ayant, répandue aussi dans le Midi et le Lyonnais. - (14)
aibaché, vt. abaisser. - (17)
aibaicher : abaisser  - (48)
aibaitou, s. m. abatteur, celui qui abat. Se dit principalement des bûcherons qui abattent les arbres dans la fabrication du bois de moule - (08)
aibaitre, v. a. abattre. - (08)
aibandon, s. m. désordre, confusion - (08)
aibâtairdi : dégénéré  - (48)
aibâtardi : qui ne profite plus, dégénéré - (39)
aibatardir : animaux ou humains revenus à l'état primitif, ayant perdu sa personnalité. Abètir. - (33)
aibate, aibatte : abattre  - (48)
aibatelou (n.m.) : bateleur, baladin - (50)
aibatelou, s. m. bateleur, celui qui donne des spectacles en plein air, baladin, farceur qui amuse le public en faisant des tours ou des grimaces. - (08)
aibatleur : bateleur, charlatan, animateur de foire, beau parleur. So des histoires d'aibatleur : ce sont des histoires de charlatan. - (33)
aibâtlou : bateleur - (39)
aibatre, vt. abattre. - (17)
aibattage : n. m. Abattage. - (53)
aibattaige : abattage  - (48)
aibatte - (39)
aibattè : n. m. Abattre. - (53)
aibattouère : abattoir  - (48)
aibaudi (-e) (p.p. et adj.) : ébahi (-e), abasourdi (-e), surpris (-e) - (50)
aibaussumer, aibôssumer (v.) : apostropher avec violence, insulter (de Chambure écrit aibôssumer) - (50)
aibe (n.m.) : arbre - (50)
aibeurio (n.m.) : abri, lieu où l'on se met à couvert - (50)
aibeuriô, s. m. abri, lieu où l'on se met à couvert. - (08)
aibeuriot, aiveuriot : n. m. Abri. - (53)
aibeutné, vt. boutonner. - (17)
aibeûvrou (n.m.) : abreuvoir - (50)
aibeûyer (s') (v.t. et pr.) : amuser ; s'amuser - (50)
aibiâmi (v.t.) : rendre blême, pâlir - p.p. et adj., aibiâmi - (50)
aibiancer (s'), se balancer. - (27)
aibiancher. v. a. Casser une aile à un oiseau. Voyez abrancher. - (10)
aibiégé, surchargé par un lourds poids. (Un arbre aibiégé par la neige se courbe et se casse). - (27)
aibîme, s. f. abîme, lieu profond, où l'on enfonce, marais. Nous disons une « aibime » et même une «  ambîme. » - (08)
aibîmer : abîmer  - (48)
aibîmer : abîmer - (39)
aibinmé, vt. abîmer, pp. aibinmé, aibinmie. - (17)
aiblaige : n. f. Pagaille. - (53)
aiblaiger : inonder, mouiller, éclabousser  - (48)
aiblâmi, part. pass. d'un v. aiblâmir, inusité. Rendu blême, défait, abattu, souffreteux : « l' ptiô ô aiblâmi por lai mailaidie. » - (08)
aiblége, s. f. une quantité de, un amas de… - (08)
aiblégée (n.f.) : surcharge, quantité - (50)
aibléger, v. a. accabler, surcharger, écraser. On est « aiblége » de grêle, de coups, d'injures. - (08)
aiblioti - blotti, accroupi derrière quelque chose pour se cacher, être protégé. – A s'é aiblioti darer lai meurée por n'éte pas vu. I l'ons trouvai aiblioti sô l'escalier : â plieuro. - (18)
aibloti(r) (v.) : accabler, écraser, surcharger - (50)
aiblôti, v. a. accabler, écraser. La pluie, le vent, dans un orage, «aiblôlit» le voyageur. - (08)
aibonder : abonder, avoir un bon « rendement », en récolte - (37)
aiborjaule (adj.) : abordable - (50)
aiborni, aibornir. v. a. Eborgner. Dans beaucoup de localités, l'r des verbes termines en ir ne se prononce pas. - (10)
aibossumer : agonir  - (48)
aibôssumer, v. a. apostropher avec violence, accabler d'injures, d'insultes. - (08)
aibotenai - boutonner, mettre les boutons dans la boutonnière. - Aibotenne don ton p'tiot frère. - In boton de mes guètes s'â desaibotenai. - (18)
aibouaichai : casser la coquille au moment de l'éclosion. Les pitots sont en train d'aibouaichai sous la couotte : les poussin sont en train de casser la coquille sous la poule couveuse. - (33)
aibouaicher, et aibouaicho, c'est-à-dire mettre à Bouricho (V. ce mot). - (18)
aibouècher : casser la coquille, fêler  - (48)
aibouéquer, v. a. écraser, aplatir contre un mur ou contre un corps dur. On dit cependant des œufs, brisés à la sortie des petits poussins, qu'ils sont « aibouéqués. » - (08)
aibouére (n.m.) : boisson mélangée de farine que l'on donnait aux porcs - (50)
aibouére, s. m. boisson mélangée de farine qu'on donne aux petits porcelets ; pâtée très liquide - (08)
aiboulai - aboutir, arriver, réussir. - A n'aiboulerant pas, quoi ! çà fini. - Le pôre homme, à ne pourrai jaimâ aiboulai. - (18)
aibouli, v. a. abolir, effacer, abattre. - (08)
aiboulition, s. f. désordre, désastre, ruine - (08)
aiboussumer : assommer de paroles - (39)
aibout'ner : boutonner  - (48)
aibout'ner, v. a. boutonner, attacher quelque chose avec des boutons : « aibout'né vô », boutonnez-vous. - (08)
aîbre (n) : arbre - (57)
aibreuvau, s. m. partie sensible qui correspond à une blessure, à une meurtrissure, à une plaie. - (08)
aibreuvé, abreuver une personne ou une chose ; aibreuvé une cuve, un fût, se dit pour : verser et laisser un temps de l'eau dans ces objets pour en gonfler les douves desséchées. - (16)
aibreuver, v. a. abreuver, donner à boire : « aibreuver l'neurin », faire boire le bétail. - (08)
aibreuvou, s. m. abreuvoir, lieu où les animaux s'abreuvent. - (08)
aibrevou (nom masculin) : abreuvoir. - (47)
aibri : abri  - (48)
aibri : abri - (39)
aibri. Abri. Ai l’aibri, à l'abri. - (01)
aibriter : abriter  - (48)
aibriter : abriter - (39)
aibruti : adj. et n. Abruti. - (53)
aibtiéger, v. ; saccager ; ces drôles-là ont aibliégé note âbre, ai caps de pierre. Ces mauvais sujets ont aibliégé ai caps de pierre note poiré, por aivoi les poires. - (07)
aibu, s. m. amusement; abus ou perte de temps. Il y a beaucoup « d'aibu » dans un ouvrage minutieux, c'est-à-dire beaucoup de perte de temps. - (08)
aibûer (s’) (v.pr.) : s'amuser (aussi aibeûyer, de Chambure écrit aibuïer) - (50)
aîbugeai, aîmugeai : amuser. On s'o ben aîbuger : on s'est bien amusé. - (33)
aibuger. v. a. Amuser. - (10)
aibuïeman, s. m. amusement, flânerie, dissipation, abus ou mauvais emploi du temps. - (08)
aibûi'ement : n. m. Amusement. - (53)
aibuïer, v. a. amuser, dissiper, détourner de l'ouvrage, faire perdre le temps à quelqu'un. - (08)
aibû-illé, aibûïé : v. t. Amuser. - (53)
aibuillement : distraction, amusement. - (32)
aibuïot. s. m. jouet d'enfant, hochet, tout objet avec lequel on s'amuse. - (08)
aibuyé : amusé,(C. T IV) - A - (25)
aibûyeman (n.m.) amusement ; aussi mauvais emploi du temps - (50)
aibuyer (S'). S'amuser. Cors don t'aibuyer d'aivou les autes petiots. Le patois dijonnais écrit et prononce s’aubuzer. - (13)
aibuyer (s’) : s'amuser. (RDC. T III) - A - (25)
aibûyer : amuser  - (48)
aibûyer : amuser - (39)
aibuyer, aibuyon - amuser, s'amuser, perdre son temps. - C't enfant qui n'aipran ran ; â ne fait que s'aibuyer dans l'Ecole. - I nô sons ben aibuyé ai lai fête. - Ces mairchans lai vouraint nos aibuyer, en le voit ben ; mâ... - (18)
aibûyot : petit jouet - (39)
aibûyotte (n.f.) : jouet ; objet avec lequel on s'amuse - (50)
aibûyotte : jouet  - (48)
aibûyotte : petit jouet, amusette - (39)
aibûyotterie : petit amusement - (39)
aibuyottes – amusements, bagatelles. - Tein, mon enfant voiqui des aibuyottes. - A vos raiconte des aibuyottes de p'tiots. - (18)
aic’ni, aichnolé, aif’nî : épuisé - (37)
aic’reûssé : accroché - (37)
aicaboicher, aicabouécher (v.) : écraser sous un poids - (50)
aicaboicher, v. a. charger la tête, écraser, fouler sous un poids. - (08)
aicâgement. s. m. Ecarquillement. - (10)
aicâger. v. a. Ecarquiller. Aicâger les œils. - (10)
aicâgnai, et s'aicâgner – s'acagnarder, devenir paresseux comme un chien ; négligent. - Le cabarat ne sart qu'ai aicagnai les gens. - Ne t'aicagne pas, remue tai don. - (18)
aicâgnardi, v. a. acoquiner, amollir, énerver. - (08)
aicaiciâ, aigaicia : n. m. Acacia. - (53)
aicailoffer : enlever l’enveloppe des noisettes, des noix, des marrons, des châtaignes, de « l’oeuillette », etc… - (37)
aicailoufiâs : écorce, enlevée, des châtaignes, des noix, etc… - (37)
aicaïouner, v. a. poursuivre quelqu'un à coups de pierres, lapider. - (08)
aicaper (s') : s'affaisser, se recroqueviller - (39)
aicasse, aigasse, écasse. s. f. Casse, sorte de casserole en cuivre jaune, avec queue de même métal, qui est d'un usage général dans les villes et les campagnes, et qui sert à puiser l'eau dans le seau. - (10)
aicaûnie : très fatigué, « à plat » - (37)
aiccagnard, écaniâts : courbatures - (37)
aiccense, s. f. accense. Loyer d'une maison, d'un terrain ; usité dans quelques parties des cantons de Château-Chinon, de fours, etc. - (08)
aiccenser, v. a. louer, amodier, donner ou prendre en location ; s'emploie usuellement aux environs de Château-Chinon, mais seulement lors-qu'il est question des biens-fonds, des immeubles : aiccenser un champ, un pré, une ferme, une maison. - (08)
aiccident : n. m. Accident. - (53)
aiccolè : v. t. Accoler. - (53)
aiccouaire (s’) : se mettre à l’abri - (37)
aiccouotter (s') : s'accroupir - (39)
aiccouter (s') : s'appuyer - (39)
aiccroc : 1 n. m. Accroc, déchirure ou incident malheureux. - 2 n. m. Crochet. - (53)
aiccrochot (n.m.) : crochet - (50)
aïce, à droite, en parlant aux bœufs. - (05)
aice, s. f. petite hache, cognée à manche très court et dont le taillant ressemble à celui d'une pioche. - (08)
aiceter (v.t.) : acheter - (50)
aiceter. v. a. Acheter. - (10)
aiceurjou, esceurjou et escarjou, de chétive apparence. Dans l'idiome breton, kesk signifie maigre, et karguz, poids, d'un maigre poids. (Le Gon.) - (02)
aich’t’hûre : à cette heure, maintenant - (37)
aichailandè : achalandé  - (48)
aichaiti, v. a. attirer, allécher par l'appât d'une friandise, d'une récompense. Être « aichaiti » à quelque chose exprime l'idée d'un désir stimulé par une jouissance antérieure. - (08)
aichaiti, vt. amadouer, attirer à l'aide de friandises. - (17)
aichale : Aisselle. « Sa reube est suée seu (sous) les aichales ». - (19)
aichan-né : très fatigué, rompu à la suite de coups reçus. (LF. T IV) - A - (25)
aichan-nè : 1 v. t. Achever, terminer. - 2 v. t. Très fatigué. - (53)
aicharné : adj. et n. Acharné. - (53)
aichauffouâjon. s. f. Echauffaison. - (10)
aichaule, sf. clochette de tôle pour le bétail. - (17)
aichaumi, v. a. engazonner. - (08)
aiche : Petite planchette dont on se sert pour prolonger les douves du cuvier dont on augmente ainsi la capacité. « Des aiches de boiri (cuvier pour la lessive) ». - (19)
aichenillé : v. pr. S'acharner. - (53)
aichetè : v. t. Acheter. - (53)
aichetou, aichtou (-ouse) (n.m. ou f.) : acheteur (-euse) - (50)
aicheureté : assis (se mettre sur une « chaire »). - (32)
aicheurtè (s') : v. pr. S'asseoir. - (53)
aicheurtè : adj. Assis. - (53)
aichi - essieu de voiture. – D'où vint don que vos gairdez in aichi de bô ? Ceux'qui de far son pu cher, ma â son bein moillou. - Mettez des aichi de fer moinme dans les charrues. - (18)
aichi (n.m.) : essieu - (50)
aichi : essieu d'une voi­ture ou char à bœuf - (39)
aichi, s. m. essieu - (08)
aichistance, s. f. assistance, aide, secours. Prêter « aichistance », donner du secours. - (08)
aichiter (s'), v. pronom. S'asseoir. - (10)
aichiter (v.t. et pr.) : asseoir, s'asseoir - (50)
aichiter. v. a. asseoir. - (08)
aichiton (nom masculin) : petit siège rustique à trois pieds. - (47)
aichiton, s. m. escabeau à trois pieds, petit siège bas sans dossier. - (08)
aichitot : siège - (39)
aichitou, sm. séant, derrière. - (17)
aichitte (s’) : s'asseoir - (39)
aichitu (-e) (p.p.) : assis (-e) - (50)
aichnée – échine dorsale, plus spécialement dans le cochon quand il est tué. - I vâ fàre cueûre in bou d'aichenée pou note soupaï (On écrirait mieux Echenée, à cause de la prononciation). - (18)
aichônai - finir, terminer avec difficulté. - I seû si lassai qui ne peut pas aichônai mai jornée. - C'te pôre béte souffre trop… aichônez lai don ben vite. - (18)
aichoner. Achever. Devant que de parti , au fau aichôner tai vigne. Au Moyen Age on disait eschener ; « Pour eschener les tumultes, débats et estende qui se pouiroient ensuivre ». Citation de M. Rossignol â propos de l'élection du maire de Beaune, en 1407. - (13)
aich'ta : acheter. (S. T IV) - B - (25)
aichté (s'), vr. s'asseoir. - (17)
aich'té, acheter. - (16)
aichté, vt. acheter. - (17)
aich'ter : acheter  - (48)
aiciau (nom masculin) : hachette. - (47)
aiciter, v. a. citer, appeler à comparaître devant le juge de paix. - (08)
aic'ler, aiqueler. v. a. Acculer, éculer. - S'aic'ler. v. pronom. S'accroupir, se mettre sur son derrière, s'acculer. - (10)
aicoinçons : sillons de plus en plus courts dans un champ, de forme irrégulière. - (33)
aiçoller. s. m. Echalier, haie, clôture de branchages. – Echelle basse appuyée sur le côté d'une haie pour aider à la franchir - (10)
aicompaingner, v. a. accompagner, aller de compagnie avec quelqu’un : « i va l’aicompaingner cheu lu. » - (08)
aiconai – baissé jusque sur les talons ; accroupi. – Al étein tot aiconai devant le feu. - Aicone tai pou mieux ramassai cequi. - (18)
aicor. Accord, accords. D’aicor, d'accord. - (01)
aicorci, v. a. accourcir, rendre plus court, abréger. - (08)
aicôté : avoère des aicôtés : avoir des économies - (39)
aicoter (s') (v.t. et pr.) placer contre une chose, s'appuyer - (50)
aicoter, v. ; appuyer pour empêcher de tomber. Tai meuraille n'est pas solide ; aicote-la. - (07)
aicoter. v. a. Accoter, appuyer. - (10)
aicoter. v. a. appuyer, soutenir, mettre d'a-plomb, — barrer, fermer au moyen d'un obstacle, — accouder. - (08)
aicôteumer, v. a. acoutumer. - (08)
aicou (Ai l’) : à l'abri du vent. (RDM. T II) - B - (25)
aicouau (ai l') (loc.) ; à l'abri, à couvert - (50)
aicouau (ai l'), loc. a l'abri, à couvert. - (08)
aicouchie, s. f. accouchée, une femme qui vient d'accoucher. - (08)
aicouée : qui glousse, demande à couver (adjectif). - (33)
aicouillou, aicouillot : écureuil. - (33)
aicouiou. s. m. Ecureuil. - (10)
aicouo - abri contre la pluie. - Voiqui la plieue ; ailons vite no mette ai l'aicouo. - Sarre ces arnoua qui, en vai pliore. - (18)
aicouô : abri  - (48)
aicouo : abri. Quand o pieu, faut se mettre ai l'aicouo : quand il pleut il faut se mettre à l'abri. - (33)
aicouoder. v. a. Ecouer, couper la queue. Du latin cauda et de a privât. - (10)
aicoure, vt. battre au fléau. - (17)
aicouria : écureuil  - (48)
aicouter : accoter, soutenir, appuyer  - (48)
aicouteumance, s. f. coutume, habitude. - (08)
aicrapaudi (s'), v. réfl. s'affaisser, se mettre à plat à la manière des crapauds. - (08)
aicrapodir : se baisser vivement. Une herbe aicrapodie : une herbe versée. - (33)
aicre botai : couché en chien de fusil. (C. T IV) - A - (25)
aicréché, vt. accrocher. - (17)
aicrecher, aicresser. v. a. Accrocher. - (10)
aicrechot. s. m. Crochet. - (10)
aicrepi (s'). v. pronom. S'accroupir, se blottir. Voir aiborni - (10)
aicrepoter (s') : accroupir (s')  - (48)
aicresser : accrocher - (39)
aicressot : crochet - (39)
aicreupi, vt. accroupir. Voir eliatré. - (17)
aicro : accroc, crochet  - (48)
aicro : crochet pour tirer l'eau du puits  - (48)
aicrô, s. m. croc, crochet, agraffe, tout instrument avec lequel on peut accrocher quelque chose et notamment celui dont on se sert pour le flottage des bois de moule sur les ruisseaux ou rivières du pays. - (08)
aicroicher, v. a. accrocher. - (08)
aicroincher (v.t. et pr.) : accrocher ; s'accrocher - (50)
aicrouècher : accrocher  - (48)
aicru : rejet sur racine  - (48)
aictionnè : v. t. Actionner. - (53)
aictiouner, v. a. appeler devant le juge de paix, citer en justice. Le mot et le fait sont très usités. « s'a contùne, i m'en va l'aictiouner », s'il continue, je vais lui faire un procès. - (08)
aictiouneu, adj. actif, énergique, ardent. - (08)
aictive : n. f. Active. - (53)
aicuerjou. : Esceurjou, escarjou. - De chétive apparence. Le patois a emprunté cette expression au mot du dialecte escars, qui signifie mesquin. - (06)
aicû-illé : v. t. Aiguillonner, stimuler, inciter. - (53)
aicuyer, aicueillai - faire avancer, faire marcher les bêtes. - En faut que te venne ai lai charrue d'aivou mouai pour aicueillai les chevaux. - Meune tes bêtes es champs, et prends le fouai pour les écueillai. - (18)
aider, alider. v. a. Aider. - (10)
aideux, aidieux, aindeux. s. m. Un bel aïdeux qu'toi. - (10)
aidhors : dehors - (39)
aidi ou aidyi : Aider. « Vins dan m'aidyi » : viens donc m'aider. - (19)
aidie, aidio, aidiro, aidieussaint - différents temps du verbe Aider. - Ailons aidie les enfants. - Le Ravaud aidio son ginre ai fouâcher. - I vourra ben que vo m'aidieussaint ai fini. - (18)
aidiement : aide. - (32)
aidier, v. a. aider, donner du secours. - (08)
aidieu vo queman. A Dieu vous command, feçon de parler ancienne et familière pour dire : Je vous recommande à Dieu… - (01)
aidieu, s. m. adieu. Prenant congé de ses lecteurs. - (08)
aidieu. Adieu. Aidieu bon tam, adieu bon temps. Quand on sépare à de Dieu, cela fait un autre sens. Par exemple : A Dieu honneur, Deo honor ; c'est une devise que certaine femme de vertu problématique avait prise, ce qui donna lieu aux railleurs, dit Tabourot, de lire comme s'il y avait eu : Adieu honneur, vale honor. - (01)
aidiôle : averse. (RDF. T III) - A - (25)
aidiöle, smf. idiot, affolé. - (17)
aidire - aidji : aider - (57)
aid'ja : à dia, cri destiné à faire tourner un cheval à gauche - (46)
aidje (n') : aide - (57)
aidju : aigu - (57)
aidjusi - ramouler : aiguiser - (57)
aidjusi - tailli : appointer - (57)
aidon. Alors, du vieux mot adonc. Aidon que, alors que, ou pour mieux parler, lorsque… - (01)
aidor : dehors - (48)
aidouci, vt. adoucir. - (17)
aidresser (v.t.) : adresser - (50)
aidret : adroit (adjectif) ou endroit. Ç'o pas tout le monde qu'o aidret : ce n'est pas tout le monde qui soit adroit. Contraire d'envers : Mets ta ch'mise ai l'aidrai : mets ta chemise à l'endroit. - (33)
aidret : adroit - (39)
aidroce, s. f. adresse. - (08)
aidroci, v. a. rendre droit, redresser. - (08)
aidroit (L et d) - le côté d'une chose opposé à l'envers, avec adresse, ordre, fait comme il faut. - Ma bein tai bliaude ronde ai l'aidroit. - A n'é pas trouvai l'aidroit de fàre son ôvraige. - T'é bein fa cequi d'aidroit. - (18)
aidrouè : 1 adj. Adroit. - 2 n. m. Endroit (à l'). - (53)
aidrouet : adroit  - (48)
aidye, s. f. eau. - (24)
aidyéu ! adieu ! - (16)
aidzu (adzu, adzuer) : aider - (51)
aïe : Exclamation dont font usage les bouviers pour accélérer la marche de leurs bêtes. « Aïe Bliandin ! Aïe Fremoitin ». Vieux français. - (19)
aie :eau  - (48)
aie, ais (pour aise). adj. Content, satisfait. J' seus ben ais. - (10)
aie. s. f. Eau. Contraction pour aige. - (10)
aïements, s. m. qui s'emploie surtout au pluriel, ustensiles de ménage, vaisselle. - (11)
aifaibji, vt. affaiblir. - (17)
aifaire. Affaire, affaires. - (01)
aifaité (-e) (adj.m; ou f.) : se dit d'un récipient rempli jusqu'au bord (au faîte) - (50)
aifaîter (v.) : élever jusqu'au faite en tassant ou en débordant - (50)
aifaîter, v. a. élever jusqu'au faite en amoncelant. On « aifaîte » un charriot de foin, un tas de paille. S’emploie encore dans le sens de combler, remplir en entassant jusqu'à la dernière limite. - (08)
aifare, sf. affaire. Ène petitje aifare, un peu : j' vais prenre enco ène petitje aifare de ce piait-lai. El a ène petitje aifare bête (il est un peu bête). - (17)
aifârmi, v. a. affermir, rendre ferme, consolider : « lai tarre s'ô aifàrmie. » - (08)
aifaudi (-e) (adj.m. ou f.) : affamé (-e) ; éte aifaudi = être dans le besoin - (50)
aifaudi, adj. affamé. - (08)
aifauti, vt. priver de sa subsistance, faire maigrir ; pp. aifauti, souffreteux, qui n'a pas sa subsistance. Voir Dioire. - (17)
aifétè : affêté - (48)
aifété : se dit de quelque chose qui est rem­pli jusqu'au bord - (39)
aifét'lai : plein jusqu'au faite. (Voir aussi rai'aifait'lai) Un panier de treuffes aifét'lai : un panier de pommes de terre plein à ras bord. - (33)
aifét'lè : affêté  - (48)
aifeuriander, v. a. affriander, attirer quelqu’un par l'appât de la gourmandise. - (08)
aifeurner : arrêter, rester tranquille  - (48)
aifeurner, v. n. demeurer en repos, rester coi, ne pas bouger : « a n'veu pâ aifeurner c'gà lai, a fau qu'a r'mue. » - (08)
aiffaimé, part, passé. Affamé, qui a une grande faim. - (08)
aiffaire (n.f.) : affaire - (50)
aiffaire : affaire  - (48)
aiffalè : 1 v. t. Affaler. - 2 v. i. Tomber. - (53)
aiffére : affaire - (39)
aiffére : n. f. Affaire. - (53)
aiffét'lée : exp. Charge au-dessus du faîte. - (53)
aiffeuriander : affriander - (39)
aiffeurner (v.) : demeurer en repos, ne pas bouger - (50)
aiffeûtiaux : vêtements et sous-vêtements, féminins, d’apparat - (37)
aiffilée (d') loc. adv. avec continuité, sans interruption et comme à la file : il a fait son ouvrage « d'aiffilée » ; nous avons fait dix lieues « d'aiffilée. » - (08)
aiffoinces : morceaux de bois situés sur les côtés du chariot - (39)
aiffoti : privé de forces, épuisé. (E. T III) - VdS - (25)
aiffouaudit : anéanti, sans forces, sans volonté. - (33)
aiffoulée : avortée, (se dit d'une vache) voir aussi aivortée. - (33)
aiffreuter (v.t.) : mûrir (fruits) - (50)
aiffrites : mûres - (37)
aiffront (n.m.) : affront, offense - (50)
aiffrouinches: ridelles de chariot, ranches. - (33)
aiffûtiau : objet inutile - (39)
aiffutiaux (n.m.pl.) : objets sans valeur, de peu d'utilité et démodés - (50)
aifin. Afin. - (01)
aifiquet, s. m. affiquet, petit bijou, objet de toilette en général. - (08)
aiflonger, v. n. être comblé, gorgé, pourvu avec affluence, avec surabondance. - (08)
aifni (y seu), je suis mort de faim - (36)
aifoinge : rancher  - (48)
aifölé, vt. affoler. - (17)
aifonger (v.t.) : écraser sous un-poids - (50)
aifougelé, vt. écraser, trépigner sur ; pp. aifougelé : se dit de quelqu'un, de quelque chose écrasé de pluie ou de neige. - (17)
aifougelée, sf. masse, grosse quantité. - (17)
aifouger, v. a. écraser sous un poids. Le bois mort « aifouge » une haie vive sur laquelle on le jette en masse. - (08)
aifouler, v. a. meurtrir, blesser par contusion. - (08)
aifranchi, v. a. franchir, traverser en sautant : « aifranchir » un fossé, un mur. - (08)
aifreumer, v. a. affermer, donner ou prendre à louage. Se dit des personnes et des choses. - (08)
aifreuter : mûrir  - (48)
aifreuter, v. n. affruiter, devenir mûr. Le mot s'emploie en parlant de tous les fruits de la terre quels qu'ils soient. - (08)
aifrinche : n. f. Affranche. Pièce de bois retenant les ridelles aux quatre coins d'une voiture. - (53)
aifroinche, s. f. effranche, traverse de bois mobile qui soutient les ridelles ou les planches d'un charriot. Quelques localités du Morvan prononcent « enfronche. » - (08)
aifroinches (n.f.pl.) : montants de ridelles traverses de bois mobiles qui soutiennent les planches d'un chariot - Les aifroinches soutenaient les ridelles (de l'a.fr. effranche) - (50)
aifroinge : rancher  - (48)
aifrou, ouse, adj. gourmand, avide. - (08)
aifuter, v. a. affûter, aiguiser, rendre pointu au propre et au figuré. - (08)
aifûtiau : n. m. Colifichet, drôle d'outil. - (53)
aifutiau, s. m. engin de chasse ou de pêche, en général tous les menus objets qui servent à divers usages - (08)
aifutiau, sm. maladroit, empaillé. - (17)
aifutiaux : colifichets, petits objets ou vêtements. - (33)
aifûtiô : petit objet sans valeur  - (48)
aiga ! : regarde ! - (39)
aiga : regarde  - (48)
aigà yer, v. a. assouplir les membres, les rendre gais sous l'effet des premiers mouvements. - (24)
aigaice : pie  - (48)
aigaice : pie. (E. T IV) - S&L - (25)
aigaice, pie. - (27)
aigaice-gruinche, pie grièche. - (27)
aigaicer : agacer  - (48)
aigaidon ! : regarde-donc ! - (37)
aigailu ! : le voilà qui arrive ! - (37)
aigairoûyau (n.m.) : épouvantail (cf. lai. Pouélée) - étym. : (qui égare les oiseaux) - (50)
aigaissai - outre le sens français égaré, irrité, ce mot veut dire mouillé, trempé d'eau. - I seu revenu tot aigaissai. - Lai rosée m'ai aigaissai, trempai. - (18)
aigaisse - nom populaire de la pie. - I â bein embêtant, i a entendu des aigaisse. - (18)
aigaisse (n.f.) : pie - (50)
aigaisse : n. f. Pie. - (53)
aigaissé : v. t. Agacer, énerver, taquiner. - (53)
aigaisse. : Pie. - (06)
aigaisse-bâtarde, pie grièche. - (28)
aigaisser, aiguesser : énerver. - (66)
aigasse : casserole pour prendre de l'eau,(en Côte-d’Or, c'est le baissin). (F. T IV) - Y - (25)
aigasse : pie, synonyme de « Ouasse ». O cause coume une aigasse : il parle comme une pie. - (33)
aigasse : pie - (39)
aigasse, n. fém. ; pie. - (07)
aigasser : secouer, avant de le laver, le linge très sale, dans l'eau. (M. T IV) - Y - (25)
aige (en). loc. adv. - Être en nage, en sueur. Au Moyen Âge, être en ai gue signifie être trempé, mouillé jusqu'aux os ; aigue est dérivé du latin aqua, agua : eau. - (42)
aîgé : âgé - (37)
aigé : se dit des mains d'une laveuse après son travail ou d'une personne ayant un pansement humide. (M. T IV) - Y - (25)
aigé : mouillé. I seus aigé par la giboulée : je suis mouillé par la giboulée. - (33)
aige. (Être tout en). Transpirer par suite du travail ou de la marche. J'ai coru dêpeu Biâne, i sens teut en aige. On sait que le vieux mot aige ou aigue signifie Eau, C'est par suite d'une altération qu'on a dit et écrit : Je suis en nage. - (13)
aigé. v. adj. - Se dit du chanvre que l'on fait macérer dans l'eau (Mézilles, selon H. Chéry). Pour une personne : trempé, mouillé jusqu'aux os (Sougères-en-Puisaye). Voir l'expression « être en aige » ; en ancien français aiguer signifie arroser. - (42)
aigeai : rouir, mettre le chanvre aiger : mettre le chanvre dans un ruisseau pour le ramollir. Le cheinde éto aigé : le chanvre était roui. - (33)
aigelongné, vt. agenouiller. - (17)
aigelongnou, sm. agenouilloir. - (17)
aigement : récipient, seau, pot en terre cuite. A - B - (41)
aigenoillée, s. f. coussin de paille ou autre sur lequel on s'agenouille. - (08)
aigenoiller, v. a. agenouiller, mettre à genoux. — Morvan « azenoiller » - (08)
aigenoillons, loc. a genoux, sur ses genoux . - (08)
aigeoir. s. m. Endroit d'un ruisseau, d'une mare, etc., où l'on fait rouir le chanvre. - (10)
aiger : mouiller. - (09)
aiger, v. a. mettre dans l'eau, mouiller, rouir le chanvre. - (08)
aiger. v. a. Rouir. Se dit du chanvre qu'on fait macérer dans l'eau. Les blanchisseuses, les laveuses de lessive ont presque toutes la peau des mains aigée. De aqua, aigue, aige (eau). L'orthographe Eger, adoptée aujourd'hui, est certainement une altération de l'orthographe primitive. - (10)
aigiaude (nom féminin) : pluie subite et violente. - (47)
aigille, adj. agile. - (17)
aigllie, s. f. aiguillée : « aine aigllie d' filot », une aiguillée de fil - (08)
aignâ : n. m. Agneau. - (53)
aignaie : agneau  - (48)
aignais, aignas. s. m. Agneau. Un aignais de berbis. - (10)
aignais, n. masc. ; agneau. - (07)
aignant (en) qui s'étiole. - (38)
aignea, s. m., agneau ; au figuré, personne douce. - (14)
aignea. Agneau, agneaux. - (01)
aigneai, s. m. agneau : « mé beurbis m'an beillé chis aigneais. » - (08)
aigneau : agneau - (39)
aigneau, agneau. - (05)
aigneau. Agneau. - (49)
aignelöt, sm. agneau. - (17)
aigner : se dit d'une volaille qui demande à couver - (39)
aignerie, s. f. toile d'araignée. - (08)
aigniaux, agneaux. - (04)
aignoutai : bricoler, ne pas agir efficacement. S'attacher à des détails futiles et inutiles. - (33)
aignoutai : espionner, quémander, épier. - (33)
aigolai : affamer. Aigolai d'souai : être très altéré. - (33)
aigolé, adj. gourmand, avide ; intéressé au figuré. - (08)
aigoni : couvrir d'insultes - (39)
aigonir : injurier  - (48)
aigonir : v. i. Invectiver, v. t. injurier. - (53)
aigonisai: invectiver, injurier, agonir d'injures. On o des fois aigonisai : On est parfois injurié. - (33)
aigoniser : agoniser  - (48)
aigoniser, v. a. injurier, assaillir de paroles outrageantes. Nous disons aussi « aigonir. » - (08)
aigorzer. v. a. Echancrer la gorge d'une robe, d'un corsage, d'un vêtement quelconque. - (10)
aigou, s. m. ecoulement de l'eau, égout, gouttière, rigole d'égouttement. Les « aigous » d'une cour, d'un chemin, d'un toit. - (08)
aigouares : après de grosses pluies, les ruisselets sur le sol. Après la pieu les aigouares coulont : après la pluie les ruisseaux coulent. - (33)
aigoucher (s') (v.pr.) : avaler de travers - (50)
aigoué (-e) (adj. m. .ou f.) : rassasié (-e) - (50)
aigouè : rassasié, repu, saturé  - (48)
aigoué : rassasié, repus. Quel bon repas, j'en seus aigoué : quel bon repas, je suis rassasié. - (33)
aigoué, part. pass. d'un verbe « aigouer » inusité. Gorgé, rassasié jusqu'au dégoût. - (08)
aigoué, repus - (36)
aigouer (s') (v.pr.) : s'étouffer en avalant (aussi égouer) - (50)
aigouére, s. f. égout, écoulement d'eau. Les « aigouéres » d'un chemin, d'un toit. - (08)
aigouja (n.m.) : houx (haut-Morvan) - (50)
aigoujâ, s. m. houx. Environ de Château-Chinon. - (08)
aigouriau (n.m.) : houx - (50)
aigouriau, n. masc. ; houx. - (07)
aigouriou, aicoussa (n.m.} : houx (aussi aigru, Morvan-Nivenlais) - (50)
aigraichot, aicraichot : crochet. Tire la aiquant un aigraichot : tire la avec un crochet. - (33)
aigraiver, v. a. meurtrir, blesser au pied. Se dit surtout des boeufs fatigués par un long voyage ou par la marche sur des chemins rocailleux. - (08)
aigrappe (pour agrappe). s. f. Agrafe. Du verbe agrapper, agripper ; d'ou le mot français grappin. - (10)
aigre (faire). voir egre (faire). - (20)
aigreuillon. s. m. Houx. Ainsi appelé sans doute à cause des piquants de ses feuilles, qui ne sont pas doux. - (10)
aigreville, egreville. s. m. Espèce de pissenlit qui se mange en salade. - (10)
aigrin, héron, cigogne. - (05)
aigrô : crochet, naturel, en bois, pour agripper les branches de noisetiers, et les amener au ras de terre, afin de ramasser commodément les noisettes - (37)
aigrô, bénitier.- Ce mot semble avoir la même origine qu'aiguière, c.-à-d. celle du latin aquarium. - (02)
aigrô. : Bénitier (du lat. aquarium). - (06)
aigrôlon : gros taon. - (31)
aigron, s. m. héron, oiseau de l'ordre des échassiers. - (08)
aigron, s. m., héron. - (11)
aigrot : aigrelet - (37)
aigru, s. m. houx. - (08)
aigü’ye : aiguille. - (62)
aiguaisse, s. f. agasse ou agace, pie. - (08)
aiguanci. v. n. diminuer par l'effet de l'évaporation. Se dit d'un liquide qui baisse en bouillant trop longtemps sur le feu : retirez la chaudière, votre eau « s'aiguancit. » - (08)
aigucher, aiguger, aiguser, aigusser. v. a. Tailler en pointe, aiguiser. - (10)
aiguchon. s. m. Morceau de bois taillé en pointe, aiguillon. - (10)
aigué : évier. A la fois la «cuvette » et la pièce où elle se trouve ; Vient de « aygue », de « aiga » : l’eau en occitan. « Y’avo de vassalle à fare : la piarre d’aigué en playo » : il y avait tellement de vaisselle à faire que la pierre d’évier en pliait (Humour !). - (62)
aigue, aidje : s. f., eau. - (20)
aigue, aige (aqua), eau, aiger le chanvre. - (04)
aigue, s. f. eau. Le mot n'est plus usité ; il subsiste encore dans les noms de lieu et surtout dans la toponomastique rurale. - (08)
aigue. Eau, vieux mot français. - (03)
aiguée : Evier, lieu où l'on lave la vaisselle. « La saille est su la piarre d'aiguée » : le seau est sur la pierre de l'évier. La piarre d'aiguée est une dalle creusée pour recevoir l'eau de la vaisselle et pourvue d'une gouttière pour l'écoulement de cette eau. - (19)
aigueiller, aigueuiller (pour aiguiller). v. a. Taquiner, pointiller, asticoter. - (10)
aiguelle, aigueille, aigueuille. s. f. Aiguille. - (10)
aiguerguelle : voir aguergeote - (23)
aigueriot : houx  - (48)
aigueriot : houx - (39)
aigueriot, s. m. entonnoir. De « aigue », eau. - (08)
aigueron. s. m. Héron. Du vieux mot aigue, eau, le héron étant un oiseau aquatique. - (10)
aiguerot (nom masculin) : entonnoir. - (47)
aigueruelle, s. f. animalcule qui abonde dans les eaux de source, dans les fontaines. - (08)
aiguesse : pie. - (66)
aiguesse : une pie, un bavard - (46)
aigueuille. Aiguille. - (49)
aigueuillotte, f. : mauvaise herbe. (M. T IV) - Y - (25)
aigueurdon, s. m., édredon, couvre-pied rempli d'un duvet très fin. Certains disent aigredon, aigledon. Dans nos campagnes on le garnit tout bonnement avec des plumes de volailles. - (14)
aigueûri : gâter (un enfant)  - (48)
aigueuri : aguerrir - (39)
aigueuriaibe, adj. agréable, par métathèse. - (08)
aigueuriau, s. m. houx. Le houx est extrêmement commun dans le Morvan. - (08)
aigueurlot, adj., aigrelet. - (14)
aigueurner : agrainer  - (48)
aigugeoure : aiguisage - (51)
aigugi : aiguiser - (51)
aigûgi : Aiguiser. « V'la in cutiau qu'a bien faute d'aigûgi » voilà un couteau qui a grand besoin d'être aiguisé. - (19)
aiguian (n.m.) : gland - (50)
aiguian, s. m. gland, fruit du chêne. « aillan », avec les ll mouillés. - (08)
aiguiand, guiand : gland. - (33)
aiguiaure (n.f.) : grosse averse (aussi aivolte). - (50)
aiguiaure, s. f. pluie subite et torrentielle, grosse averse. Quelques localités prononcent « aiguore, aiguiore », et même « aidiore. » - (08)
aiguiaurer, v. n. tomber avec violence. Se dit de la pluie lorsqu’elle tombe à verse. - (08)
aiguïer, v. a. aiguiser, rendre aigu, pointu. « aigujer. » - (08)
aiguieu (n.m.) : glu, matière visqueuse - (50)
aiguieu, s. m. glu, matière visqueuse qui sert à plusieurs usages. - (08)
aiguieucher. v. n. Envoyer de l'eau, la faire jaillir, éclabousser, au moyen d'une pierre ou d'un bâton. De aigue, eau, et heucher, élever, soulever. (Annay-sur-Serein). - (10)
aiguigne (V. Oguigne). - (18)
aigû-illaige : n. m. Aiguillage. - (53)
aigu'ille (n') : aiguille - (57)
aigu'ille : aiguille  - (48)
aigûille : une aiguille - (46)
aigû-ille : n. f. Aiguille. - (53)
aigû-illé : v. t. Aiguiser. - (53)
aiguille : voir pressoir. - (20)
aiguille, aiguillette, s. f., plume d'oiseau en voie de développement soit après la naissance, soit après la mue. Les pennes qui forment. les ailes et la queue sont des aiguillettes de première (s.-ent. formation, ou poussée) ; les tectrices qui couvrent le reste du corps sont des aiguillettes de seconde (s.-ent. le même mot). - (20)
aiguille, s.f., partie médiane d'un bâtiment, d'une porte à chapiteau. - (38)
aigû'iller : aiguiser  - (48)
aigû-illeur n. m. Aiguilleur. - (53)
aigû'illie : aiguillée  - (48)
aigû'illon : aiguillon  - (48)
aigu-illon : aiguillon. - (33)
aigû-illon : 1 n. m. Aiguillon. - 2 n. m. Dard des insectes. - 3 n. m. Piquant. - (53)
aigû-illou : n. m. Aiguiseur. - (53)
aigû-illouère : n. f. Pierre à aiguiser les outils. - (53)
aiguisou : aiguiseur - (44)
aigûjan : Eclat de bois produit quand on taille la pointe de piquets. - (19)
aigujoué, s. m. aiguisoir, pierre à aiguiser. - (08)
aigujouere : pierre à aiguiser les outils et principalement les faux. I passe l'aigujouere sur mon dard : je passe la pierre à aiguiser sur ma faux. - (33)
aigûjouse : Qui sert à aiguiser. « Eune piarre aigûjouse ». - (19)
aigulle (ŭye), sf. aiguille. - (17)
aigu'lle : Aiguille. « Alle s'est piqué le da (doigt) dav' (avec) san aigu'lle ». - (19)
aigullian, aigu-yan : Aiguillon, long et mince bâton terminé par une pointe de fer dont se servent les bouviers pour stimuler et guider leur attelage « L'aigullian est en agrela » l'aiguillon est en bois de houx. - (19)
aigûllon, ll mouillés, s. m. aiguillon, longue baguette au bout de laquelle se trouve une pointe de fer pour exciter les bœufs. - (08)
aigumelle. s. f. Lame de couteau. J'ai cassé l’aigumelle de mon couquiau. - (10)
aiguseutes, déchets des échalas qu'on aiguise. - (27)
aiguson, sm. pièce de terre en forme d'angle aigu. - (17)
aigûye - (39)
aigüye : aiguille - (51)
aigûye : aiguille, timon de voiture, ou de chariot - (37)
aigûyé ou aigûyai (V. Raiguyai). - (18)
aigûyer : aiguiser - (39)
aiguÿî : affuter, aiguiser. On peut même dire : raiguÿî. - (62)
aigûyon : aiguillon - (39)
aiguyotes. (Tirer les). La veille et le matin d'un mariage, les jeunes gens invités tirent des coups de fusil devant la maison et à la porte de l'église. L'explication de cet usage est curieuse : Au Moyen Age, certains sorciers, à la requête des femmes jalouses et des amantes délaissées, se chargeaient de « nouer les aiguillettes » du marié. Ils faisaient trois nœuds à une banderolle en prononçant des paroles cabalistiques, et empêchaient, au moyen de ce sortilège, la consommation du mariage. Pour comprendre le sens allégorique de cette expression, il faut se rappeler que les hauts-de-chausses ne se fermaient pas avec des boutons, mais avec des lacets ferrés ou des tresses de couleur appelés aiguillettes « Lâcher l'aiguillette » était synonyme de : satisfaire un besoin naturel. Les coups de fusil avaient pour but d'éloigner les mauvais esprits, de détruire le charme évoqué par les noueurs d'aiguillettes. La coutume de tirer les aiguyotes est pratiquée dans tous les villages des environs de Beaune. - (13)
aigyisser : éclabousser. (M. T IV) - Y - (25)
aihâble, s. m. érable. - (08)
aihâbye (n.m.) : érable (de Chambure écrit : aihâbe) - (50)
aihè, aihié, aisié. adj. Facile. Si vou' êtes pas content, c'est ben aihè ! –Veut dire aussi, qui a de l'aisance, une certaine fortune. « Ç'ot des gensses qu'ont ben de quoi ; i sont ben aihiés, ben aisiés. » - (10)
aihiance, aisance, s. f. Petit sentier, petit chemin pour faciliter l'exploration d'une propriété, pour la desserte d'une habitation rurale. - Se dit aussi des personnes qui sont dans une situation de fortune aisée. C'est des gensses qu'ont ben de l’aihiance, ben de l'aihance. Partout. - (10)
aijance, agacement. - Lé fru var baille l'aijance, c.-à-d. les fruits verts agacent les dents. - (02)
aijance. : Agacement. - (06)
aijautei (v.t.) : ajouter - (50)
aijement n.m. (v. fr. aisement) Récipient. - (63)
aiji adj. Facile, aisé. - (63)
aiju p.p. Eu, participe passé du verbe avoir. - (63)
aik'môder : accommoder  - (48)
ail (ai) - (39)
ail (planter un) : loc. Se dit lorsqu'un animal enfonce ses crocs dans une masse charnue. « Donnez-vous d’ garde du chien; il vous planterait un ail dans le c...! » - (20)
ail ! - exclamation de surprise, d'impatience, de contrariété ! C'est le contraire de âille (content). - Ail, en ne faillo pu que ce qui ! – Voiqui qu'âl ailant veni, ail ! - (18)
ail, est employé, au féminin dans toute la région du Creusot. - (54)
ail’maice : limace - (37)
ail’mmer : allumer (le feu), avoir la trogne rubiconde - (37)
ail’motte. s. f. Allumette. - (10)
ailai : aller. - (33)
ailambic : n. m. Alambic. - (53)
ailan, ante, part. prés. du verbe aller. Actif, bien portant, vigoureux. - (08)
ailangouéré, part, passé d'un verbe inusité à l'infinitif. Languissant, maigre, efflanqué. - (08)
ailant - qui se porte bien, qui est fort vu sa position. - Al â ben ailant por son âge. - Al â étai mailaide, ma al â ben ailant métenant. - (18)
ailant, ailo, aileussain - divers temps du verbe aller. - En sero bon que vos aileussain ai Airnay demain. - I l'ons rencontrai hier qui ailain ai Crugey. - (18)
ailantor. Alentour. - (01)
ailè : v. i. Aller. - (53)
ailé, aller ; ailè ai mâtre, aller à maître. - (16)
ailecie (n.f.) : grenier à foin au-dessus des étables, des écuries. Le grenier aux-dessus de la grange est appelé : chafaud - (50)
ailecie (nom féminin) : grenier à foin au-dessus des écuries. - (47)
ailecie, s. f. grenier à foin au-dessus des écuries, des étables. Le grenier au-dessus de la grange est appelé chafaud. - (08)
ailemer, v. a. allumer. « ail'mer lai chandeille. » - (08)
ailemette, s. f. allumette, tout ce qui sert à allumer le feu. - (08)
ailentaurs (n.m.pl.) : alentours - (50)
ailentor, adv. alentour. - (17)
ailer (v.t.) : aller - (50)
ailer : aller  - (48)
ailer : aller - (39)
ailer, v. a. aller. (Voir ailan.) - (08)
ailer, vn. aller. - (17)
Ailfred (l’) : (l’) Alfred - (37)
ailiger, v. a. alléger, soulager, donner de l'aide, du secours. - (08)
ailigö, sm. élagage. - (17)
ailigre, adj. allègre, content, joyeux. - (08)
ailingé, vt. aléser, rendre glissant. - (17)
ailiré, part, passé d'un verbe alirer inusité. Uni, poli, glissant, se dit des chemins lorsqu'ils sont verglacés et de toutes les surfaces unies et polies. - (08)
aillançon : s. m., mauvaise herbe des prés, spécialement l'ail et l'euphorbe. - (20)
aille - aise, content, bonne position. - Vos é gagnai vot' procès, i en seus ben âille. - Al an aivu ben de lai pogne tote lio vie : métenant â sont ai los âilles. - (18)
â'ille : aise  - (48)
aille : (â:y’ - adj. inv.) 1 - heureux, satisfait. 2 - l'â:y' (subst. f.) : contentement, aise. - (45)
âille : adj. fam. À l'aise. - (53)
aillemen : (â:ymen - subj. m. pl.) ustensiles de cuisine, surtout récipients. - (45)
aillemenas (âyement) - vases, vaisselle en général. - Voiqui in âillement gros utile. – Dans le pu petiot mannège an faut encor ben des âillements. - (18)
aîllements : ustensiles de cuisine  - (48)
aillements ; cf. â-yements. - (40)
âillements, s.m. pl. aisances. - (38)
aillemer. Allumer : « le fû vout pas aillemer ». - (49)
aillemette, eillemette. Allumette. - (49)
ailler, v. ; aller. - (07)
âilles, aises : ol s'ôt mis à soun âille : il s'est mis à son aise les "ailles" d'une "maison, les aises d'une maison. - (38)
aillet. Petit enfant criard, encore à la mamelle. Etym. peut-être brailler condensé par corruption. - (12)
ailli, hangar. - (28)
aillié, ai-yer : Même sens que aigullian. - (19)
aillïer, v. a. délayer, détremper avec de l'eau, avec un liquide quelconque. Il faut « aillier » la terre argileuse pour faire une chaussée d'étang, une aire de grange, etc. - (08)
aillieure, s. f. liaison, terme de cuisine désignant la matière, farine, œufs, etc., qui sert à lier ou épaissir les sauces. - (08)
âillil : adj. Facile. - (53)
âill'ment : 1 n. m. Attirail. - 2 n. m. Ustensile. - (53)
aillons, sm. haillons. - (17)
aillot, s.m. sorte d'alisier à baies rouges. - (38)
aillotée, s.f. lieu planté d'alisiers. - (38)
äillti n.m. Alisier. - (63)
ailly : Alisier, crataegus aria. « Eune varge d'écousson en ailly » : une verge de fléau en alisier. Vieux français, alier. - (19)
ailmace : limace. Quand o pieu on voit des ailmces : quand il pleut on voit des limaces. - (33)
ailmaile : couteau (mauvais) - (48)
ailmale : couteau (mauvais) - (48)
ailman-na : almanach - (39)
ail'mè : v. t. Allumer, éclairer. - (53)
ailmelle : lame de couteau - (39)
ailmer (v.) : allumer (Roger Dron et de Chambure écrivent ailemer) - (50)
ail'mer : allumer  - (48)
ailmer : allumer - (39)
ail'mer. v. a. Allumer. - (10)
ail'mette : allumette  - (48)
ailoche : alise. (CLF. T II) - D - (25)
ailoche, sf. alouche, fruit de l'alisier. - (17)
ailochö, sm. alouchier, alisier. - (17)
ailodje, sf. eclair dans la nuit. qqf. étoile filante. - (17)
ailoiri (-e) (adj. m. et f.) : étourdi (-e) - (50)
ailoiri, v. n. étourdir, avoir des vertiges par éblouissements ou autre accident. S’emploie quelquefois dans le sens actif : le soleil « m'ailoirit » toujours. - (08)
ailoirisseman, s. m. étourdissement, éblouissement, vertige. - (08)
ailombrau : n. m. Abri. - (53)
ailongne, sf. alène. - (17)
ailonner (v.) : découvrir quelque chose de lointain ou caché. - (50)
ailonner, v. a. découvrir quelque chose de lointain ou de caché, par le flair, l'instinct, ou même, chez les personnes, par intuition. - (08)
ailordi, v. a. alourdir, rendre lourd, étourdi, braque. Un « ailordi » est un étourdi, un évaporé, un être sans cervelle. - (08)
ailordition, s. f. étourdissement, vertige. - (08)
ailors : adv. Alors. - (53)
ailot (conj. du v. aller à l'imp. de l'i.nd.) : non pas ailiot, car s'il n'y a pas de trait d'union on prononce ayot (ou ayer pour aller) en palatisant le l - (50)
ailoti, v. a. lotir, mettre en lot ; disposer en groupe, en tas régulier pour la vente. - (08)
ailouàgne – alêne de cordonnier, de bourrelier. - Al â bon qu'in voituré ai ine ailouâgne. - (18)
ailouâgne : alêne  - (48)
ailouagne : alêne de couteau ou de bourrelier. - (33)
ailouâgne. s. f. Alêne. - (10)
ailouin-ne : n. f. Alêne de couteau ou de bourrelier. - (53)
ailuché, vt. entretenir, nourrir. - (17)
ailumette : allumette - (39)
ailunette, s. f. lunette. Un vieillard ne peut lire sans ses « ailunettes. » - (08)
ailurai - qui se tient bien, qui a une allure fort convenable. - Le Pierrot é in gairçon vraiment ben ailurai. - C't'e pôre feille, qu'ile n'à don dière délurée ! - (18)
ailûre : n. f. Allure. - (53)
ailure, sf. allure. - (17)
aimaillanter, v. a. meurtrir, écraser. Un bras, une jambe « aimaillantés », c'est-à-dire dans l'état d'une chair frappée à coups de marteau. - (08)
aimandai - grandir, se développer, bien venir. - Vote petiote aimande bein. - L'âbre plantai l'année passée ai joliment aimandai. - (18)
aimande. Amende. - (01)
aimander : grossir, profiter, prendre du poids - (37)
aimander : grossir, prendre du poids, profiter. Un bon viau ! O l'aimande ben : un bon veau ! Il profite bien. - (33)
aimander : grossir - (39)
aimâr c’mment du c’icotin : très amer - (37)
aimartoiller, v. a. ecraser, piler, assommer. « Martoiller » est pour marteler - (08)
aimaule (adj. m. et f.) : aimable - (50)
aimaur (n.m.) : amour - (50)
aime : voir esme. - (20)
aime, esprit, cœur, courage. - (05)
aimendaule, adj. qui amende, qui améliore, qui fait grandir, croître, se développer. Un temps de chaleur et d'humidité est « aimendaule » pour la végétation. - (08)
aimendè : 1 v. t. Amender. - 2 v. t. et v. i. Grossir. - 3 v. i. Grandir. - (53)
aimende : n. f. Amende. - (53)
aimendeman, s. m. amendement, croissance, développement, engraissement, amélioration. - (08)
aimender : amender, grossir  - (48)
aimender, v. n. amender, croître, grandir, se développer, engraisser. Un enfant qui grandit, un bœuf qui engraisse, un arbre qui grossit, une herbe qui pousse, « aimendent. » - (08)
aimenitié, s. m. bénitier. - (08)
aïment : ustensile de cuisine. - (52)
aimer : allumer - (43)
aimer de beu. : Fiel de boeuf ou partie amère du foie de l'animal (ms Del.), du latin amarum. - (06)
aimer, s. m. amer, fiel, humeur qui est renfermée dans une vésicule chez les bœufs et autres animaux. - (08)
aimeron : camomille sauvage, plante. - (33)
aimeudier : louer. (E. T IV) - VdS - (25)
aimeudier, aimendier : louer un champ, une part de chasse. - (66)
aimeun' : adj. Amène. - (53)
aimi (-e) (n.m. et f.) : ami (-e) - (50)
aimi : (nm) ami - (35)
aimi : ami  - (48)
aimi : ami - (39)
aimi, aimie : n. f. Ami, amie. - (53)
aimi, ami. - (05)
aimi, s. m. ami. On appuie sur la première syllabe comme si elle était précédée d'une h aspirée : « mon haimi. » - (08)
aimie. Amie, amies. - (01)
aimignôder, v. a. flatter, câliner quelqu'un. - (08)
aimije, s. f. fil de chanvre qu'on ajoute au besoin dans le tissage. - (08)
aimin. Ami, amis. Mnaimin, mon ami… - (01)
aimioti (-e), aimioti (r) (adj.m.ou f. et v.) : 1) devenu (-e) muet/-ette - 2) devenir muet/ette - (50)
aimioti (s'), v. réfl. devenir muet. (Voir miot.) - (08)
aimiquiaule, adj. amical, porté à l'amitié, disposé à aimer, sociable: «ç'ô eun bon garçon, bin aimiquiaule. » - (08)
aimiquié (n.f.) : amitié - (50)
aimiquié, s. f. amitié. - (08)
aimitchôlle : affectueux(se) - (39)
aimitiou, adj. aimable, affectueux. - (17)
aîmné (-e) (adj.m. ou f.) : au lieu de aîn-né (-e) - (50)
aim'nè : v. t. Amener. - (53)
aim'ner : amener  - (48)
aim'ner, aimouner. v. a. Amener. Fait à l'indicatif j'aimeune ou j'aimoune, formes qui s'appliquent à tous les temps dérivés de celui-là. Aimeune-nous donc ta femme, pour nous la far voir. Quant aux autres temps, ils se forment sur l'infinitif : j'aim'nai, j'ai aim'né. J'y eux ai aim’né une voiture de bois. - (10)
aim'ner. v. – Amener : «J'vas aim'ner les viaux dans l'renfermi. » - (42)
aimoder : lorsque l'on se dit commence à faire monter le lait au cours de la traite - (39)
aimodié, vt. amodier. - (17)
aimoiller, ll mouillés, v. n. mouiller. se dit des femelles d'animaux et principalement des vaches lorsque le lait commence à paraître. - (08)
aimoincher (v.t.) emmancher - (50)
aimoincher, v. a. emmancher, mettre un manche, (voir moinche.) - (08)
aimoinzeter (v.t.) : gaspiller (aussi amaucheter) - (50)
aimoinzeter : gaspiller (mot ancien) - (39)
aimoizeter, gaspiller - (36)
aimoizeter, v. a. gâcher, galvauder, détériorer, diminuer la valeur de quelque chose par insouciance ou maladresse. - (08)
aimon lai rue : en montant la rue. (S. T III) - D - (25)
aimon, s. m. amont, le haut, par opposition avec aval, le bas. - (08)
aimont : amont, haut - (48)
aimôr, s. m. amour. Ce mot éternellement jeune, n'apparaît que très rarement dans notre patois… - (08)
aimor. Amour, amours. - (01)
aimorôte. Amourette, amourettes. Que d'’aimorôte ! au quatorzième Noël, signifie que de caresses amoureuses ! - (01)
aimouaidiations : locations - (39)
aimouaidier : louer - (39)
aimouèdier : amodier (louer)  - (48)
aimouègner : amener  - (48)
aimouègner : amener - (39)
aimougner, aimoigner (v.) : amener (de Chambure écrit : aimougner) - (50)
aimougner, v. a. amener, mener vers… - (08)
aimugeai (s') : s'amuser. O s'aimugeot : il s'amusait. - (33)
aimunition. s. f. munition de guerre ou de chasse, plomb, poudre, etc. - (08)
aimusar, s. m. flâneur, celui qui perd son temps à des choses inutiles. - (08)
ain : un - (37)
ain p’so, ain p’cho : un peu - (37)
ain, aine : un, une - (39)
ain, aine. s. num. un, une. Le féminin est souvent nasalisé en aigne. - (08)
ain. Ayez. N’ain pô de ran, n'ayez peur de rien. - (01)
ainche. s. f. hanche. — « aince » - (08)
aincré : enfoncé dans la tête - (37)
aindai : aider, se donner un coup de main. O mé ben aindé : il m'a bien aidé. Les amis venont vous ainder : les amis viennent vous aider. - (33)
ainder (v.t.) : aider - (50)
ainder : aider. - (52)
ainder : aider - (39)
ainder, hinder. p. a. Aider. Vienras-tu nous hinder? Oui, si j'ai le temps. - (10)
ainder. v. - Aider : « Venez nous ainder un peu, à piquer des roses. » (Colette, Claudine à l'école, p.l49) - (42)
aindier : aider  - (48)
aine : une - (37)
aine, âne. - (05)
aineai, s. m. anneau, bague. - (08)
ainge, ange. Anj’luss, l'Angélus. - (16)
ainge. Ange, anges. A Dijon, anvié un Ainge, envoyer un ange, c'est envoyer un Sergent… - (01)
aingne, f. : aine. (M. T IV) - Y - (25)
aingne. Dans l'Avallonnais et toutes les communes des cantons de Coulanges-sur-Yonne et de Vermenton, finale des mots terminés par ain. Maingne, paingne, parraingne, demaingne, étaingne. - (10)
aingne. s. f. Aine Du latin inguen. - (10)
ainicrôche, obstacle imprévu. C'est un mot que les Anglais ont laissé aux Bourguignons ; any crooked, quelque chose d'accroché. - (02)
ainicrôche. : Obstacle imprévu. - (06)
ainiée : poule qui garde le nid (adjectif). - (33)
ainieû : à nouveau - (37)
ainille, agneau. - Cent brebi d'aivô los ainille. (Virg. vir.) - (02)
ainille. : Agneau (latin agnellus). - (06)
ainique, adj. unique, seul. - (08)
ainité, s. f. unité. - (08)
ainmâbye adj. Aimable. - (63)
aiñme : (nf) esprit, intelligence - (35)
ain-me : esprit, intelligence - (43)
ainme n.f. Amour propre. - (63)
ain-mer (s'), v. pr , se plaire : « J' m'ainme ben iqui ; y é plasant ». - (14)
ain-mer : aimer - (51)
ainmer : aimer - (57)
ainmer v. Aimer. - (63)
ain-mer, aimer. - (26)
ain-mer, v, tr., aimer. Dans plusieurs de nos mots, à ai français correspond ain. - (14)
ainmi, -ie n. Ami. - (63)
ainne - une. - Vo m'é demandai des corges ; demain i vos en envirai déji ainne. - (18)
ain-ne (l') : aine - (57)
ainné, adj. aîné, le premier né d'une famille : « ç'ô l'ain-né de nos p'tiots ». - (08)
aîn-né, aîné. - (16)
ainnoma ! Interjection pour exprimer le doute, l'incertitude : vraiment ! Allons donc ! Vous plaisantez ! - (08)
ainoché, ie, adj. ereinté, trop chargé. - (17)
ainombrer, v. a. compter, dénombrer. - (08)
ainoncè : v. t. Annoncer. - (53)
ains (que v's), que vous ayez. - (14)
aint, ains - temps du verbe avoir. - En faut qu'al aint tot pliain de coeur.- Que vos n'ains pas pô ! - (18)
aintre ou eintre : Jante. « Les aintres de la rôe (roue) ». - (19)
ainuïan, ante, adj. contrariant, taquin. - (08)
aipaicher, v. a. apaiser, calmer, adoucir. - (08)
aipâillai - apaiser, calmer.- Aquemance ai s'aipâillai. - Le vent s'épâille in pechot. - (18)
aipairoiller (s'), v. réfl. se mettre à l'aise, s'étendre, se détirer. - (08)
aiparceu (p.p.) : participe passé du verbe apercevoir « I m’en seu aiparceu héiar » - (50)
aiparceu, part, passé. aperçu, entrevu - (08)
aiparcevouère : apercevoir - (39)
aipauri, v. n. appauvrir, devenir pauvre. Nous disons « paure » et « poure » pour pauvre, d'où les verbes « apaurir, apourir. » - (08)
aipercevouère : apercevoir  - (48)
aipéritif (n.m.) apéritif - (50)
aipetioti. v. a. rendre plus petit, plus mince, plus pointu. - (08)
aipeuïot, s. m. appui, soutien. - (08)
aipeurai - apurer, faire sortir l'eau d'un linge ou de tout autre objet pour commencer à le sécher. - Etendons les draps su le cordais po les fâre aipeurai. - (18)
aipeurcer : approcher - (39)
aipeurchai (s') : pronominal : s'approcher doucement d'un homme ou d'un animal .Ou, employé comme verbe actif ; approcher : aipeurche mouai le sel : approche moi le sel. - (33)
aipeurchè : v. t. Approcher. - (53)
aipeurcher : approcher  - (48)
aipeurcher, v. a. approcher : « aipeurche toué d' lu » - (08)
aipeurçue, s. f. aperçue, vue sommaire d'une chose. - (08)
aipeurer : essorer, égoutter  - (48)
aipeuriander. v. a. appréhender, craindre : « n'aipeuriande pas, va ! » - (08)
aipeurnant, aipeurno, aipeurneussaint - divers temps du verbe apprendre. - I me raipeule qu'ai l'écôle i n'aipeurnâ pas mô. - (18)
aipeurtir (s') (v.pr.) : devenir mauvais, s'assombrir (étym. : devenir « peut » = devenir mauvais) - (50)
aipeuter, v. ; faire des reproches à quelqu'un. - (07)
aipiaiti, vt. aplatir. - (17)
aipiéter, v. n. avancer beaucoup en marchant, marcher très vite. - (08)
aiplaini, v. a. aplanir, mettre de niveau, rendre plan. - (08)
aiplani, vt. aplanir. - (17)
aip'lè : v. t. Appeler. - (53)
aip'ler : appeler  - (48)
aipler, vt. appeler. Indic. prés. épeule. - (17)
aiplèyer : atteler. - (31)
aiplomb, s. m. aplomb. « d'aiplomb » s'emploie quelque fois pour exprimer l'intensité d'un effet produit : « l’soûlai chauffe d'aiplomb. » - (08)
aipoigne, loc. adv. a peine, avec peine. - (08)
aipoincer. v. a. Epandre, éparpiller. - (10)
aipoirner (v.) : provoquer, menacer - (50)
aipoirner, v. a. agacer, picoter, provoquer par des taquineries. - (08)
aipoli, v. a. polir, rendre uni, lisse. - (08)
aiponde : relier, réunir, abouter  - (48)
aiponde : attraper - (39)
aipondre. v. a. rejoindre, joindre ensemble. S’emploie activement pour exprimer l'idée de réunion à une personne qui est en route. Cette femme était fort loin, mais je l'ai « aipondue » ou « r'joindue. » - (08)
aiponouére : bas du ventre de l'oie - (39)
aipotaizé (éte bin) :être embarrassé - (39)
aipôte (n.m.) ; 1) apôtre - 2) personne de mauvaise renommée - (50)
aipôte, s. m. apôtre : « ain boun aipôte », un hypocrite. - (08)
aipotier, v. ; apporter ; on dit aussi aipoutier ; aipoutie-moi-ça. - (07)
aipouli (s') v. réfl. se dit du ciel lorsqu'il prend une teinte uniforme. le temps « s'aipoulit » à l'époque des grandes pluies d'automne. - (08)
aipourtè : v. t. Apporter. - (53)
aipourter : apporter  - (48)
aippeau. s. m. appeau, espèce de sifflet dont on se sert pour imiter le cri des oiseaux et les attirer au piège. - (08)
aippétit (n.m.) : appétit - (50)
aippeûrc’er (s’), sans breût : (s’) approcher sans bruit - (37)
aippeurcer (s') (v.pr.) : s'approcher - (50)
aippor, s. m. apport, assemblée qui se réunit chaque année à jour fixe, marché, foire. - (08)
aipport : fête patronale. - (33)
aipposer. v. a. opposer : « i m'aippose ai ç'iai » — aipposer (s'), v. réfl. s'opposer. - (08)
aippreuve, s. f. preuve. Il a vendu ses bœufs, et pour « aippreuve », il a reçu des arrhes. - (08)
aipprôter (s’) : « (se) préparer, (s’) habiller - (37)
aipprôter (v.t.) : préparer, mettre en état de fonctionnement - (50)
aipprôter l’goûter : préparer le repas du midi - (37)
aipré : après. - (33)
aipré. Après. - (01)
aiprée : après  - (48)
aiprée : 1 prép. et adv. Après. - 2 adj. Suivant. - (53)
aiprenre, aiprenraint, aiprenrons - divers temps du verbe apprendre. - En fau fâre aiprenre in bon métier ai vot petiot. – Cequi lio-z-aiprenrai ai éte pu rasonabe. - (18)
aiprés (prép., adv.) : après - (50)
aiprés : après - (39)
aipreucher : approcher  - (48)
aipris - instruit, élevé. - Ces gairçons lai sont ben aipris. - Voiqui ine enfant ben aiprise. - (18)
aipropi : nettoyer  - (48)
aipropri : nettoyer - (39)
aipropri, v. a. nettoyer, tenir propre. - (08)
aiprôtè : v. t. Préparer. - (53)
aiprôter (s') : préparer (se) - (39)
aiprôter : (èprô:tè - v. trans.) apprêter, préparer. Ce verbe est surtout usité au réfléchi : s'èprô:tè, "se préparer". - (45)
aiprôter : apprêter  - (48)
aiprôter, v. a. apprêter, préparer, disposer. - (08)
aiprousse - empressement extraordinaire indiquant de la frayeur ou de la grande impatience. - A son venus d'ine aiprousse qu'en se demande quoi qu'airivo don ! - Ça ben de l'aiprousse po ran. - (18)
aiquabeuch'nè, aiquabeus'nè : affalé  - (48)
aiquabeus'née : courbée (par la vieillesse)  - (48)
aiquaitai : accroupi sur les jarrets pliés. (C. T IV) - A - (25)
aiquaîvâillé : écarté, ouvert - (37)
aiquaîvaîller : ouvrir, en écartant - (37)
aiquand : avec  - (48)
aiquand qu' …? : quand …?  - (48)
aiquand : quand, avec quelqu'un - (39)
aiquant, quand : avec. Ol 'éto d'aiquant li : il était avec lui. Faut ailler aiquant les autres : il faut aller avec les autres. Faut lai quand les autres. - (33)
aiquelé : accroupi. (pour se dissimuler ou pour un besoin pressant). O s'o aiquelé : il s'est accroupi. - (33)
aiquelè : 1 adj. Affaissé. - 2 adj. Fatigué. - (53)
aiquelée : n. f. Accumulation subite et importante. - (53)
aiqueler (s') : accroupir (s')  - (48)
aiquemaudai - accommoder, assaisonner. – Note fonne aiquemaude ben le maigre. - Les ovrai an trouvai les treuffes ben aiquemaudées. - (18)
aiquemôder. v. a. accommoder, préparer, satisfaire. « aiquemôder » un mets, l'accommoder, le préparer ; « aiquemôder » un chaland, se mettre d'accord avec lui. - (08)
aiquenée, sf. charge, lourd fardeau. - (17)
aiqueni, e, part. passé d'un verbe « aiquenir » inusité à l'infinitif. Emacié, celui qui est très amaigri. - (08)
aiqueter (v.t.) : acheter - (50)
aiquêter : trouver, acheter - (39)
aiquéter, v. a. faire une acquisition, acquérir, acheter, gagner, ramasser : « ol é aiqueté ain bon beutingn' », il a ramassé un bon bien. - (08)
aiqueuillon : arbuste : houx. Un bouquet d'aiqueuillon : un bouquet de houx. - (33)
aiqueulè : accroupi (e) - (48)
aiqueuler (s') : s'accroupir - (39)
aiqueuler (st) (v.pr.) : s'accroupir - (50)
aiqueuni(é) (adj.m. ou f.) : très amaigri (-e) - (50)
aiqueur : noisetier  - (48)
aiqueurboté, ée, adj. accroupi, assis sur les talons. « aiqueurboté » semble une corruption de à-cul-bouté, mis à cul. - (08)
aiqueurché : 1 v. t. Accrocher. - 2 v. t. Écorcher. - (53)
aiqueurni, e, adj. maigre, rachitique. - (08)
aiqueurpotè (s ') : v. pr. S'accroupir. - (53)
aiqueuté, vt. [accoter]. Attacher légèrement à l'aide d'un petit lien. - (17)
aiquit, s. m. acquit, reçu, quittance. - (08)
aiquiter, v. a. acquitter, rendre quitte : « a n'me doué pu ran, al ô aiquité », il ne me doit plus rien, il est quitte. - (08)
aiquitié, vt. acquitter. - (17)
aiquot, n. masc. ; abri contre la pluie. Se mettre ai l'aiquot ; se faire un aiquot, prononcé aiquot. - (07)
aiquouer : attacher un cheval à la queue du précédent  - (48)
aiquouobi : accroupi pour se cacher. - (33)
air : vent  - (48)
air n.f. Air. - (63)
air : s. m. Avoir l'air. Cette locution, suivie d'un substantif, s'emploie en réponse à un individu dont on ne partage pas la manière de voir. « Viens-tu au ciné, ce soir? — Oh! T' m'as ben l'air ciné, toi... » - (20)
air’taiper l’lit : « refaire » le lit - (37)
airâgnai - exciter surtout par la parole, les bêtes de trait à avancer, à tirer. - Les chevaux ne tirant pas airâgne les don fort. - Te vâ, toi, airâgnai les bétes. - (18)
airâgnai : encourager, stimuler de la voix ou de l'aiguillon. - (33)
airâgner (forte altération de railler). v. a. Exciter, taquiner par des railleries. - (10)
airâgner ('v.) : stimuler de la voix ou avec l'aiguillon - (50)
airagner (verbe) : exciter de la voie les animaux au travail : le cheval attelé ou les bœufs sous le joug. - (47)
airâgner : encourager, stimuler avec un bâton, accélérer, filer, activer  - (48)
airâgner : conduire des bêtes - (39)
airâgner, v. ; exciter le pas des animaux, les conduire . A te faut airâgner les chevaux ; airâgne donc lai pouliche. - (07)
airâgner, v. a. exciter, stimuler de la voix, de l’aiguillon, harceler : « allon, viâ, airâgné le bœu ! » allons, vite, excitez, piquez les bœufs ! - (08)
airai, héritier. Certains l'écrivent aussi haîrai, en latin heres. - (02)
airai. Aurai. Je n’airai qu’ai jüé, je n’auraî qu’à jouer. - (01)
airai. : Héritier (du latin hoeres). - (06)
airaibie. Arabie. - (01)
airaiché, vt. arracher. - (17)
airaignan, ante, part. prés. hargneux, taquin, querelleur. - (08)
airaigniant. : (Dial. et pat.), honnête, civil, retenu, rangé: ène dame ben airaignante. (M Del.) - (06)
airaignîe : araignée. - (62)
airaignie : l'araignée - (46)
airaimer : mettre des rames - (39)
airain, airant - temps du verbe avoir. - Si al an bon temps âl airant aito ben chaud. - I airrin besoin de plieue. - (18)
airaingé : v. t. Arranger. - (53)
airaingnie, sf. araignée. - (17)
airâler, v. a. écorcher, enlever la peau, déchirer. - (08)
airapper (s') : se cramponner pour essayer de prendre quelque chose - (39)
airaquai : accrocher. O s'o airaquai dans un fil de fer : il s'est accroché dans un fil de fer. - (33)
airâser, v. a. mettre de niveau : « airâser » un mur, un trou en remplissant le vide. - (08)
airbàyé, v. n. apparaître partiellement : il a airbàyé un instant. - (22)
airbépin, s. m. aubépine. - (22)
airbeuillai, r'beuillai : fouiller. Les couechots, les sanlliers airbeuillent : les cochons, les sangliers, fouillent. - (33)
airbor (l') - au rebours, à l'envers, le contraire. - Ile ai mis ses chausse ai l'airbor. - I â ai l'airbor de ce qu'an feillot. - (18)
airbouécer ou, mieux, erbouécer. v. a. Reboucher. - (10)
airboûler dâs z’ûyots : écarquiller les yeux - (37)
airç’eûpe, airç’oûpe : bas de tronc d’arbre, coupé - (37)
airc’iper : couper la cîme - (37)
aircaiç’inne : membre du corps humain (le plus souvent : cuisse) - (37)
aircandier : grugeur, personne malhonnête, roublard, voleur  - (48)
aircandier : personnage louche, sans foi ni loi - (37)
airch’eimbier : ressembler - (37)
aircipe : tout petit morceau - (37)
aircoin : recoin - (37)
aird’voler : redescendre - (37)
airdouaise : n. f. Ardoise. - (53)
airdouèze : ardoise  - (48)
airdouiller : disputer fortement - (37)
airdounance, s. f. ordonnance. - (08)
airdouner, v. a. ordonner. - (08)
aire : aigre  - (48)
aire, adj. desséché, rugueux au toucher. - (17)
aire, airou - âpre, raide au toucher se dit aussi du temps. - I ne veut pas de ce drap qui, âl â tro aire. - Frotte ton ailemette su quique chouse in pecho aire. - En ne fait dière bon ; ça in temps airou. - (18)
airé, se fâcher, se courroucer, en latin irasci. On dit aussi airigô, pour chicane. - (02)
airé, vt. aérer. - (17)
airé. Aurez. Vos airé, vous aurez ; el airé, il aura ; tu airé, tu auras. - (01)
airée : Aire, sol de la grange sur lequel on battait au fléau. On dit aussi « pliéche de grange ». L'aire à l'extérieur de la grange est le « su ». - (19)
airéeter : arrêter  - (48)
airèille (n.f.) : oreille (aussi érèille) - (50)
aireille (nom masculin) : versoir de la charrue. - (47)
aireille : n. f. Oreille. - (53)
aireille : oreille, socle de charrue - (39)
aireille, airelle, s. f. Oreille. - (10)
aireille, s. f. oreille. « aiheille », par la chute de l'r : « i é mau ez aireilles. » - (08)
aireilles : oreilles. - (33)
aireillon, s. m. oreillon, anneau, agrafe de fer qui fixe l'anse d'un seau, d'une chaudière, d'une marmite, etc. : les deux « aireillons » d'un vase... par assimilation avec les oreilles. Nous disons aussi les « aireilles » pour les ouïes d'un poisson. - (08)
airein. J’airein, nous aurions ; vos airein, vous auriez ; el airein, ils auraient ; airein-je ? aurions-nous ? - (01)
aireng : n. m. Hareng. - (53)
airer, v. tr., aérer : « Faut airer c'te chambre ; aile sent l’renfarmé ». - (14)
airer. : (Dial. et pat.), se fâcher, se courroucer. Dérivation du latin irasci. - Airigô, en patois, signifie chicane. - (06)
airétau, s. m. obstacle qui arrête, barrière, palissade, fossé, etc. : il a mis un « airétau » dans son champ pour qu’on n'y passe pas. - (08)
airèté, vt. arrêter. - (17)
aireufé : s'être écorché en tombant. (CT. T II) - S&L - (25)
airfromer : refermer - (37)
airgairdant (ât’e) : être « près de ses intérêts », mesurer chichement - (37)
airgardai : regarder. - (33)
airgent : n. m. Argent. - (53)
airgent, s. m. argent : « i n' l' fré ne por or ne por airgent. » - (08)
airgentaule, adj. argenteux, celui ou celle qui a de l'argent, qui a la poche bien garnie : ces gens-là sont « airgentaules. » - (08)
airgenter, v. a. convertir en argent une valeur en nature : vous me devez douze poulets, « airgentons-les ». C’est-à-dire donnez-m’en le prix en argent. - (08)
airgnie (n.f.) : araignée - (50)
airgnie, s. f. araignée et toile d'araignée, sync. De « araignie » « ailgnie. » - (08)
airgognai, airgogné - passer son temps à des choses inutiles ou mal conduites un homme qui chicane pour des riens. - A ne fait qu'airgognai.- En ne peu pas contai su lu, ç'à in airgogné. - (18)
airgot : griffe, ongle  - (48)
airgot : ongle de main, ou de pied - (37)
airgrîgner (s’) : (se) rapetisser - (37)
airguignai - contrarier, provoquer au mécontentement par des agacements quelconques. – Al airguigne continuellement ses camarades. - Veux tu ben ne pas airguignai le chien ? - (18)
airiâ : 1 n. f. Enrayure. – 2 n. f. Ride. - (53)
airiâ : désordre - (39)
aîriâs : complications, ennuis - (37)
airie : largeur de céréales que l'on battait au fléau et expression pour faire reculer les bêtes - (39)
airie, couche de gerbes dans l'aire. - (05)
airie, s. f. airée, ce qui est sur l'aire de la grange au moment du battage, la quantité de gerbes qu'on va battre au fléau. « aihie. » - (08)
airie. Couche de blé ou d'autres céréales étendues dans une grange, de area, aire. - (03)
airie. Gerbes de blé déliées et étendues sur l'aire de la grange pour être battues au fléau. - (49)
airigné : v. t. Taquiner. - (53)
airigö, sm. protubérance, nodosité sur un morceau de bois, esquille de bûche. Se dit également des troncs coupés d'arbustes, coudriers, fusains, etc. - (17)
airigote, airigotouse, difficultueuse , tracassière. C'est l'opposé d'aisille, aisé, facile. - (02)
airigueu : souche d’arbuste qui dépasse le niveau du sol. - (66)
airiotte, s. f. petite ruelle, chemin, sentier étroit entre deux haies, ou deux murailles : « a vô fau sigre l'airiotte », suivez le sentier. - (08)
airivai - dans le sens français d'arriver, mais particulièrement se dit d'un mets quelconque que l'on assaisonne. -Voiqui in bout de moton ben airivai ! - I n'eûmes pas les nentilles, ma airivées qu'ment çequi â son ben bonnes. - (18)
airiver : arriver  - (48)
airjigner, airç’igner : retrousser les lèvres et grincer des dents - (37)
airmaîre (n’) - armaîre (n') : armoire - (57)
airmale - lâme de couteau, ou mieux, vieille lâme séparée du manche. On dit en proverbe de quelqu'un qui n'a pas fait une affaire avantageuse : Al é choingé son coutais conte un airmale. - (18)
airmale : mauvais couteau. Tu parles d'un airmale : tu parles d'un mauvais couteau. - (33)
airmalle. Allumelle, lame de couteau ou d'épée. Etym. Ai est pour a comme dans notre patois ; armalle pour alemalle, alumelle, qui lui-même est, selon Littré, formé de a et de lumelle. - (12)
airmana (n.m.) : almanach - (50)
airmana, s. m. almanach. - (08)
airmettu : remis - (37)
airmonâ- almanach. - I ne veut pâ d'in airmonâ qui ne marque pas les foires. - (18)
airmouère : armoire  - (48)
airnaird (l’) : (le) renard - (37)
airné : fatigué, éreinté (voir aussi eurné). - (33)
airné : très fatigué - (39)
airnifier : renifler - (37)
airnire (n’) - airgnére (n') : araignée - (57)
airnouâ – harnais ; tout ce qui sert à l'attelage des bêtes. - Airnouaiche voué les chevaux. - (18)
airo. Aurais, aurait. - (01)
airôde : arête de poisson - (39)
airôde, airôte : arête  - (48)
airôde, s. f. arête de poisson, dard, épine, piquant. Environs d'Avallon. - (08)
airoicher (v.t.) : arracher - (50)
airoicher, v. a. arracher, extraire. - (08)
airoïlle, sf. oreille. - (17)
airon. Aurons, auront. - (01)
aironces : âronces : ronces - (37)
airondelle, s. f. hirondelle. — « arondelle. » - (08)
airosè : v. t. Arroser. - (53)
airösé, vl. arroser. - (17)
airösou, sm. arrosoir. - (17)
airôsoue : arroseur  - (48)
airotai- en parlant des voitures qui sont arrêtées par les difficultés du chemin. - Les chevaux airotans ai to manman. - Le père Martenot ai airotai vé le Cordon. (V. Enrotai). - (18)
airoté (ö), vt. appeler de loin. - (17)
airou : andain de foin avant la mise en tas ou en botte. On metto le foin en airou : on mettait le foin en andain. - (33)
airou : foin relevé en lignes - (39)
airouai - tout ce qui sert à assaisonner les aliments : graisse, huile, beurre, poivre, etc.. - (18)
airouai : assaisonner ou assaisonnement. - (33)
airouaicher : arracher  - (48)
airouaichoû d'dents : dentiste  - (48)
airouè : matière grasse pour la cuisson  - (48)
airouè : saindoux, huile ou autre matière grasse pour la cuisson. - (33)
airouet. s. m. Roux, sauce. - (10)
airougi, v. a. rougir, rendre rouge. Le vent de solaire « airougit « les sarrasins. - (08)
airouinger : arranger  - (48)
airous : plusieurs andains rapprochés pour créer les condition favorables facilitant l'enlèvement ou la mise en tas du foin. - (33)
airouser, v. a. arroser, irriguer. - (08)
airoy, culture, du latin arare; au figuré, parure, ajustement ; ce qui est en désairoy ou désaroy est ce qui est abandonné, ce qui est mal cultivé. - (02)
airpairti : reparti, repartir - (37)
airpaisser : repasser (le linge). passer, à nouveau, au même endroit - (37)
airpaitraiç’er : trainer les pieds à nouveau là où l’on a déjà causé des dégâts, en y marchant une première fois - (37)
airpe : unité pratique de longueur, écartement maximum des doigts - (37)
airpent (ain) : (un) arpent, mesure de superficie (4 m² 221, en moyenne) - (37)
airpent : n. m. Arpent. - (53)
airpenter : marcher, à grandes enjambées - (37)
airpion : pied  - (48)
airpiquer chû sâs quîlles (s’) : (se) remettre debout, après une chute - (37)
airpiquer d’bout (s’) : aller mieux, après une maladie - (37)
airpiquer en pienne târre : repiquer, dans le jardin, des semis de légumes ayant déjà progressés, sous châssis - (37)
airpreind’e (s’) : (se) « reprendre », faire une pause, « souffler » un peu - (37)
airpreind’e l’coûyier : prendre le travail - (37)
airquer : marcher  - (48)
airqueûvrie : recouverte - (37)
airquînquer (s’) : (se) remettre d’une maladie, revenir en bonne santé, « reprendre des couleurs » - (37)
airraichai : arracher. Airracher ses treuffes ou ses biottes : arracher ses pommes de terre ou ses betteraves. - (33)
airraiché : v. t. Arracher. - (53)
airraisser (v.) : arracher - (50)
airranzer (fâre) : (faire) réparer - (37)
airrapai (s') : Se dépêcher, être actif au travail . Ol o ben airrapé : il est bien actif au travail. - (33)
airrapper, v. ; prendre; emploi pronominal : s'airraper ; a s'airrapèrent pas lai quoue. - (07)
airrée : n. m. Arrêt. - (53)
airrètai : arrêter. - (33)
airrétè : v. t. Arrêter. - (53)
airrhes, s. f. plur. arrhes, gage. - (08)
airriements : assaisonnements, condiments, aux-goûts - (37)
airrivaige, s. m. arrivage, à peu près synonyme de « arroi. ». L’arrivage désigne toutes les denrées qui servent à accommoder les mets, le beurre, la graisse, l'huile, le lard, le sel, etc. - (08)
airrivaize (n.m.) : arrivage - (50)
airrivaize : assaisonnement - (39)
airrivè : v. i. Arriver. - (53)
airrivée : n. f. Arrivée. - (53)
airriver - (39)
airriver (v.t.) : arriver - (50)
airrôter (v.t.) : arrêter - (50)
airroy. : Culture, ajustement, parure (M Del.). Or, de l'idée matérielle de culture (arare en latin), on est venu à l'idée morale qui s'y rapporte. Etre en grant airroy signifie être en bel ajustement ; être en desairroy renferme l'image opposée. - (06)
airroyer : ajouter des condiments - (37)
airsaige. : Hachis de viande. (A. P.) - (06)
airsouille : arsouille  - (48)
airsseimbier l’oraize : être, très mal, habillé et peigné - (37)
aîrsuer (fâre) : laisser quelque temps, sur la surface de la terre des légumes (principalement des pommes de terre), qui viennent d’en être extraits, afin d’en faire évaporer l’humidité superficielle - (37)
airtelé, part. pass. altéré : un homme « airtelé d'gaingner », celui qui a soif de bénéfice. - (08)
airter : arrêter  - (48)
airter, v. a. arrêter, saisir. - (08)
airteûner lâs s’angs (s’en) : (s’en) faire un très gros souci - (37)
airteûrné (en ât’e tout) : (être) décontenancé, peiné, surpris - (37)
airteûrner (s’) : (se) retourner (dans une pièce, pouvoir évoluer) - (37)
airtillerie (n.f.) : artillerie - (50)
airtique (n.m.) : article - (50)
airtîrer : retirer - (37)
airtoillon - insecte qui ronge les étoffes. (V. Cot) - (18)
airtot : orteil  - (48)
airtrou’aîlles (lâs) : (les) retrouvailles - (37)
airtroué : retrouvé - (37)
airtrouer (s’) : (se) retrouver - (37)
airvârper (s’) : réagir brusquement, se rebiffer - (37)
airveûni : revenu, revenir - (37)
airzenter : posséder de l’argent - (37)
airziper (s’) : (se) détendre nerveusement - (37)
ais’couer l’bail’on : « secouer le ballon », faire des remontrances - (37)
aisaumée, s. f. etendue de terre qu'un homme couvre de grains à chaque fois qu'il traverse un terrain en projetant la semence. Bande de terre en général. Mesure de superficie. — « aichaumée. » - (08)
aisceai, s. m. hachette à l'usage des sabotiers. - (08)
aisch’caiyiers : escaliers - (37)
aisciau (n.m.) : herminette de sabotier - (50)
aiscouer (s') : secouer (se) - (39)
aiscouer : secouer  - (48)
aise. Etre à son aise, se dit après un repas, quand on y a mangé et bu « tout son soûl ». On dit auisi : n'avoir plus ni faim ni soif. - (20)
aiseman, s. m. récipient en général pour loger l'eau, le vin, la vendange. - (24)
aiseman, vase, ustensile. - Dans l'idiome breton, ais ou eaz signifie aisance, commodité. (Le Gon.)... - (02)
aiseman. - ( Dial. et pat. ) , vase, ustensile, écuelle. - (06)
aisement : (nm) récipient - (35)
aisement : panier, sac, enveloppe pour emporter quelque chose. - (66)
aisement : récipient en général - (43)
aisement : s. m., vx fr., ustensile, vaisselle. - (20)
aisement, âsement, ustensile de ménage, casserole, pot. - (27)
aisement, m. : outil, ustensile. (M. T IV) - Y - (25)
aisement. Facilité, commodité ; ustensile, local pratique. - (49)
aisement. Vaisselle, bas latin aisamentum. - (03)
aisements, pièces de vaisselle, ustensile. - (05)
aisements, s. m., vaisselle, ustensiles de cuisine, de ménage : « R'laver les aisements ». - (14)
aisements. s. m. pl. Meubles, vaisselle, ustensiles divers, qui rendent service dans un ménage, qui contribuent au bienêtre et font qu'on est bien aise. - (10)
aises (les), s. m., les êtres d'un appartements : « Ol ira ben vous q'ri l'afaire ; ô sait tous les aises de la maïon ». - (14)
aisi : (adj) facile - (35)
aisi : facile - (43)
aisié : facile - (61)
aisié, aisière. s. f. Raie pour l'écoulement des eaux dans un champ ensemencé ; petite rigole d'assainissement. - (10)
aisote (n.f.) : arête - (50)
Aïss ! : A droite !. Ordre de conduite des bœufs sous le joug. Peut-être ordre au bœuf de droite pour tourner à gauche ? - (62)
aiss’ter (s’) : asseoir (s’). On dit aussi : « se s’ter ». Ex : « Set’te don » : assieds toi donc. - (62)
aissaiboui : abêti, « assommé » - (37)
aissaime : compréhension - (39)
aissaimer : comprendre - (39)
aissainni, vt. assainir. - (17)
aissaissin, sm. assassinat. - (17)
aissaivouâ, v. a. savoir, connaître, informer : « a mé fé aissaivouâ qu'avinrô », il m'a fait savoir qu'il viendrait. - (08)
aissare : pièce pour enserrer le timon d'un char à bœuf - (39)
aissas : relief du repas, débris de n'importe quoi… - (33)
aissé. Assez. - (01)
aisseau : herminette (sabotier)  - (48)
aisseaux, diminutif de ais, planche, aisseaunes (bardeaux). - (04)
aisselée, s. f., ce que le bras peut embrasser en se recourbant sous l'aisselle : « Eùne aisselée de foin, de paille, etc. » - (14)
aisselle, s. f., étagère où la batterie de cuisine, les plats et les couverts sont placés et tenus par des entailles. - (14)
aissembié, vt. assembler. - (17)
aissembler : assembler, préparer à donner son lait (vache)  - (48)
aissèmer : comprendre  - (48)
aisseter, v. tr., asseoir ; « Eh ! l’vieux pâre, aiss'tez-vous proche du feu ». - (14)
aisseupi (s'), vr. s'assoupir. - (17)
aisseurance, s. f. assurance, sûreté, sécurité. - (08)
aisseurer, v. a. assurer. - (08)
aissez (adv.) : assez - (50)
aissi. s. m. Essieu. (Ligny-le-Châtel.) - (10)
aissi. : (M Del.), essieu de voiture. - (06)
aissiâ ou assiô - si oui. - Vos n'é don pas fait ce qui vos aivâ dit ?... Aissiâ. - (18)
aissiau : petit outil du sabotier, herminette. - (33)
aissiaules : bardeau. I, p. 20-1 - (23)
aissiaune (n.f.) : lame de bois de chêne qui servait à couvrir le toit des maisons (aussi assiaune, aissiaule) - (50)
aissiéger, v. a. asseoir, en parlant des choses, mettre d'aplomb. On « aissiége » les fondations d'un mur, une roche, un bloc. - (08)
aissiô, particule d'affirmation. Oui, assurément. - (08)
aissis. s. m. Petit ais, bardeau, planchette pour couvrir les toits. Diminutif de ais. - (10)
aissodji, vt. assourdir. - (17)
aissorder (v.t.) : assourdir - (50)
aissorder, v. a. assourdir : « a m'é aissordé aivou sai meusiqhie. » - (08)
aissoubi (s'), v. réfl. s'assoupir, s'endormir. - (08)
aissouèfè : assoiffé  - (48)
aissouélé (-e) (adj. m. et f.) : assoiffé (-e) - (50)
aissouété, adj. celui qui a soif, qui est très altéré. - (08)
aissoumasser, essoumasser. v. a. et n. Retrancher les talles, les branches, les membres inutiles d'un cep de vigne. - (10)
aissoumat, essoumat. s. m. Membre d'un cep de vigne qui n'a pas de fruits et qu'on doit retrancher. - (10)
aissoumer, v. a. assommer, frapper avec violence. - (08)
aissouriller, v. a. rendre sourd, assourdir. - (08)
ais'tè : assis  - (48)
ais'ter (s') : asseoir (s')  - (48)
ais'teure : maintenant  - (48)
aisteure, aichture (loc.adv.) : (à cette heure), à présent, maintenant - (50)
aisteure, loc. adv. a présent, à cette heure ; « i seu dijeuné aisteure », je viens de déjeuner. En plusieurs lieux on ne prononce pas la dernière syllabe. - (08)
aitaiche, s. f. attache, lien, épingle, agrafe, cordon, ruban et en général tout ce qui sert à attacher quelque chose. - (08)
aitaiché, vt. attacher. - (17)
aitainé (-e) (adj.m. ou f.) : fatigué (-e), dégoûté (-e) - (50)
aitainer, v. a. fatiguer, ennuyer, taquiner, importuner, dégoûter : « laiché moue, vo m'aitainés », laissez-moi, vous me fatiguez ! « i seu aitainé de ç'lai », je suis ennuyé de cela. - (08)
aitaingnai - ennuyer, embêter. – Que ces petiots lai m'aitaingnent don d'aivos los cris. - Si vos saivain combein cé m'aitaingne ! - (18)
aitainné, vt. assommer ; étourdir ; ennuyer. - (17)
aitain'ner : lasser, fatiguer, énerver  - (48)
aitaiquer, v. a. attaquer, harceler. - (08)
aitairi : tarir - (39)
aitairi, v. a. tarir, dessécher, mettre à sec : « mon poué ô aitairi », mon puits est à sec. N’est usité qu'en parlant d'un réservoir naturel. - (08)
aitandre, attendre. - (16)
aitaner, casser les oreilles en faisant un grand bruit. - (27)
aitau (adv.) : aussi, itou, de même - (50)
aitaulai (S') - s'attabler, se mettre à table. - I nos son aitaulai in quart d'heure. - Quant à son aitaulai, an ne peu pu les aivouair. - (18)
aitaut (prép.) : avec (aussi aiquant) - (50)
aitefice, s. m. engrais, fumier, amendement quelconque. - (08)
aitefier (v.t.) : améliorer le sol par la fumure - (50)
aitefier, v. a. fumer, mettre un engrais en terre ; améliorer, amender le sol et, en général, tout ce que l'on possède. On dit d'un homme laborieux et soigneux qu'il « aitefie » ses propriétés. - (08)
aiteloure : bois de cornouiller qui fixait le timon au joug. - (66)
aitentiouneu, euse, adj. attentionné, qui a des attentions, des égards, des prévenances pour quelqu'un : « çô eune gentite fonne, bin aitentiouneuse. » - (08)
aiteu : aussi. - (66)
aiteujer, v. a. tisonner, remuer les tisons : « aiteujé l'feu », tisonnez le feu. - (08)
aiteûyer (v.t.) : attiser - (50)
ai-t-i !- vous plait-il ? que dites-vous ? - Tontine, apportez-moi mon livre… Ai-t-i not mossieu ? - (18)
aitifer, v. a. attifer, parer avec prétention et mauvais goût. - (08)
aitiger : exagérer  - (48)
aitiger, aitiver. v a. Attiser. Le premier de ces mots, altération évidente d'attiser, est employé dans son sens propre le second, altération non moins évidente d'activer, s'emploie comme synonyme ou, plutôt, comme analogue, puisque pour activer le feu, il faut nécessairement l'attiser. Dans certains endroits, on dit atlier. - (10)
aitiolon (ö), sm. avorton. - (17)
ait'nêille (n’) - t'naille (na) : tenaille - (57)
aito - aussi, de même. – Moi aito i irai li parlai. - Ah vos voiqui aito, vo ? - (18)
aitö, adv. [atout]. aussi. - (17)
aitojon, sm. artison (insecte). - (17)
aitolai, aitolée – atteler des bêtes de trait ; le temps que les bêtes sont attelées pour un ouvrage. - Vos aitoleras les chevaux vé les neives heures. - En prend trente so por ine aitolée de charrue. - (18)
aitolè, aittolè : v. t. Atteler. - (53)
aitolée : n. f. Laps de temps de travail entre l'attelage et le dételage. - (53)
aitolée, s. f. attelée, la durée d'un travail d'attelage pour les bœufs ou les chevaux ; espace de temps où les animaux de trait sont attelés. - (08)
aitoleman, s. m. appareil d'attelage, et non pas comme en français action d'atteler. - (08)
aitoler, v. a. atteler, mettre les animaux de trait sous le joug ou sous le harnais. - (08)
aitoller, v. ; atteler. - (07)
aitolouère, aittolouère : n. m. Timon. - (53)
aitoloure, s. f. cheville de bois ou de fer qui sert à l'attelage des bœufs. - (08)
aitor. A tour, atours. - (01)
aîtot : doigt de pied - (37)
aitôt, aitou : adv. Aussi. - (53)
aitou : atout  - (48)
aitou : aussi  - (48)
aitou : aussi. T'es content ? moué aitou : tu es content ? moi aussi. - (33)
aitou : aussi, avec - (39)
aitou, adv. aussi, également, pareillement : « al ô airivé aitou », il est arrivé aussi. « aitou » signifie avec : « aitou lu », avec lui. - (08)
aitre : voir etres. - (20)
aitres. An n'ai pas besoin de leumière quand an counnât les aitres de lai mason. C'est à tort que l'on écrit êtres. Du latin atrium, entrée, vestibule, et, par extension, toutes les parties d'une habitation. - (13)
aittaicer (v.t.) : attacher - (50)
aittaichai : attacher. Ol aittaiche pas ses chiens aiquant des saucisses : on n'attache pas ses chiens avec des saucisses. - (33)
aittaichant : attachant - (57)
aittaiché : v. t. Attacher. - (53)
aittaicher : attacher  - (48)
aittaichi : attacher - (57)
aittaquè : v. t. Attaquer. - (53)
aittelouère : pièce d'attelage qui reliait le joug. - (33)
aittende (v.t.) : attendre - (50)
aittende : v. t. Attendre. - (53)
aittention : n. f. et interj. Attention. - (53)
aitteûyer, aitteûy’ner : disputer, « secouer les puces », attiser - (37)
aittigé : v. t. Exagérer. - (53)
aittolai : atteler, composer un attelage. Fayo aittolai pou partir : il fallait atteler pour partir. - (33)
aittolaige : attelage  - (48)
aittolaize (n.m.) : attelage - (50)
aittolaize : attelage - (39)
aittolée : attelée  - (48)
aittolée : attelée - (39)
aittolée : attelée. - (32)
aittoler (s') (v.t. et pr.) : atteler ; s'atteler - (50)
aittoler : atteler  - (48)
aittollé : attelé - (37)
aittoupir : courir pour empêcher le froid. Faut aittoupir quand o jale : il faut courir quand il gèle. - (33)
aittraipe : attrape  - (48)
aittraiper (v.t.) : attraper - (50)
aittraiper : attraper  - (48)
aittrape : attrape, farce - (39)
aittribuer - bailli : attribuer - (57)
aittügai : attiser le feu. - (33)
aittû-yer : attiser (le feu)  - (48)
aittûyer : attiser - (39)
aituïer, v. a. attiser, tisonner. - (08)
aituser, activer un feu. - (28)
aitû-yé : v. t. Attiser. - (53)
aitûyer - attiser. - Aituyez don le feu por qu'à ne s'étoinde pa. - Al ai renversai sai lampe queman qu'âl l'aituyo. - (18)
aiva : alise. (RDM. T IV) - C - (25)
aivaicher, v. a. saillir une vache : le taureau blanc a « aivaiché lai beurnotte. » - (08)
aivaigni (-e) (adj. m. et f.) : affaibli (-e) - (50)
aivailie (ai l’), aivaulée, loc. a l'avalée, en bas. Chö ai l’aivaulée, tomber, dégringoler. - (17)
aivaint, aivo - temps du verbe avoir. - En é tirai lai loterie, et peu ile è évu in petiot paroissien. - Vos aivaint ben le temps de pairtir. - Il aivo raillon. - (18)
aivalanche (n.f.) : avalanche - (50)
aivan, lëz aivan, les dimanches de l'Avent. - (16)
aivan, prép. avant ; en avant ; plus loin, hors du lieu où l'on est : « a n'o pâ iqui, al ô aivan », il n'est pas ici, il est parti. - (08)
aivan. Avant, tantôt préposition, tantôt adverbe. C'est aussi le substantif masculin Avent, le temps des quatre dimanches avant Noël ; et comme à Dijon, des hautbois payés exprès ont ordre de jouer pendant ce temps de rue en rue, depuis les neuf heures du soir jusqu’à minuit, le menu peuple appelle ces hautbois les Aivan. Velai, dit-on, les Aivan qui passe, c'est-à-dire : voilà les hautbois de l’Avent qui passent. Les Bourguignons disent aussi, el at aivan, pour il s'en est allé ; ce qui fait croire à de bonnes gens que pour exprimer cela en bon français, il n'y a qu'à dire : il est avant. - (01)
aivan. :El at aivan, il s'en est allé (ms Del.). On disait les ai van de Noël. - (06)
aivançaule, adj. qui donne de l'avance, qui se fait vite. Un travail minutieux n'est pas « aivançaule » - (08)
aivance (n.f.) : avance - (50)
aivance : avance  - (48)
aivance : avance - (39)
aivancé : v. t. Avancer. - (53)
aivance, s. f. espace de chemin ou de temps franchi avant le moment fixé ; argent libre dont on peut disposer sans délai : « al é d'laivance », il a de l'argent comptant. - (08)
aivancée : n. f. Prolongation d'une toiture, n. m. auvent. - (53)
aivancer : avancer  - (48)
aivancer : avancer - (39)
aivanci, e, part. pass. d'un verbe « aivancer » inusité. Celui qui a de l'avance, qui est à l'aise. - (08)
aivanpeue (nom masculin) : auvents, volets. - (47)
aivanpleue, s. m. avant-pluie, côté de la pluie, face exposée à l'ouest. — un « aivanpleue », auvent qui abrite une maison. - (08)
aivant - parti. - En i é ben ine heure qu'âl a aivant. - A son to aivant : pu nun dans lai boutique. - (18)
aivant (prép., adv.) : avant - (50)
aivant : avant  - (48)
aivant : avant. - (33)
aivant : avant - (39)
aivant : prép. adv. et n. m. Avant. - (53)
aivant, adv. dehors. - (17)
aivanter : « tirer » quelque chose à soi - (37)
aivanture. Aventure, aventures. - (01)
aivar (v.t.) : avoir - (50)
aivâr, aivouair : v. t. et n. m. Avoir. - (53)
aivârie : n. f. Avarie. - (53)
aivarpin, sm. aubépine. - (17)
aivarse : averse - (39)
aivarti (v.t.) : avertir - (50)
aivarti, v. a. avertir : « i n'veu pà l'seurprenre, al ô bin aivarti. » - (08)
aivarticheman (n.m.) : avertissement - (50)
aivarticheman, s. m. avertissement ; avis donné aux plaideurs de comparaitre devant le juge de paix - (08)
aivaulai. : Avaler (M Del.). - (06)
aivaulé, vt. avaler. - (17)
aivauler, v. a. avaler, faire descendre. - (08)
aivaulou, ouse, adj. avaleur, avaleuse. Celui qui est gourmand : « eun gran aivaulou. » - (08)
aivé. Avez. - (01)
aivec : avec - (39)
aiveilli, v. n. devenir vieux, vieillir : « al ô bin aiveilli. » - (08)
aivein. J'aivein, nous avions ; vos aivein, vous aviez ; el aivein, ils avaient. - (01)
aivencement : prolongation d'une toiture, auvent. - (33)
aiventrïer (s'), v. réfl. se coucher sur le ventre, se mettre à plat ventre. - (08)
aiveû : avec - (46)
aiveu lé, aveu lu : avec elle, avec lui. - (66)
aiveuc : avec (se dit aussi aiquant ou quant). - (33)
aiveughie, s. et adj. aveugle. Le son de la désinence est très mouillé. « aiveuille » - (08)
aiveughier, v. a. aveugler, éblouir : « l'soulai m'é aiveughié. » — « aiveuiller. » - (08)
aiveughiotte (ai l'), loc. a tâtons, dans l'obscurité. — « aiveuillotte. - (08)
aiveu-là : avec lui. - (66)
aiveune - advienne, arrive, advenir. - L'aifâre â faite, aiveune qui vouré ! - Quoi qu'an aiveunne, i en airai mon cœur cliair. - An ne sa pà ce qui peut aiveni. - (18)
aiveûye (adj. m. et f.) : aveugle - (50)
aiveuye : aveugle - (39)
aiveûyer (v.t.) : aveugler - (50)
aiveuyer : aveugler - (39)
aivi - avis dans le sens français. - A m'â t-aivi que vos faite ine bêtise. - (18)
aivi, avis. - Ai mat aivi, j'ai l'idée que. - (02)
aivi. Avis. Ce m’at aivi, ce m'est avis, pour ce me semble. - (01)
aivi. : Ai nos at aivi, nous sommes d'avis que (M Del.). - (06)
aivïer, v. a. aviser, apercevoir : « auchutô qui m'en seu aivïé ; — n'taiville pâ d'fére ç'lai. » - (08)
aiviger, v. a. inventer, imaginer des choses fausses le plus ordinairement. — « aiviger » est une forme d'aviser. - (08)
aivillonnes- avelines, noisettes de jardin. – I on ben des aivillonnes ceute année. - I ailon encore pliantai des aivillonnés. - (18)
aivindre (v.) : atteindre (étym. : de ad venire : venir à ...) - (50)
aivindre, v. a. atteindre. - (08)
aivïon. s. f. avis, aperçu, vue rapide d'un objet, ou au figuré d'une idée. - (08)
aivionne, sf. aveline. - (17)
aivioti, e, adj. amaigri, émacié, miné par la faim ou la misère. Ne s'emploie guère qu'en parlant des animaux. - (08)
aivis : avis  - (48)
aivis : avis - (39)
aivis, s. m. avis, opinion, sentiment : « c'm'ô aivi », ce m'est avis ; je suis d'avis ; je crois que... - (08)
aiviser (v.t.) : aviser - (50)
aivision - adresse, invention. - Çâ de mon aivision cequi. - Le pôre houme, à n'ai guère d'aivision. - (18)
aivives, s. f. plur. avives, glandes derrière la machoire. - (08)
aivo (ō), vt. avoir. - (17)
aivo : avait. Ol aivo eu pou : il avait eu peur. Ol aivo été pou. - (33)
aivo ou aivoo. Avais, avait. - (01)
aivö, prép. avec. Voir daivö. - (17)
aivô. Avec. Le circonflexe sur l'o final d’aivô, marque une certaine prononciation bourguignonne, qu'il n'y a que les naturels qui puissent attraper. C'est une espèce de diphtongue, dont le son grossier approche de celui que formerait ohu prononcé très vite, comme si c'était un monosyllabe des plus brefs. - (01)
aivô. : Avec, aivô lo, aivô no, avec lui, avec nous. Le dialecte disait avoc (S. B.) . - (06)
aivocar. : Avocat. Je m'an répote és aivocar, disent les paysans. Le patois bourguignon répugne aux finales muettes : c'est pour cela qu'il ajoute la consonne r au mot avocat, ainsi qu'aux mots cié, mié (ciel, miel), qu'il articule cier, mier. - (06)
aivochö, sm. piquet ou tige ébranchée, destinés à marquer la limite d'une coupe de bois. - (17)
aivödier, vt. aveugler. - (17)
aivödje, adj. aveugle. - (17)
aivödje-brebis, sm. brôme stérile. - (17)
aivoère : avoir - (39)
aivoi de quei. : Être riche. - (06)
aivoi. Avoir. - (01)
aivoigne, s. f. avoine. - (08)
aivoinde - atteindre, pouvoir prendre un objet. - Çâ tro haut, jaimâ in ne pourai l'aivoinde.- I ne peut pâ aivoinde mon bâton. - (18)
aivoindre : attraper. (A. T II) - D - (25)
aivoindre, v. ; atteindre; c'est trop haut ; Y ne chouros l'aivoindre, y aivoindre. - (07)
aivoinge (n.f.) : avance - (50)
aivoinge, aivoingeai - avance, avancer, aller vite. - Al ai de l'aivoinge su mouai. - Al aivoinge to pliain. – Al aivoingeant pas mau. - (18)
aivoinge, s. f. avance. Le dicton du pays est : « quan ai pieu l'dimoinge, lai s'maigne n'ô pâ d’aivoinge », quand il pleut le dimanche, la semaine donnera du retard à l'ouvrage. - (08)
aivoingeaule, adj. qui avance, qui va vite, qui se fait avec promptitude. Un travail « bin aivoingeaule » est celui qui peut s'exécuter avec rapidité. - (08)
aivoinger (v.t.) : avancer - (50)
aivoinger, v. a. avancer, donner de l'avance. - (08)
aivoirde - même sens qu'avoinde peu employé. - (18)
aivolai (d') - outre le sens ordinaire d'avaler, cela veut dire descendre, s'enfoncer, se mettre plus bas par exemple dans le lit. - Aivole tai don in pecho sô l'aideurdon, t'airez pu chaud. - (18)
aivolai : avaler. J'aivole quand y meuge : J'avale quand je mange. - (33)
aivolè : v. t. Avaler. - (53)
aivolée : aval, bas  - (48)
aivoler (v.) : 1) avaler - 2) abattre, courber vers le bas, coucher - (50)
aivoler : avaler - (37)
aivoler : avaler  - (48)
aivoler : avaler - (39)
aivoler : avaler. - (32)
aivoler, v. ; étendre ; se dit des jambes ou du corps dans le lit ; aivole tes pieds ; aivole-toi. - (07)
aivoler, v. a. abattre, courber en bas, couher. - (08)
aivolouair (un bon) : (une bonne) « descente » de gosier - (37)
aivolouèr' : n. m. Avaloir. - (53)
aivolte (nom féminin) : averse violente qui ravine les chemins. - (47)
aivolte, s. f. grosse averse qui entraîne les terres, qui ravine : les « aivoltes » ont couru dans les chemins. - (08)
aivon. J'aivon, nous avons. - (01)
aivondre, avoindre, vt. [aveindre]. tirer à soi. - (17)
aivonne, sf. avoine. - (17)
aivortée: avortée (en parlant d'une vache). - (33)
aivorter : avorter  - (48)
aivotion, sm. avorton. - (17)
aivou (et par euphémie d') - avec, en même temps. - En s'en ailant âl an emportai lai chairpaingne aivou lai piaiche. - Vein don d'aivou mouai cherché de lai luzerne. - (18)
aivou : avec  - (48)
aivou : voir danvec - (23)
aivou avec, en patois de Buxy. - (38)
aivou, daivou : prép. Avec. - (53)
aivou, prép. conjonct. Avec : « al ô v'ni aivou ou daivou nô », il est venu avec nous. - (08)
aivouâ, v. aux. avoir. - (08)
aivouain' : n. f. Avoine. - (53)
aivouainé (âte brâment) : (pour un humain) avoir bien mangé, bien bu - (37)
aivouaine (n.f.) : avoine - (50)
aivouaine d’queûré : poivre ordinaire - (37)
aivouainée : dispute reçue, fortes remontrances - (37)
aivouainée : n. f. fam. Avoinée, une bonne et sévère correction. - (53)
aivouainer : nourrir, particulièrement une volaille, pour la faire grossir - (37)
aivouair l’oeû : (pour la poule) elle va bientôt pondre - (37)
aivouair l’oeû : (pour un humain) être ivre - (37)
aivoucai, s. m. avocat : «eun boun aivoucai. » - (08)
aivoucaisserie, s. f. avocasserie, parlage à tout propos et sans fin avec esprit de chicane. - (08)
aivoucat (n.m.) : avocat - (50)
aivoué (n.m.) : avoué - (50)
aivouègne : avoine  - (48)
aivouènée : correction  - (48)
aivouère : avoir  - (48)
aivouère du tintouin : avoir du travail, avoir des soucis  - (48)
aivouère le temps deurè : s'ennuyer  - (48)
aivou'li : avec lui (ou aiveuc li). - (33)
aivreulöt, öte, adj. toqué, agité, nerveux. - (17)
aivri (n.m.) : avril. On pourrait écrire avril avec un l final puisqu'il n'est pas prononcé en morvandiau - (50)
aivri : avril  - (48)
aivri : avril - (39)
aivri : n. m. Avril. - (53)
aivri, s. m. avril, le 4e mois de l'année. - (08)
aivri, sm. avril. - (17)
aivûille - aveugle. – Mon pôre houme i devainré aivûille i croi.- An dit les aivûilles ben aidroits. - (18)
aivûillé : v. t. Aveugler. - (53)
aivûillotte (ai l') - à l'aveuglette chercher, faire à tâton, sans y voir. - I m'en retorne chez no ai l'aivûillotte. - (18)
aizer : faire tremper le chanvre - (39)
aizeter : acheter - (39)
aizi, v. a. agir, se mettre en mouvement. - (08)
aizu (n.m.) : lieu où l'on rouissait le chanvre - (50)
aizu : lavoir (cf lavouère) - (39)
aizu, s. m. lieu où l'on rouit le chanvre, où on le fait aizer = aiger. - (08)
aj’deu : aujourd’hui. - (66)
âjdeu : aujourd'hui  - (48)
ajdeu, a j'd'heu : aujourd'hui. - (32)
âj'dheu : adv. Aujourd'hui. - (53)
ajedeu - aujourd'hui. - An foré fini cequi âjedeu. - (18)
ajeter, verbe transitif : acheter. - (54)
ajider. v. - Aider. Ce verbe est resté très proche de l'origine latine adjudare, alors que l'ancien français prononça ainder puis aidier. - (42)
ajnœlli, v. a. agenouiller. Pour une plante, se replier vers le sol. - (22)
aj'nouilli - se mettre à geonet : agenouiller - (57)
ajo : Juché. « Les pouleilles sant ajo » les poules sont sur leur perchoir. Au figuré : suspendu : « ma casquette a demoré ajo su eune brainche » : ma casquette est restée suspendue à une branche. - (19)
ajo : se dit des poules juchées sur leur perchoir. - (21)
ajou, adj., perché pour la nuit : « les poulailles a sint ajou. » - (40)
ajoubir (s'). Se mettre à genoux. - (10)
ajoubir (s'). v. - S'accroupir. - (42)
ajoué : Appareillé, en parlant des bœufs ou des vaches de trait. « Ces deux bûs (bœufs) sant bien ajoués ». - (19)
ajouer, dans le sens de aider, très bonne contraction du latin adjuvare. - (11)
ajouer, mettre au joug, appareiller - (05)
ajouper. v. n Percher, en parlant d'un oiseau. - (10)
ajouteure : Morceau d'étoffe que l'on ajoute à une autre étoffe trop courte. - (19)
ajouture : s. f., ajoutage. - (20)
ak’ner : (vb) bégayer : « ol akeune » - (35)
akercher. Accrocher. - (49)
akerchot. Crochet de bois à long manche pour tirer à soi les branches d'arbres et cueillir les fruits. - (49)
akèter : avancer les rangs d'uni voiture de foin ou de gerbes ou les rangs d'une meule de façon à faire surplomber les rangs supérieurs comme les étages des maisons à encorbellement du Moyen Age. (VDS. T IV) - VdS - (25)
akeûler : (vb) renverser (un tombereau) - (35)
akeuler v. 1. Présenter par l'arrière, basculer (un tombereau). 2. Accroupir. - (63)
akeurchot, subst masculin : branche formant crochet. - (54)
akeurqueuji v. et adj. Recroquevillé, rabougri, ratatiné. - (63)
al – il ou elle. Troisième personne de plusieurs temps des verbes devant une voyelle au singulier et au pluriel pour les deux genres au pluriel seulement pour le féminin. - Al aiprend ben ce petiot qui. - Al eûmant bein lai gotte les pores vieux, cequi les réchauffe. - (18)
al ; ol (pron. pers. 3ème pers. du sing.) : il - (50)
al' quiée, altiée, l'tchiée. n. f. - Litière : « On vas fai'e l'altiée aux vaches ! » - (42)
al, pr. pers. m., il : « Al o », il est. - (14)
al, pron. masc. qui désigne la 3ème personne du sing. il : « al ô saivan, al ô p'tiot, al ô saige. » au pluriel « a » pour ils devant une consonne : « a son mailaides » ; et « al » devant une voyelle : « al y feure. » - (08)
alà ! hélas - (38)
alai. Aller. - (01)
alaise, Camisole de femme, vêtement du matin, dans lequel on est à l'aise ; dans les environs de Beaune, on lui donnait aussi le nom bizarre de chien. - (13)
alaise. Laiteron. - (49)
alaiton s. m. Jeune animal qui tette encore sa mère. - (10)
alambi : alambic - (51)
alambie : alambic. Installation de distillation mobile. Ex : "L’alambie passe bentout. Vas-tu fée d’la goutte ?" (= bientôt). - (58)
alampiaux. s. m. pl. Chiffons, vieux habits. (Vertilly.) - (10)
âlangué : celui qui n’arrête pas de parler - (37)
alanto, adv. autour. - (24)
alayer, aleyer, elayer. v. - Élaguer. - (42)
alayer. v. a. Elaguer. - (10)
alayeur. s. m. Elagueur. - (10)
alayeux, elayeux. n. m. - Élagueur. - (42)
albeûrdâ : un peu fou. (R. T IV) - Y - (25)
albeurdat. s. m. Personne étourdie, sans réflexion. - (10)
alcade : autrefois magistrat espagnol. - (55)
âle, s. f., aile de volaille, - (40)
ale, s. fr., aile : « La p'tiote a cassé l’âle à sa poule ». - (14)
alègre, adj., agréable, avenant. (V. Agueùriâbe). - (14)
alègre, gai, joyeux, dispos. - (05)
alègre. n'a pas le sens de vif, dégagé, de ce vieux mot conservé en français. Il veut dire gai, agréable. - (03)
alein. Allions, alliez, allaient. - (01)
alein-ne, s. f., alêne. - (14)
alelua. Alléluia, cri de réjouissance dont use l’Eglise au temps de Pâques. C'est un mot hébreu qui signifie, louez Dieu. - (01)
alemale ou alamale : Mauvais couteau. « Changi san cutiau cantre eune alemale » équivaut à changer son cheval borgne contre un aveugle. Ancien français, alumelle. (Rabelais). - (19)
alemelle (n.f.) : lame de couteau - (50)
alemelle, lame. - (04)
alemelle, s. f. lame de couteau. - (08)
alemer : Allumer. « alemar le fû (le feu), alemer sa pipe ». Au figuré, excité par la boisson : « Ol était in p'tiet bout alemé ». Bourguignon, élemai. - (19)
alemette : Allumette. « In paquet d'alemettes chimiques ». Au figuré, mince comme une allumette : « Ol a des chambes (jambes) c'ment des alemettes ». - (19)
alento : alentour - (57)
alentor du (aux), loc. adv., environ, à peu prês : « Y é ben aux alentor de c' qui ». - (14)
alenvers : s. m., le contraire de ce qui doit être. Ce mot est formé avec à l'envers, comme alentour l'est avec à l’entour. - (20)
âler : sécher, dessécher  - (48)
aleron, s. m., aile de volaille, servant aux ménagères pour épousseter les meubles. - (14)
ales, smpl. hâle de mars. - (17)
aleugette. s. f. Alouette. - (10)
âleûrdir : étourdir, donner le vertige - (37)
âleûrdiss’ments : vertiges, maux de tête, malaises - (37)
âleûter, alûter : vomir - (37)
aleuve, s. m. élève, nourrisson. Se dit des animaux, du bétail : Grand Jean fait de bons « aleuves. » On prononce « éleuve » dans le Morvan bourguignon. - (08)
alfessier, alfessi. n. m. - Personnage grossier, mal élevé: « Nout'e poure province était parcourue par des bandes d'alfessiers, d'galtrus et de ch'tits gars. » (Fernand Clas, p.355) - (42)
alguairade, algaradé, dispute cherchée à quelqu'un. Dans l'idiome breton, argaden (La Ville et Le Gon.) signifie irruption, invasion de l'ennemi. - (02)
ali. Allai, allas, alla. - (01)
alibourat, m. : petit entonnoir conique. (M. T IV) - Y - (25)
alibourat. s. Petit entonnoir. (Collan.) - (10)
alicher, v. tr., allécher, attirer : « La linaude ! alle voudrot prou alicher mon Piare ». - (14)
alichi : masser. (BY. T IV) - S&L - (25)
alider. v. a. Aider. Se dit sans doute pour aïder, prononciation un peu dure qu'on aura voulu adoucir en introduisant un l entre l'a et l'i. (Maillot.) - (10)
alie : s. f., lie de vin. Du vin d'alie. Des alies. - (20)
alier (ailler) : s. m., vx fr., alisier. - (20)
aliger. v. tr,, alléger, décharger partiellement pour rendre plus léger, soulager. - (14)
aligni : aligner - (57)
aligoté, aligueuté, pinot blanc. - (16)
alingue, allingue. adj. Fluet. (Soucy). Boiste donne Allingue, sorte de pieu, ou plutôt, de perche employée à l'assemblage des trains de bois sur les rivières. Ètre allingue, serait donc être comme une perche. Cette dernière locution, au reste, est fort employée à Auxerre. - (10)
alipiau. s. m. Guenille, oripeau. Voyez alampiaux. - (10)
alire. Allâmes, allâtes, allèrent. - (01)
alirent, 3° pers , allèrent : « Ol éteint m'nus leû dire bonjor ; mâ du cop ô s'en alirent ». - (14)
alirier. s. ni. Alizier. - (10)
Alison. Nom de femme, diminutif d’Alix, qu’on écrirait plus régulièrement Alis, puisque la dernière se prononce comme dans Senlis… - (01)
alissé, ée. adj. - Rugueux : une piau alissée. (Saint-Privé, selon M. Jossier) - (42)
alissé, ée. adj. Rugueux. Peau alissée, peau rugueuse. De a privât, et lisse, doux, égal, uni, poli. (St-Privé.) - (10)
alizé, adj. uni, au sol tassé : un sentier alizé. - (22)
allâ, v., aller ; lavou qu o l allâ. - (40)
allage (en). loc. - En bon état de fonctionnement : « La ieuse n 'est pas jà en allage pour la mouésson ! » Au Moyen Âge, l'aller signifiait l' énergie, la force de marcher. Être en allage est une déviation logique pour indiquer un bon fonctionnement. Il subsiste dans le français actuel l'expression « avoir de l'allant», dans le sens de : avoir de l'activité, de l'entrain. - (42)
allage (mettre en) : commencer, organiser la marche d'un travail. (M. T IV) - Y - (25)
allage : en l n’a pas en allage (en train). - (66)
allage. s. m. Action d’aller, d’être en bon train. La moisson, la fenaison est en bon allage. - (10)
allant, allante. Bien portant, bien portante. ETYM. aller, dans le sens qu'il a quand on dit : Comment allez-vous ? - (12)
alle : elle - (51)
alle : Elle. « Alle est allée au bé (lavoir) ». Le pluriel de alle est i « i sant allées au bé » : elles sont allées au lavoir. - (19)
alle pron. pers. Elle. Alle a ren peur li. Elle n'a rien pour elle. - (63)
alle, all', a, pr. pers., elle : « Qua c'a qu'âlle a qu’a crie? — Alle a qn'âlle a chu ». Cette phrase bizarre peut avoir besoin d'être traduite. La voici littéralement ; « Quoi c'est qu'elle a, qu'elle crie ? — Elle a qu'elle est tombée ». (Voir A). - (14)
allé. adj. - Sec, plus étanche en parlant d'un fût : un fût âllé . (Sougères-en-Puisaye) - (42)
alle. pron. pers. f. - Elle. - (42)
allée. n. f. - Cuite : « L 'Bébert i' sortait d'la cave, il en t'nnait eune sâcrée âllée ! » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
allegrains, s. m., ridelles de charrette. - (14)
allement. s. m. Vaisselle ; la vaisselle courante probablement celle qui va toujours. Du verbe aller. (Bessy). Voyez amman. - (10)
aller (s'en), v. pr., fuir, laisser échapper, en parlant d’un vase, d'un ustensile de cuisine : « Allons, bon ! J'ai métu la sope su l’feù, è pi v'là ma marmite qui s'en va ! ». - (14)
aller aux béquilles. Marcher avec des béquilles. - (12)
aller aux portes, loc, mendier. Les mendiants vont par les rues, et demandent à chaque porte. - (14)
aller aux portes. Mendier. - (12)
aller aux,.., loc, partir pour ramasser, pour cueillir certains produits : « Vons-jou aux champignons ? aux sersifis ? » Jou, ici, remplace je. Vons-je, Allons-nous ?... - (14)
aller avec, loc, fréquenter : « Joset va avec la Benoîte ; ben sûr ô va la d'mander ». - (14)
aller et retour : loc., paire de gifles partagée entre les deux joues par une seule et même main. - (20)
aller : verbe actif, aller. Que l’on conjugue au présent du subjonctif. Ex 1 : Il faut qu’ j’alle. Ex 2 : Faut ben qu’jalle. Ex 3 : pluriel : Qu’j’allons - ou qu’j’allint (formulation très orthodoxe). Ex : Lundi en huit, faura qu’j’allint aux Rouesses fée des fagots. - (58)
alleure ou allôle : Allure. « En allant de ç't'alleure o sera bin teut arrivé» On dit aussi « allôle », mais cette forme n'est guère employée que dans cette locution : « Eune mauvâse allôle » un voyage dont on ne revient jamais. « Te revindras, Si je ne revenais pas je farais eune mauvâse allôle ». - (19)
alli !, interj. va-t-en ! - (22)
all'mer : allumer - (57)
allmer v. Allumer. - (63)
all'mer, all'mant, all'mé, J'alleume, formes diverses du verbe actif allumer. - (10)
allmette n.f. Allumette. - (63)
allongi : allonger - (57)
allouer v. Louer (une terre). - (63)
allourer : soûler quelqu'un de paroles - (61)
allumage, allumance. s. f. Incendie. - (10)
alman'na, arman'na : calendrier des postes. Almanach. - (33)
almette : allumette - (43)
alogne : noisette. B - (41)
alogne : (nf) noisette - (35)
alogne : noisette - (34)
alogne : noisette - (43)
alogne : noisette - (51)
alogne n.f. (du v. fr. avellanea) Noisette de forme allongée recouverte complètement par l'involucre qui dépasse même le fruit. - (63)
alogne ou aneuille : Noisette. Voir aneuille. - (19)
alogne : noisette. - (21)
alogne, alêne pour percer le cuir. - (16)
alogne, allogne : s, f., noisette de forme « allongée », recouverte complètement par l'involucre (qui dépasse même le fruit), puis, par extensions successives, noisette des bois et toute noisette. Voir Lombarde. - (20)
alogne, s. f. noisette. — Alogni, noisetier. - (24)
alogne,, n.f. noisette. - (65)
alogne. Grosse noisette. - (49)
alognes, avelines, noisettes. - (05)
alogni : noisetier. B - (41)
alogni : (nm) noisetier - (35)
alogni : noisetier - (34)
alogni : noisetier - (43)
alognî n.m. Noisetier. - (63)
alognie : noisetier - (51)
alognier, allognier : s. m., noisetier. Ce mot a donné leurs noms a plusieurs hameaux et écarts, comme Les Allogners, commune d'Avenas (Rhône); et à de très nombreux lieuxdits, comme En Allogneray, à Charnay-lès-Mâcon et à Crèches (Archives départementales, G. 221. 4). - (20)
aloigne, s. f. alêne dont on se sert pour percer le cuir. - (08)
aloisser. v. a. Ecorcer. - (10)
alombrager. Ombrage. L'arbre nous donne son « alombrage ». - (49)
alon-je ? Allons-nous ? - (01)
alôrs, alô adv. Alors. - (63)
alôse*, s. f. corsage, caraco. - (22)
alotte. n. f. - Jeune fille, adolescente. - (42)
alotte. s. Jeune paysanne dans l'adolescence. (Villiers-Saint-Benoit). - A Marchais-Beton, on dit Annotte ; c'est sans doute le même mot, prononcé différemment : lequel est le bon ? - (10)
alouaige, s. m. louage, location : il cultive un champ qu'il a « d'alouaige » ; il en paie une pistole « d'alouaige » - (08)
alouchier, m. : alisier. (M. T IV) - Y - (25)
aloue s. f., alouette. - (14)
alouègne : alène - (39)
alouer, v. a. louer, prendre en location, amodier. On « aloue » une maison, une ferme, un domestique, etc. - (08)
alouète : Alouette. « O fa c'ment l'alouète o se dedit » : il fait comme l'alouette, il ne tient pas parole. - (19)
alougne, s. f. noisette. — alougni, noisetier. - (22)
alouott. s. f. Synonyme d'anloupiau. Voyez ce mot. (Perrigny-lès-Auxerre). - (10)
alouotte : alouette - (39)
alourdir, élourdir, élordir. v. a. Abasourdir, étourdir, rompre, briser la tôle, la cervelle à quelqu'un, en faisant du bruit. - (10)
alourer (verbe) : être lourd, se montrer pénible, insupportable. - (47)
alouzi : qui provoque le besoin de boire pour un aliment pâteux ou sec - (51)
alpette. s. m. et f. Enfant chétif et malingre gamin, gamine. Paraît être une altération du mot arpette. (Percey). - (10)
alpreill'man, adv. pareillement, également. - (08)
alquiller. v. a. Lisser. Alquiller les cheveux. - (10)
alquiner. v. a. Exiger d'un homme ou d'un animal un travail qui dépasse ses forces. - (10)
als (pron. pers. m. et f. pl.) : ils, elles - (50)
alsan : arceaux qui soutiennent les rideaux du berceau. - (21)
altauffiers. s. m. pl. Bande d'enfants, de gamins tapageurs, qui taquinent et harcèlent les passants. (Percey). - Le mot altoufier, usité à Tronchoy pour désigner un vagabond, doit être, bien certainement, une variante d'altauffier. - (10)
altaufier, m. : vagabond. (M. T IV) - Y - (25)
altéhé, part. pass. altéré, qui a soif. - (08)
altiée (n. f.) : litière d'une étable ou d'une écurie - (64)
altiée : pièce en désordre, litière - (61)
altise. s. f. (Voir Bête noire). - (14)
altour n.m. Environs, alentours. Dz'étos l'seu d'altour : j'étais le seul des environs. - (63)
aluchot : cri fort et aigu - (60)
aluchot : voix forte et aigus. III, p. 15-4 - (23)
alude : éclair d'orage. - (30)
alué : alisier. (RDM. T IV) - B - (25)
alumement. : (Dial.), éclairement de l'esprit, si l'on peut parler de la sorte, pour définir un mot qui exprime l'action des lumières acquises. - (06)
alunette, f. : linotte. (M. T IV) - Y - (25)
alunette, s. f. linotte, oiseau de la famille des granivores. - (08)
alunotte, elunotte. S. f. Linotte, oiseau. - (10)
alûter (v.t.) : avoir envie de vomir - (50)
aluzi, adj. uni, au sol tassé : un sentier aluzi. - (24)
alvin, s. m. bétail d'élève, animaux du premier âge, poulains, jeunes veaux. - (08)
alviner, v. n. aleviner, produire de l'alevin, c’est-à-direle fretin ou menu poisson avec lequel on peuple les étangs. Chez nous les carpes qui alevinent sont appelées pisseuses ou en patois « pichouses. » - (08)
am - cherchez divers mots par An, Em, En, etc… - (18)
amab'. adj. - Aimable. - (42)
amadou (sainte), dénomination, qui fait partie d'une loc. facétieuse. Se dit d'une personne présente. Ainsi : « Aile êt iqui en char et en os, tôt c' ment Sainte Amadou ». - (14)
amadou, s. f., large champignon, de nature très résistante, poussant horizontalement sur les vieux troncs de noyers. - (14)
amadouere : calmer - (44)
amalssi, v. r. aggraver, en parlant d'une maladie. - (22)
amalssi, v. r. aggraver, en parlant d'une maladie. - (24)
amandelaÿ, s. m., amandier. - (40)
amandre : Amande. « des amandres vardes (vertes) ». Bourguignon, aimandre. - (19)
amandré : Amandier. Amigdalus communis. « Les amandrés sant flieuris ». - (19)
amandre : s, f., amande. - (20)
amandrier : s. m., amandier. - (20)
amangenner. v. - Attacher les mains, enchaîner. (Perreuse, selon M. Jossier) - (42)
amanghenner (contraction d 'amangéhenner). v. a. Oter l'usage des membres, et plus particulièrement des mains. Mot composé de a augmentatif et de deux mots latins manus gehennare, entraver, enchaîner les mains, les mettre dans la gehenne. (Ferreuse). - (10)
amanvier, v. tr., mettre de côté, amasser du bien. (Mervans). - (14)
amanvir, se procurer, élever. - (05)
amar adj. amer, amère. - (38)
amarine : osier - (51)
amarine n.f. Branche d'osier. - (63)
amarine, ambre, veillon : osier - (43)
amarine, n.f. osier. - (65)
amarmeler. v. a. Battre à outrance, briser la figure à quelqu'un, le mettre en marmelade. - (10)
amarné : arbuste qui produit de l'osier. (B. T IV) - S&L - (25)
amasser, v. tr., contracter, gagner : Ol a pris frèd ; ôl a amassé du mau ». - (14)
amati : A demi sec, en parlant du foin récemment fauché « Ce foin n'est pas so (sec) ma ol est déjà bien amanti ». - (19)
amati adj. Demi-sec (pour un fromage). - (63)
amati. Demi-sec, se dit surtout du fromage. - (49)
amaucheter, v. a., gâter, gâcher, perdre, mettre à mal que l'on prononce à mau. - (11)
amaujeter : méduser - (60)
amauvi, adj. pâle, amaigri, qui fait mal à voir. - (22)
amauvis : Mauviette. « Ol est allé à la chaiche (chasse) es amauvis ». - (19)
amauvis : s, m., mauvis, grive des vignes (turdus musicus). Le véritable mauvis est le turdus iliacus. - (20)
âmaûz’ter : émietter, gaspiller - (37)
amazoute : camomille sauvage(DC. T IV) - Y - (25)
ambadous. adj. des 2 genres. Couché sur le dos. Cette femme porte son enfant ambadous. (Perrigny-lès- Auxerre). Nous croyons cette orthographe de Perrigny défectueuse. Voyez badoue. - (10)
ambataize : tour des roues en bois - (39)
ambéjaloure : s. f. marque laissée sur deux pains par leur contact lors de leur cuisson. - (21)
ambia : lien qui relie le joug au timon. - (33)
ambîme, s. m. abîme, endroit profond ou dangereux. - (08)
ambitionnou, ouse, adj. envieux, qui a ledésir d'avoir, le plus souvent aux dépens du prochain. - (08)
amblâ (n.m.) : tige servant à fixer le joug des bœufs sur le timon - (50)
amblâ : pièce pour enfiler le timon d'une voiture ou char à bœuf - (39)
amblâ, s. m. tige ou branche de bois tordue en forme d'anneau servant à fixer le joug des boeufs sur le timon d'une voiture. - (08)
amblai. Embler, vieux mot qui signifie dérober. Le bien d'autrui tu n’embleras. Embler vient d’involare. - (01)
amblai. : (Dial. et pat.), dérober - (06)
amblas : pièce pour attelage de bœufs (pour fixer le timon)  - (48)
ambler. Piller, voler. Ce verbe est employé dans la vallée de la Saône et surtout dans la Bresse châlonnaise. - (13)
amboké, embecquer un petit enfant, un oiseau. - (16)
amborbé, embourber. - (16)
ambraissan. Embrassant. - (01)
ambre : s. m., osier. - (20)
ambre, s. m. osier (du latin salix amerina, de la ville d'Amerie (Ombrie)). - (24)
ambre, s. m. osier. - (22)
ambrenai ou embrenai. - (Infinitif, participe passé et adjectif), couvrir et être couvert d'une substance quelconque. - (06)
ambrenai, tout couvert de quelque chose de malpropre. Dans l'idiome breton, amprevan (Le Gon.) et ambréan (LEP.) signifient vermine. - (02)
ambrenai. Embrené, embrenez, embrener. - (01)
ambres : (n.pl.) osier - (35)
ambreuille ou lambreuille. : Le nombril (M Del.). - (06)
ambreuille, le nombril. - (02)
ambroder : (anbrô:dè - v. trans.) enduire d'une matière sale et épaisse (boue, etc.) - (45)
ambruaehé. Fâché de mauvaise humeur… - (01)
ambruai (s'). : Se mettre en train de vitesse (M Del.,) et s' ambrui, verbe appartenant à une double conjugaison. - Part. : ambrué ou ambrui, mis en train. (Lac). - (06)
ambruer, « L » prendre son ambrue, se mettre en route, s'élancer, lancer une chose sur une pente ; ce mot nous parait venir directement d'ambulare). - (04)
ambruer. Mettre en train vivement, prendre de l'élan. - (03)
ambrui ou ambrué, qui est mis en train de ... , qui commence son mouvement... - (02)
ambrui. Mit en train. Il ne se dit qu'avec le pronom personnel. S'ambruï de proché ; se mit en train, en humeur de prêcher. L'infinitif de ce verbe c'est ambruer, formé, ce semble, dz la préposition en et de bruit. Quand les enfants voient que leur sabot, leur toupie ou leur moulinet commence à tourner de bonne sorte, ils disent en bourguignon, que leur trebi, leur fiade, leur melin s’ambruë, c'est-à-dire commence à taire du bruit en tournant, et de là par métaphore s’ambruër, pour se porter à faire quelque chose avec ferveur. Le velai ambrué, le voilà en train. - (01)
ambrunchai, mine que l'on fait en fronçant les sourcils... - (02)
ambruncher (s') : (s’anbrin:ché - v. pr.) se couvrir, s'assombrir (en parlant du ciel) - (45)
ambruyé, mettre en train, à l'ouvrage. S'ambruyé, s'élancer pour courir. - (16)
amcharboté, enchevêtrer ; du fil amcharboté : du fil enchevêtré. - (16)
ame, s. f., personne, individu : « J' seû été cheù vous ; n'y avot âme qui vive ». - (14)
amelette, s. f. omelette. - (08)
amena, amenau (Paille d'). s. f. Paille d'orge et d'avoine, paille de menus grains, amena et amenau étant une altération de menu. (Villiers-Bonneux). - (10)
amendé : grandi. Ex.: Elle ai bai amendé. (N. T IV) - C - (25)
amender, grossir, grandir en parlant des enfants, des bêtes, des arbres. - (27)
amender, v. intr., grandir : « Ah! y é vot' petiot ? Dêpeù que j' l’ons vu, ôl a ben amendé ». - (14)
amender, v. n. Grandir, prospérer, s'améliorer. – Employé activement, signifie engraisser, améliorer. Le fumier amende les terres. - (10)
amender, v., se développer, grossir. - (40)
amender. Croître rapidement, devenir fort, Dépeu qu'an ai plevû, mon troqué (blé de Turquie), ai bin aimendé — Not' petiot darré aimeude teut son sô (tout son saoul). Ce verbe était employé au XVIIIe siècle. - (13)
amender. Grandir, ne se dit qu'au propre. - (03)
amender. Mot du plus pur francais, signifiant rendre meilleur (Littré) ; mais qu'on détourne chez nous de son sens primitif pour lui faire signifier croître, grandir. Etym. emendare. - (12)
amendeu : croître, profiter. - (29)
amendise. : (Dial.), réforme, perfectionnement. Du latin emendatio. - (06)
amener, v. élever (cette lapine amène bien ses petits). - (65)
amener, verbe transitif : élever, amener à maturité. - (54)
amenter (s') (s'aminter) : v. r., s'affaiblir. - (20)
amer (être sur son), loc, se dit du vin qui devient amer quelques jours après le pressurage, et aussi de l'enfant qui est à l'âge de la formation. - (20)
âmer : Aimer. « Pu je te vois pu je t'ame », nom du myosotis. « Petite Catherinette, veux tu m'amer ? » (vieille chanson). - (19)
amer coum' chicotin : amer. Vraiment très amer. Ex : "Ta salade de pissenlits, al est amére coum'chicotin." (avec un accent aigu... sur amer). - (58)
amer, subst. masculin : fiel d'une volaille. - (54)
amerale, s. f. camomille vulgaire. - (08)
amère. Fiel. - (49)
amerelle : fausse camomille. - (31)
ameron. s. m. Etat du vin amer. Ce vin tourne à l'ameron. - (10)
amesouche. adj. Un peu amer. (Mont-Saint-Sulpice, Seignelay). - (10)
amesoute. s. f. Marguerite des champs. (Mont-Saint-Sulpice, Seignelay). - (10)
amesser. v. a. et n. Dire une messe de relevailles. Se faire amesser, se faire dire une messe pour ses relevailles. - (10)
ameulat, s. m. Gagne-petit, rémouleur. - (10)
ameuler, v. a. mettre en meule, en tas, en groupe. - (08)
ameuseler. v. - S'abîmer le nez, le « museau ». - (42)
ameusser (s'), v. réfl. se baisser, se cacher, se tapir. S’emploie quelquefois sans le pronom : « al ô ameussé dan l’crô », il est tapi dans le trou. - (08)
ameuz'lé (adjectif) : couvert de blessures spectaculaires mais sans gravité réelle. - (47)
amfrèli : abats de porcs accommodés au vin rouge : c'est le carquelin de la région de Genlis, en Côte-d'Or). (CH. T II) - S&L - (25)
amialé (adjectif) : écrasé. Se dit notamment d'un gâteau qui manque de consis­tance. - (47)
amiârder v. Gâter excessivement un enfant. Voir miâ. - (63)
amiauder, amignauder. v. - Amadouer, flatter, entortiller. - (42)
amiaule. : (Dial. et pat.) Les adjectifs latins terminés en abilis se traduisent dans le dialecte et dans le patois par la terminaison aule : « 0 naissance amiaule as hommes. (S. B., vig. de la Nativ.) - (06)
amibrunchai, ambrunchi et ambrun. : Fâché, d'humeur noire ou rembrunie. -Le dialecte disait embronchiés. - (06)
amicoler : Caresser, cajoler. « T'ame bien te fare amicoler ». - (19)
amicoloux : Caressant en paroles et en actions. - (19)
amignauder (v. tr.) : cajoler, amadouer par une attitude aimable, des paroles tendres - (64)
amignauder, aminauder. v. a. Flatter, caresser. Dans le glossaire de Roquefort, on trouve amignauder, amignoter. - (10)
amigounerie. n. f. - Câlinerie : « Et quand i' n'savant pus quoué s'die i' s'font des amigouneries, s'arrêtont pou mieux s'ergarder et s'enlaçont pour se bicher ... » (Fernand. Clas, p.l66). L'histoire de ce joli mot remonte à l'adjectif.mignot signifiant au XIIe siècle : mignon, joli, agréable. Mignoter veut dire rendre mignon, dorloter, entourer de soins ; la mignotie ou la mignotise est une gentillesse, une caresse. Amignauder, d'où vient amigounerie, c'est donc caresser, câliner, flatter. Le français a plutôt évolué vers le mot minauder : prendre des manières, des mines, pour séduire ou attirer l' attention. Voir aussi Migounerie. - (42)
amigrer. v. a. Epandre, écarter, en parlant du fumier Du latin migrare, emigrare, écarter, éparpiller. - (10)
amijoler, v. tr., cajoler, enjôler : « Alle sait s'y prende, celle-là ! alle vous l’amijôle gentiment ». - (14)
aminci : amincir - (57)
amiotter (v. tr.) : émietter - (64)
amiotter : émietter - (61)
amiotter. v. - Émietter. - (42)
amitant, adj. caressant, affectueux. - (22)
amitiaule, adj., qui fait des démonstrations d'amitié. - (11)
amitiaule, amiquiaule. adj. Amical. - (10)
amitiole, affectueux, qui fait des amitiés. - (27)
am'lette : une omelette - (46)
ammaillôlai. Emmailloter, emmailloté, emmaillotez. - (01)
ammaillôtai. Le même qu’ammaillôlai. - (01)
amman, s. m. Vaisselle qui vient de servir et qui n'est pas encore nettoyée. - (10)
ammeïnoter : emmailloter. - (21)
ammi. Emmi, au milieu. Emmi ne se dit plus il y a déjà du temps. - (01)
ammistôflai (s'), s'envelopper. Ammistôflai de forure, enveloppé de fourrures. - (02)
ammistôflai ou emmitouflé. : (Dial. et pat.), enveloppé, caparaçonné. - Ammistôflai de forure. (M Del.) - (06)
am'na : paille d'avoine. (F. T IV) - Y - (25)
amnée (n.f.) : année - (50)
amner (s') : venir - (51)
amner : amener - (51)
amocher. Blesser, contusionner ; « être amoché » être blessé, malade. (Argot). - (49)
amocheter : (prononcer amoch'ter) abîmer - mettre en morceaux. Ex : "Arrête-don d'amoch'ter ton pain." - (58)
amogeter : gaspiller - (61)
amoilli : Donner les signes d'une prochaine délivrance en parlant de vaches prêtes à vêler. Au figuré « La vaiche (vache) amoilli » signifie : la vendange approche. - (19)
amoïlli v. (de amouiller) S'apprêter à vêler. - (63)
amomon, s. m., pomme d'amour, fruit de la morelle, faux piment. C'est exactement le mot grec (aromate de l'Inde). Le nom se donne à l'arbuste et au fruit. Les amoureux s'en offrent des bouquets. - (14)
amonder : gronder - (61)
amonèti v. (or. inc.) Calmer, tranquilliser. - (63)
amor, s. m., considération, égard : « J'ai fait c' qui po l'amor de li ». - (14)
amoraichi (s') : S'amouracher. « O s'est amoraichi de c 'te dreûlesse (de cette fille) ». - (19)
amoratsi (s') v. S'amouracher. - (63)
amorci : amorcer - (57)
amorti : amortir - (57)
amotsé : sangle de cuir ou de corde servant à fixer le joug sur la tête d'un bœuf. A - B - (41)
amotsi v. Amocher. - (63)
amoucha. Oiseau de proie, du français émouchet. - (03)
amoucher. v. - Chasser les mouches. - (42)
amouchet, émouchet, tiercelet. - (05)
amouchet, émouchet. Lien, partie lanière de cuir, partie corde pour consolider le «je » (joug) sur la tête du bœuf. - (49)
amouchouée. n. f. - Émouchette, chasse-mouche : filet équipé de cordelettes flottantes, placé sur le dos du cheval afin d'éloigner les mouches et les taons ; synonyme de barbaquiaux. - (42)
amouder : amorcer, commencer. - (09)
amouder, amoder. v. - Préparer le pis d'une vache ou d'une chèvre avant la traite, en le massant. - (42)
amouder. v. n. Donner son lait en abondance, volontiers, facilement. Se dit des vaches bonnes laitières. - (10)
amouderé : tranquillisé, calmé. A - B - (41)
amouderé : tranquillisé - (34)
amoudèrer adj. (de modérer) Tranquilliser, sécuriser. - (63)
amoudeuré : tranquillisé - (43)
amoudjer. Amodier; affermer. - (49)
amoûdji : amodier - (57)
amoûdji : louer - (57)
amouèdiation : location  - (48)
amouézi, v. a. chauffer et couler la lessive. - (22)
amouezi, v. a. chauffer et couler la lessive. - (24)
amouilles, glaires de vache en vêlage. - (05)
amouner,v. tr., amener, conduire : « Ol a été genti ; j’amoune mon gar à la fête ». - (14)
amounition, amunition. s. f. Munitions, vivres. Pain d'amounition, pain distribué aux soldats. Du bas latin amonitio, subsistance, suivant Ducange. - (10)
amourciller. v. a. Mettre, diviser en petits morceaux. - (10)
amoureux : voir chvau - (23)
ampau : voir empau. - (20)
ampège : (an:pèj’ - subst. f.) entrave; au figuré, personne encombrante. - (45)
ampéger : (an:péjé - v. trans.) entraver (un cheval). - (45)
ampereu. Empereur, empereurs. - (01)
amphitryons : hôte chez qui l'on va dîner. - (55)
ampigé, ampeingé et empingé. : Embarrassé d'obstacles matériels. - (06)
ampigé, embarrassé ; en latin impeditus. - (02)
ampiges ou empiges : Entraves pour les chevaux. « Mens (mets) les ampiges à tan chevau ». Au figuré on dit d'une jeune femme qui vient d'avoir un enfant : « Alle a troué eune bonne ampige ». Se dit aussi d'une personne peu dégourdie « Y est eune brâve ampige ». - (19)
ampigi : Entraver « San chevau est ampigi ». Au figuré : embarassé, « Etre ampigi en biau chemin » : être arrêté par le moindre obstacle. « Etre ampigi c'ment eune pouleille qu'a troué un cutiau », être dans un grand embarras. - (19)
amplanter : implanter - (57)
ampòché. Empêcher, empêché, empêchez… - (01)
ampoixeni. J'empoisonnai , tu empoisonnas , il empoisonna. - (01)
ampotai. Emporter. C'est aussi le participe tant singulier que pluriel. Le Diale l’é ampotai , le Diable l’a emporté ; le Diale les é ampotai , le Diable les a emportés. - (01)
ampouaché : (an:pouâ:ché – v. trans.) empêcher. Doublé de an:péjé. - (45)
ampoule (n.f.) : petite rainette - (50)
ampoule, s. f. petite rainette qui monte sur les arbres. - (08)
amt'iou, adj. caressant, affectueux : un enfant am'tiou. - (24)
amûji v. Amuser. - (63)
amunition, s. f., munition. Employé seulement dans le sens de fournitures militaires : « Un pain d’amunition ; un fusil d'amunition. - (14)
amusard (adj. et n. m.) : se dit de quelqu'un qui aime perdre son temps à des futilités (syn. arcan-yer) - (64)
amusard, s. m., musard. - (20)
amûse n.f. Amusement, distraction. - (63)
amusotte (n. f.) : objet d'amusement, de distraction - (64)
amusou (n’) : amuseur - (57)
amusser. v. a. et n. Boucher, détruire les musses ou passages cachés, secrets, pratiqués dans une haie par le gibier ; en général, cacher, couvrir. - (10)
an : On. « An peut to ce qu'an veut » on peut tout ce que l'on veut. Remarque dans le patois de Mancey, « on » se prononce toujours « an », soit seul soit dans le corps d'un mot. - (19)
an ni : année - (51)
an ou ant- il, on, ont. - Al an été ai lai charrue. - AI ant gros de mérite. V. par en. - (18)
an pour on ; an di, on dit ; an fé, on fait. - (16)
an por, en échange de... - (16)
an, terminaison de la 3e personne du pluriel au présent de l'indicatif, au futur, etc. : « a dian, a fian, a mingean », ils disent, ils font, ils mangent. Une partie du Morvan nivernais prononce on : « a dion, a fion, a mingeon. » - (08)
an. Année, années. - (01)
an. En. Quelquefois au, comme an leù, au lieu. Nos anciens ont dit en lieu. - (01)
an’nées : années - (37)
anan : Espèce de mure, fruit de la ronce rampante. Rubus cassius. - (19)
anas. s. m. pl. Immondices, débris de vaisselle. (Pasilly). - (10)
anaû : virole de la faux - (48)
ancairner : puer - (48)
ançan. Encens. - (01)
ancarner : (an:carnè - v. intr.) sentir très mauvais, puer très fort. - (45)
ançatre (n.m. et f.) : ancêtre - (50)
ancenat, ancenet, ancenot : s. m., bas-lat. ancinus et uncinus, vx fr. oncin, timon qui s'accroche (uncus) à une charrette, une herse, un rouleau, etc. - (20)
ancenet : timon qu'on passait dans le joug pour tirer la charrue - (43)
ances. n. f. pl. - Champ attenant à la ferme. Les ances est le résultat de la fusion de deux mots de la même famille, aise et aisance, dérivés du latin adjacens (situé à côté de). En aiace, puis a aise signifiaient jusqu'au XVIe siècle près de. Aisance indiquait (au XIIIe siècle) les dépendances d'une maison. Le poyaudin a conservé le sens étymologique de lieu situé près de la maison, alors que le français a gardé le second sens de bien-être, confort, plaisir (voir l' expression être à l'aise), ainsi que le terme spécifique du droit « aisance de voirie » (droits d'accès des riverains sur la voie publique). Les ances, toujours employé au pluriel, désigne le champ rattaché à une ferme. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
ancharbouillé, mal à l'aise. - (26)
anchotte : n. m. Entonnoir. - (53)
anchotte, s. f., petit entonnoir de ménage. - (40)
anchotte. Petit entonnoir en fer blanc. C'est ce qu'on appelle, à Autun, un aigueriot. - (13)
anchouaîs (n’) : anchois - (57)
anchoune, adj. qui est tordu, qui a la hanche démise. - (22)
anciens : Les vieux, les aïeux. « Neutés anciens » nos aïeux. Dans le langage forestier, le mot Ancien désigne un baliveau de plus de cent ans. - (19)
ancin que. conjonct. Tandis que, pendant que, à mesure que. « Ancin qu'on moissonnait, on liait. » (Percey). - (10)
anciner, v. a. exciter un chien, le lancer à la poursuite de quelqu'un : le chien s'est « anciné » contre lui. - (08)
anc'lle (anc'ill) : Oncle. « Ol est allé voir san an'clle ». Autrefois les enfants appelaient par respect « man an'clle, ma tante », les grandes personnes avec lesquelles ils n'avaient aucun lien de parenté. « Dis banjo à c't'an 'clle» dis bonjour à ce monsieur. Nota : jadis, les jeunes appelaient souvent oncle et tante, le cousin germain ou la cousine germaine de leur père ou de leur mère. - (19)
anco, encore. - (38)
ancoinçon, sm. écoinçon. - (17)
ancor. Encore. Le Bourguignon dit aussi ancore, et se conforme à l’ortographe italienne ancora… - (01)
ancre - âpre, trop fort. - Ce vin qui â tro ancre. - Que le frouai â don ancre ajedeu. - AI ai in caractère ben ancre. (Pour le toucher V. aire). - (18)
ancre : Acre, acide, mordant « Du lichu treu ancre » de l'eau de lessive trop chargée en potasse. - (19)
ancre ; on dit d'un mets qu'il est ancre quand il est trop épicé et qu'il prend à la gorge. Se dit aussi pour tenace, obstiné. - (16)
ancre, âcre, opiniâtre, tenace. - (05)
ancre, adj. acharné, enragé. - (17)
ancre, adj. acre, âpre, aigre, violent, ardent. - (08)
ancre, adj. se dit d'un cheval ombrageux et craintif. - (40)
ancre, adj., être ancre, se montrer ardent, tenace, persévérant. A aussi le sens de âcre. - (11)
ancre, adj., tenace, opiniâtre, têtu ; aigre, violent, âpre : « N'y a pas mo-ïen d’li fâre fâre c’qu’on vout ; ôl êt ancre c'ment eùne mule ». - (14)
ancre, pour acre, du latin acer ; quelques personnes disent aincre. - (02)
ancre. Opiniâtre, tenace - (03)
ancreman, adv. avec âpreté, violemment, ardemment - (08)
ancrement : Avec ardeur. « O s'y prend bin ancrement » il s'y met avec bien de l'ardeur. - (19)
ancrement, opiniâtrement. - (05)
ancrené, ée. adj. Qui est ancré profondément et depuis longtemps. Maladie ancrenée, maladie invétérée, qu'on ne peut plus guérir. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
ancreni, adj., recouvert d'une couche de saleté. - (40)
ancreté : Acidité, acreté. « L'ancreté du lichu ». - (19)
ancroté ; jeter une bête périe dans un creux et la couvrir de terre. On ancrote aussi l'homme qu'on enterre sans cérémonie religieuse. - (16)
and’li : (nm) chenet - (35)
andâ : (nm) andain - (35)
anda : andain. Tas de foin en ligne, formé par le faucheur. Du latin : «ambitus » : bord. - (62)
andâ n.m. Andain. - (63)
andain - chenet de feu (outre le sens français de rangée de foin). - Ces andains qui ne sont pâ aissez hauts. - L'andain du poèle â trop lairge. - (18)
andain : Jonchée de foin qu'un faucheur couche d'un bout à l'autre du pré à chaque passée, et non pas , comme le dit Littré, l'étendue que le faucheur peut faucher en un pas. - (19)
andain : rangée de foin ou de paille déposée sur le sol. - (59)
andain : largeur d'une coupe de foin - (39)
andain : s. m, signifie tantôt la traînée de foin rejetée sur la gauche du faucheur et qui s'allonge à chaque coup de faux, tantôt la bande de pré ainsi mise a découvert. - (20)
andain, espace qu'occupe l'herbe coupée par la faucille... - (02)
andain, n. masc. ; le sillon d'herbe tombé sous la faux. - (07)
andain, n. masc. ; chenet du foyer. - (07)
andain, n.m. chenet. - (65)
andain, s. m. chenet, landier. - (08)
andain, s. m., largeur d'une coupe de foin. - (40)
andain. - Delmasse donne à ce mot deux significations, celle de grand thcnet de cuisine, et celle, dit-il avec Lamonnoye, de l'espace entre les deux jambes écarquillées (écartées).- De ce que l'intervalle entre les grands chenets de cuisine d'autrefois mesure à peu près une enjambée, on les a appelés des andains - (06)
andains (mot masculin) : chenets. - (47)
andains et andiers. Chenets élevés, appelés, dans certains pays, des Landiers, par la réunion de l'article et du substantif, « Item, deux beaux andiers en la cheminée de ladite chambre, ayant chacun une bocle de fer a (Inventaire dressé, en 1501, à l’Hôtel-Dieu de Beaune). La plupart des andains bourguignons étaient surmontés d'une sorte de corbeille en fer destinée a supporter et à maintenir chaud le creuset de soupe des retardataires. Les andouillers de cerf ont la forme de certains andains. Dans une autre acception, un andain est l’étendue de pré qu'un faucheur coupe à chaque pas. Les Bretons disent : lander. - (13)
andaivai, endesver, endever. : (Dial. et pat.), enrager. - (06)
andaivai, être très-contrarié d'une chose. - (02)
andé : andain. A - B - (41)
andè : Landier, chenet « Eune pare de vieux andès » une paire de vieux chenets. - (19)
andé : s. m. chenêt. - (21)
andée : andain - (51)
andée, s. f., espace entre les deux pieds d'un faucheur ;  « mener en andée » ; en avançant en ligne droite, entre deux rangs. - (40)
andées (des) – régulièrement, pas mal, de temps en temps - Queman que cequi vait métenant ? Mon Dieu, cé vai to des andées. - L'ovraige n'â dière aivancé, ma voiqui qu'â va ailai des andées. - (18)
andées (des). Par intervalles, d'une façon intermittente. Etym. la même que celle d'andain (voyez ce mot dans Littre). Des andées veut dire, à proprement, en faisant puis en suspendant l’action d'aller. - (12)
andément. De suite, sans désemparer, directement tiré de l'italien andantemente. Andain, ce que le faucheur abat autour de lui en marchant, de l'italien andare. - (03)
andés (des), en une fois (bas-latin "andena"). - (38)
andèu, chenet. - (16)
andier : s. m., vx fr., landier. L’usage a consacré l'agglutination de l'article et du substantif (l'andier), tandis qu'il ne l'a pas admise pour l'évier (le lévier). - (20)
andier, landier, chenet. - (05)
an-d'lai : Ioc. adv., loc. prép. et n. m. inv. Au-delà. - (53)
and'lai, adv.de l., au-delà, de l'autre côté, là-bas : « And'lai l'iâ » (de l'autre côté de l'eau). - (14)
andoche (in) - un maladroit, un propre à guère surtout par défaut d'intelligence. - Ma, ne nos aimeune pas cequi ç'â in vrai andoche. - Ote-tai don pôre Andoche que t'é ! - (18)
andoille : Andouille. « Eune andoïlle grillie ». Au figuré : personne à l'air naïf et empêtré. « Quelle andoïlle! ». - (19)
andormî. Endormir, endormi, endormis. - (01)
andouilles (voir Dèpendeux). - (14)
andreuzi, v. a. donner de la vigueur, de la « dreuze ». - (22)
andruji, v. a. donner de la vigueur, de la « druje ». - (24)
and'vë, and'vère ; en comparaison de, tandis que (du latin adversiun). - (16)
andzalouze : (nf) javeleuse - (35)
ane (faire un). n. m. - Dans un champ, petite bande de terre qui n'a pas été labourée ou fauchée, du fait d'une maladresse du cultivateur ou d'une déviation de la machine sur une grosse pierre. - (42)
ane (n. f.) : dans un champ, emplacement non labouré ou non fauché à la suite d'un écart involontaire - (64)
anéanti : anéantir - (57)
aneçi, v. a. agacer, irriter, pousser à la colère. - (24)
anée : Mesure valant 15 doubles décalitres. - (19)
anée : s. f., ancienne mesure de capacité pour les grains correspondant à la charge que peut porter un âne, contenant 21 coupes cubées ou mesures « rases « et valant 273 litres 693. A Mâcon, « L’ânée de bled froment pèse 420 livres » Almanach du Mâconnois, 1786, p 131). - (20)
Aneire. Village nommé Anières à une lieue de Dijon, fameux par ses grottes, et encore plus par son Université, où il se reçoit plus de docteurs qu'en toute autre. - (01)
anemiablement. : (Dial.), hostilement ; adverbe pris au subst. anemi. - (06)
anémie : adj., anémique. J'ai été anémie autrefois. - (20)
anémique : s. f., anémie. Elle a une anémique. - (20)
ânes. s. m. pl. Echasses. Marcher sur des ânes. (Saint-Martin-sur-Oreuse). - (10)
aneubllié, v. n. assombrir, surtout par le crépuscule. - (22)
aneuilles : Noisettes, fruits du noisetier (Corylus avellana) On dit aussi « aleugnes » de alogne grosse noisette. - (19)
aneut, adv., aujourd'hui. - (14)
aneute, petit tubercule noir qu'on trouve au pied du latyrus tuberosus, plante de la famille des papilionacées, et qui est comestible. - (27)
anfan. Enfant, enfants. Mnanfan, mon enfant. - (01)
anfantaigne. Enfantine, enfantines. - (01)
anfâr, enfer. - (16)
anfar. Enfer, enfers. - (01)
anfilleron. Enfilerons, enfileront. Les deux ll d’anfilleron se mouillent. - (01)
anfin. Enfin. - (01)
anflicutai. : Engrosser. - (06)
anflicuterai, engrosser... - (02)
anfrâler : (anfrâ:lè - v. trans.) enduire de façon superficielle mais consciencieuse. - (45)
angabouèrer : (angabouèrè - v. tr.) enduire de matière et de manière très sale. - (45)
angaigé, engager ; s'angaigé, s'engager, prendre du service. - (16)
angauche. adj. Qui n'est pas adroit. (Charny, Seignelay). - (10)
angaudre. s. m. et f. Qui est empoté, maladroit, peu agissant. - (10)
angélus. S. m. Parties gélatineuses, tendons, cartilages impropres à l'alimentation, qui se rencontrent dans les viandes, et que les bouchers trouvent moyen de glisser et de faire payer à leurs pratiques. A Joigny, l'angélus et la réjouissance doivent être exclus des fournitures faites aux pauvres pour le compte du Comité de l'Extinction de la mendicité ; un des articles du cahier des charges et conditions imposées à l'adjudicataire de ces fournitures contient même sur ce point une interdiction spéciale. - (10)
anger, v. enger. - (05)
angevautreur : (anj’vô:treu:r - subst. f.) chaîne qui, dans une charrue, relie l'age à l'avant-train de rouelles. - (45)
angin (similaire de engeance) se dit par mépris à un enfant. - (16)
angive, s. m. contrefort de bâtiment. - (08)
angiverne. adj. Maladroit. (Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes). - (10)
ang'lle : Ongle. « O s'est tapé in cô de martiau su l'ang'lle». Au figuré « Rogni les ang'lles à quéquin » enlever à quelqu'un ses moyens de défense. - (19)
angôdrer : (angô:drè - v. tr.) enduire tout ou partie d'une chose, en la salissant moyennement. On dira, par exemple, qu'on angaudr' un mur de briques, quand on y applique un premier enduit auquel on veut qu'adhère un second. - (45)
angola, angora ; un chat angola. - (16)
angon*, s. m. onguent. - (22)
angouaissi - tremanter : angoisser - (57)
angouècher (s') : ((s’) angouèché - v. pr.) s'étrangler, s'engouer. - (45)
angoulouses : piqûres de serpent. IV, p. 32 - (23)
angouyi, v. n. gêner par l'adhérence de la terre mouillée collant à l'outil. - (22)
angover (s'), v., s'irriter la gorge avec un morceau d'aliment ; avec une pomme, en parlant des vaches. - (40)
angraisse. Engraisse, engraissent. - (01)
angraler, n.m. houx. - (65)
anguelue. n. f. - Bord d'un récipient ou de tout autre objet : un bidon, un sac, un puits. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
angüier, angüiller : boîter, ne pas être d'aplomb, bancale. - (56)
anguigne, s. f., femme de peu de ressource, qui ne sait rien dire ni faire, et même quelque peu idiote : « Ta Mariette ? Laisse-me donc. Y ét eùne jolite anguigne ! ». - (14)
anguignônai, causer du désappointement et une vive contrariété à quelqu'un... - (02)
anguignonai. : Causer de l'ennui, du désagrément, du guignon. - (06)
anguille de buisson, s. f., serpent. - (14)
anguillé, e, part. prés. d'un verbe « anguiller » inusité à l'actif : une carpe « anguillée » est celle qui prend la forme d'une anguille. - (08)
angûllier : se dit d’une voiture à deux roues, dont le timon se pointe en l’air brusquement, parce que l’arrière a été chargé excessivement - (37)
angûyer (s’) : pour une charrette, à deux roues, (se) dresser le timon en l’air - (37)
anichon, s. m., petit âne ; au figuré, enfant qui n'apprend rien. - (14)
anicroche, s. f., obstacle imprévu. - (40)
anille, aneille : s. f., vx.fr. anille, béquille. - (20)
animau - (39)
animau n.m. 1. Animal. 2. Péj. Individu. - (63)
animau : s. m., animal. - (20)
animô, au singulier connue au pluriel (prononcer ân-niniô) ; se dit méme à l'homme peu pourvu d'intelligence. - (16)
anjaulure. Engelure, engelures. Plusieurs en Bourgogne, croyant bien parler, disent des égelures. - (01)
anj'lusse (l') : angélus - (57)
anjôlai, flatter quelqu'un pour le tromper... - (02)
anjoluce. s. f. Angélus. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
anliens : maladie qui attaque l'oeil du boeuf - (60)
anligner, v. a. aligner, mettre en ligne. - (08)
anloupiau. s. m. Forme très-fortement dénaturée des mots envelouppiau, enveloppiau, enveloppeau. A Auxerre, à Joigny et presque partout, dans le Département, on appelle anloupiaux, des morceaux de toile servant comme de guêtres, dont les vignerons s'enveloppent les jambes dans les vignes et lorsqu'ils font des ouvrages malpropres, par exemple, lorsqu'ils portent des terres, qu'ils tirent, qu'ils chargent ou répandent du fumier. - (10)
anmusé, aumusé, vt. amuser. - (17)
anmusöte, sf. amusette. - (17)
annaige, s. m. bête ovine d'un an qu'on appelle prime dans le langage technique. - (08)
Anne (nom propre) : Anne, Annette. Prononcez : An-ne, An-nette, l'An-ne Marie. - (19)
Anne, Anne (prononcer ân-ne). - (16)
annë, année (prononcer ân-në). - (16)
an-née (n’) - an-nia (n') : année - (57)
an'née : année  - (48)
an-née : année. - (52)
année : Année. Prononcez : an-née « L'année que vint » : année prochaine. - (19)
ânnée : une année - c'tânnée : cette année - l'ânnée qu'vint : l'an prochain -l'ânnée passée : l'an dernier - (46)
añnée n.f. Année. - (63)
an-née : (an:-né: - subst. f.) année ; l'an:-né: qu'vin:, l'année prochaine. - (45)
an-née : n. f. Année. - (53)
an-née, année. - (38)
annemaîn. Ennemi, ennemis. - (01)
annemi, e, adj. ennemi. On prononce an-n'mi. - (08)
an-nerser : (an:nêrsè - v. trans.) stimuler, exciter (au travail). Le mot s’emploie également pour les abeilles excitées par une intrusion, ou pour un chien qu’on excite. Pour le feu on dira qu’il s’est an:nersè ou s’est envâ:lè quand il devient trop vif. - (45)
anneu, s. m. ennui, langueur, tristesse, chagrin, embarras. On prononce an-neu. - (08)
anneumitié, s. f. inimitié, haine. - (08)
anneùyé, annuè, ennuyé (prononcer (ân-neuyè, an-nuè). - (16)
annille, petit agneau ; du latin agnellus. - (02)
annimau (qu'on prononce han-ni-mau). s. m. Animal. Dans beaucoup de localités, on dit annimal, au pluriel un annimau, des annimals. - (10)
an'nimau : animal  - (48)
annimau : Animal. Prononcez an-nimau. « Chèque (chaque) annimau a san instinct ». Injure : « espace d'annimau ! ». - (19)
annimau, s. m. animal : « l'poure an-nimau ô péri », le pauvre animal est mort. - (08)
an-nimau, s. m., animal : « V'tu ben te côger ! Côge-te donc, fichu an-nimau ! » - (14)
annimau. n. m. - Animal : se prononce han-ni-mau. - (42)
annioussè (s'): s'étouffer, s'étrangler - (46)
anniové : gorgé d'eau, ce mot s'emploie pour qualifier une terre - (46)
an-n'mi, s. m. et adj., ennemi. - (14)
an-n'miquié, s. f., inimitié. - (14)
anno, adv. non. Dans le Morvan nivernais «ainn'no » le premier n est une épenthèse d'euphonie. On redouble l'interjection dans la locution « oh qu' ann' nô! » oh que non. - (08)
an-n'O, an-n'A - non (style familier). – Vosé é étai fâre lai commission ?... An-n'O., i n'ai pâ aivu le temps (prononcer anne-no). - (18)
annô, en haut (prononcer an-no). Ce même mot, prononcé de la même manière, s'emploie, de plus, pour désigner le service anniversaire que l'on fait célébrer pour l'âme d'un défunt. - (16)
annonci : annoncer - (57)
annorser (s'), v., s'égosiller en toussant. - (40)
an-nossé, qui a avalé un os. - (26)
annote ou arnotte. Racine comestible du lathyrus bulbosus. Au figuré fruit médiocre ou trop petit. - (12)
annotte. n. f. - Jeune fille, adolescente. (Marchais-Beton, selon M. Jossier) - (42)
annotte. s. f. Jeune fille. - (10)
an-nouèj' : (subst. f.) : brebis d'un an ; par extension, jeune fille candide ou peu dégourdie. - (45)
annublir : v. a., vx fr., couvrir d'un nuage, obscurcir, faire ombrage. - (20)
annuiter (s'), v. pronom. S'attarder à la nuit, rentrer de nuit. Ou dit aussi s'anuiter. - (10)
anœllye, s. f. béquille (du vieux français annille). - (24)
anœllye, s. f. béquille. - (22)
anoious. : (Dial.), fâcheux, désagréable. –Le substantif anoi, d'où cet adjectif dérive, signifie ennui. - (06)
anon ! pour allons ! interjection par laquelle on excite une personne a faire une chose. - (16)
anorser (s’) : s'étrangler en buvant ou en mangeant. (RDM. T IV) - B - (25)
anosse (nom féminin) : anesse. - (47)
anosse, s. f. anesse. - (08)
anote. Sorte de bulbe que ceux qui croient bien parler nomment arnote, mot que les Bourguignons ont emprunté des Flamands, lorsque les uns et les autres avaient un même souverain… - (01)
anotte : boule de poils chez un animal - (46)
anpigé, embarrasser. Anpige, entrave ; un homme qui gène, au travail, est un anpige. - (16)
anpiyé, empiler, par exemple, des paisseaux qu'on a sortis de terre. - (16)
anpoiché, empêcher ; anpoîch'man, empêchement. - (16)
anpoigne, poignée d'un objet, anpoigné, prendre, saisir une personne ou une chose, de manière à la bien tenir. È s'à fè anpoigné se dit d'un malfaiteur arrêté par la justice. - (16)
anpoi'zné, empoisonner. - (16)
anpor. Pour, pour le prix, en échange. - (01)
anpôtré, embarrassé par un obstacle. - (16)
anpoussö, sm. embarras, manières pour se donner de l'importance. - (17)
anpremi (à l'), loc. au début, en premier lieu : à l'anpremi il était plus courageux. - (24)
anpremi (à l'), loc. au début, en premier lieu : A l'anpremi il était plus courageux. - (22)
anprès : auprès, près de. - (52)
anprès, adv., après, et aussi : près, auprès. - (14)
anprês, prép. près, auprès. - (08)
anprôté, emprunter une chose. - (16)
anquié, e, adj. repu, gorgé, saoulé. « i seu anquié », je suis rassasié à l'excès. - (08)
anquieume : (an:kieum’ - subst. f.) enclume. - (45)
anraige. Enrage, enrages, enragent. - (01)
anroté, ce qui est ralenti ou arrêté dans sa marche par la boue et les mauvais chemins. - En Champagne on dit anhotté. La première de ces locutions semble venir du latin rota, roue de voiture. - (02)
anrôte. Engagé dans une ornière, car c'est proprement lorsque la roue d'une voiture est engagée dans une ornière, qu'on dit en bourguignon , qu’on at anrôtai , mot qui semble venir d’inrotare, à moins qu'on n'aime mieux le faire venir de route, parce qu'être enrôtai , c'est être arrêté sur la route par quelque difficulté du chemin ; mais comme alors c'est toujours quelque roue qui est arrêtée, je m'en tiens à la première étymologie. - (01)
anroué, enroulé, placé autour d'une roue... - (02)
anroué. : Enroulé. Du latin in rotatum. - (06)
ansaiché, ensacher. - (16)
ansain : voir ensein. - (20)
ansanne. Ensemble. Les plus anciens poètes français disaient ensement, qui a quelque chose de l'italien insiememente. - (01)
anscouai - faire verser ou décharger une voiture par derrière. - Ne chairgez pâ tant darré, cé anscouro. - An fauré anscouai de faiçon ai ne pas embaraisser le chemin. - (18)
anscuiller, renverser un tombereau et son contenu. - (27)
anseau : champ se prenant en friches - (39)
anselé, adj., défraichi, fané. - (40)
anselure, s. f., tache de moisissure. - (40)
ansère : Sorte de bretelle en osier tressée qui soutient la hotte. « Eune ansère d'heutte ». - (19)
ansin que. Dans le temps que. Ainsi que pour lorsque, dans le moment que, a vieilli en français, mais en bourguignon ansin que est très élégant dans cette signification. - (01)
ansin, adj. ainsi. - (17)
ansin. Ainsi. Nos poêles du règne de Charles FX, écrivaient ainsin, pour éviter dans leurs vers le choc de quelque voyelle… - (01)
ansin. : Ainsi, de même que. - Ansin sô ti, ainsi soit-il ; ansin que, lorsque. - (06)
ansorsalé, ensorceler, jeter un sort à quelqu'un. Beaucoup de gens croient encore à l'ensorcelage. - (16)
ansôvé ; s'ansôvé, fuir au plus vite, pour éviter d'être arrêté. - (16)
anssire*, s. f. anse en osier d'une hotte. - (22)
anstain que. conjonct. En même temps que, aussitôt que, au moment que. Ansiain qu'on entre cheux eux, i faut dire bonjour. (Pasilly). - (10)
ant ou an - temps du verbe avoir et du verbe être. (V. An). - (18)
antaler, somnoler. - (38)
antan (de pire qu' ou de peiqu') - de plus en plus mal, de pis en pis. - I ne sais pâ, ma les aiffâres ailant de pire qu'antan. - De pei qu'autan, ça in peu refrain - (18)
antan. L'an passé, du latin ante annum. De là ç’a pei qu'antan, pour dire c'est pis que l’an passé, pis que jamais. Antan est aussi entens, et entend du verbe entendre. - (01)
antan. : Ce mot abrégé du latin ante annum, signifie l'année avant celle où l'on est, c'est-à-dire l'année passée. - (06)
antandan. Entendant. - (01)
antande. Entende, entendent. - (01)
antandé. Entendez. - (01)
antandein. Entendions, entendiez, entendaient. - (01)
antandren. Entendrons, entendront. - (01)
antarrée. Enterrée, enterrées. - (01)
anté, faire une ante, c'est-à-dire, une greffe. Anté se dit aussi pour entier, dans cette locution : teut anté, tout entier. - (16)
antei. Entier, entières. - (01)
anteire. Entière, entières. - (01)
antion (t dur), sm. femme lourde, gauche, bêtasse. - (17)
antiquaille. n. f. - Antiquité. - (42)
antireûille (n’) : antirouille - (57)
antissé, faire des tisses, des amas de gerbes de blé, de foin, etc. - (16)
antodvillai. : Attacher, envelopper, faire un tout de diverses parties ou effets mobiliers. - (06)
antômé, entamer ; antômé une miche de pain ; antômé se dit encore adjectivement d'une partie du corps qu'une plaie a déchirée. - (16)
Antone. Antoine, nom propre. C'est aussi le singulier des trois personnes du verbe antonai , entonner, au présent de l’indicatif. - (01)
antonerð. Entonnerais, entonnerait. - (01)
antoni. Entonnai, entonnas, entonna. - (01)
antoûnoie. s. f, Sansonnet, oiseau. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
antraille. Entrailles. - (01)
antraipai. : Embarrassé dans un trou, dans une trape. (M Del.) - (06)
antre. J'entre, tu entres, il entre, ils entrent. Cest aussi la préposition entre. Pour antre dans la signification du latin, antrumj ou du grec …., ce n'est pas un mot qui soit employé en bourguignon. - (01)
antremé, antremi, au milieu de... - (16)
antrèpe, sf. propre à rien, fainéant. - (17)
antres, jantes de roue. - (05)
antri. Entrai, entras, entra. - (01)
antyan, malhabile. - (26)
anubier, v. n. assombrir, surtout par le crépuscule. - (24)
anuiter (S') : v. r., vx fr., se loger pour la nuit. - Faudrait pourtant que j' trouve un endroit pour m'anuiter. - (20)
anv : avec - (51)
anvairimai. Envenimer, envenimé, envenimez. Voyez vairin. - (01)
anvairimé, envenimé. - (02)
anvairimé. - Corrompu. Cette expression est formée du mot patois vérin, qui signifie corruption engendrée par les vers. - (06)
anvâlé, enflammé. On dit d'un feu qu'il est envâlé quand il commence à flamber. - (16)
anvâler (s') : ((s’) an:vâlè - v. pron.) 1- se ranimer brusquement (en parlant du feu), s'embraser d'un coup. 2- s'emporter, entrer dans une colère subite. - (45)
anvë, envers ; anvëkhe, tandis que.,. - (16)
anvec : voir danvec - (23)
anvelôpe. Enveloppe, substantif féminin… - (01)
anvermé : (an:vêrmè - part.passé pris comme adj.) plein de vers. - (45)
anvi. Involontairement, contre son gré, malgré soi, avec répugnance. On a écrit en vieux français envis et envi du latin invitus… - (01)
anvi. : Involontairement (du latin invitus). - (06)
anvié. Envoyer, envoyé, envoyez. - (01)
anviot - reptile qui se casse facilement, et dont on dit en proverbe : Lai serpent bon onguent, ma l'anviot le cro. C'est l'orvet. - (18)
anviot. Petit serpent que l’on appelle aussi Orvet, et qui a donné son nom à la combe d'Orvau, près de Gevrey. Un préjugé populaire veut qu'il soit aveugle, comme la taupe, et de plus très venimeux; c'est une double erreur. - (13)
anvo : voir borgne - (23)
anvô. : Cornet à bouquin, désigné ainsi à cause de la forme de serpent de cet instrument d'église. (Del.) - (06)
anvoin, oingne, adj. agressif, acariâtre, grognon. - (17)
anvoin. Opiniâtre, obstiné… - (01)
anvoin. : Obstiné, têtu, opiniâtre. - (06)
anvöt, sm. orvet. - (17)
anvyé, envoyer ; anvie-le ; envoie-le. - (16)
anvyou, anvyouse, envieux, envieuse. - (16)
an-yâ : lien terminé par une cheville dont on se sert en Bresse pour lier le joug au timon. - (21)
aoi : avoir - (43)
aoi le tsicot : avoir le hoquet - (43)
aoi sa : avoir soif - (43)
aoi son : avoir sommeil - (43)
aoire. : (Dial.) , accroître, augmenter. – Dérivation du latin attgere. -Le part. passé est avoit (auctns). - (06)
aot, s.m. manche du fléau. - (38)
aot. Août. - (49)
aou, s.m. couenne, oint. - (38)
aoû: (nm) août - (35)
A-oût : Août. « Le mois d’A-oût ». - (19)
aoûter, s.m. bois de vigne de l'année qui est mûr en août. - (38)
apaîcher, apêcher, apancher, apincher. v. a. Epancher, jeter çà et là, éparpiller. Apaîcher, apincher du fumier. Sans doute pour épancher. (Puysaie). - (10)
apaïer, apaiser. - (04)
apâïer, v. a. apaiser, calmer, tranquilliser. - (08)
apaisanter. : Le dialecte employait ce mot, qui est devenu, en français, apaiser - (06)
apaise: (nf) tranquillité - (35)
apan*, s. m. appentis - (22)
apan, adv. en bloc, en masse, tout ensemble, sans choix. - (08)
apan, m. appentis. - (24)
apanchî (n. m.) : ensemble d'objets répandus, épars sur le sol - (64)
apanchou : fourche. (F. T IV) - S&L - (25)
apandre : Atteindre. « Y est treu haut je peux pas y apandre » ; c'est trop haut, je ne peux pas l'atteindre. - (19)
apané, v. a. rationner. - (22)
apaner, v. a. rationner de nourriture par économie ou pour remédier à la gourmandise. - (24)
apanteau. n. m. - Épouvantail. - (42)
apanteau. S. m. Épouvantail. Du verbe apanter, syncope d'épouvanter. - (10)
apanter. v. a. Faire peur, effrayer, épouvanter. Voyez apanteau. - (10)
aparmenmes. : (Dial.), à l'instant. M. Burgny fait dériver cette locution des mots ad per metipsissimum (tempus). - (06)
aparmer. v. - Épargner. - (42)
aparne. n. f. - Épart, pièce de bois servant à maintenir l'écart entre les limons d'une charrette. (Sainpuits, selon M. Jossier) - (42)
aparne. s. f. Épart, traverse qui tient les limons épars. (Sainpuits). - (10)
aparnir. v. n. Éclairer, faire des éclairs. Nous allons avoir de l'orage, il aparnit. - (10)
apatties. n. f. pl. - Filasse grossière laissée par le peignage du chanvre. - (42)
apatties. s. f. pl. Filasse grossière provenant du pied, de la patte du chanvre. (Villeneuve-les-Genêts). - (10)
apattis. s. m. pl. Empreintes de pas, glissades. De patte. - (10)
âpaule (n.f.) : épaule - (50)
apché, ée. adj. Eclos. C'est une altération du mot ébeché, qui se dit de l'œuf becqué, brisé sous l'effort du bec du petit poulet qui vient d'en sortir. - (10)
apcher, abcher. v. - Éclore ; se dit d'un œuf.qui est brisé par le bec du poussin. - (42)
apcherou abcher : éclore - (60)
apchieou abchie : nourriture des petits oiseaux - (60)
ape - ap' : et - (57)
ape - pis – api : et puis - (57)
ape - pis : puis - (57)
apeger : v. a., agripper. Voir Peger. Un apege-toid, qui agrippe tout. - (20)
apégner (v. tr.) : briser l'extrémité d'une douelle d'un fût au ras du fond (apégner un fût ou une tine) - (64)
apendis : appentis - (61)
apenser (S’) : v. r., vx fr., penser. « Je m'apense bian que deman et après deman i s'ra tuje la même chuse. (Je pense bien que demain et après-demain ce sera toujours la même chose ). » (Le Pt’eu, p. 391). - (20)
apensi (s') Penser. - (63)
apenter (s') (v. pr.) : s'inquiéter, s'affoler - (64)
apenter (v. tr.) : causer une vive inquiétude - (64)
apentiot (n. m.) : épouvantail - (64)
apentisse, appentis. - (26)
apercevouair : apercevoir - (57)
apercevu p.p. Aperçu. - (63)
apercevu : part, pass., aperçu. - (20)
âperiau : fruit du sorbier - (37)
apeu, a peu conj. Et (et puis). - (63)
apeu, adv., et puis, ensuite. - (40)
âpeûne (aine) : (une) épine - (37)
âpeune (n.f.) : épine - (50)
apeurvégi : apprivoisé. A - B - (41)
apeuter. v. - Faire peur. - (42)
apfèces, s. m. pl., latrines en planches au-dessus d'une fosse à purin pailleux (happe-fesses ?). - (40)
apfice, s. m, fumier emmené aux champs. - (40)
âpi (n.m.) : épi - (50)
api : s. m., vx fr. aplat, céleri. - (20)
âpiâler, dâpiâler : enlever la peau d’un animal - (37)
apianer, v. a. caresser du plat de la main. - (24)
apianter, v. a., rendre pointu un morceau de bois ou de fer. - (11)
apiayie : bourrelet de terre versé par la charrue - (51)
apidancer (v. tr.) : nourrir - (64)
apidancer : voir pidancer. - (20)
apié : atteler les bœufs. Par extension, commencé un travail. A - B - (41)
apié, v. a. rejoindre en pressant le pas. - (22)
apiée, s. f. attelage. Verbe apiéyer, atteler. - (24)
apièilleu : s. f. demi-journée de travail. - (21)
apieilleure : attelage de bœufs. A - B - (41)
apieilli : travail fait dans un demie ou une journée complète sans dételer les bœufs. A - B - (41)
apieilli : v. atteler. - (21)
apier : v. a., rejoindre à la marche, rattraper, atteindre. - (20)
apier, v. a. rejoindre en pressant le pas : je t'aurai bientôt apié. - (24)
apièyée, s. f. séance de travail : on a fait une bonne apièyée ce matin. - (24)
apignauder v. 1. Gâter (un enfant). 2. Cajoler, consoler. - (63)
apincher, epincher. v. - Éparpiller, épandre le fumier dans les champs. - (42)
apin'ye (n.f.) : épingle (peut être aussi écrit apin-ye) - (50)
apion, n.m. enfant polisson. - (65)
âpion, subst. masculin : garnement. - (54)
apionner (s') : se regarnir en herbe en parlant d'une prairie - (51)
apionner : endroit où l'herbe pousse - (43)
apitance, épitance. n. f. - Nourriture. Lorsqu'un patron employait un journalier, en plus du salaire, il devait le loger et lui donner l'apitance, excepté le pain qui restait toujours à la charge du journalier. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
apitancer. v. - Donner l'apitance. - (42)
apîter (s') : se préoccuper, s'apitoyer. - (09)
apla : s. f. lien terminé par une cheville, avec lequel on attelle les bœufs. - (21)
aplaner, aplanier : v. a., vx fr., aplanir ; caresser de la main. - (20)
aplater : aplatir - (61)
aplater, apléter. v. n. Aller vite; fournir beaucoup. Voyez épléler. - (10)
apléter : avancer à l'ouvrage. (P. T IV) - Y - (25)
apléter : travailler vite - (60)
apleyer : v. a., vx fr. aplegier, garantir, précautionner. - (20)
apliati : Aplatir, tomber à plat. « Je me su-t-apliati su la glièche » : je suis tombé à plat sur la glace. - (19)
aplliané, v. a. caresser du plat de la main. - (22)
aplomb (d') loc. De niveau, droit, bien réalisé. - (63)
aplouner, aplonner (s'). v. - Se tenir droit, se mettre d'aplomb : « Aploune-toi don', te vas avouère mal au dous ! » - (42)
apogne (n.f.) : petite brioche aux grattons (aussi petit pain) - (50)
âpogne : petit « reste » de pâte à pain, que l’on met à cuire sur le devant du four, destiné aux enfants (on dit aussi : « chaûboulon ») - (37)
apogne : petit pain. (BY. T IV) - S&L - (25)
apogne : voir épogne - (23)
apoier et appoier. : (Dial. et pat.), appuyer. Du bas latin appodiare. (Duc.). - (06)
apoigne : soir épogne - (23)
apoincer (v.t.) : épancher ; écarter le fumier - (50)
apointer, v. épointer (des piquets apointés). - (65)
apointi v. Tailler en pointe, épointer. - (63)
apointi, v. a. rendre pointu. - (22)
apointion n.m. Objet taillé en pointe ou de forme pointue. - (63)
apointucher (v. tr.) : tailler en pointe (syn. affichoter, affioûler) - (64)
apointucher : tailler en pointe, rendre pointu ou, en adjectif : apointuché = pointu. Ex : Si j’veux qu’mon pôô il enterre ben, faut qu’il soué bén’apointuché. (Si je veux que mon poteau entre bien (en terre), il faut…). - (58)
apointyi, v. a. rendre pointu. - (24)
apoité. adj. - Fruit trop mûr, blet. - (42)
aponde v. (du lat. ad et ponere, poser vers) 1. Atteindre, attraper. 2. Accourir. - (63)
apondre : atteindre, attraper - (43)
apondre, v. a. attacher avec un nœud. Atteindre en s'allongeant. - (24)
apondre, v. tr., atteindre : « Aide-me donc. Mon bras n’é p’assez long : j’peux pas apondre à la fenêtre ». - (14)
apondre, v. tr., joindre, attacher, allonger : J'ai apondu eun bout à ma ficelle ». (Voir Rapondre et Aponser). - (14)
apondre, v., atteindre de justesse, avec peine. - (40)
apondre. - Voir : ràpondre. - (15)
apondre. Atteindre, en étendant le bras. - (49)
aponse, s. f., allonge d'une étoffe, d'un panneau, etc. : « C'te jupe é trop courte ; aile a besoin d'eùne aponse ». — « Faut mettre eùne aponse au bas d’ta porte ». - (14)
aponser, v. tr., allonger à l'aide d'une pièce, d'un morceau, etc. Montr., apponser. (V. Apondre, Raponser). - (14)
aponsse, f. nœud, raccord à une corde, à un fil allongés. - (24)
aponsse, s. f. nœud, raccord à une corde, à un fil allongés. Verbe apondre. - (22)
aporiau, apriau. s. m. Ypréau. - (10)
aport, s. m., assemblée, fête de village, où l'on boit, où l'on mange, où l'on danse. Les aports sont, comme les veillées et sur une plus grande échelle encore, des motifs à rapprochements entre garçons et filles, et il est peu de ces fêtes qui n'amènent quelque mariage. - (14)
âpos (adj. m.) : épais (au fém., âposse) - (50)
âpôs : épais - (37)
apostume, v. postume. - (05)
apotager : bien traiter, bien s'occuper de... Ex : "Ce gamin là, il est ben apotagé, t'entends ben !" - (58)
apotagi (être mal), loc. être défavorisé. - (24)
apôtre, s. m., péjoratif, pour parler d'un absent. - (40)
apotre, s. m., usité en accolement à l'adj. bon. Ainsi, dire d'un gas : « Y ét ein boun apôtre », équivaut à dire : c'est un bon garçon. - (14)
apôtre. En Bourgogne et particulièrement dans le Châtillonnais on traite familièrement de bon apôtre un enfant vif et égrillard. Or, dans ce sens, ce mot aurait une analogie directe avec celui de l'idiome breton paôtr, garçon. (Le Gon.) Bon apôtre signifierait donc tout simplement bon garçon. - (02)
apouaquer (v.t.) : écrabouiller, écraser - (50)
âpoudrîller, âpoutrâiller : répandre, disperser, semer à tous vents - (37)
apouéssi, v. a. apaiser. - (22)
apouéssi, v. a. apaiser: petite pluie apouésse grand vent. - (24)
apougne : voir épogne - (23)
apoussonner. v. - Retirer les pousses, les bourgeons. - (42)
apoutaji (être mal), loc. être défavorisé. - (22)
âpoutir : écraser - (37)
apoutir, époutir (Br., Chal.,Char.), époutir, époitir, épouter (Y.). - Ce mot exprime l'action d'aplatir en écrasant ; racine : aplatir ou épater. - (15)
apoutir, époutir. Écraser, aplatir par compression. - (49)
appalandrer. v. - Se laisser tomber, s'étaler, sur une chaise, dans l'herbe. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
appaler - ch’per : appeler - (57)
apparaissance. s. f. Apparence. - (10)
appareil (n’) : faucheuse (équipée pour les moissons) - (57)
appareilli : appareiller - (57)
apparier : (vb) égaliser - (35)
apparier : égaliser - (43)
apparier v. Mettre en paire. - (63)
appeler : appuyer - (57)
appendis, petit bâtiment adjoint. - (05)
appendu. s. ln. Morceau d'étoffe rapporte et cousu sur le trou d'un vêtement. - (10)
appenter : appréhender - (61)
appétit ou app'tit : Appétit. « Ol est d'in greux appétit » : c'est un gros mangeur. - (19)
appeurvégi : apprivoisé - (34)
appeurvéji v. Apprivoiser. - (63)
appeûyer : appuyer - (43)
appié : atteler les bœufs, par extension commencer un travail - (34)
appieileure : attelage de bœufs - (34)
appieilli : travail fait dans une demie ou une journée sans dételer les bœufs - (34)
appiéyée : attelée, quantité de travail qu'on fournit avec un attelage dans une demi-journée - (43)
appiniauder, appiniaucher : caresser, flatter. - (30)
appion : gosse dégourdi, curieux. - (30)
applèï, applèïer. Atteler les bœufs deux à deux pour le travail. Le contraire est « dèplèïer ». - (49)
appléiée, séance de travail. J'ons fait l’ôvraige dans deux appléiées. Ce mot vient peut-être du bas-latin apellidum qui était une sorte d'impôt seigneurial. Une charte de 1267, citée par Ducange, mentionne : collectam, monetam, apellidum, fossadum, etc. On pourrait encore rapprocher appléiée de plôyeie, qui est un terme de tisseur. La plôyeie est la quantité d'étoffe que l'ouvrier fait tout d'une fois. Dans ce cas il faudrait dire lai pléiée et non l’appléiée. On connaît l'importance des anciennes manufactures de draps établies à Beaune. - (13)
appleuter, applater. v. - Travailler avec rapidité, fournir beaucoup de travail : « Tâchez seulement d'appleuter plus que ça, que vos ouvrages soient prêts. » (Colette, Claudine à l'école, p.I38) - (42)
appleyée, attelage de chevaux à une charrue. - (27)
appli : s. m., vx fr. aploit, harnais, harnachement et, par extension, matériel de culture. - (20)
applia (nom commun) : Temps pendant lequel un attelage est au travail (est attelé). « J'ai fais in ban applia s'tu métin ». - (19)
applia (verbe) : Mettre les bœufs sous le joug, les lier ensemble ; on dit aussi d'un cultivateur qui possède un bon attelage : « Ol est bien applia ». - (19)
applia, s. m. attelage. Verbe appliàyé, atteler. - (22)
appliée de charrue, durée d'un labour. - (05)
applier, applayer : vx fr. aploitier, atteler harnacher, appareiller, apparier, assortir. - (20)
applier, mettre les bœufs au joug. - (05)
applier. Mettre les bœufs sous le joug. On appelle appliée le labour que peuvent faire deux bœufs sans quitter la charrue. - (03)
appoiger. v. n. Éclabousser, éclater. (Saint-Sauveur). - (10)
appointi : (vb) tailler en pointe - (35)
appointi : tailler en pointe - (43)
appointuser : v. a., appointer, appointir. - (20)
appointuser, épointir. Épointer, appointir. - (49)
appondre : (vb) atteindre, attraper, accourir - (35)
appondre : atteindre avec la main - (34)
appondre, allonger, attacher. - (05)
appondre, apondre : v. a., vx fr., atteindre, arriver à ; ajouter, allonger. Ces poires sont trop haut, je peux pas les appondre. — I s'a sauvé, mais je l'ai appondu tout de même. - (20)
apponse, aponse : voir rapponse, raponse. - (20)
apponser, allonger avec une pièce. - (05)
apport (nom masculin) : fête de village. - (47)
apport : fête où on louait les ouvriers agricoles (louée) - (60)
apport, affluence de pèlerins. - (04)
apport, Fête de village que les Normands appellent une assemblée ; les Picards une ducasse ; les Bretons un pardon ; et les Flamands une kermesse. J’irons ai l’apport de Parmand minger du guétiâ. - (13)
apporter (s') : venir - (51)
appouger (S'), v. pronom. Se poser, se percher, et, certains cas, s'accroupir. Un oiseau s'appouge. Une petite fille s'appouge aussi, quand tournant sur elle-même pour développer l'ampleur de ses jupes, elle se baisse tout d'un coup de manière à leur faire former la cloche. (Puysaie). - (10)
appouger (s'). v.- Se percher : les poules s'appougent pour dormir. - (42)
apprende v. Apprendre. - (63)
apprentisse : s. f., vx fr., apprentie. - (20)
appresser. : (Dial.), comprimer. Du latin vulgaire ad pressare. - (06)
apprêter (s') : S'apprêter, se préparer, s'habiller. « I te faut dan bin du temps pa t'apprôter ? ». - (19)
appréter (s') S'habiller, se changer. - (63)
appreuchi : Approcher. « Si les côtaines en voulant qu'i s'appreuchint » si les côtés en veulent, qu'ils s'approchent. Remarque ironique que l'on fait, lorsqu'en balayant, une ménagère laisse de la poussière dans les coins. - (19)
appreutsi (approtsi) : approcher - (51)
appreutsi v. Approcher. - (63)
apprevési : apprivoiser - (43)
appre-yondi : donner de la profondeur - (43)
appriandi : Appronfondir, rendre plus profond. « Ol a fait appriandi san poui (puits) », de « priand », profond en patois. - (19)
apprindre : apprendre - (43)
approchi : approcher - (57)
approfondi : approfondir - (57)
appropir v. Nettoyer, rendre propre. - (63)
appropir. Nettoyer, rendre propre. - (49)
approprir, v., nettoyer, rendre propre. - (40)
approprir, verbe transitif : nettoyer, rendre propre. - (54)
approsse ou approusse, très-grande hâte ; du latin ad proximum. - (02)
approsse ou aprousse. : (Dial.), du latin ad proximum, hâte, empressement. - (06)
approter (s'). S'apprêter. S'endimancher. - (49)
approtsi (appreutsi) : approcher - (51)
approusse (d'une) : vite, nerveusement. (LF. T IV) (RDF. T III) - A - (25)
appuer (verbe) voir chauchi : Appuyer. « Appûe dans pas si feu (fort) ». - (19)
appuer : v. a., appuyer. - (20)
appuser : v. a., vx fr. aposer, poser. - (20)
appuyer sur : loc. jouer d'un instrument de musique à touches. - (20)
appyéyée : (nf) attelée, quantité de travail fournie avec un attelage - (35)
appyéyer: (vb) commencer, démarrer - (35)
aprailli v. Semer en herbe, mettre en pré. - (63)
aprë, pour a et dans ; lai kyë al âprë lai pôte, la clé est à ou dans la porte, c'est-à-dire, dans la serrure. Aprë, aiprë se dit aussi pour l'adverbe derrière, comme dans : monter aiprë lai voèture ; monter derrière la voiture. - (16)
aprentisse, s. f., apprentie, au fig., personne inexpérimentée. - (14)
aprés - ape - pis : ensuite - (57)
aprés (d') adv. Après. - (63)
après : (adv) en train de « ol é après tiri les vatses » : il est en train de traire les vaches - (35)
après : a) Après, en train de. « Alle est après fare sa chausse » elle est en train de tricoter un bas - b) Sur, « Y a de la borbe (boue) après ta culotte (sur ta culotte) ». - c) A ses trousses, « Les chiens se sant mis après liune (lui) ». - d) Dans, « La clé est après la sarreure (serrure) ». - (19)
aprés : après - (57)
aprés adv. En train de. - (63)
aprés prép. 1. Sur le dos de quelqu'un. 2. Contre. 3. à. Le chtit grimpe aprés eun âbre. 4. Sur. La clé est aprés la pôrte. - (63)
après : prép., à. Grimper après un arbre. La clef est après la porte. — En train de. Etre après s'habiller. - (20)
aprés, adv., le long de, à : « m'a dévoré toutes ses culottes en gravichant aprés les murs vou ben aprés les âbres ». — « T'as lassé la clé aprés la porte ». — « Qu’é c’que t’as donc tôjor aprés moi? » - (14)
après, loc, prép., en train de : « T'vas l’trouver au bouchau du carre ; ôl ét aprés boire ». — En français, ces deux derniers mots signifieraient que le biberon a fini de boire ; chez nous, au contraire, ils disent qu'il est en train- de boire. - (14)
après, prép. placé devant un verbe signifie « en train de » : être après écrire ; il est après vendanger. - (24)
après, prép. placé devant un verbe signifie « en train de » : être après écrire ; il est après vendanger. - (22)
aprés-d'main : après-demain - (57)
aprés-midi (n) - tantoû (on) - saîrnia (na) : après-midi - (57)
apreyer : v, a., vx fr. aprayer, mettre en pré (une terre). - (20)
âprîvier : épervier - (37)
apropir. v. - Nettoyer, rendre propre. - (42)
aprousse ou approusse. Ce mot est intraduisible littéralement, il n'a pas d'équivalent en français. II exprime la rapidité et correspondrait au sens de l'adverbe précipitamment, mais avec l’idée de quelque chose de plus vif. II ne s'emploie d'ailleurs qu'avec les mots qui indiquent un départ, une fuite. Ex. : « Quand il a vu qu'on allait chanter, il s'est sauvé d'une aprousse !....» Etym. ex-abrupto (?) ou ad proximum (?) - (12)
aprousse. Hâte, ardeur, empressement. Aprousse vient de l'ancien mot apresse, dit pour âpreté, et qui se trouve dans Nicot. - (01)
apuceter. v. - Épuceter. Au figuré : houspiller, secouer les puces. - (42)
apuceter. v. a. Épuceter, chercher les puces. - Au figure, apuceter quelqu'un, lui dire des ventes un peu dures autrement, lui secouer ses puces, suivant le mot usité à Auxerre. - (10)
apyati v. Aplatir. - (63)
apyencer (s') : se dit d'une personne qui conserve dans sa bouche un mets, qui lui plaît, par gourmandise. (MLV. T III) - A - (25)
apyiélleure n.f. Attelage (de bœufs). - (63)
apyiélli v. Atteler les bœufs. - (63)
apyiéllie n.f. Temps de travail à plusieurs sans interruption. - (63)
apyier v. (du lat. ad plicare, plier sous le joug). Atteler les bœufs, commencer un travail. - (63)
âqieûser : écluser, boire beaucoup - (37)
âquâipoutir : écraser complètement - (37)
aquan : voir danvec - (23)
aquand, adv., quand, à quelle époque, surtout pour interroger ; « On t'attend cheù nous ; à quand veindras-tu ? » - (14)
aque, s. f. acte : une « aque » de mariage. Le notaire a fait « l'aque. » - (08)
âqûelle : écuelle - (37)
aqueni, équeni. adj. Qui n'a que la peau et les os, qui est sans force, épuisé, réduit à rien. Du verbe aqueniter, venant lui-même de nihil. Quand les vignerons d’Auxerre sont abattus, extenués par la chaleur, ils disent qu'ils sont équenis. - (10)
aquerciau. n. m. - Enfant très maigre, chétif, n'ayant que la peau sur les os. - (42)
aquerciau. s. m. Petit enfant maigre, qui n'a que la peau et les os. (Ferreuse). - (10)
aquerciot : petit- menu - maigre (mais pas maladif). Ex : "Eh ! aquerciot" (l'interpellé doit se reconnaître) "C'te gamine, c'est un vrai aquerciot !" - (58)
aqueriâ. Mot sans correspondant dans le français ; il faut une périphrase pour le traduire ; un naqueriâ est le produit obtenu quand on se mouche ; par extension, gros crachat. Etym. niaque. - (12)
aquernot. s. m. Coffre, tiroir (Perreuse). Doit être une corruption de créneau. - (10)
aquerselle (n. f.) : se dit d'une personne extrêmement maigre et chétive (syn. aquersiot) - (64)
aquersiot (n. m.) : se dit d'une personne extrêmement maigre et chétive (syn. aquerselle - c'est un chtit aquersiot) - (64)
aquetouflé (adjectif) : ramassé sur soi-même. - (47)
aqueûbi : rendu niais, abruti, interdit (celt. akoubet : rester interdit). - (32)
âqueûç’er : enlever les cuisses d’un animal - (37)
âqueûç’ie : écartement, endroit où une unique branche d’arbre se divise en deux, en ressemblant à un « y » - (37)
aqueudre, v. tr., exciter le bétail à marcher (Mervans). - (14)
aqueudre. Pousser le bétail, participe aqueuillo, du latin aculeus, aiguillon pour activer les bœufs. - (03)
âqueûlé, aiqueûlé : effondré, abattu, plié en deux - (37)
âqueûlée, aiqueûlée : pluie intense, averse - (37)
aqueuler (s'), v. pr., s'accroupir, s'asseoir sur ses talons. On prend fréquemment chez nous cette posture familière, pour s'approcher du feu, caresser un enfant, etc. - (14)
aqueuler (s'), v., « poser son cul » sur les talons. - (40)
aqueûler : renverser un tombereau - (43)
aqueuler, v. a. accroupir, asseoir très bas sur les genoux ployés. - (08)
aqueurguégi : personne rabougrie, repliée sur elle-même. A - B - (41)
aqueurguégi : personne rabougrie repliée sur elle même - (34)
aqueûrie : écurie - (37)
âqueûriot : écureuil - (37)
âqueûrpoté : accroupi - (37)
aqueurpoter (s') (v.pr.) : s'accroupir - (50)
aqueurpoter (s'), aqueurpouter (s’), verbe pronominal : s'accroupir. - (54)
aqueurvisse (n.f.) : écrevisse - (50)
âqueûter (s’), âcoûter (s’) : (s’) exagérer l’importance d’une maladie bénigne - (37)
aqueuter : écouter - (43)
aqueûter. v. -Équeuter : « On va aqueûter les c'ries. » - (42)
aquia: attelage immobilisé. - (33)
aquiairer : éclairer, faire des éclairs, dans le ciel, la nuit - (37)
âquiaits d’bouais : éclats de bois - (37)
aquiapi (adjectif) : brisé, fatigué outre mesure. (Voir acapi). - (47)
âquiâré : éclairé - (37)
aquiger : v. a., disputer, attraper, enlever (au sens argotique), T’ vas t’ faire aquiger ! - (20)
aqu'ner : bégayer - (43)
âquouaûder : couper la queue - (37)
aquouériau. n. m. -Écureuil. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
ar (n.f.) : air - (50)
ar : air - (37)
âr : Air. « An ne vit pas de l'âr du temps. Quand an craiche en l'âr y vos cheut sur le nez » : quand on crache en l'air, cela vous tombe sur le nez. - (19)
ar, loc. être en ar, être en disposition, en velléité de « al étô en ar d'ailer en viaige », il était disposé à aller en voyage. - (08)
ar, s. air. - (38)
ar, s. f., air « I m' leùve de grand maitin, por aller prend'e la boun âr ». Mais une euphonie naturelle fait dire air si l'on veut parler de « l'air fraîche ». - (14)
ar. Air, dans toutes ses significations. C'est aussi arc, l'un et l'autre tant au pluriel qu'au singulier. - (01)
ar. s. m. Air, dans toutes ses acceptions. « I crache en l'ar pou qu'ça l'i retombe su le bê. » - (10)
arable, arabe. n. m. - Érable. - (42)
aradzi v. Avoir envie de, enrager, désirer violemment. - (63)
arager. v. - Enrager, mettre en colère : « T'as-ti fini d'jai'e arager l'chien ! » On employait aragier pour exaspérer, mettre en colère, depuis le XIIe siècle. - (42)
arâgne, irâgne n.f. Araignée. - (63)
aragne. Araignée. - (49)
aragnée, s. f., araignée. Dans les villes, comme dans les campagnes, on entend couramment employer ce proverbe : Aragnée du maitin, Y é du chagrin ; Aràgnée du soir, Y é d' l'espoir. - (14)
aragnelle : s'utilise uniquement dans l'expression : « mai­gre comme des pattes d'aragnelle » - (39)
aragner (s'). v. pronom. Se harceler. - (10)
arâgner : stimuler de la voix, du bâton ou de l'aiguillon. Cf. ancien français arener, éreinter, briser les reins. - (52)
arâgner, v. a. exciter, stimuler les animaux de trait, les bœufs, les vaches. On laboure d'autant plus de terrain en un jour qu'on « arâgne » davantage ses bêtes. - (08)
aragner. Voyez érragner. - (10)
arâgnoîre n.f. Tête de loup. Femme longue et maigre. - (63)
araignant, honnête, civil. Il faut chercher la racine de ce mot dans l'idiome breton, où éré, éréa et, par abus, éren, signifient lier, attacher. - (02)
araigne. : Ornement proscrit pour certaines conditions par l'édit somptuaire de 1580 rendu à Dijon. - (06)
araigner : v. a., enlever les araignées. - (20)
araignie : araignée. IV, p. 29 - (23)
araignoir, araignoire : s. m. et f., tête-de-loup. Pour désigner une femme longue et maigre, on dit volontiers : « Une grande araignoire. » - (20)
araire : Charrue simple, sans avant train (chargeou). « An ne pourrai pas labourer les tarres de Manci d'ave eune araire ». En français, araire est masculin. - (19)
araire, s. f., charrue sans avant-train, à soc triangulaire garni de deux ailes. - (14)
araler (v. tr.) : érafler, écorcher (araler des feuilles (effeuiller les branches d'un arbre) – l'diable m'arale ! (juron)) - (64)
araler : balayer feuilles ou graines d'un revers de main, élaguer - (60)
araler : élaguer. - (09)
araler : élaguer, abattre. Ex : "Va fallouée qu’jaralint nout’ châgne." - (58)
araler. v. - Couper les nouvelles pousses d'une branche. - (42)
araler. v. a. Enlever, détacher les raies, émonder, ébrancher. – Se dit aussi en parlant de l'épiderme, et, dans ce cas, il est synonyme d’érafler. J'me suis aralé toute la piau des mains. - (10)
araloué. n. m. - Fouloir en bois à trois dents utilisées pour éraler leraisin, avant de le porter au pressoir. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
aramer (s’), érêmer (s') (v.pr.) : se dit du soleil lorsqu'il disparaît à l'horizon, c.-à d. qu'il disparaît derrière "les rames" : les branches des arbres - se coucher pour le soleil - (50)
aramer : s'aramer : se prendre dans des branches. III, p. 44-n - (23)
arâmer, v. n. entrer dans les rameaux, dans les branches d'un arbre. On prononce en quelques lieux « airaimer ». - (08)
aramis et alramis. - Autorisé par justice. Charte d'affranchissement de la ville de Seurre, 1278. - (06)
arandale*, s. f. hirondelle. - (22)
arandon. Espace de terrain inculte entre les sillons pour pouvoir retourner la charrue. - (03)
arâpé, part. pass. d'un verbe « araper » inusité à l'infinitif dans ce sens. Avide, ladre, passionné pour ses intérêts. - (08)
arâper (s'), v. réfl. se prendre à... se mettre vivement à... un bon ouvrier « s'arâpe » à son ouvrage; il s'est « arâpé » à sa vigne. - (08)
araper. v. n. et s’araper. v. pronom. S'accrocher, se mettre à l'ouvrage fortement par opposition à déraper, quitter le fond, se décrocher. (Sermizelles). - (10)
araquer, v. a. accrocher. - (08)
araude. n. f. - Chénopode blanc, épinard sauvage ; cette plante était autrefois cultivée comme légume. (Saints, selon G. Pimoulle) - (42)
araÿ, adv., arriè (fonctionne comme renforcement d'une phrase négative). - (40)
arbanderie : groupe de mauvaises personnes. A - B - (41)
arbanderie : troupe de mauvais personnage - (34)
arbannâh : almanach - (37)
arbayer : v. n., briller, reluire, éclairer, refléter. C'est-i toi qu'as ciré, tes grolles qu'elles arbayent tant ? — J'ai vu arbayer quéqu' chose ? Y est-i une élide ? - (20)
arbàyer, v. n. apparaître partiellement : il a arbayé un instant. - (24)
arbe aux couchons, f. : renouée. (M. T IV) - Y - (25)
arbe aux vers, f. : tanaisie. (M. T IV) - Y - (25)
arbe, herbe. - (26)
arbe, s. f., herbe. - (40)
arbe, sf. herbe. - (17)
arbelaite. Arbalète. - (01)
arbelet : s. m., vx fr. arbetest, arbalète. - (20)
arbelète : Jouet d'enfant ayant la forme d'une arbalète. - (19)
arbépin : Aubépine. Mespilus oxyachanta. « Eune boucheure d'arbépin » : une haie d'aubépine. Bourguignon, aibopin. - (19)
arbépin : s. m . aubépine. - (21)
arbépin, s. m. aubépine. - (24)
arbes grasses, f. : laiteron, épervière. (M. T IV) - Y - (25)
arbeu : clématite sauvage (botanique) - (51)
arbeuiller (verbe) : fouiller en faisant de grands désordres. (On dit aussi r'beuiller). - (47)
arbeuiller : fouiller - (60)
arbeuille-vertiot : couteau pointu, fouineur, curieux - (60)
arbillot. n. m. – Ardillon : pointe de métal faisant partie d'une boucle, et qui s'engage dans un trou de ceinture ou de courroie. - (42)
arbillot. s. m. Ardillon. - (10)
arbiquer (verbe) : qui rebique, qui dépasse, en parlant d'un vêtement mal ajusté. - (47)
arblanchir : se changer - s'habiller de vêtements propres. Ex : "Avant d'aller au bourg, té vas tout' même t'arblanchi !" - (58)
arboit : Se dit d'une pioche : si le manche fait un angle trop aigu avec la pioche elle-même, elle arboit trop. Si cet angle est trop obtus, elle n'arboit pas assez « S'te pieuche arboit treu ». - (19)
arboler, v. n. désherber (du vieux français herbeler). - (24)
arböre, sf. [herbière]. terme de boucherie : tube de l'œsophage. - (17)
arbot : Cytise, Cytisnon laburnum. « In fagueut (fagot) d'arbot ». - (19)
arboub (à l’), loc, au rebours. - (14)
arboulé, v. n. désherber. - (22)
arbranchir (s'). v. - S'habiller. (Arquian) - (42)
arbre : voir pressoir. - (20)
arbrousser (verbe) : rebrousser son chemin. - (47)
arc a balle (are à bâle) : s. m., arbalète dont le projectile est une balle, de la grosseur d'une noix, en terre grasse desséchée. C'est plutôt un jouet qu'une arme. Vers 1870, le principal fabricant d'arcs à balle, dans le pays, était un sieur Genetier, de Ponianevaux. Dans la même région, au milieu du XIXe siècle, on donnait encore a l'arc à balle les noms d’arbelet et d'arcagelet. - (20)
arc. n. m. - Petit râteau en fer. - (42)
arc. s. m. Herse, râteau. (Puysaie). - A Domecy-sur-le-Vault, on dit acc, dans le même sens. - (10)
arcainge. Archange, archanges. - (01)
arçan : Brin de bois flexible dont on se sert pour faire les paniers. - (19)
arcancié. Arc-en-ciel. - (01)
arcandage (n. m.) : action d'arcander, travail peu sérieux ou de faible rapport - (64)
arcandage. s. m. Mauvais équipage; ouvrage difficile, désagréable, qu'on ne sait par où commencer. - (10)
arcander (v. int.) : aller et venir, perdre son temps à des futilités (syn. berlaiser, beûtiller) - (64)
arcander : bricoler, (arcander quelqu'un : se jouer de lui) - (60)
arcander, arcanyer. v. - Travailler dans de mauvaises conditions, avec difficulté, souvent pour un piètre résultat. - (42)
arcander, v. n. Travailler sans suite et sans ordre à toutes sortes d'ouvrages, suivant le caprice du moment, et quelquefois sans objet ou sans résultat utile ; se donner beaucoup de peine pour rien. - (10)
arcanderie (nom féminin) : comportement ou manœuvre qui est plus ou moins empreint de malhonnête. - (47)
arcanderie : nom donné à ce qui est gênant ou importun - (60)
arcanderie n.f. Groupe de malfaiteurs, bande de jeunes oisifs. - (63)
arcandie, arcanderie. n. f. - Souci, ennui. Avoir des arcandies : avoir des ennuis, des complications. Se dit également, par comparaison en parlant d'un vieil objet sans valeur, bon à jeter. - (42)
arcandié, arcandjié. n.m. - Personne maladroite, compliquée, manquant d'imagination et d'organisation dans son travail. - (42)
arcandié, s. m. coureur de grands chemins, vagabond. - (08)
arcandier (n.m.) : vagabond ; personne peu recommandable - (50)
arcandier (nom masculin) : personne en qui on ne peut avoir confiance, personne malhonnête. - (47)
arcandier (un) : mauvais ouvrier - (61)
arcandier : âpre au gain (personne) - (43)
arcandier : aventurier. - (30)
arcandier : homme en qui on ne peut guère avoir confiance, sur qui on ne peut compter. - (52)
arcandier : personne âpre au gain - (35)
arcandier : vagabond, vaurien, celui qui se fatigue pour ne rien faire, malhonnête - (60)
arcandier : homme sans profession ou qualification bien définie, touche à tout. - (33)
arcandier n.m. Aventurier, malfaiteur, arnaqueur, jeune désœuvré. - (63)
arcandier : n. m. Homme sans profession ou qualification bien définie, un touche à tout. - (53)
arcandier, m. : mauvais ouvrier. (M. T IV) - Y - (25)
arcandier, subst. masculin : mauvais ouvrier. - (54)
arcandier. s. m. Celui qui prétend savoir tout faire, qui travaille en effet sans suite à toutes sortes d'ouvrages et ne fait jamais rien de bien. - (10)
arcandies. s. f. pl. Embarras, difficultés ; par allusion, sans doute, à la situation gênée dans laquelle se trouvent souvent les arcandiers. - (10)
arcangelet, arcagelet, arc a jalet : s. m., arbalète dont le projectile est une balle de terre durcie ou un caillou. - (20)
arcan-yer (n. m.) : personne qui aime arcander (syn. amusard) - (64)
arc-à-plomb, subst. masculin ou féminin : fronde, lance-pierre. - (54)
arcdeveillon : crochet de bout de chaine avec une ouverture facile composée d’une lamelle souple - (51)
arce (n.f.) : grand coffre où l'on pétrissait la pâte à pain - (50)
arce, f. : herse. (M. T IV) - Y - (25)
arceillier. n. m. - Bon à rien, gauche, qui exécute mal son travail : « l' m’faudra pren' des ouvriers qui n'feront que de m'en promettre, qu'travail'ront coumm' des arceil1iers. » (Fernand Clas, p.l88) - (42)
arcelet, arcelot. s. Petit cercle de métal mis autour d'un sabot fêlé ou casse pour le consolider. - (10)
arcelier, arceiller, arseiller, s. m. Voyez harcelier. - (10)
arcelot, m. : petit cercle de fer pour consolider le dessus d'un sabot. (M. T IV) - Y - (25)
arcelot. n. m. - Cercle de métal ou fil de fer servant à consolider un sabot fêlé. - (42)
arcer, archer. v. - Herser. - (42)
archalle,"fil d'archal" posé sur le dessus d'une porte. - (38)
arche : herse. On pourrait écrire : harche . - (62)
arche : huche à pain. IV, p. 37-8 - (23)
arche : maie - (61)
arche : coffre à abattant, avec ou sans tiroir au-dessous, servant de garde-manger ou de laitages. Ex : "Argad' don dans l'arche, na encor' ène fercielle dé froumage." - (58)
arché, adj., mal fait, mal exécuté. - (40)
arche, airche. s. f. Coffre, huche au pain, maie. Du latin arca. – Se dit, dans plusieurs localités, pour herse, et quelquefois pour râteau. - (10)
arche, s. f. grand coffre en bois, avec dossier. - (40)
arche, s. f. mait, coffre où l'on pétrit le pain. Le Morvandeau nivernais dit indifféremment mait ou arche, prononcé « airce. » - (08)
arche. : Coffre (latin arca), 1366. - (06)
arche-banc : banc-coffre. - (32)
archelot, s. m., baguette de vigne rabattue et rattachée au « siot » avec une « rôte ». - (40)
archelot, s.m. sarment de vigne lié en couronne ; on taille et lie le pinot en archelots ; le gamay se taille en billons. - (38)
archer, v., mal faire son travail. - (40)
archer. v. a. Herser. - (10)
archet à bourrique : loc, fouet dent la forme rappelle un archet de violon lorsqu'il est tenu à la fois par le manche et la corde pour frapper. Quand on frappe avec la corde flottante, le fouet devient « l'éventail à bourrique ». - (20)
archet : s. m., rameau de vigne, dont l'extrémité, qui vient d'être taillée, est recourbée et fichée dans le sol aux fins de provignage. - (20)
archigner (s') : faire la grimace - montrer de la mauvaise humeur - rire. (Quand le rire impatiente l'autre). - (58)
archigner (verbe) : rechigner. Montrer les dents. - (47)
archigneute : Ers, ervum gracile Gesse Tuberense. Genre de légumineuse voisine des vesces qui croît dans les blés. - (19)
archiment : adv., excessivement, superlativement. - (20)
archlot - (39)
archlot : armature d'un panier  - (48)
archot : Archet, chassis en arceau que l'on place sur le berceau des enfants (Littré). « Fi d'archot » : fil d'archal. « Archot de pi », long bois que l'on laisse sur le cep en le taillant et dont on enfonce l'extrémité en terre, ce qui forme un arceau. - (19)
arciau. s. m. Herminette; en général, instrument tranchant. Se dit sans doute pour asciau, qu'on trouve dans Jaubert et qui dérive du latin ascia. - (10)
arcier (un) : un frelon - (61)
arcier : frelon. Appelé aussi Lombard, ou Gourlon-Lombard. - (58)
arcier. n. m. - Frelon. (Puisaye nivernaise, selon F.P. Chapat) - (42)
arç'lot : n. m. Support de panier en osier. - (53)
ar'commencer, v. tr., recommencer. L’a préfixe, qui paraît d'abord singulier dans ce mot, peut s'expliquer bien naturellement. Supposons cette phrase : « C'est mauvais ; c'est à recommencer ». On voit sans difficulté comment l'oreille populaire a perçu la chose et rattaché le a en vedette à son verbe. - (14)
arçon : s. m., vx fr., toute chose courbée en arc, notamment l'arceau qui, à la tête du berceau ou greut, portait un linge destiné à protéger l'enfant contre l'air, les mouches, etc. - (20)
arcöte, sf. petit râteau de fer pour le jardinage. - (17)
arcoté, vt. râtisser. - (17)
arcotte : piochot ou petite pioche : véritable nom français : serfouette. - (66)
arcôve : Alcôve. « San lit est dans l'arcôve ». - (19)
arculer (s') ou arqueuler (s'), verbe pronominal : se reculer. - (54)
ardailli v. (de hardi). Activer. - (63)
arde : branches servant à retenir ce que l'on met dans un chariot - (60)
arde : perche qui s'introduisait dans la vis de bois des anciens pressoirs actionnée par plusieurs hommes de façon à effectuer le pressurage. - (30)
ardeluche : mésange «dame liche » (anc. fr. larderele). - (30)
ardent, erdent (pour Redent). s. m. Ressaut qui se rencontre quelquefois dans les pièces de charpente. - (10)
ardentcher, ardentier, aglantier, églantchier. n. m. - Églantier. - (42)
arderanche, s. f. mésange (du vieux français larderele). - (24)
ardevelle : arqué - (44)
ardevelle : adj. En désordre. - (53)
ardevillon (Brionnais) : petite pièce de bois qui sert à cheviller deux pièces de menuiserie. - (30)
ardevion : ardillon. A - B - (41)
ardevion : ardillon - (43)
ardevllon n.m. (d'ardillon) Bouton, cheville de chaîne. - (63)
ardez, impér. d'un verbe fictif « arder » pour regarder. - (08)
ardezelle, ardelle, ardrelle. n. f. - Enfant chétif, malingre. - (42)
ardez-lu : regardez-le. - (09)
ardillant. adj. Brûlant. Du latin ardere. - (10)
ardillat. s - m. Terrain argileux. - (10)
ardille (n.f.) : argile - (50)
ardille, f. : argile. (M. T IV) - Y - (25)
ardille, s. f. argile, terre grasse et fraîche. - (08)
ardille. S. f. Argile. - (10)
ardiller (s'). v. - Se redresser avec fierté. (Arquian) - (42)
ardillère, s. f. terrain argileux. Les ardillères, grande prairie près de Saulieu. - (08)
ardilleu, ardillou, adj. argileux, qui est de la nature de l'argile. Au féminin euse et ouse. - (08)
ardilleux, euse. adj. Argileux. Sol ardilleux. Terre ardilleuse. - (10)
ardis : s. m., vx fr. ardeis, feu follet. - (20)
ardouaîse (n') : ardoise - (57)
ardouèze : ardoise - (39)
ardouneux : mauvais joueur qui reprend ses billes. - (32)
ardouteux : méfiant. - (32)
arduelle, aruelle. n. f. - Espace entre le lit et l'armoire, ou le lit et le mur. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
ardzent n.f. Argent. - (63)
aré : aussi (en B : ari) ; syn. eto*. A - (41)
are ! : (interjection (à un animal) en arrière ! - (35)
aré : encore, certes, en effet. Souligne la contrariété : « Vla t’y pas, aré, qui câsse ». Viendrait de «à regret » ou du latin « ad retro » - (62)
aré : Encore. « Y est aré né » : c'est encore nuit. « Te v'la aré » : te voilà encore ! - (19)
are, arié, adv. explétif. éh mais ! Pourtant. Que dites-vous ? - (17)
aré, arré et arriez, terme de désappointement et répondant, de plus, au mot encore. - (02)
aré, aussi - (36)
are. n. m. - Air. - (42)
arégi : calmer, revenir à la normale. A - B - (41)
areine, s. f. arène, granit en décomposition, lequel forme un sable à gros grains. - (08)
areiner, v. a. couvrir avec le gros sable appelé « areine ». On areine un chemin neuf, une allée de jardin, etc. - (08)
areiner. v. a. Ereinter. De a privat. et de reins. - (10)
areinné. adj. - Épuisé, exténué. (Sougères-en-Puisaye). Emprunt direct à l'ancien français du XIIe siècle esréner, dérivé de rein, et signifiant rompu de fatigue, éreinté. - (42)
areire. Arrière. - (01)
areji : v. arracher. - (21)
arenalaille : voir renalaille. - (20)
arène, sable. - (04)
arengs (cori lé-z-), loc, courir les harengs. Promenade - procession locale des plus piquantes, faite le mercredi des Cendres, et où jadis se mêlait une grande partie de la population. Tous les acteurs, une chemise de femme par dessus leurs habits, à la main une ligne à pêcher, au fil de laquelle pendait le poisson symbole de carême, couraient les rues, psalmodiant : « Un n'âreng ! deux z'arengs ! trois z'arengs ! » - (14)
arére : s. m. ancienne charrue en bois. - (21)
aréte (n') : courtillière - (57)
aréte de bû n.f. Bugrane. - (63)
aréte n.f. Barbe de l'épi. - (63)
areûillé. adj. -Éveillé, vif, intelligent en parlant d'un enfant. - (42)
areûiller (s') (v. pr.) : écarquiller les yeux, regarder avec insistance et curiosité (syn. s'abarbouler) - (64)
areuiller (s') : ouvrir de grands yeux. Par excès : s'émerveiller, être ébloui. Ex : "T'as-t-y vu coume y s'areuille ton gamin !" - (58)
areuiller (verbe) : avoir des difficultés pour voir. - (47)
areuiller(s') : ouvrir de grands yeux, se réveiller - (60)
areuiller, arroeiller (s'). v. - S'étonner, écarquiller démesurément les yeux à la vue de quelque chose d'insolite : « Qui est-ce qui va venir ici aujourd'hui ? Ils vont m'arroei11er, tous ces gens. Si je m'en allais ? » (Colette, Claudine à Paris, p.211) Ce verbe réunit deux mots de l'ancien français : d'une part, aoeillier, dérivé de oeil, signifiant éblouir les yeux, et d'autre part roeil1er, de rota-roue et oeil, signifiant rouler en parlant des yeux. - (42)
areuti : étiolé. - (09)
areuti. adj. - Abruti, idiot : « Aga-lu s't'areuti d'chien, i' mange d'la marde ! » - (42)
arfion : ergot, ongle - (60)
arfions (nom masculin) : doigts de pieds. On dit aussi arpions. - (47)
argadou (à la) ! loc. exclam., de nos mariniers, réplique à l'appel : à la civadou ! - (14)
argarder (verbe) : regarder. - (47)
ar'garder, v. tr.. regarder. (Voir Ar'commencer pour l’a préfixe). - (14)
argarder, verbe transitif : regarder. - (54)
argarder. Regarder. On dit aussi « ergarder ». - (49)
argarder. v. - Regarder. Ce verbe correspond exactement à l'usage de l'ancien français du Moyen Âge, puis du français de la Renaissance. Agarder était alors un dérivé de garder : prendre soin, surveiller. Le patois a renforcé agarder en argarder, et le français en regarder. - (42)
argée : après. - (09)
argiler : pousser des cris - (60)
argipe : piège à oiseaux. VI, p. 3-7 - (23)
argiper : sursauter - (60)
argiper : voir erziper - (23)
arglantier. s. m. Églantier. - (10)
argnelle : roue de l'avant-train d'une charrue - (60)
argo, ongle de boeuf, de porc, etc. ; se dit aussi d'un langage incompris. - (16)
argogné : personne courageuse, entreprenante. A - B - (41)
argogné : personne courageuse, entreprenante - (34)
argogné : se dit de la terre qui se travaille mal, du temps qui n'est pas bon. (T. T IV) - S&L - (25)
argogné adj. (v. fr. argogner : faire un travail difficile ou ennuyeux). Courageux, entreprenant. - (63)
argôgner : v, a., faire de mauvais travail. A rapprocher de regôgner. - (20)
argogner, v. tr., faire un travail difficile, ou ennuyeux. - (14)
argognier : mauvais travailleur. - (62)
argognier : personne courageuse, entreprenante - (43)
argôgnier : s. m., ouvrier maladroit, gâcheur de besogne. A rapprocher de regôgneur. - (20)
argola : houx. - (30)
argolet, argolat (n.m.) : houx (Morvan-sud) - (50)
argolet, s. m. houx. Ce mot était très usité dans le Morvan nivernais. Les bâtons « d'argolet » jouaient autrefois un rôle fort actif dans les foires et les apports de la contrée - (08)
argolet. s. m., houx. - (14)
argolette. Chétif, frêle, de peu de valeur, tiré du vieux mot argoulet. - (03)
argonié : courageux - (44)
argoniè : quelqu'un qui bâcle son travail, on dit aussi borcheilloux ou bousillou - (46)
argonié, celui qui travaille mal. - (16)
argonié, qui est de mauvaise foi, qui ne tient pas sa parole dans les marchés, les conventions. - (27)
argonié, s. m., mauvais ouvrier. - (14)
argònier (C.-d.), argogner (Br.). – Chercher dispute, se chamailler. Voir : Ragonier. - (15)
argonier : homme qui cherche noise. (RDV. T III) - A - (25)
argonier ou argogner. Arguer pris dans un sens violent, chercher chicane, ou dire de mauvaises raisons. Etym. argutare. - (12)
argonier : n. m. Escroc, filou. - (53)
argonier, s. m., sujet peu recommandable. - (40)
argonier, sm. chercheur de querelles. - (17)
argonier. Homme de mauvaise foi. En patois dijonnais, arguigne est synonyme de chicane. - (13)
argonner. Verbe et substantif qui signifient travailler mal et mauvais ouvrier. - (03)
argonnier (n’) : roublard - (57)
argonnier ou argognier. Celui qui argogne. - (12)
argonnier, n.m. mauvais travailleur. - (65)
argonnier, subst. masculin : mauvais ouvrier. - (54)
argonnier. Charretier qui faisait autrefois de longs charrois ; aujourd'hui, désigne plutôt le charretier qui charrie les arbres de la forêt. Désigne encore un mauvais charretier. Fig. Rusé, malin, peu consciencieux, dont il faut se défier. - (49)
argot : ergot  - (48)
argot : sabot de vache - (43)
argot n.m. Ergot du coq ou du chien. - (63)
argot. Ergot. - (49)
argoté. Hardi, malin, effronté. - (49)
argouin, s. m., ergot de coq. - (40)
argoula, s. m. ne désigne pas seulement le houx, mais aussi le genêt épineux, genista anglica de Linné. - (11)
argoulat, ergoulet. Houx. - (49)
argoulet, s. m., porteur d'ergot ; gendarme à cheval. - (40)
argousin, s. m., gendarme à pied ou gabelou. - (40)
argousin. n. m. - Gamin terrible. (Sougères-en-Puisaye). Ce mot résulte curieusement de plusieurs influences ; argousin : surveillant de galère, employé au XVIe siècle, et qui serait une déformation de l'espagnol alguazil, garde civil, ou de l'italien algozzino. Au XXe siècle, on a employé argousin pour désigner le surveillant des forçats dans un bagne, puis de manière péjorative, un mauvais policier. L'argousin poyaudin, riche d'une telle ascendance, doit être une petite terreur ! - (42)
argout, argot. n. m. - Ergot. Se dit familièrement pour les ongles des pieds : « T'as les argots aussi longs ! Faudra p't'ête ben t'les couper ! » - (42)
argout, hargout. s. m. Ergot. Se dit familièrement, et souvent par ironie, des ongles de l'homme. En v'Ià des hargouts d'une longueur ! Pourquoi qu'tu n'les coupes pas ? - (10)
arguignè : taquiner, exciter (un chien par ex.) - (46)
arguigné, exciter, provoquer, taquiner. - D'après Lacombe, le vieux mot français aguigner signifie faire signe des yeux. - (02)
arguigne, sf. contrariété, vexation. - (17)
arguigné, vt. contrarier, vexer. - (17)
arguigné. : Piquer, agacer quelqu'un. – Aux Fourgs, en Franche-Comté, on dit arguenai, expression que M. Tissot fait dériver de l'allemand (voir son Glossaire des Fourgs) ; j'y verrais plutôt l'influence du latin arguere. - (06)
arguigner : faire enrager. (REP T IV) - D - (25)
arguigner : exciter. - (32)
arguigner, exciter un animal. - (28)
arguigner, exciter, un chien par exemple. - (27)
ari : aussi, mot également utilisé pour appuyer une idée : y fait ari bié bon. - (51)
ari, adv. aussi. - (22)
ari, adv. aussi. - (24)
ari, arimé: (adv) aussi - (35)
ari, éto : aussi - (43)
aria : mauvais outil, machine en mauvais état. A - B - (41)
aria (n.m.) : embarras, aléas - (50)
aria : aléa. - (32)
aria : attelage ou véhicule - (51)
âriâ : ennui, contrariété  - (48)
aria : machine en mauvais état - (44)
aria n.m. (mot fr.) 1. Mauvais outil. 2. Contrariété, ennui, difficulté. - (63)
aria, désordre qui occasionne des difficultés pour exécuter un travail. - (27)
aria, embarras, importance inutile. - (05)
aria, s. m., embarras, difficulté, obstacle. Ex. : quel aria ! que d'arias ! - (11)
aria. Objet sans valeur, encombrant. - (49)
aria. s. m. Mot d'origine espagnole, qui, au Chili, signifie Convoi de mules. - Se dit, dans l'Yonne, par similitude sans doute, pour grand attirail, grand train, besogne incessante, difficile, exigeant beaucoup d'attention et de surveillance. Les vendanges donnent ben de l'aria. I gna ben de l'aria dans ç'te maison-là. - (10)
aria. voir haria. - (20)
arias et arié. Voyez Harias et Harié. - (13)
arias : (âryâ: - subst. m. pl.) embarras, contrariétés. - (45)
arias, obstacles, tracas. - (02)
arias. n. m. pl. - Désigne des ennuis, de la misère : « On a eu ben des arias aveuc le fré ! » Ce mot couramment employé en Puisaye, et toujours au pluriel, était encore usité en français dans la première partie du XXe siècle. - (42)
ariau (nom féminin) : araire. Charrue. - (47)
ariba, s.m. charançon. - (38)
aricandier : hargneux, querelleur, difficile en affaires. (RDV. T III) - A - (25)
arichal (fil d'). s. m., fil d'archal. - (14)
aridelles : brancards d'un chariot - (60)
arie - l'aire d'une grange, le grain à battre qui est dessus. - Al â choué du fenau su l'ârie. - Entre l'ârie et le fliais. - (18)
arié ! loc. expl. A le sens de mécontentement, d'ennui, d’étonnement, d'impatience : « V’là-t-i pas, arié ! qu'j'ai pardu mon échevette ! » Se dit pour exprimer une contrariété, mais parfois signifie : aussi, encore, cependant, tout de même. Quelques-uns l'écrivent arrié ! - (14)
arié (interj.) : eh bien, ma foi - (64)
arié (usité dans toute la Bourgogne), arré (C.), arrié (Morv., Br.). - Expédient de langage sans équivalent en français et dont il est, par cela même, assez difficile de donner le sens. Ce mot exprime surtout une idée de mécontentement, de contrariété, d'impatience…. Une autre étymologie, moins compliquée, a été proposée et paraît préférable, c'est: ad horam (à cette heure), locution commune, dont ârié serait un dérivé. A l'appui de cette assertion vient l'opinion de Guillemin, qui cite plusieurs textes d'ancien français, dans lesquels le mot arrier se trouve avec le sens de : à cette heure. Ne pas confondre ârié avec arrié, fréquemment employé par les charretiers pour faire reculer leurs chevaux et qui n'est qu'une corruption du mot : arrière ! - (15)
arié : au contraire - (60)
arie : lit de blé, disposé dans l'aire. (VDS. T IV) - VdS - (25)
ârié : sûrement, encore - (37)
arié : n. m. De surcroît. - (53)
arié : par contre - (39)
arié, contient l'idée de contrariété, de contradiction. - (16)
arié, interj. maintenant, enfin, en effet, et correspond ordinairement à l'interj. « jar, jaré. » - (08)
arie. Aire de grange. Par extension, quantité de gerbes que l’on étend à chaque couche pour escoure, c'est-à-dire pour battre le blé. V. Escoure. - (13)
arié. Aussi : « aul est arié malède ». S'emploie comme interjection, sans sens bien précis. - (49)
arie. s. f. Bergerie, et, par extension, vacherie, étable en général Du latin aries, bélier. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
arié. Se prononce ârié, avec â très long. Pas d’équivalent en français. Arié est un petit mot explétif que l’on ajoute pour renforcer une expression. Etym. Peut-être arrière, qui vient lui-même de ad retro, selon Littré. - (12)
arié. : Locution explétive, soit d'étonnement, soit d'impatience. - (06)
ariens, aurions, airins. - (04)
arignée, s. f., araignée. (Voir Aragnée). - (14)
arigner, arâgner. – Voir : harigner. - (15)
arigner, faire mettre en colère une personne ou un animal. An ne faut jaimâs arigner les chiens. À Avallon, on dit airâgner. - (13)
arigner, v. tr., railler, taquiner, agacer, provoquer. - (14)
arigner, v., provoquer, agacer. - (40)
arignie : voir araignie - (23)
arignie des amoureux : voir chvau - (23)
arjan. Argent. - (01)
arlanvé ou arlenvé : A l'envers. Dicton : « Alle a mis san c'eutillan (son cotillon) arlanvé o deurera (durera) deux hivé (hivers) ». Proverbe qui semble amené par la rime plutôt que par la raison. - (19)
arlequin et arloquin. s. m., barque très légère, ne pouvant guère contenir qu'une personne, et destinée à la chasse sur l'eau. (V. Nëye-chrètien). - (14)
arlever : relever, à propos de gerbes que l'on met en javelles - ou la vigne que l'on relève après la première pousse. Ex : "J'monte à la vigne ! Il est ben temps d'arlever !" - (58)
arlinger (s') (v.pr.) : se dit du temps qui s'améliore "le temps s'arlinge" - (50)
arlu, s. m. feu follet. - (22)
armagnac : s. m., matière fécale. Cette expression est vraisemblablement un souvenir de la haine violente qui, au moyen âge, a régné entre Armagnacs et Bourguignons. - (20)
armagnol. Ce terme était autrefois synonyme de bohémien, de camp-volant et de gordiâ. (V. Gorder). C’est un souvenir des Armagnacs, des Tard-venus et des grandes compagnies de routiers qui désolèrent la Bourgogne dans le cours du XIVe siècle. - (13)
armai. Armer, armé, armés. - (01)
armana. Almanach. - (01)
arman-nach, armanach. Almanach. - (49)
ar'marcier, v. tr., remercier. - (14)
armel : petit couteau. - (09)
armële, s. f., armoire . - (40)
armelle, f. : mauvais couteau, outil. (M. T IV) (F. T IV) - Y - (25)
armelle, s. f. marguerite, genre de pyrêthres. - (11)
armelle. n. f. - Couteau de petite taille. Se dit aussi pour un vieux couteau ou un couteau sans manche. « Une grande armelle » s'emploie comme une injure, synonyme de « grande bringue ». - (42)
armena, s. m. almanach. - (22)
armena, s. rn. almanach. - (24)
armenusier. s. m. Armurier. - (10)
armer, v., tr., harnacher un cheval de trait. - (40)
armère, sf. armoire. - (17)
armeuse, s. f., balai de genêt ou bouleau. - (40)
arminah, almanach. - (05)
armoeure*, s. f. armoire. - (22)
armôna : Almanach. « Regarde dan voir su l'armôna si y va fare chaud demain ». L'almanach de grande tradition dans le pays, l'almanach Marybas, indique par des signes et pour toute l'année le temps de chaque jour. - (19)
armonà, almanach. - (16)
armona, s. m., almanach. - (14)
armône, aumône. - (02)
armonée, aumônerie. - (02)
armonnat, sm. almanach. - (17)
armouére (n.f.) : armoire - (50)
armouère (nom féminin) : armoire. - (47)
armouère : armoire - (39)
arnaijan : Lombago, mal de reins. « Ol a étrapé eune arnaijan, o ne peut pas se baichi (baisser). - (19)
arnais : ensemble du matériel agricole - (43)
arné (-e) (adj. et p.p. m. et f.) : fatigué (-e) à l'excès - (50)
arné : éreinté. - (52)
arné, ée (pour harné, hernie), adj. Fatigué, à bout de force. - (10)
arné, fatigué - (36)
arné, part, passé d'un v. « arner » inusité à l'infinitif. Ereinté, fatigué à l'excès : « i seu arné », je suis éreinté. - (08)
arné. adj. - Exténué. - (42)
arnée. n. f. - Désigne une bête désobéissante : « Te parles d'une arnée ! A veut rein acouter. » Au figuré : une personne déplaisante, désagréable. - (42)
arné-las. adj. Composé redondant des deux mots harné et las, exprimant l'un et l'autre la même idée la lassitude, la fatigue. Et cependant, c'est cet accouplement qui indique l'excès de lassitude et d'épuisement de celui qui dit Je suis arné-las. - (10)
arnenvâ (à l’) : envers (à l’), pour certains : « à la renverse », on pourrait écrire : à la r’nenvâ . Voir l’équivalent : envar . - (62)
arner : frapper rudement une personne ou un animal - (60)
arnéssi, v. a. harnacher. - (22)
Arnest (l’) : (l’) Ernest - (37)
arniale : Enfant mince, chétif. « I est eune vra arniale ». - (19)
arnicage. s. m. T. de dérision, de mépris. Equipage ridicule, grotesque, qui provoque le rire et la moquerie. - (10)
arnie. n. f. -Terme de mépris : « C'est toi, Claudine, qui as bu. Trois grands verres d'asti, petite amie ! Comme c'est bon ! » (Colette, Claudine à Paris, p.280). Se dit également d'un outil en mauvais état. - (42)
arnige ou arnije : Alise, fruit de l'alisier. - (19)
arniji : Alisier, voir aïlly. - (19)
arnillouze, qui cherche querelle - (36)
arnin : Légère brume à l'horizon en été. - (19)
arnois. s. m. Mauvais garnement. Ce mot nous semble avoir beaucoup d'affinité avec arnaud, débauché, mauvais sujet, et arnauder, quereller, chercher noise et dispute, maltraiter. - (10)
arnote pour annotte, petite gesse sauvage dont les enfants recherchent la racine tubéreuse. - (16)
arnote. Petite plante bulbeuse grimpante et vivace qui croît spontanément dans les terres arables. Sa fleur rose exhale une délicieuse odeur et son petit tubercule est comestible. Ce mot est flamand : cernote, noix de terre. - (13)
arnotte, s. f., toute petite chose chétive. - (40)
arnoueille : voir guernouille - (23)
arnouille (arnoueille) : grenouille - (39)
arnouille, s. f., grenouille verte. - (40)
arnoyale, s.f. grenouille. - (38)
arnuquer : regarder - (61)
arô, orteils. - (02)
arochi, v. a. couvrir d'une épaisse couche de boue : ce mauvais chemin m'a arochi. - (24)
arochier : v. a., vx fr., saupoudrer, parsemer, cribler. Etre arochié de bourbe (être couvert de boue). - (20)
arœiller (s'). v. pronom. S'étonner, s'effarer, ouvrir, écarquiller démesurément les yeux à la vue d'une chose, d'un spectacle qui vous surprend. - (10)
aroeiller ouvrir tout grand son œil. (P. T IV) - Y - (25)
aroi. s. m. Assaisonnement. (Bessy.) – Roquefort donne arroi, ligne, trait, rang, disposition, façon…, arrangement…. - (10)
ar'oir. Au revoir. - (49)
aronce (n. f.) : ronce - (64)
aronce (nom féminin) : ronces. - (47)
aroncé : égratigné. VI, p. 41-15 - (23)
aronce : ronce, églantier. VI, p. 41-15 - (23)
aronce. n. f. - Ronce. - (42)
arondale, s. f. hirondelle. - (24)
arondelle, airondelle (n.f.) : hirondelle - (50)
arondeulle: (nf) hirondelle - (35)
arondon, lisière de terrain limitative, lisière d'andain de foin. - (05)
aronze, èronze. Ronce. - (49)
arosse, courtilière. v. tarette. - (05)
arosse. Courtillière ou taupe-grillon commune. Insecte qui cause du dégât dans les jardins en coupant les racines des plantes. - (03)
arôte, s. f., chétif, malingre, maigrichon. - (40)
arotter, être arrêté avec un char. - (05)
arou, s. m. arrosoir. Apocope de « arousoir. » - (08)
aroua : au revoir - (43)
arouchi, v. a. couvrir d'une épaisse couche de boue : ce mauvais chemin m'a arouchi. - (22)
aroufer (s'), v. pr., s'accroupir, s'abaisser : « C'ment c' qui, t' peux pas y voir ; aroufe-te ». A beaucoup d'analogie avec Se mettre à croupeton. - (14)
arouffe, accroupi. - (05)
arouher, v. a. arroser. - (08)
arouisser. v. a. et n. Essiller, enlever les feuilles des arbres avec la main. On dit aussi aruisser. - (10)
arouser : v. arroser. - (21)
arpailler (pour harpailler). v. a. Chercher querelle à quelqu'un, l’asticoter, le harceler, le bousculer, le mettre en colère. – S'arpailler. v. pronom. Se colleter, se quereller, se bousculer avec d'autres. Derivé du vieux mot arpe, harpie. - (10)
arpaillette : voir épaillette. - (20)
arpan : s. m., empan. Ce mot, employé au jeu de billes, désigne la mesure que fournit la longueur comprise entre l'extrémité du pouce et celle du petit doigt dans leur plus grand écartement. Voir patte. - (20)
arpanter : v. n., faire un ou plusieurs arpans. - (20)
arpe, subst. féminin : mesure employée au jeu de billes. - (54)
arpent : s. m., ancienne mesure de surface pour les terres. - (20)
arpenteux, f. : araignée (phalangium opibio). (M. T IV) - Y - (25)
arpenteux. n. f. - Faucheux, de la famille des araignées. - (42)
arpenteux. s. m. Araignée à longues pattes qu'on trouve dans les blés et qu'on nomme aussi faucheux. - (10)
arpentou : Arpenteur, géomètre expert. Sorte de chenille qui dans son mouvement de translation tout particulier semble mesurer le chemin qu'elle parcourt. - (19)
arpette, harpette (par contraction de harpiette). s. m. et f. Mauvais petit garçon, mauvaise petite fille. Proprement, enfant de harpie, comme on dit enfant de garce, enfant de limace, enfant de bique, enfant de chien. - (10)
arpi : voir harpi. - (20)
arpi, s. m., grande perche à l'usage des bateliers. L'extrémité est armée d'une pointe et d'un crochet en fer. - (14)
arpian : Ergot de coq. Au figuré pied; « I ne fa pas ban li fouler su les arpians » : il ne se laisse pas marcher sur le pied. - (19)
arpiau (pour harpiau). s. m. Gamin, polisson, vaurien, fils de harpie. - (10)
arpie : Longue perche dont se servent les bateliers. - (19)
arpigner (s'). v. - Se disputer, se critiquer, se lancer des piques. (Arquian) - (42)
arpion (n’) : ergot - (57)
arpion : orteil. Vient peut-être de harpago :griffe, grappin. - (62)
arpion n.m. (du provençal arpioun, griffe). Orteil. - (63)
arpion, doigts de pied du porc. - (16)
arpion, s. m., griffe, ongle, serre, corne des pieds de cochon. - (14)
arpion. Orteil ; par extension pied. (Argot). Ce mot est très employé. - (49)
arpions : orteils - (44)
arpions : pieds - (60)
arpions, doigts du pied- Lai roue i ai écafoillé les arpions, Cest certainement un terme d'argot. A rapprocher de pionpions, terme enfantin qui désigne les pieds. - (13)
arpöte, sf. faiseur d'embarras. - (17)
arqueduc. Aqueduc. - (49)
arquer, v., marcher, avancer - (40)
arquer. v. - Râteler. - (42)
arquer. v. n. Ramasser des pierres avec un râteau, avec un arc ; râteler la terre, l'égaliser. - (10)
arquette : retenu de jardin. (F. T IV) - Y - (25)
arqueutte (f), rateau en fer. - (26)
arquiemper (s'). v. - Se faire beau, s'endimancher. (Arquian) - (42)
arquotte : râteau de jardin. - (66)
arra, adv. de mariniers, vite ! : « Arrâ dou davant ! Arrâ dou d'arrié ! Arrâ dou partout ! Arrâ dou bou viri ! » (Vite en avant ! Vite en arrière ! Vite de partout ! Vite, et tournez !) Nos hommes de bateau emploient ces locutions lorsqu'ils ont à faire éviter aux chevaux qui tirent la maille un obstacle quelconque au bord de la rivière. Quand la maille porte bien, elle passe facilement par dessus tout. - (14)
arrache pi (d') : arrache-pied - (57)
arracher : v. a., la tête m'arrache, la tête m'est arrachée (par la douleur). - (20)
arrache-sciou (n’) : arrache-clou - (57)
arracheux d'dents. n. m. - Dentiste. - (42)
arrachi : arracher - (57)
arrachis. n. m. - Terrain qui vient d'être déboisé. - (42)
arrachou (n') : arracheur - (57)
arragner : aiguillonner les bœufs. - (09)
arrailler. v. - Racler : « J 'm'araille l'gargari, aveuc eune bounne goutte d'ratafia. » - (42)
arraingi : arranger - (57)
arraler. v. - Tourmenter, agacer : «Que le diable les emporte ! Il va falloir encore que je m'arrale à découvrir le fin mot de l'histoire. » (Colette, Claudine à l'école, p. 50). Se dit également pour une petite écorchure : « J'm'seus aralé la piau en grimpant su' la grousse fouelle. » - (42)
arramber : v. a., terme de batellerie, attraper, empoigner. Arrambe-le donc ! - (20)
arrandzi : arranger - (51)
arrangeant. Accommodant. Se dit surtout du commerçant qui sait satisfaire le client. - (49)
arranger : v. a., arranger quelqu'un, être accommodant avec lui sur le prix d'une marchandise. « Trop cher pour moi ! — Venez donc, je vas vous arranger. » - (20)
arrapé : occupé à une besogne. - (09)
arraper (s') v. (du germanique râpon se saisir de) S'agripper, s'accrocher. - (63)
arraper (s'). S'agripper, s'accrocher pour se retenir. - (49)
arraper : v. a., vx fr. araper, agripper, adhérer fortement. - (20)
arrat : Repos, immobilité. « C't'enfant n'a point d'arrat, o n'est jamais d'arrâte » : cet enfant n'est jamais en repos. « Arra !» cri que font entendre les bouviers pour arrêter leur attelage et qui équivaut à halte ! - (19)
arrater (v) : arrêter, « Arrâte tu voir que je te cause ». - (19)
arratseux n. Arracheur. L'arratseux d'dents est djôrs. - (63)
arratsi : arracher - (43)
arratsi : arracher - (51)
arratsi v. Arracher. - (63)
arrayer : v. a., vx fr. araier, labourer, commencer un sillon, mettre en train un travail. - (20)
arrè ! : Arrière ! en arrière. Cri de commandement que les bouviers adressent à leurs bœufs pour les faire reculer, de même que aïe pour les faire marcher et arra pour les faire s'arrêter. - (19)
arré (loc.) : en vérité, par contre - (50)
arré- mot explétif qui exprime la contrariété, l'ennui. - Voiqui arré qu'à veint me deraingeai. – Quoi que vô velez don arré fâre de ce qui ? - (18)
arrégeou : Arracheur. « Arrégeou de dents » : arracheur de dents, dentiste, charlatan « Ol est mintou (menteur) c'ment eun arrégeou de dents ». - (19)
arrégi : Arracher. « arrégi des tapines » récolter de pommes de terre, extraire du sol les tubercules. On dit aussi tiri (tirer) « tiri des tapines ». - (19)
arrégi : calmer, normaliser - (34)
arrégi v. (du lat. ad + regulare, discipliner) Calmer, normaliser. - (63)
arrenoille, n. fém.; grenouille. - (07)
arrête (être), locution verbale : rester tranquille. - (54)
arrête (moment d'). Tranquillité, apaisement. - (12)
arréte adj. Immobile, en arrêt. Ôl'tot arréte : il était immobile, il s'était arrêté. - (63)
arrête bu : arrête-boeuf, bugrane - (43)
arrête d’bu : (nf) bugrane - (35)
arrête : part, pass., arrêté, inactif. La fontaine est arrête. J' peux pas rester arrête ; i faut que j' fasse quequ’ chose. - (20)
arrête, adj. arrêté (la pendule est arrête). - (65)
arréter : arrêter - (57)
arrêter de : Ioc., cesser de. - (20)
arrêtot. n. m - Empêchement, obstacle, tout ce qui arrête. - (42)
arrêtot. s. m. Empêchement, obstacle, tout ce qui arrête. - (10)
arrétouaîr (n') : arrêtoir - (57)
arrêtoué. n. m. - Obstacle matériel ou humain. Se dit généralement lorsque l'on est arrêté et retardé par quelqu'un pour bavarder, alors qu'on n'en a pas envie. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
arrézi : calmer, normaliser - (43)
arri : adv., vx fr. arier et arrere, aussi. - (20)
arri : aussi - (34)
arri adv. (or. inc.) Aussi, également. - (63)
arri ou hardi. Locution d'encouragement. - (03)
arri, interj. arrière ! Cri à l'usage de ceux qui veulent faire reculer les bœufs : « arri, arri ! » - (08)
arria : mauvais outil, machine en mauvais état - (34)
arria : mauvais outil, machine en mauvais état - (43)
arria : embûche. Ex : "Mon pour' garçon, pour fée ça, te vas avoir ben d'l'arria !" - (58)
arriâ, s. pl. désagréments, contretemps. - (38)
arria. s. m , embarras, obstacle, tracas, étalage, confusion : « Ses afàres me donnont ben de l’arriâ ». - (14)
arriai ! interjection. arrié ! quel ennui ! - (38)
arrias : aléas (ou : encombrement, mélange). - (33)
arriau : araire. - (32)
arrié ! interj., arrière ! - (14)
arrié (louïa d'), terme de mariniers. (V. Louïa). - (14)
arrié : ainsi, en revanche, en vérité  - (48)
arrié : arrière, d'autre part, par contre. - (52)
arrié : voici que...(ou : retard : ol o arrié : il est en retard). - (33)
ârrié, adv., locution exclamative intercalée dans une phrase pour en appuyer l'idée générale : « ale arrié fin horché » (Le voilà complètement saoul). - (40)
arrié, adverbe. Cet adverbe n'a pas vraiment d'équivalent en français. Il signifie encore, souvent avec un sentiment désagréable d'inquiétude ou de colère. - (54)
arrié, cependant (explétif). - (26)
arrié, prép. et adv. arrière. « en arrié », en arrière ! - (08)
arriée : après. - (09)
arriée. loc. adv. - Expression pour ainsi dire intraduisible qui exprime, sous forme de ponctuation de la phrase, une idée de doute, de contradiction, d'étonnement : « M'en parle plus ! La petite est pourtant bien plaisante, arriée ; mais c'est fini. » (Colette, Claudine à l'école, p.60) - (42)
arrier. adv. Alors, aussi, encore. – Exprime souvent une idée d'opposition, de contradiction et, dans certains cas, de doute, d'hésitation. Vous partez pour Paris ; moi, arrier, je vas du côte de Lyon. Tu veux t'aller promener ; moi, arrier, je ne veux pas sortir. Quand donc viendrez-vous me voir? Oh ben! ma foi, arrier, je ne sais pas ; j'n'ai gué l'temps. Exprime aussi quelquefois une sorte d'étonnement, de surprise désagréable, et alors c'est une exclamation. Un tel va venir vous demander de l'argent. Arrier! Il prend joliment son temps, j'nai pas l'sou. – A Châtel-Censoir, on prononce argée. - (10)
arrier. Mot invariable, assez fréquent et peu explicable. Il signifie au contraire, d'un autre côté. - (03)
ârrieu, adv., exclamation pour faire reculer un cheval attelé. - (40)
arrigailles, harigailles (?) : s. f. pl., objets de rebut. - (20)
arriher, v. a. accommoder avec la graisse ou autre assaisonnement. Le bon lard « arrie » bien ; il faut de l'huile pour « arriher » la salade. - (08)
arrindzi v. 1. Arranger, réparer. 2. Couvrir la femelle. 3. Accommoder, faciliter. 4. Abîmer. - (63)
arrindzment n.m. Accord négocié entre deux personnes. - (63)
arriremain : s. m., vx fr., arrièremain. Adv, en arrière, après coup, ensuite. - (20)
arrivage : accommodage - (60)
arrivage : assaisonnement (d'après JAUBERT). III, p. 32 - (23)
arrivage : d'une sauce qui accompagne un mets et qui n'est pas savoureuse, on dit que cette sauce manque d’arrivage. (SS. T IV) - N - (25)
arrivage. n. m. - Quantité de lait que l'on verse dans la soupe, ou dans une préparation cuisinée. (Sainpuits, selon M. Jossier) - (42)
arrivage. s. in. Se dit, en particulier, à Sainpuits et sans doute aussi dans la Puysaie, de la quantité de lait qu'on met dans une soupe ou dans une fricassée pour la rendre meilleure ; mais, en général, ce mot s'entend de l'assaisonnement et de tout ce complément de légumes, de beurre, de sel, de poivre et de lard qu'on ajoute à un ragoût, au pot-au-feu, par économie, pour fournir, dans les familles un peu nombreuses. C'est l'accessoire qui arrive par-dessus, qu'on ajoute après coup. Dans certaines communes, on dit errivège, par conversion de l'a en e. - (10)
arrive que plante, arrive qui plante : loc, advienne que pourra. - (20)
arriver : assaisonner. - (52)
arrivèze : assaisonnement (arrivage, ce mot vient de la marine). On peut dire d'un plat qu'el ot ben arrivé, qu'il est bien assaisonné. - (52)
arrivoir : s. m., vx fr., lieu où l'on arrive, port. Avant de s'appeler la Madeleine, le hameau qui est sur la route de Mâcon à Bourg avait nom Le Bon-Arrivoir. - (20)
arroffé (-e) (adj.m. ou f.) : égratigné (-e) - (50)
arroi (n.m.) : huile, beurre, lard qui servent à assaisonner les mets - (50)
arroi : assaisonnement (voir aussi airrouai). - (33)
arroi n.m. (du v. fr. aréer, arroyer, arranger) Complexité, difficulté. Voir aria. - (63)
arroi, s. m. tout ce qui sert à assaisonner les mets, l'huile, le beurre, la graisse, le lard. La maison du pauvre est souvent « sans arroi. » cela se dit et cela est. - (08)
Arroi, voir héroi. - (07)
arroiler, arrouëler : mettre de l'arrimant, de l'arrouet : assaisonner. - (56)
arroite : petite baguette longue et flexible - (60)
arrosoi : Arrosoir. On dit d'une pluie qui vient à point « V'là in ban cô d'arrosoi » : voilà un bon coup d'arrosoir. - (19)
arrosoir (est féminin). - (27)
arrosouaîr (n') : arrosoir - (57)
arrosouère (nom féminin) : arrosoir. - (47)
arrou (être en), animé, excité, en train, en arroi. - (05)
arroucher, v. tr., poursuivre des volailles avec des cailloux. - (40)
arroué (n.m.) : tout ce qui sert à assaisonner les mets : (huile, beurre, graisse, lard...) - (50)
arrouère. exclam. - Au revoir ! On dit également à la r'voyure. - (42)
arroûjer v. Arroser. - (63)
arroûjoî n.f. Arrosoir. - (63)
arrouser : arroser - (43)
arroy, train, équipage (On disait autrefois « piteux arroy », triste équipage. C'est l'origine probable de notre locution mauvais charroi, (mauvais arroy), en parlant d'un individu dans une triste situation de santé ou de fortune.), charroi. - (04)
arrôyer, v. tr., bercer un enfant dans ses bras. - (40)
arr'ver - err'ver : arriver - (57)
arsé : harassé, courbatu - (61)
arsea. Charbon d’un bois moins brûlé que le charbon ordinaire… - (01)
arseá. : Bois à moitié réduit en charbon. – Le mot ars (brûlé) du dialecte est l'origine de cette expression. -Arsure signifie incendie dans les Franchises de Semur de 1262. - (06)
arseau, Morceau de charbon de bois qui n'est pas encore assez brûlé, Ce mot, de même que le suivant, dérivent d’arsus et du verbe ardere. - (13)
arseiller : ouvrier maladroit. (F. T IV) - Y - (25)
arseiller. s. m. Ouvrier maladroit, qui prend mal, qui exécute mal son ouvrage. - (10)
arsené, brûlé, desséché (de "ardre", 'brûler'). - (38)
arséni (n. m.) : se dit d'un enfant espiègle (c'est un drôle d'arseni) - (64)
arséni. n. m. - Enfant vif, turbulent. - (42)
arseuiller, m. : mauvais ouvrier. (M. T IV) - Y - (25)
arsi. Participe passé du vieux verbe ardre ou ardoir : Je participe présent ardant, a formé l'adjectif que l’on connaît Voici ce que Ménage a écrit : « on dit à Beaune que le vin sent l’arsi quand il a un certain goût de brûlé. » Le village de Corcelles les Ars, ou les Arcis, dans le canton Sud de Beaune, doit son nom à un incendie. On a employé jadis la forme arse : Aucunes fois on seult baiser - La main qu'on voudroit qui fust arse. - (13)
arsie : sieste au milieu du jour. II, p. 43-b - (23)
arsiée : sieste, pause (celt. arsav : repos, arrêt, trêve) ? - (32)
arsiée : voir arsie - (23)
arsiée. s. f. ou arsis. s. m. Après-midi, ainsi appelée parce que c'est le moment du jour où se fait la plus grande chaleur. Du latin arsus, ardent, enflammé, brûlé. Lorsqu'on est accablé, brûlé par la chaleur, on dit adjectivement : « Je suis arsi. » - (10)
arsier : voir guichard - (23)
arsion : voir guichard - (23)
arsouille- mot de très bas étage, assez employé, qui signifie une personne sale, surtout au moral. - Çâ moins que ran, ine vrai arsouille. - An le prenro por in arsouille ran qu'ai l'entende. - (18)
arsouille, personne ennuyeuse ; enfant exigeant. - Dans l'idiome breton, harz, pluriel harzou, signifie obstacle, embarras. (Le Gon.) Ce mot est très-employé dans le Châtillonnais. - (02)
arsouille, s. m. et f., personne malpropre, de mauvaise tenue, et surtout de mauvaises mœurs. - (14)
arsouille. s. m. Homme effronté, impudent, dont le langage et les manières ne respectent rien. - (10)
arsouille. : En patois picard, arsoule, expression de mépris pour qualifier une personne malpropre. - (06)
arsouiller (s') (verbe) : boire plus que de raison. Se faire mouiller par une averse. - (47)
arsouye, homme méprisable. - (16)
arsure, extrait obtenu de la réduction au feu de mauvaises graisses ; du latin ardere, brûler. - (02)
arta : Orteil « Le greu arta » le gros orteil. - (19)
arta : s. m. orteil. - (21)
artau, artou. n. m. - Orteil. Artau représente la forme pluriel de arteil, mot du XIIe siècle employé dans le sens de griffe ou de doigt de pied ; il est issu du latin articulum : jointure. - (42)
artault, ertaul : orteil. - (32)
arté : gros orteil - (34)
arte : mite - (43)
arte : s. f., artison. Des artes (avoir soin de prononcer comme s'il y avait un h aspirée, orthographe que d'ailleurs adopte le Nouv. Larousse illustré). Des papillons de artes. - (20)
arte, s. f. mite rongeant les étoffes. - (24)
arte. Mite : petit insecte lépidoptère qui lèche les étoffes de laine. - (49)
arteiI, orteil, artoil. - (04)
artet (n) - daigt d'pi (on) : orteil - (57)
artet : doigt de pied - (51)
artet, artot, artoit. Orteil. - (49)
artet, artot. s. m. Orteil. Sert à désigner les doigts du pied. Le petit artet. Le gros artet. L'artot du mitant. - (10)
arteû : (nm) orteil - (35)
arteû : orteil - (43)
artevalle, chaèdre en artevalle, allusion à la défaite des Bourguignons qui tombèrent, en morceaux, sous Jacques Artevalle. - (38)
artic' (ne pas être à son). exp. - Article, ne pas être en forme : « Il est ben malade, l'poure gars, i1 est pas à son artic ! » Expression influencée par la formule française « être à l'article de la mort » : approcher le moment de la mort. - (42)
artifaille, n.m. ensemble des outils. Genre hésitant (plutôt masculin) (il est venu avec tous ses artifailles). - (65)
artifaille, s. f. , ajustement, objet de toilette : « Alle se fait bé brâve ; alle met toutes ses artifailles ». — Corruption d'attifage. - (14)
artifaille. Attifet, ornement ou affiquet. Etym. Corruption évidente du mot attifet qui est alourdi par une prononciation vulgaire. - (12)
artifailles : s. f, pl., attirail, outils, instruments. - (20)
artillerie de replonges : loc, matériel qu'amenaient autrefois les paysans de la Bresse pour enlever la gadoue à Màcon. A Lyon, c'est l’artillerie de Vénissieux. - (20)
artingoute*, s. f. redingote. - (22)
artioeu, s. m. orteil. - (22)
artiot, arquiot. s. m. Le gros orteil. (Mâlay-le-Vicomte). - (10)
artiou : s. m., orteil. Avoir mau aux artioux. - (20)
artiou, s. m. orteil (du latin artuculum). - (24)
artique (n.m.) : article - (50)
artison : larve d’insecte dans le bois. Voir : « artuÿené ». - (62)
artison, n.m. ver du bois. Il s'agit des petits vers que l'on trouve dans les vieux meubles et qui laissent des trous. - (65)
artiss', vétérinaire. - (16)
artisse n. Artiste. - (63)
artisse, s. m. artiste vétérinaire. Nos campagnes, en fait d'art, ne connaissent que l'art vétérinaire et encore « le r'bouteux » tient le haut du pavé. - (08)
artisse. n. m. - Vétérinaire. - (42)
artisse. s. m. Vétérinaire. Nout' vaiche est malade ; j'm'en vas qu'ri l'artisse. - (10)
arto : doigt de pied. - (29)
arto, airto : n. m. Orteil. - (53)
arto, doigt de pied. - (28)
arto, s. m., orteil, doigt de pied, particulièrement le gros. - (14)
artô, s. m., orteil. - (40)
arto, s.m. orteil (latin Articulum). - (38)
arto, subst. masculin : doigt de pied. - (54)
artoi, orteil. - (05)
artois ou artiô : orteil. Certains disent artot, et de manière redondante : artois d’ pied. Du latin : articulus. - (62)
artoison ou artouison. Pour artison. Nom donné à tous les insectes qui rongent les étoffes, et même le bois. Etym. inconnue (Littré). - (12)
artorner : retourner. - (32)
artot : orteil. Les artots queurnon (?) : les cors. - (33)
artots : orteils. - (56)
artou (n. m.) : orteil - (64)
artou : orteil - (60)
artou ou artou d'pîd n.m. (du v.fr. arteil, doigt). Orteil. - (63)
artoué (n.m.) : gros orteil du pied (plus souvent artau) - (50)
artouè : orteil - (39)
artoué, s. m. orteil, le gros doigt du pied. Une partie du Morvan nivernais prononce « artau. » - (08)
artouézon, s. m. artison, insecte qui ronge les étoffes, les fourrures, les bois blancs. - (08)
artoupan : s. m., chenapan, vaurien. - (20)
artoupiau, arsoupiau : n. m. Petit garnement sympa. - (53)
artourner (verbe) : retourner. Faire demi-tour. - (47)
artous : orteils. Ex : "j’me seus douné un coup su’ les artous. Eh j’ai coualé ! T’entends ben ?" (Coualer étant ici une litote- voir ce verbe). - (58)
artrousser (verbe) : retrousser. (Artrousse tes manches mon gars et au travail). - (47)
artugeon : asticot, puceron. A - B - (41)
artugeon (artuzon) (zanzon) : vers du bois - (51)
artugeonner (artuzonner) (zanzonner) : piqué par les vers du bois - (51)
artujan : Insecte qui creuse des galeries, qui dévore le bois, les peaux et les étoffes. « Ce beu (bois) est tot piqué par les artujans ». - (19)
artujené : Vermoulu. « Ol a vendu bien cher in vieux meub'lle to artujené ». - (19)
artujon n.m. (du v. fr. artison, ciron). Ver de bois, asticot, charençon, vermine en général. - (63)
artuné, vermoulu, véreux. - (38)
artus’né, adj., rongé des artisons. - (14)
artusené, bois piqué d'artusons. - (05)
artuson : asticot, ver du bois - (43)
artuson, s. m., artison, insecte qui ronge les bois, les étoffes les pelleteries, etc. - (14)
artusonné : piqué par les vers - (34)
artusonné : vermoulu - (43)
artuÿené : vermoulu. Rongé des « artisons » : les vers à bois ; en Côte d’Or on dit aussi « artusons », voire artuÿons, et l’ « arte »est la mite. - (62)
artû-yon, s. m., ver rongeur des meubles. - (40)
artuz'né - peurtusi - veurcalé : vermoulu - (57)
artuz'né : vermoulu - (57)
artuzon (artugeon) (zanzon) : vers du bois - (51)
artuzon : (nm) charançon - (35)
artuzonné : (p.passé) vermoulu - (35)
artuzonner (artugeonner) (zanzonner) : piqué par les vers du bois - (51)
arveire, s. f. rivière. - (08)
ar'veni (s'il'), v. pr., s'en revenir : « J’l’ons rencontré qu'ô s'n'arvenot d’cheù vous ». - (14)
arveuille : s. f., clématite sauvage ou vigne blanche. - (20)
arviére : rivière - (39)
ar'vin : venir en tournant - (43)
arvioule, s. f. regain de prairie. - (08)
arvivre : herbe qui a repoussé après le fauchage - (60)
arvivre, s. m. regain de prairie. Synonyme de « arvioule » pour revivre. - (08)
arvoi ! arvoir ! au plaisir de vous revoir. - (16)
ar'voyote (à l’), loc, au revoir ! « Allons, Piarre, portez-vous ben... à l'ar’voyote ! » - (14)
arwoî, à rwoî n.m. Au revoir. Arwoî, Reine ! - (63)
arzent (n.m.) argent - (50)
as (art.cont.) : aux. Article contracté masculin et féminin pluriel mis pour ai las - aussi es - (50)
as de pique : croupion du poulet. On dit aussi : « Foutu c’ment l’as de pique » : fait comme l’as de pique : mal conformé. - (62)
âs n.m. As, champion. L'Alphonse, y'est eun âs à la manille. - (63)
as, aux, à les. - (08)
as, aux. - (04)
as. (L's ne se prononce pas). Forme bourguignonne du vieux mot ais, planche. Spécialement, planche suspendue au plafond et destinée à porter les miches de pain. « Aivoir du pain su l’as » est synonyme « d'être riche ; » cela correspond à la locution : « il a du foin dans ses bottes. » Le diminutif, aisselle ou aichelle, subsiste dans le patois wallon avec la même signification. Nos campagnards appellent le foyer un A, mais ici l’étymologie est différente : le dernier terme me parait être une prononciation vicieuse de notre mot âtre. V. Oiseau et Layette. - (13)
asain : s. m. bande de terre labourée faite de plusieurs sillons. - (21)
asar, s. m., hasard, aventure. - (14)
ascayé : escalier. - (58)
asciau, s. m. petite hache à manche très court dont on se sert avec une seule main, outil à l'usage des charpentiers, des sabotiers, etc. - (08)
asciô, s. m., marteau de cave. - (40)
ascuser, v. a. excuser, pardonner : « ascusé moué », pardonnez-moi. - (08)
ascuser, v. tr., excuser. - (14)
âse, adj., aise, satisfait : « Jamà j’ons vu nun pu âse que lu ; ôl é ben hureux ! » - Malgré cette prononciation, le Verdunois dit : aise dans un autre cas. (V. Aises (les). - (14)
âse, s. f., aise, aisance, bien-être : « Y ét ein bon parti qu’Jacot ; ôl é bén à l’âse ». - (14)
asemein, s. m. récipient en général pour loger l'eau, le vin, la vendange. - (22)
asements : vaisselle. (VDS. T IV) - VdS - (25)
asements et aisements. Ustensiles de ménage et de cuisine placés sur des rayons de bois, sur des ais. Les plats, les assiettes, les pots, les marmites, les verres sont des aisements. Beille-moi don un touaiyon pour récurer mes aisements. - (13)
asements, ustensiles. - (28)
asié : (â:zyé - adj.) facile, aisé. - (45)
asiée - aisée, facile commode.- I vos aissure que ç'â ben asiée dans le mannège. - Vos an veinrâ bein ai bout, cair çà bein asiée. Moins usité qu'âsille. - (18)
asille - même sens qu'asiée.- Ah! Ah! ç'à asille ai dire ma ç'â aute chose de fâre. -Les terres sont tot ai fait asilles, çâ se laibore an ne peut mieux. - (18)
asille : facile. (VDS. T IV) - VdS - (25)
asine, s. f. bête asine. - (08)
asme : Asthmatique. « Ol est asme » : il est asthmatique. - (19)
asmée. n. f. - Largeur de terre ensemencée d'un seul geste par le semeur (six pas, environ six mètres). Cela suppose un geste très régulier, comme l'illustre parfaitement le tableau bien connu de J.F. Millet (1850). (Sougères-en-Puisaye) - (42)
ason. n. m. - Oison, petit de l'oie. (F.P. Chapat, p.29) - (42)
aspârge : Asperge. « Eune plianche d'aspârges » : une planche d'asperges. - (19)
aspergès, s. m., goupillon, comme en français, mais aussi et surtout l'aspersion faite pour lutiner : « J' nous sons baignés en Saône avou l’petiot, et j’t’li ai envoyé un aspergès !... » - (14)
aspergès. s. m. Aspersoir, goupillon pour asperger. Se dit par allusion à ce verset du psaume 50 : Asperges me, Domine, hyssopo, et mundabor. - (10)
aspic, vipère. - (05)
assâ : a) Désaltérer. « Donnes me à boire dan in grand varre (verre), y est pas qu'an boit pu que dan in ptiet (petit) ma y assa mieux ». - b ) Saturer. Après une longue pluie on dit : « La tarre est bien assa ». Les latins disaient « satis prata biberunt ». - (19)
assaboui : fatigué, ensuqué - (61)
assaboui, adj., abasourdi, surpris, interloqué. - (40)
assaboui. adj. - Abasourdi, assommé, ébahi par le bruit ou par une personne. Cet adjectif.est directement dérivé de l'ancien français essaboir qui signifiait au XIIe siècle être interdit, être stupéfait. - (42)
assabouir : étourdir, abrutir. Ex : "Assabouis-nous pas ! Arréte-don d'lucher". - (58)
assachi : Assécher, mettre à sec. « Assachi eun étang ». Aux cartes « jouer à l'assachi » c'est jouer à la bataille, au « cu so » (cul sec) ou encore au ju de bouéran (jeu de berger). - (19)
assadi v. Rendre sade, c'est-à-dire savoureux, goûteux. Il ne faut pas confondre avec affadir, rendre fade, sans goût. - (63)
assadir : v. a., rendre sade. - (20)
assai. Hier soir, sai pour soir. - (03)
assaingne. s. m. Essaim. - (10)
assais (n. f. pl.) : reliefs d'un repas - (64)
assaisonner (v. tr.) : parvenir à maturité, en parlant d'une récolte - (64)
assarge (adjectif) : turbulent, insupportable. - (47)
assarmenter : ôter les sarments de la vigne. - (21)
assarper (v. tr.) : tailler à coups de serpe - (64)
assarper (verbe) : bâcler ; saccager un travail. - (47)
assarres : congères - (43)
assarteni : Assurer. « Y est vra, o m'y a assarteni » : c'est vrai, il me l'a assuré. - (19)
assarter : tailler une haie, une bordure de végétation dépassante. Ex : "Té vas t-y laisser ta bouchue manger mon pré ? Té voué ben ! Té vas falloir assarter moun'houme. A pas r'tarder !" - (58)
assarter, dessarter. v. - Essarter, défricher, débroussailler. - (42)
assas, assais. s. m. pl. Restes de foin, de paille, de fourrage laissés par les animaux repus au dédaigneux. Ces mots, surtout le second, assais, ne seraient-ils pas une altération du mot assez, satis? Quand on laisse de la nourriture, parce que la faim est repue, c'est qu'on en a assez. - (10)
assas. n. m. - Reste d'un repas, détritus. Se dit aussi du fourrage laissé par les animaux repus. - (42)
assassin, assassinat ; é s'ë k'mi ein assassin, il s'est commis un assassinat. - (16)
assassin, s. m., assassinat : « Y ét ein un vrâ brigand ; ôl a commis eun assassin ». - (14)
assavoir (faire), v. tr., annoncer, publier par la ville. C'est toujours le tambour attitré qui remplit cette fonction : « Eh! v'là l’tambournier. Qu’é-ce qu'ô va nous faire assavoir ? » - (14)
assavoir (faire). v. a. Faire connaitre une chose, informer quelqu'un, porter à la connaissance de… M. le Maire fait assavoir au public. Quand tu saras queuque choue, tu me l'f'ras assavoir. - (10)
assavorer. : (Dial. et pat.), goûter avec plaisir d'une chose (du latin saporare, assaisonner, et de la préposition ad). - (06)
asse, s. f. herse. - (22)
assec (en), loc, une des manières dassoler les étangs. L'assolement en assec est en usage dans l'Autunois et quelques localités du Chalonnais. — Lorsque les étangs sont restés en eau pendant quelques années, on les dessèche (on les met en assec) et on les sème ordinairement en avoine. - (14)
asseji, v. a. tasser dans un sac. - (22)
asseji, v. a. tasser dans un sac. - (24)
assemblés, qui s'emploie généralement au pluriel et se dit d'un homme et d'une femme qui vivent ensemble sans être mariés. - (11)
assemblier : Epeler. « Ce p'tiet (petit) va à l'écôle, o commache à assemblier » : il commence à lire en épelant. - (19)
asseter (s'), s'asseoir. - (05)
asseter (s'), v. pronominal ; s'asseoir. - (07)
asseter (s’), v. pr., s'asseoir ; « T'nez, la brav’ fonne, ass’tez-vous d’vant l’eù ». - (14)
asseter. S'asseoir. - (03)
asseteut : Aussitôt, dès que. « J'y écrirai asseteut que j'pourrai » : je lui écrirai aussitôt que je pourrai. Bien vite, « Ol a asseteut fait » : il a vite fait. - (19)
asseuchi : assécher - (57)
asseuchi : tarir - (57)
asseudzi : installé - (43)
asseudzi : tranquille, se calmer - (51)
asseudzi, acheudzi Voir acheudzi. - (63)
asseupé, v. a. buter par mégarde, achopper. - (22)
asseveisser. : (Du latin suaviare), adoucir les sujétions féodales. Franchises de Tart, 1275. - (06)
asséyer (s'), v. pr., s'asseoir. - (14)
assi : aussi - (51)
assi : Aussi, « Ol est assi haut q'eune parche. Y est assi bin fait ». Quand aussi n'est pas suivi d'un adjectif on emploie : ato, « J'y vas ato ». - (19)
assi : essieu. - (29)
assi bié : aussi bien - (51)
assi, v. a. herser. - (22)
assiantrer. : (Dial.), discerner, juger avec connaissance de cause. Rac. lat. Scientia. - (06)
assiau (l’) ou la siau, marteau tranchant d'un côté employé en tonnellerie. - (38)
assiau. s. m. Essieu. (Molesmes). - (10)
assiaumes (nom masculin) : lames de bois de chêne que l'on employait en guise de tuiles pour couvrir les habitations. L'équivalent des bardeaux. - (47)
assiaune, aissiaune, aisseaune, s. f. bardeau, lame de bois de chêne qui sert à la toiture des bâtiments. La couverture en « assiaunes » était autrefois très en vogue à Château-Chinon. - (08)
assiéner. v. - Essaimer. - (42)
assienner. v. n. Essaimer, en parlant des abeilles. - (10)
assiéte : Assiette, le contenu d'une assiette. « Eune bonne assiéte de plé » : une bonne assiette de gaudes. - (19)
assiette : s. f, vx fr, assiete, cabaret où l'on consomme assis, par opposition au porte-pot, où l'on consomme debout et l'on achète du vin « à emporter ». L’ancIenne administration des aides du Maçonnais contrôlait rigoureusement les « charges, ventes et débits » des « cabaretiers et autres vendans vin tant à pot qu'à assiette. » (Archives dép., série C. Supplément, registres de 1722 et 1723). - (20)
assiger : asseoir, appuyer, entasser - (60)
assigout. n. m. - Zeste, membrane qui divise en quatre l'intérieur de la noix. - (42)
assigout. s. m. Zeste, cloison ligneuse au milieu des noix. Un assigout de calon. - (10)
assiler, assiller. v. a. Enlever avec la main les feuilles des arbres pour la nourriture des bestiaux. Voyez essiller. - (10)
assiller. v. - Effeuiller ou égrainer, une plante ou une branche, en la faisant glisser dans la main. Au Moyen Âge, essiler signifia exiler , puis dans un emploi affaibli, séparer ; c'est ce dernier sens que le poyaudin a conservé pour l' appliquer au vocabulaire rural : effeuiller. - (42)
assimblier (verbe) : Assembler. Proverbe « Oui se ressimblie, s'assemblie » : qui se ressemble, s'assemble. - (19)
assiô – même sens que aissiâ, mais moins usité. - Vô n'éte don pas été ai Cueulète quéman c'éto convenu ?... Aissiô. - (18)
assioner (v. int.) : essaimer, en parlant des abeilles - (64)
assire, assiter, assieter. v. - Asseoir : « T'as ben l'temps, te vas ben t'assire eune mineute ? » Assire n'est pas un néologisme erroné, mais correspond à l'usage exact de l'ancien français du XIIIe siècle, employant assire par dérivation du bas latin assidere. - (42)
assis (se mettre), loc, s'asseoir : « Mettez-vous donc assis ; j'vons causer un brin ». - (14)
Assistance n.f. Assistance Publique. - (63)
assiter (s), v., s'assenoir. - (40)
assiter, assiéter. v n. Asseoir. On dit aussi essiter, essiéter. S'assiter. n. pronom. S'asseoir. Assitez-vous. - (10)
assitoir, essitoir. s. m. Banc, chaise, escabeau, fauteuil, siège quelconque. - (10)
assole (nom féminin) : échelle. - (47)
âssolle : échelle - (37)
assollée : échelée (passage construit sur une haie) - (37)
assomasser : ébourgeonner la vigne. - (09)
assomeiller (s') (verbe) : s'endormir. - (47)
assorgir. v. a. Ameublir. Assorgir la terre, la rendre sorge, meuble, légère. - (10)
assorre. : Absoudre (dérivation du latin absolvere). Franchises de Dijon, 1313. - (06)
assote (à 1'). A l'abri de la pluie. - (03)
assote (à l'), loc, à l'abri. On entend parfois dire : Essote, et même A la sote : « I pleùvot ; âlle s’é métu à l'assote sou ein âbre ». - (14)
assotte (à l'), à l'abri de la pluie. - (05)
assoumasser, aissoumasser. v. n. Retrancher des ceps, dans une vigne, les bourgeons inutiles les membres qui ne portent pas de fruit. - (10)
assoumasser, essoumasser. v. - Enlever, sur le cep, les bourgeons qui ne portent pas de fruit. - (42)
assoumasseux, essoumasseux. n. m. - Celui qui assoumasse. - (42)
assoumer. v. - Assommer. - (42)
assoumouée. n. f. - Assommoir. Se dit d'un endroit très bruyant : « Cheu allé au café du haut, te parles d'eune - (42)
assoyé : part, pass., assis. - (20)
ass'tot, adv., aussitôt, au moment que. - (14)
assu, trou. - (38)
assuager, asuager, asoacer. : (Dial.), soulasger, adoucir (du latin suaviare). Rac. suavis. - (06)
assui (adj.) : se dit d'un fromage dont le séchage n'est pas terminé - (64)
assui (pour essui). adj. Qui a sué, qui a jeté son eau, qui a séché. Un froumage assui. - (10)
assui. adj. - Qui a séché, qui a sué. Un fromage assui, la terre assuie. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
assurance (en) : loc, assurément. Voir la citation rapportée au mot charon. - (20)
assurance : s. f., portefeuille d'assurances. II a une assurance. - (20)
assurant, envieux de ce qui se mange ou se boit, exprime aussi une idée de jalousie. - (27)
assurger : v. n.. se lever, surgir. - (20)
a's'teur, à cette heure, présentement, de nos jours, maintenant. - (16)
astheure. Contraction de « à cette heure », se dit presque exclusivement pour maintenant. - (03)
asthme (asme, asse) : adj., oppressé. II est asthme. - (20)
âsthme adj. Oppressé. - (63)
asthme. Ce mot est employé pour asthmatique : « aul est asthme». - (49)
asticotai. : Tracasser, piquer quelqu'un sans relâche ni miséricorde. Delmasse a dit fort ingénieusement que ce verbe doit son existence à l'astic, os creux rempli de suif dans lequel les cordonniers enfoncent souvent leurs alênes. - (06)
astomac, s. m. estomac, poitrine. En Morvan, et ailleurs probablement, l'estomac, c'est tout à la fois la poitrine, le cœur, la gorge, le sein. Un bel estomac promet une bonne nourrice - (08)
at. Est. Voyez a. - (01)
at’heulé, v. a. accroupir. - (22)
ataine, querelle... En Bourgogne et surtout dans le Châtillonnais, on dit tu m'étaines, c.-à-d. tu me casses la tête, tu m'ennuies. Dans l'idiome breton, atahin signifie noise, chicane, et le verbe atahinein veut dire irriter, provoquer. (Le Gon.) - (02)
atainer ou atagner. Fatiguer, importuner, taquiner. Etym. le mot existait dans le vieux français. - (12)
atainer, contrarier, provoquer. - (05)
atainer. Ennuyer, provoquer. - (03)
atainer. : ( Dial. et pat.), quereller, obséder quelqu'un. Peut-être on parle mal en disant étainer. Le mot ataine signifie noise, chicane. - (06)
atâné (pour atainé). adj. Fatigué, exténué, sans force, épuisé. De a privatif, t euphonique et aine (qui n'a plus d'aine). On dit atâné pour échiné, éreinté. - (10)
atang (n.m.) : étang - (50)
âtant : adv. Autant. - (53)
atapir (s'). : (Dial.), s'aitaipi (pat.), se cacher, se courber pour se dissimuler.- On a contredit l'étymologie latine de talpa sous prétexte que la lettre l ne se syncope point. - (06)
atarer : Altérer, provoquer la soif. « Ce temps est bien atarant ». - (19)
atarzler, atarger. : (Dial.), retarder. D'où atarzie, atargie et même : atarjance, retard, délai. -Du latin atarditare, rac. tardus. - (06)
atatri. adj. - Pilé, écrasé par de fortes pluies. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
atauper, ataupiner. v. - Enlever les taupinières, ce travail était effectué à l'aide d'un sabattage (cerclage métallique d'une ancienne roue de tombereau) tiré par un cheval. (Sougères-En-Puisaye) - (42)
ataurniau (n.m.) : étourneau - (50)
atche (faire), loc. se dit d'un terrain qui fait encoche dans un autre. - (24)
âte : champ en longueur  - (48)
ate : petit sillon de 3 ou 6 raies, ou rangée de pieds de vigne - (60)
ate, hâte : (â:t’ - subst. f.) champ étroit et long. Les "hâtes" composent avec les forêts l'essentiel du paysage, la surface agricole étant relativement réduite dans cette région sans plaines. L'hâte à Liernais n'est pas une mesure de superficie ; c'est un champ qu'on a pris l'habitude d'évaluer à un journal, ou à un demi-journal. - (45)
âte, v. subst. être. - (08)
âte. s. f. Espace de terre contenu entre deux raies dans un champ labouré. - (10)
ateirement. : (Dial.), humilité, bassesse naturelle à notre condition terrestre. - (06)
atéle, s. f. morceau de bois qui entre dans l'appareil d'attelage pour les chevaux de trait. - (08)
atelle : la planche du collier - (46)
atelon, ételon. n. m. - Étalon. - (42)
atelonier, atelounier. n. m. - Personne qui s'occupe de l'étalon. - (42)
atemprer. : (Dial.), tempérer, adoucir (du latin ad temperare). - (06)
aterbou (n. m.) : tourbillon de vent - (64)
aterni. v. - Éternuer. (Arquian) - (42)
atêter. v. - Étêter. - (42)
atêton, etêton. n. m. - Arbre étêté, le plus souvent dans une haie. Les branches qui repoussaient étaient régulièrement coupées tous les cinq ou six ans pour faire des fagots. Cette coupe se faisait uniquement sur le chêne, l'orme, le charme et le saule. - (42)
atêton, étêton. s. m. Dans la Puysaie, tronc d'arbre laissé dans une haie et que, tous les cinq ou six ans, on étête, on dépouille de ses branches pour faire des fagots. - (10)
ateu : doigt de pied. (REP T IV) - D - (25)
ateule (n.f.) : ensemble du chaume - (50)
ateûré : v. t. Défier. - (53)
ateurnuer (v.t.) : éternuer - (50)
atfié, v. a. élever et amener en rapport une jeune vigne, un plant d'arbre. - (22)
atfier : Créer, mener à bien, soigner. « Atfier eune planche d'asparges » : créer une planche d'asperges En parlant des personnes : « Te l'as bien atfié » : tu l'as bien arrangé. D'un homme extrêmement brutal on dit : « Ol âme autant tuer qu'atfier »: il aime autant détruire que soigner. - (19)
atfier, v. a. élever et amener en rapport une jeune vigne, un plant d'arbre : il faut au moins trois ans pour atfier une vigne (du latin aptificare). - (24)
athanor instrument, en magie-alchimie : vase où s'accomplit le grand’œuvre. - (32)
atiaut : orteil. - (66)
atier. s. m. Se dit par syncope pour atelier. - (10)
atifer (s') (verbe) : soigner sa personne, sa présentation. - (47)
atiger : exagérer - (61)
atigi : exagérer - (57)
atin, doigt de pied. - (26)
atiö, atö, sm. orteil. - (17)
atiot : un orteil (au pluriel : des aitiots) - (46)
atiöte (ā), sf. attelle. Petite lamelle, planchette, soutien d'un pansement. - (17)
atiote. n. m. - Se prononce ati-ote. Petite aiguille de bois ou d'os, dont on se servait autrefois pour remonter la mèche d'une lampe à huile. - (42)
atioter. v. Se servir de l'atiote. - (42)
atiquet, s. m. les femmes se servent de l'atiquet comme d'un point d'appui pour leurs aiguilles à tricoter. L’atiquet se place sur la poitrine. C’est ordinairement une amande, une noisette ou même une dent de porc, un corps dur en un mot. - (08)
ato : Aussi. « Si t'y va j'y érai ato » : si tu y vas, j'y irai aussi. Devant un adjectif on emploie assi. - (19)
atoffer : (vb) étouffer - (35)
âtôr : adv. Autour. - (53)
atou : aussi, également, itou. - (62)
atou, adv., tout comme. - (40)
atou, étou, aussi ; moè ètou, moi aussi. - (16)
atou, prép., avec, ensemble, aussi. (V. Étou, Itou). - (14)
atou. Aussi ; on voit dans le patois de Molière itou. Atou veut dire avec tout. - (03)
atoûle : chaume d'un blé, ou d'avoine (éteule) - (60)
atoule : éteule (reste du blé fauché) - (61)
atounan, ante, adj. étonnant, surprenant. - (08)
atounant, adj., étonnant. - (14)
atoune ben si (m'). loc. - Expression placée en début de phrase : je me demande si ..., j'aimerais bien savoir si ... - (42)
atoune ben si (m'). Locution interrogative et hésitative par laquelle on commence une phrase énonçant une supposition. Je m'étonne bien si… Je me demande si... Je voudrais bien savoir si… - (10)
atouner (verbe) : étonner. - (47)
atounnant (adj.) : étonnant, inquiétant - (50)
atounné -(-é} : (adj., m.et f.) : étonné (-e), surpris (-e) - (50)
atounner (v.t.) : étonner - (50)
atounner. v. - Etonner. - (42)
atoupe (n.f.) : étoupe (filasse grossière) - (50)
atoupe. n. f. - Étoupe. Autre sens : éteignoir, étouffoir, eune atoupe cigare. - (42)
atoupe. s. m. Éteignoir. Un atoupe-ciarges. (Puysaie). - (10)
atouper, atoupir. v. - Éteindrai, étouffer : atouper la flamme. - (42)
atoupir, atouper. v. a. Éteindre, étouffer. Atoupir le feu. Atouper un brasier. (Perreuse). - (10)
atoupon. n. m. - Poignée d'étoupe ou de chiffons pout boucher un conduit, un trou. - (42)
atoupon. s. m. Poignée d'étoupes pour boucher, pour tamponner quelque chose. - (10)
atouppi, adj. qui est envahi par les mauvaises herbes, comme une « toppe ». - (24)
atourbou. n. m. - Tourbillon de poussière observé l'été pendant les grandes chaleurs. Selon M. Jossier, ce mot serait dérivé du latin turbo : troubler, agiter. Il n'a pas été trouvé de trace écrite de ce nom en ancien français. - (42)
atourbout. s. m. Tourbillon de poussière. Du latin turbo. (Bléneau). - (10)
atourgneau. s. m. Etourneau. - (10)
atourignon : maigre. - (29)
atout, aussi. - (05)
atout, aussi. - (38)
atout, s. m., coup bien appliqué : « Ol étot tôjor à me r'chigner ; j' t' li ai fichu eun atout !... » Les joueurs aux cartes, prenant le mot au sens propre, disent : « battre atout » pour : jouer atout. - (14)
atout. Se dit d'un homme propre à tout faire, dans un sens de déconsidération absolue. Etym. abréviation de bon ou propre à tout, comme on dit un propre à rien. - (12)
atrader : élever, adopter un animal - (43)
atranhier (pour atrangler) v. a. Étrangler ; du latin strangulare. Nous donnons ce mot à cause de sa prononciation singulière, laquelle provient de ce que, dans Atrangler, le gl est mouillé (atranglier), comme dans aveugle, aveugler, qu'on prononce aveuille, aveuiller, dans plusieurs de nos campagnes. - (10)
atranhier. v. - Étrangler. - (42)
atran-yer (v. tr.) : étrangler - (64)
atran'yer (v.t.) : étrangler - s'atran'yer (v. pr.) : s’étrangler en avalant (écrit aussi atran-yer) - (50)
atranyer : étrangler. - (58)
atraper (s'), v. pr., se heurter, se faire mal contre un corps quelconque : « Oh ! là là ! j' m'é atrapé la main cont' le mur ! y m'fâ bé mau ! » - (14)
atrapote, s.f., piège, lacet disposé pour prendre les oiseaux. Au fig., ruse, artifice. - (14)
atrapou, s. m., attrapeur, rusé, qui trompe. - (14)
atrau. On appelle âtrau, chez nous, des rognures de bas morceaux du porc qu'on enveloppe dans des fragments du péritoine et que l’on fait frire ainsi. C'est le mets préparé de cette façon qui constitue des âtraux. C'est un médiocre régal, aussi, au figuré, est-on venu à appeler âtraux des gens qui ne valent pas cher ! Etym. le vieux francais avait astériaux, astréaux, astilles, qui désignaient des morceaux de viande grillés. - (12)
atrauder : attirer - (34)
atraux : Paupiettes, boulettes de veau farcies. - (19)
atray. : (Du latin attrahere), droit de retenir un étranger dans une seigneurie dont il n'est pas membre. Coutumes de Châtillon, 1371. - (06)
atreau (C.-d., Chal.), âtriau (Chal.). - Terme de cuisine. Boulette de hâchis, généralement enveloppée d'une tranche de viande. Du vieux français hâtereau, même sens, pris probablement pour hâterôt (rôti hâté, vite fait). - (15)
atreau : s. m., escalope de veau roulée, contenant a l'intérieur un hachis. - (20)
atreauder : v. a., amasser, acquérir péniblement, sou à sou, par morceaux. « Si c'est pas malheureux d'avoir tant travaillé pour atreauder un petit bien et pis le voir vendre comme ça ? » - (20)
atreaux, ou atriaux, s. m., boulettes de foie, de cœur et de mou de cochon, très agréables aux délicats. Ces boulettes se confectionnent aussi avec des tranches de viande roulées et grillées (Atelets). Employé aussi dans le sens de : fricandeau. - (14)
âtriller : disputer - (37)
atrimer : mettre en place - (60)
atrinqué, adj., à son aise, ayant bien tout ce qu'il lui faut : « J' sons été voir nout tante ; âll’é ben atrinquée ». - (14)
atriubler. : (Dial. et pat.), troubler, bouleverser (du latin tribulare). -Le mot patois tribouilli vient, comme le verbe qui précède, du latin tribulatio. - (06)
atro, foie de porc enveloppé de sa graisse. - (16)
atroder : elever, adopter un animal. A - B - (41)
atrogne, étrogne. n. f. - arbre étêté ; synonyme de atêton. - (42)
atrogner, etrogner. v. - Etêter un arbre. - (42)
atros : mot au pluriel désignant une sorte de crépinette cuisinée à partir de foies, de rognons, de coeurs et de poumons de cochon (porc) - (46)
âtrôs, s. m. pl., pâtés faits, avec le cœur, le poumon et un peu de foie de porc. - (40)
atsanner : abattre une bête qui souffre - (43)
atsati v. Rendre difficile, exigeant, allécher. - (63)
atsi : (excl) merci - (35)
âtsi : (nm) bouton d’or - (35)
atsi : merci - (43)
atsi interj. Merci. - (63)
atsopchon adv. (on retrouve l'équivalent, "ts" mis à part, en Berry, Touraine, Anjou, Bourbonnais, dans le Rhône, l'Isère, l'Ain) Peu à peu, petit à petit, progressivement. - (63)
atster v. Acheter. - (63)
attabyi v. Attabler. - (63)
attacher (s’) : v. r., se marier. - (20)
attaiche : Attache « O tint bin san chin à l'attaiche » Liaison amoureuse, « Si o ne veut pas se mairier ave c'te fille y est qu'ol a eune autre attaiche ». - (19)
attaichi : Attacher. « V'là les bus qui rentrant à l'écurie, va les attaichi ». - (19)
attaigné ée, adj., dégoûté, repu. - (11)
attani (ie) : adj., tanné, affaissé, mou, flasque. - (20)
attaque n.f. Congestion cérébrale. - (63)
attatsi (éttatsi) : attacher - (51)
attatsi : attacher - (43)
attatsi v. Attacher. - (63)
attefier : v. a., vx fr., élever, assurer le développement normal d'un êlre vivant (homme, animal, plante). - (20)
attefier, créer, élever, établir. - (05)
attenant : adv., sans interruption, sans arrêt, jusqu'au bout. Le temps menace ; il faut rentrer les foins attenant. Boire une bouteille attenant. - (20)
attend ben (m') : vraiment. - (09)
attende v. Attendre. - (63)
attifailles. s. f.pl. Objets de toilette, vêtements. - (10)
attifer v. Habiller. - (63)
attifiau. s. m. Ajustement, objet pour s'attifer. - (10)
attifiaux. n. m. pl. - Vêtements pour s'attifer, s'habiller bizarrement. - (42)
attigé, estrafilé, affugé. Avoir une infirmité ; blessé, malade, avoir perdu l'usage d'un membre. - (49)
attiger v. (terme d'argot du XIXe s. signifiant blesser, heurter et même torturer) 1. Blesser, meurtrir, handicaper. Est attigée une personne atteinte d'une infirmité, d'une maladie. 2. Exagérer. Ce mot fait partie des rares exceptions au principe de transformation du "ge" en "dze". - (63)
attiqué. s. m. Quatre en chiffre, piège pour prendre les oiseaux. - (10)
attiri : attirer - (57)
attitchet (n’) - carré (on) : carrelet (engin de pêche) - (57)
attladze : attelage - (51)
att'lée. n. f. - Attelage. - (42)
attler : atteler - (51)
attofant : étouffant - (43)
attofer : étouffer - (43)
attoler (verbe) : atteler. - (47)
attoufoué, attouffe. n. m. - Étouffoir : « Te parles d'un attoufoué ! » - (42)
attrader, v. n. 1. gagner, s'enrichir, amasser du bien : il a bien attradé. — 2. v. a. Se procurer d'une variété déterminée de plante, d'une espèce d'animal : ces poules noires sont belles, je m'en suis attradé dernièrement. — 3. Introduire un personnage indésirable : ne m'attrade pas de cet individu. - (24)
attrape n.f. Surprise. - (63)
attraper le coup, loc. s'habituer à un tour de main, un travail. - (24)
attraper v. 1. Surprendre. 2. Heurter par mégarde. - (63)
attraubyi (s') : attabler (s') - (43)
attraubyi (s’) : (vb) s’attabler - (35)
att'raudé, v. a. 1. Tromper, carotter : tu m'as attraudé. — 2. Se procurer d'une variété déterminée de plante, d'une espèce d'animal : ces poules noires sont belles, je m'en suis attraudé dernièrement. — 3. Introduire un personnage indésirable : ne m'attraude pas de cet individu. - (22)
attrauder (s') : attribuer (s') - (43)
attrauder (s’) : (vb) s’attribuer (qqch. indûment) - (35)
attrauder v. (du v. fr. atraire, attirer) Elever, adopter un animal, choisir un objet, acquérir, s'attribuer. - (63)
attraux : (nmpl) paupiettes (« oiseaux sans tête ») - (35)
attroder : récupérer prendre possession - (51)
attron : grosse merde, surtout en parlant de ce que pose un cheval en une fois - (60)
attrouper (s') Se réunir, se regrouper. - (63)
attuji v. Attiser (le feu). - (63)
attuyer, verbe transitif : gronder. - (54)
atugi : attiser le feu. Mouiller un fût pour le rendre étanche. A - B - (41)
atujeu : attiser. - (29)
atulas (n.m.) : brin coupé d'un chaume - (50)
âtules, âteules (n.m.pI.) : tiges des céréales coupées après la moisson, chaumes - (50)
atver v. (de attiser ?) Exciter. - (63)
au (pron. : ô très ouvert), sf. eau. A Echalot : iau. A Salives : iā. - (17)
au cote. À l'abri de la pluie : se mettre « au cote ». - (49)
au devant. À la rencontre. On dit : « au m'est veni au devant ». - (49)
au dret : en face de... - (52)
au droit de, loc. a côté de… près de… à la portée de… - (08)
au droit de…, loc. , à la portée de. . . - (14)
au et eau. : Ces diphthongues étaient réputées comme trop sourdes par le patois bourguignon, lequel dans les désinences en eau supprime l'u et accentue e et a. Ainsi, lorsque le dialecte disait: aignel, mantel, et le français : agneau, manteau, le patois prononçait aigneà, manteà ; quand le français, après plusieurs dérivés du latin aqua, adoptait la dernière forme eau, le patois disait eà et eaa. - (06)
au fin d'su : tout en haut - (46)
au travers (par la). Signifie un endroit qui n'est pas précis, que nous ne pouvons pas indiquer exactement, mais non éloigné, à portée. On joint toujours un geste de la main à cette locution, comme pour montrer I‘endroit. - (12)
au. Aulx, pluriel d'ail. Le mortier sent toujours les aulx, le motei san tôjor les au. - (01)
aubade : voir jiolées - (23)
aubârge (n.f.) : auberge - (50)
aubarge : Auberge, cabaret. « O mige to san argent à l'aubarge » : il dépense tout son argent au cabaret. Alberge. « Eune pêche d'aubarge ». - (19)
aubarge. n. f. - Auberge. - (42)
aubé, s. m. enfant nouveau-né. - (08)
aubé. Petit enfant au maillot. Du latin albatus qui signifie : vêtu de blanc. Le mot français abbé a la même étymologie. - (13)
aubé. s. m. Aubier ; saule, dans certaines communes. Du latin albus. - (10)
aubépin (n.m.) : aubépine (arbuste) - (50)
aubépin : aubépine  - (48)
aubépin, n. masc. ; aubépine. - (07)
aubépin, n.m. aubépine. - (65)
aubépin. s. m. aubépine. Les aubépins sont ébaumis = sont en fleurs épanouies. - (08)
auber, aubeur. s. m. Aubier. - (10)
auberdie, aubeurdie. s. f. Etourderie, irréflexion, moment de folie, frayeur subite. Une aubeurdie a pris mon cheval. Voyez éberdie. - (10)
aubérdze n.f. Auberge. - (63)
auberpin. n. m. - Aubépine. - (42)
aubertons. s. m. pl. Petits obstacles. Le comte Jaubert donne aubertas, embarras, saletés. - (10)
aubeur (n.m.) : aubier - (50)
aubeur, s. m. aubier. - (08)
aubî n.m. Aubier. - (63)
aubion : triton ou salamandre. A - B - (41)
aubion n.m. (du lat. pop. ablinda désignant entre autres la salamandre). Salamandre, triton. - (63)
aubour : aubier - (60)
aubreteau (aubr'tiau) : s. m, terme de marinier, mat au sommet duquel s'attache la corde servant à tirer le bateau. - (20)
aubri, s. m. abri, petit remblai sur le bord d'une rigole d'arrosement. - (08)
aubriô. Freçai d'Aubrîô. On entend par là tout procès où l'on emploie des pièces fausses, telle qu'était cette dénonciation qu'un notaire fit faire le 20 août 1697, par un autre notaire contre le sieur Massenot, lieutenant-général au bailliage de Dijon , laquelle ayant été reconnue fausse , et faite sous le nom supposé de Thomas d'Aubriot, marchand de Paris , ces deux notaires furent condamnés à diverses peines contenues dans l'arrêt rendu sur cette affaire, par le parlement de Besançon, le 15 mars 1701. Thomas d'Aubriot était un fantôme. - (01)
aubu, s. m. terre argileuse, humide ou fraîche. Une terre d'aubu est ordinairement un sol gras et fertile. - (08)
aubue. Voyez eaubue. - (10)
aubuser, amuser. - (05)
aubuzan, amusant ; aubuzai (s'), s'amuser... - (02)
aubyonde : (nf) salamandre - (35)
auchi (adv.) : aussi - (50)
auchi : aussi - (39)
auch'tot. Aussitôt. - (49)
auchu. adv. Aussi. (Athie). - (10)
aucuens. : (Dial.), quelqu'un (du latin aliquis unus). - (06)
aucueune, adj. indéf., aucune. - (14)
aucuin, aucun. - (38)
aucun, aukeun, aukeune adj. pron. et n. Aucun, aucune. - (63)
aucung (adj., pron. ind.) : aucun - (50)
audaicieu, euse, adj. audacieux. Se prend en mauvaise part avec le sens d'effronté, d'impudent. - (08)
audepin : arbuste : aubépine (ou aub'pin). Dans les friches o yé de l'audepin : dans les friches il y a de l'aubépine. - (33)
audepin, s.m. aubépine. - (38)
au-dret : en face  - (48)
au-dret : en face de... - (33)
au-d'sus - u (i) couchot : au-dessus - (57)
audze n.f. Auge. - (63)
audzeurdeû, audzeurdi : aujourd'hui - (43)
audzire : (nf) auge en pierre dans un pré - (35)
audzord'heu adv. Aujourd'hui. - (63)
aufligé, part. pass. affligé, infirme, estropié. Se dit d'une personne atteinte d'une grave infirmité physique, d'un boiteux, d'un muet, d'un sourd, etc… - (08)
aufrage, s. m. naufrage. - (08)
augeler. s. m. Sillon, rigole, petit canal entre deux ados, dans une terre labourée en billons. - (10)
augeler. v. a. Labourer une terre en billons, y faire des augelots. - (10)
auget, augerot. s. m. Garde-genoux à l'usage des laveuses. - (10)
augie, sf. augée. - (17)
augment : Augmentation. « Y a in feu (fort) augment su mes impôts s't'année ». - (19)
augrelets, houx. - (05)
augruyé – houx. - Al â quement in bôchon d'aigruyé. - Çà in joli pied d'augruyé. - (18)
auj'deu (nom masculin) : aujourd'hui. On dit aussi aj'deu, augnu. - (47)
aujdeu : aujourd'hui  - (48)
aujd'eû : aujourd'hui, - (46)
aujd'eu : aujourd'hui. Feillot pas v'nir aujd'eu : Il ne fallait pas venir aujourd'hui. - (33)
aujdeû, adv., aujourd'hui. - (40)
auj'deu, adv., aujourd'hui. — Contration d'aujordeù. (V. ce mot). - (14)
auj'd'heu, aujord'heu. adv. Aujourd'hui. - (10)
aujd'heû, lè p'tiots eûbion teûjo d'dire bonjo, aujourd'hui, les enfants oublient toujours de dire boujour - (46)
aujdö, adv. aujourd'hui. Aujdö po demain, au premier jour. - (17)
aujedeu, adv. ; aujourd'hui. Voir hojedeu. - (07)
aujeurdeu : aujourd’hui. - (62)
aujordeu, adv., aujourd'hui. - (14)
aujord'heu,audzord'heu. Aujourd'hui. - (49)
aujourd'eu : Aujourd'hui. « I fa ban aujourd'eu » : il fait bon aujourd'hui. « Au jo d'aujourd'eu » à l'époque actuelle, maintenant. - (19)
aul (au) : il - (51)
aulai, appeler, demander quelque chose à haute voix... - (02)
aulai. : Appeler à haute voix. En français on dit héler. - (06)
aule : (nf) aile - (35)
aule : aile - (43)
aule : Aile « Eune aule de pigean ». « Battre de l'aule » : être mal dans ses affaires, être éclopé. Au figuré : bras. « O s'est cassé eune aule ». « Gauche c'ment eune aule de melin (moulin) à vent », se dit de quelqu'un très maladroit de ses mains. - (19)
aûle : aile. - (62)
aule : s. f. aile. - (21)
aule n.f. (lat. ala) Aile. - (63)
aulegresse. Allégresse. - (01)
Aulemaigne. Allemagne. On a écrit et prononcé avant et pendant tout le règne de François 1er et sous une partie de celui de Henri II, Alemaigne, Espaigne, Bretaigne, Champaigne, à cause de l’i final d’Alemania, Hispania, Britannia, Campania, etc. - (01)
Aulemain. Allemand, Allemands… - (01)
aullée, allée d'arbres ou de maison. - (02)
aulx : Prononcez : O. Ail. « Alle a mis de l'aulx dans le gigueut (gigot) ». - (19)
aulx, ails. - (05)
aumailles. s. f. pl. Bêtes à cornes. Du latin animalia. - (10)
aumale, terme injurieux qui correspond à animal. Ceux qui l'emploient n'en comprennent plus le sens qui est bien celui d'animal - (08)
aumêze, f. : armoire. (M. T IV) - Y - (25)
aumusse ou aumuce : peau de martre ou de petit-gris que les chanoines et les chantres portent sur le bras lorsqu'ils font l'office. - (55)
aune : s. f., ancienne mesure de longueur en général. - (20)
aune. n. f. - Ancienne mesure de longueur valant 1 m 20, qui fut définitivement supprimée en 1842 : « On mangea quat'e ou cinq aunes de boudin, des ratons, d'la fersue et un grous roûti qu'avait cuit dans l'jour.» (Fernand Clas, p.237) - (42)
aunelle. s. f. Aunaie, plantation d'aunes de vernes. - (10)
aunot, s. m., oison sortant de l'œuf : « Ol é ben futé c'ment ein aunot ». - (14)
auprépin, s. m. aubépine. - (08)
auqueilles. s. f. pl. Mauvais meubles, effets mobiliers de peu de valeur. - (10)
auquéne. Aucune, aucunes. - (01)
auquennes, (prononcer au que ne), certaines ; d'auquennes néts : certaines nuits. - (38)
auqueune (adj., pron. ind.) aucune - (50)
auréole : s. f., région anale (chez les animaux). - (20)
auriôle, s.m. peut-être nerprun à baies noires à saveur âpre. - (38)
aurisse, orisse (n.f.) : coup de vent violent avant l'orage, ouragan (de Chambure écrit ourisse) - (50)
aurle (pour orle). s. f. Aile. Une aurle d'oie. - (10)
ausqueulè : v. i. Basculer. - (53)
ausseron, s. m. bosse du terrain, point exhaussé. - (22)
aussitò. Aussitôt. - (01)
auss'tot, adv., aussitôt : « Voui, auss'tôt qu’ses bas ont des portus, ô t' les met au rancart ». - (14)
aussu, adv. aussi, également. - (08)
aut ou ôt, est, 3ème personne de l'indicatif présent du verbe être. - (38)
aût' : adj. et pron. indéf. Autre. - (53)
aut'. adj. - Autre : aut'choue, autre chose. - (42)
autai. Autel, autels. - (01)
autan. Autant. - (01)
autant adv. Comme, ainsi que. - (63)
autant. C'est l'adverbe français, mais pris dans un sens diffèrent de sa signification habituelle. Les exemples seuls peuvent faire comprendre ce que les Bourguignons tirent de ce mot : « Comme vous avez l’air fier, autant un soldat ! » « Comme il y a du monde dans les rues aujourd'hui, autant Paris ! » - (12)
autaur (n.m., adv.) : autour - (50)
aute (adj., pron.ind.) : autre - (50)
aute : autre - (51)
aute : autre - (57)
aute adj. indéf., n. Autre. - (63)
aute : autre - (39)
aute, adj. autre. « ç'ô eune aute aifére » — l'aute ou l'autre, un des noms du diable. - (08)
aute, autre (latin "alter"). - (38)
aûte, oûte : autre - (37)
auteu. Auteur. Le bourguignon retranche les r finales de la plupart des noms en eur… - (01)
auteur, s. m. cause, mobile d'une action. il a été malade, c'est « l'auteur » qu'il n'a pas donné de ses nouvelles ; cet homme est méchant, c'est « l'auteur » qu'on ne l'aime pas. - (08)
aut'foué, autrefoué. adv. - Autrefois. - (42)
aution (n.f.) : action, effet - (50)
autiure, auteur, sf. hauteur. - (17)
auto (l') : l'autobus. Ex : "J'seus allé l'attende à l'auto" (prononcer l'autto). - (58)
aûto : autour - (46)
aûto : autour - (57)
aûto : environ - (57)
autons, m. : résidus grossiers séparés du grain en vannant. (M. T IV) - Y - (25)
autons. n. m. pl. - Résidus du battage ou du vannage. - (42)
autons. s. m. pl. Résidus du battage et du vannage du blé, épis cassés, paille ou il reste encore du grain. Du bas latin auto. L'abbé Corblet, dans son Glossaire du Patois picard, donne aulton, autons, et hotons, avec la même signification. - (10)
autôr adv. Autour. - (63)
autor, prép. autour. - (17)
autor, prép., autour. - (14)
autor. Autour, préposition. - (01)
autoune, s. f., automne. - (14)
autour des une heure de l'après-midi ; autour des trois heures. Pour vers telle ou telle heure. Cette expression est surtout curieuse en y englobant une heure du matin ou du soir. Elle est très courante ici, et nul n'hésite à s'en servir. - (12)
autre. Autres. - (01)
autrefoi. Autrefois. - (01)
autrefouais - dans l’temps : autrefois - (57)
autrepin : aubépine (mot ancien) - (39)
autres (nom masc. plu.) : S'emploie dans l'expression « Aller chez les autres » se louer comme domestique ou comme employé de maison. - (19)
autrevò*, adv. autrefois. - (22)
autrevouè, adv. autrefois. - (24)
autureau, s. m. élévation de terre, monticule, talus, ados dans un champ, sur un fossé. Le Morvandeau bourguignon prononce « autureai. » - (08)
auturô, petite élévation. - Un méchant auturô, c.-à-d. une petite colline. - (02)
auturô. : Diminutif. - Ein méchan auturô signifie, par exemple, une petite colline comparativement à une hauteur plus considérable. (M Del.) - (06)
auturöt, sm. petite élévation, gradin supérieur d'un coteau. - (17)
auvargnat : Auvergnat, Auvergne. « Du fromage d'auvargne ou d'auvarne ». - (19)
auvargne : Espèce de fromage semblable au fromage de Gruyère. - (19)
auve, s. f. graisse de porc. On prononce « auvre » dans quelques localités - (08)
auvens, s. m. plur. avent, le temps qui précède la grande fête de noël : « les auvens de noué. » - (08)
auvert. : (Dial.), du latin apertum et provenant du verbe dont voici les variations: aovrir, auvrir, ovrir, olvrir, ouvrir. - (06)
auvraize (n.m.) : ouvrage (aussi auvraige) - (50)
auvraize : ouvrage, travail. El é fait d'lè bounne auvraize : il a fait du bon travail. - (52)
auvrer (n.m.) : ouvrier - (50)
auye : brebis - (34)
aûyer, v. int., avoir envie de vomir. - (40)
auzdé (Mhère) ou auzdeu (Brassy) : aujourd'hui - (52)
aûzdé : aujourd’hui - (37)
auzd'hai (adv.) : aujourd'hui (aussi ozedé, ozourdé) - (50)
auzd'heu : aujourd'hui - (39)
av' vous ? contract. de : avez-vous ? Parfois se contracte encore davantage en : A’vous ? - (14)
av', avu, avto : avec - (43)
av', contraction d'avez : « Av’vous besoin que j' veùne ? » (V. Av’vous). - (14)
ava : (vb) avoir (p.passé : ésu) - (35)
ava : avoir - (51)
avage. Excavation, terme minier originaire du Nord. Les haveurs travaillent à abattre le rocher autour du filon de charbon. - (49)
avaingni, v. a. affaiblir, amollir, rendre lâche, paresseux. Se dit des personnes comme des animaux. Un cheval « avaingni » par la fatigue, un homme « aivaingni » par la maladie. - (08)
avalée, s. f., descente, pente de terrain. - (14)
avalée. Descente. - (03)
avaler, v. intr., descendre : « A l’aval, aïe ! » est le cri du berger rassemblant son troupeau. On a dit autrefois « à bride avalée » pour : à bride abattue. - (14)
avaler, v. tr., quereller en criant fort, s'emporter brutalement : « Je m' garderai ben d'li en parler ; ô m'avalerot ». - (14)
avale-royaume : s. m., dépensier, dilapidateur. - (20)
avale-royaume, loc. adj., mange-tout. (V. Avale-tout-cru, dont il est synonyme). - (14)
avale-royaume, loc. mange-tout, panier percé. - (08)
avale-toi, étends-toi. - (27)
avâle-tot-cru n. Goinfre. - (63)
avale-tout-cru : s. m., gros mangeur, goinfre. - (20)
avale-tout-cru, loc. adj., goinfre, glouton : « L'inviter, c'gas ? Oh ! côge-te ; y ét eun avale-tout-cru ». (V. Avale-royaume). - (14)
avaleux-d’pois-gris. s. m. Orateur à grands mots, à grands gestes ridicules ; tout niais bavard, ayant des prétentions à l'esprit. - Se dit aussi de ceux qui ont toujours les yeux écarquillés, qui ont l'air de s'étonner de tout. (Auxerre). - (10)
avaloir. Gosier, œsophage. « Avoir un bon avaloir », c'est bien boire. - (49)
avalon. s. m. Se dit communément à Auxerre et dans tout le Département pour gorgée. Un bon avalon. On entend souvent une mère dire à un enfant malade qui répugne à prendre une potion désagréable : « Voyons, rien qu'un petit avalon ! » - (10)
avalou (adj. et n. m.) : gourmand - (64)
avalou, avaloué. n. m. f. - Personne ayant un gros appétit : « Te parles d'eune avalou, il ar'pris troués joués d'la dinde. » - (42)
avance : « Avoi le cô d'avance » (avoir le coup d'avance) : aller vite en besogne, avoir une certaine adresse pour avancer rapidement dans son travail. - (19)
avancer : v. n. Suivi de la préposition à, avec un infinitif, signifie faire vite l'action qu'indique cet infinitif. Avancer à manger, avancer à travailler. - (20)
avanci : avancer - (57)
avanci à v. Faire preuve de rapidité, d'efficacité. - (63)
avanci v. Avancer. - (63)
avanî (v. tr.) : asphyxier - (64)
avanpleue, s. m., auvent, tente pour garantir de la pluie (avant-pluie). - (14)
avant (louïu d’), terme de mariniers. (Voir Louïu). - (14)
avant d' lai, adv. de lieu, loin d'ici : « Y a biau jeù qu'ôl é part i; ôl é ben avant d’lai ». - (14)
avant z'hiya : Avant-hier. « Y a pliu avant z'hiya ». - (19)
avant, adj. et adv., loin, profond, profondément : « Por avouér eun p'chot d'ombre, j'ai r'planté l'âbre pu avant ». « J'ai vu l’trou ; ôl é ben avant ». - (14)
avantadzi v. Avantager. - (63)
avantage (A l’) : loc. adv., avantageusement. Se dit surtout d'un vêtement que l'on fait plus grand qu'il ne faut, pour les enfants qui doivent grandir ou pour les personnes qui veulent être à l'aise. - (20)
avantager (S') : v. r., se faire valoir, se vanter. - (20)
avantageux : adj., qui est fait à l’arantage. - (20)
avant-brais (n') : avant-bras - (57)
avant-déri (l’) : avant-dernier - (57)
avanté, v. a. retirer, arracher. - (22)
avanter, aveindre, atteindre, arracher, extraire. - (05)
avanter, v. a. retirer, arracher : avanter un seau tombé dans le puits (du latin aventare). - (24)
avanter, v. tr., aveindre : « Avante-me c'te bouéte ; i n' seù p'assez grande ». - (14)
avanter. Tirer une chose du lieu où elle se trouve : « avanter son mouchoir de sa potse » (poche). - (49)
avantò, s. m. partie d'un arbre fruitier surplombant le champ du voisin. Littéralement en avant sur toi. - (22)
avantre : Prendre, retirer un objet de l'endroit où il est placé. « Ol a avantu san cutiau de sa peuche » : il a retiré son couteau de sa poche. - (19)
avant-touaît (n’) - sevron (le) : avant-toit - (57)
avant-vin, m. : vieille branche de vigne qui, après plusieurs années, peut atteindre 2 m et qui est obtenue en taillant toujours le sarment qui se trouve à l'extrémité. Le raisin provenant d'un avant-vin fait un meilleur vin que ceux placés plus près du cep. (M. T IV) - Y - (25)
avanzière, avant-hier, la veille d'hier. - (16)
avâr, v., avoir ; « avâr sâ » : avoir soif. - (40)
avarigot : relief tourmenté - (51)
avaro (m), aventure. - (26)
avarô : 1 n. m. Avatar. - 2 n. m. Changement malheureux, n. f. aventure pénible. - (53)
avârse : Averse, ondée très forte, comme si l'eau était versée du ciel. « Le temps se charge, i va cheu eune avârse » : le ciel s'obscurcit, il va tomber une ondée. - (19)
avarti : Avertir, prévenir. « In homme avarti en vaut deux ». - (19)
avartichement : Avertissement. « Ol a ésu eune attaque i est in mauvâ avartichement » : il a eu une congestion cérébrale, c'est un mauvais présage, l'avertissement d'une fin prochaine. - (19)
avarver. v. a. Ebruiter. - (10)
avau : En bas. « Ol a cheu avau d'in noué » il est tombé d'un noyer. - (19)
avau : s. m., aval. Il y a en Saône-et-Loire plusieurs hameaux ou écarts dits Bois-d’Avaux, par opposition à Bois-d’Amont. - (20)
avau, en bas, daivau. - (04)
avau, te, adj., profond : « L'ià é frôche à mon pouit ; ôl é ben avau ». - (14)
avau. Profond. A vau l'eau, à la descente de l'eau. - (03)
avaurienner v. Dévergonder. - (63)
avaûser : écrouler - (57)
avaut, avaute, profond, profonde. - (05)
ave : Avec, « An prend pu de môches ave du mié qu'ave du vinâgre ». A la fin d'une phrase, on emploie : aveu. - (19)
ave, avo prép. et adv. Avec. Voir dave. - (63)
avé. f. m. Grappin pour tirer les seaux tombés dans les puits. - (10)
avé. n. m. - Grappin pour retirer le seau tombé dans un puits. Au XIIIe siècle un havet ou un haf.désignait un crochet, un croc ; ces mots seraient d'origine francique. - (42)
aveçou, s. m. orgelet. - (24)
aveîlli n.m. (du gaul. avia). Liseron. Voir veûillie, voîllie. - (63)
aveindre : v. n., vx fr., atteindre, arriver à, tirer sans effort. Voir Appondre et Aventer. - (20)
aveindre. Attirer. On dit aussi avanter. - (03)
aveindu, ee. partic. p. du verbe aveindre. Se dit pour aveint. - (10)
aveini. Mot fort expressif qui veut dire sans force, anéanti, comme si l'on n'avait plus de sang dans les veines. - (03)
avéne, s. f., avoine. - (14)
aveni : Echoir. « Quand i ant partagi leu butin le premé lot li est aveni » : quand ils ont partagé leur bien le premier lot lui est échu. Seoir, « San chépiau li avint bien » : son chapeau sied bien. - (19)
aveni, v. a. tirer de… arracher de… faire venir de... ma charrette était embourbée, je n'ai pu « l'av'ni. » - (08)
avenière, s. f., champ d'avoine. - (14)
aventer v. Sortir (de la literie ou des vêtements) de l'armoire pour les aérer (ce verbe figure dans le Littré avec le sens de placer au bon vent). - (63)
aventer : v. a., bas-lat. aventare, vx fr., tirer avec effort. Aventer une paire de draps (la tirer d'une armoire). - (20)
avents : Avent, les quatre semaines qui précèdent la fête de Noël. Ne s'emploie qu'au pluriel. - (19)
avêque, s. m. évêque. - (08)
aver (ai l'), loc. au revers, à l'opposé du soleil. Un champ est moins bon lorsqu'il est situé « à l'avers » c’est-à-dire au nord. En quelques lieux le champ de l'avers, c'est le cimetière. - (08)
avergeat, s. m. et avergée.s. f. Mèche de fouet ; verge ou ficelle qui le termine. - (10)
averi, abri. - Dans l'idiome breton, aber signifie havre, lieu où les navires sont abrités des vents. - (02)
averi. : Abri (M Del.), du latin apertura qui a aussi formé le mot aber (havre) du dialecte. - (06)
averio, s. m., abri léger dans les vignes. - (40)
avêtis et evétis. Ce qui est cultivé annuellement dans un champ. En terme de coutume locale « récolte pendant par racines, » Tous nos avétis sont saccagés parleks sangliers. Du latin adventus. - (13)
avette, s. f., abeille. - (14)
aveu : Avec « O n'âme pas miji san pain tout sou, il ly faut quèque chose aveu » : il n'aime pas manger son pain sec, il lui faut quelque chose avec. - (19)
aveu, èveu, avou, èvou ; aveu, èveu-lu, avec lui. - (16)
aveu. s. m. et aveùre. s. f. Nielle, carie du blé. - (10)
aveuc. Prép. - Avec. - (42)
aveugler, v. a. Boucher, fermer. Aveugler une voie d'eau dans un bateau, dans un navire, une brèche dans un bâtardeau, dans une digue. - (10)
aveuglote (à l'), loc, à l'aveuglette, sans lumière, sans y voir : « T'as ôblié ta lantarne ; t’vas t'en r'torner c'ment c'qui à l'aveûglote ». (V. Eveûglote). - (14)
aveuille : aveugle. - (29)
aveuillé, adj., émoussé (hache, scie). - (40)
aveuiller, aiveuiller. Aveugler - (49)
aveuilly, liseron. - (05)
aveule. s. f., aveugle. - (14)
aveuleteiz. : (Dial.), aveuglement. (S. B.) - (06)
aveur (ai l"), loc. en faveur de... à cause de... dans le but de... « i é fé ç'lai ai l'aveur de lu », j'ai fait cela en sa faveur. - (08)
aveuye : (adj) aveugle - (35)
aveuye n. ou adj. Aveugle. - (63)
aveu-yi : aveugler - (43)
aveuyi v. Aveugler. - (63)
aveuyon n.m. (à rapprocher de l'expr. : Ô cope autant qu'ô woit clair') Couteau mal aiguisé. - (63)
âviander : enlever la viande d’un animal, désosser - (37)
avié, 1. v. r. mettre en mouvement. — 2, adj. turbulent. - (22)
aviement, adv., promptement, lestement. - (11)
avier (s'), v. rèfl., se dit d'une machine, ou plutôt d'une montre qui, après s'être arrêtée, s'est remise en marche seule : « Ma montre s'étôt érâtée dans la neùt ; àll' s'è aviée pendant la preûmenade ». - (14)
avier : activer - (57)
avier : v. a., vx fr., aviver, activer, exciter. - (20)
avier v. (or. inc., p.ê. de activer). Avancer, accélérer, démarrer une activité, activer. - (63)
avier : v. a., mettre dans la voie (par opp. à dévier). - (20)
avier, 1. v. a. mettre en mouvement : la voiture s'est aviée subitement. — 2. adj. turbulent : il est trop aviè (du latin ad viam). - (24)
avier, mettre en train, en chemin. - (05)
avier. Mettre en marche. - (03)
avigner. v. a. Aveindre. - (10)
avigniaman. : Adverbe du cru et signifiant chose faite comme une vigne bien cultivée. Charte de Fontenai, 1272. - (06)
avis don (qu'). loc. interr. - Pourquoi. - (42)
avis donc (qu'). locul. interrogat. Pourquoi donc ? Comme si l'on disait : quel avis, quelle pensée, quelle idée donc avez-vous ? (Bleneau). - (10)
avisé, s'avisé. Te n't'an aviz'ré pas, d'fâre s'ki, ne songe pas de faire cela, se dit à quelqu'un pour le détourner d'une mauvaise action. - (16)
aviser : (vb) regarder - (35)
aviser : Regarder. « Avise le dan, le v'là qu'o passe ». - (19)
aviser v. (fr. : le verbe aviser était employé à la place de regarder jusqu'au XIXème siècle). 1. Regarder, voir. Avise-don chti qu'vint ! 2. Hasarder, risquer. T'avises pas de rcmenchi ! - (63)
aviser : v. a., vx fr.; regarder, voir. Avise-le. Voir viser. - (20)
aviser, regarder avec attention. Ou trouve aussi ce verbe dans les putois du nord de la France. - Qui bien se mire bien se voit ; - Qui bien se voit bien se cognoit ; - Qui bien se cognoït peu se prise. - Qui peu se prise Dieu l'avise. - (13)
av'niôles : étincelles. (B. T IV) - S&L - (25)
avò p'fare, loc. avoir d'une chose en abondance. Etre dans une situation aisée, prospère : l'avenir lui sourit, car il a p’fare. - (22)
avœrti, adj. habitué ; apprivoisé, pour un animal. - (22)
avœrti, adj. habitué; apprivoisé, pour un animal. - (24)
avoi, v. tr., avoir : « I voudro bon avoi l’temps, j’te plaindro, vrâ ! » - (14)
avoidre. v. a. Se dit, dans la Puysaie, pour aveindre, tirer une chose du lieu où elle est placée. Avoins tes habits. - Au figuré, se faire avoindre, se faire dire des sottises ou, autrement, se faire ramasser. - (10)
avoilli : v. arracher. - (21)
avoin’ne : avoine. Ainsi écrit pour assurer la prononciation « oin ». On dit l’avoin-ne de curé pour le poivre. - (62)
avoinde (v. tr.) : atteindre, arriver à prendre une chose éloignée ou élevée - (64)
avoindre : retirer,(B. T IV) - Y - (25)
avoindre, atteindre quelque chose ; en latin advehere. - (02)
avoindre. v. - Atteindre, extraire, tirer une chose du lieu où elle est placée. Ce verbe est une déformation de l'ancien français du XIIIe siècle aveindre, signifiant arriver, atteindre, avec une notion de temps. Le poyaudin a utilisé ce mot avec une notion de lieu, d'espace. - (42)
avoindre. : Usité à tort pour aveindre (vehere ad), atteindre. - Part. passé aveindu .(comte Jaubert). Nos paysans disent avoindre. - (06)
avoiner : disputer - (44)
avoiner, v. tr., engueuler quelqu'un. - (40)
avoiner. v. a. Régaler d'avoine. On donne l'avoine à un cheval pour l'encourager, pour l'exciter au travail par contre, on houspille, on régale de horions l'enfant qui n'a pas de cœur à l'ouvrage. C'est une autre manière d'avoiner qui produit aussi son effet. Autre définition. - Avoiner. v. a. Se dit, par antiphrase, pour battre, châtier, rosser. Tu as été bien avoiné ; j'espère que tu t'en souviendras. - (10)
avoin-ner : exciter un ouvrier en lui donnant à boire. (M. T IV) - Y - (25)
avoir de la remarque, locution verbale : être dégourdi, éveillé. - (54)
avoir la reutse : être enroué - (43)
avoisiné : Se dit en mauvaise part : « J'sins bien mau avoismé ». - (19)
avôler, v. tr., avaler. - (40)
avoltierge. : lDial.), dérivation du latin adulterium, adultère. - (06)
avone, avoine. - (16)
avorte : l' avoine - (46)
avot’chan : avorton. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
avou (d’), aivou (d’) : avec. - (32)
avou : avec. Ou d’avou suivant (semble-t-il) la place de cette préposition dans la phrase. - (62)
avou, avec ; d'avou soi : avec lui. - (38)
avou, prèp., avec. - (14)
avou, prép., avec. - (40)
avoua ou avoi : Avoir. Se conjugue ainsi : j'ai, t'as, ol a, j'ins, vos ez, i ant. - J'avais, t'avais, ol avait, vos avez, i avaint. - J'ai ésu, t'as ésu, ol a ésu, j'insésu, vos ez ésu, i ant. - J'arai, pluriel j'arins. - (19)
avouain-ne : Avoine : « les avouain-nes sant balles ». - (19)
avouair : avoir - (57)
avouair faûte : avoir besoin - (57)
avouair seune : sommeil (avoir) - (57)
avouairer (v.t.) : chasser les mouches - (50)
avouanée, avouénée. n. f. - Correction, châtiment corporel. - (42)
avouaner, avouéner. v. - Corriger, châtier. - (42)
avoucat. n. m. - Avocat. - (42)
avoué (n') ni trotte ni mode, loc. manquer d'élégance, de distinction. - (24)
avoué p’faire, loc. avoir d'une chose en abondance. Être dans une situation aisée, prospère : l'avenir lui sourit, car il a p'faire. - (24)
avouène : avoine. - (52)
avouène : avoine - (39)
avouéne. n. f. - Avoine. - (42)
avouénée (n. f.) : correction, raclée (syn. ourser) - (64)
avouènée : raclée, vives remontrances. - (52)
avouenée : correction. - (33)
avouéner (v. tr.) : infliger une correction, une raclée (syn. ourser) - (64)
avouer, v.tr., avoir. - (14)
avouère. v. - Avoir. - (42)
avouillé, ée. adj. - Aveuglé, en prendre plein les yeux : « J'ons rentré les blettes, y en avait ! J'en étais tout avouillé ! » - (42)
avouillé, ée. adj. Aveuglé. - (10)
avouiller. v. a. Dégoûter d'un mets en en donnant trop souvent ou trop abondamment. - (10)
avouin-ne (gagni l'), loc. action pour un cheval de se rouler sur le dos dans le pré. - (24)
avouiñne : (nm) avoine - (35)
avouin-ne : s. f. avoine. - (21)
avouiñne de keûré : poivre - (35)
avouin-ne de queûré : poivre - (43)
avouin-ne, aouin-ne : avoine - (43)
avouin-ne, s.f. avoine (latin "avena") ; prononcer a-vou-in-ne - (38)
avouinne. Avoine. Prononcer « avou-in-ne ». - (49)
avourton, s. m., avorton. Outre son sens propre, s'emploie en injure contre les gamins : « Sauve-te d'iqui avourton! » - (14)
avoyâ, s. m., grenier ajouré et bien aéré (partie supérieure du hangar) pour faire sécher le chanvre, les haricots, etc... - (40)
avri : (nm) avril - (35)
avri : Avril. « Nos v'là au mois d'avri. Si i tonne en avri prépare tes baris ». « Poisson d'avri - mois d'avri » à la campagne c'est une farce qui consiste essentiellement à charger une personne naïve d'une commission absurde, comme par exemple de l'envoyer avec une hotte chercher chez le voisin un « meule de boudin », petit entonnoir à peine grand comme une tasse à café. - (19)
avrî n.m. Avril. - (63)
avri, abri ; s'mète ai l’aivri, se mettre à l'abri du vent. - (16)
avri, avril. - (38)
avri, avriller, abri, abriter. - (05)
avri, avril. Le mois d'avril ne commence guère sans que l'on donne à quelqu'un un poisson d'avri, c'est-à-dire, sans l'induire dans quelque erreur inoffensive, pour le plaisir de rire de lui, en le faisant aller d'un lieu à un autre. … - (16)
awe. : (Dial.), eau.- En patois eà et éaa. C'est la forme la plus rapprochée du dialecte français qui, de son point de départ aqua (latin), a donné successivement les formes aigue, aighe, aiwe, awe, ève, iève, iave, eave, eaue, et enfin eau. - (06)
awil. : (Dial.), oui.- Awil senz dotte, trouve-t-on dans les sermons de saint Bernard pour oui sans doute. - (06)
awoî n. et v. Avoir. - (63)
awoiñne de keûré n.f. Poivre. - (63)
awoiñne n.f. Avoine. - (63)
axordre. : (Dial.), pour assordre (du latin assurgere), faire sourdre, faire jaillir. - (06)
aya : age de la charrue - (43)
a-yan : gland - (43)
ayan : gland. - (30)
aÿanci : églantier - (51)
äyand, yand n.m. Gland. - (63)
ayangi : églantier. - (30)
a-yansi : églantier - (43)
äyansî, äyandé n.m. Eglantier. Les baies rouge-oranger de l'églantier sont appelées des gratte-culs. - (63)
ayant drouait (n’) : ayant droit - (57)
aye : age (ou flèche) de la charrue. A - B - (41)
âye (ai l') : facilement - (39)
âye (ât’e ben) : être bien content - (37)
aye (n.f.) : aise - (50)
âyé : aisé, facile - (37)
âyé : facile - (39)
ayé, aisé - (36)
aye, s. m. un coup d'aye, coup de fouet donné au cheval pour l'exciter - (08)
âyemans (n.m.pl.) : récipients de cuisine - (50)
â-yements, s. m., ensemble des instruments nécessaires au ménage, vaisselle. - (40)
ayensi : églantier. A - B - (41)
ayensi : églantier - (34)
ayer : hangar. (M. T IV) - Y (N. T IV) - C - (25)
ayette. s. f. Se dit pour layette, menu coffre, boîte, tiroir de bois blanc léger. - (10)
ayeumer : allumer - (51)
ayeure : gerbes déliées sur l'aire de la grange avant d'être battues au fléau. A - B - (41)
ayeuter : avoir des haut-le-cœur. A - B - (41)
ayeuter : avoir envie de vomir - (44)
ayeuter : contractions de l'estomac - (34)
ayeuter, èyeuter. Faire des efforts pour vomir. - (49)
ayi, interj. va t'en. - (24)
ayianné (adjectif) : fatigué à l'extrême. - (47)
äyinsi : (nm) églantier - (35)
az’man, aiz'man, vaisselle de ménage. - (16)
aza (bé d") : bien étonnant. (S. T III) - D - (25)
âze (n.m.) : âge - (50)
aze, aise ; el ènme sëz àze, il aime ses aises. - (16)
âze, s. m. âge. « l'âze preuntanié », la jeunesse. - (08)
azerotte : n. m. Asticot de rivière dans un étui. - (53)
aziau : ustensile usé - (39)
âzié : aisé, facile  - (48)
azille : facile, aisé - (46)
aziye, aisé, facile, d'où dérive môlâziye, malaisé, difficile. - (16)
az'rotte : traîne-bûche (larve de phrygane)  - (48)
azu, lavoir - (36)
b : Deuxième lettre de l'alphabet. « O ne sait ni a ni b » : il est complètement illettré. - (19)
b. (Être marqué au). Avoir tous les défauts, j'ai cru longtemps que cette locution était tout à fait locale ; le bourreau de Beaune marquait au fer rouge, sur l'épaule de certains malfaiteurs, l'empreinte de la lettre B : un document de l’année 1575 relate une exécution semblable. Mais l'usage de ce dicton dans des pays fort éloignés du nôtre m'a fait abandonner cette croyance. - (13)
b’laiyer, bailaiyer : balayer - (37)
b’ler : (vb) donner des secousses dans un membre (« y m’beule ») - (35)
b’leutte : (nf) belette - (35)
B’nat : (NP) Benoît - (35)
b’nati : bénitier - (43)
b’non : (nm) panneton pour faire lever la pâte du pain - (35)
b’non : paneton, corbeille en paille où la pâte du pain est mise à lever - (43)
b’saiçou : porteur de besaces, colporteur - (37)
ba dos (à), locution, (marcher) en se baissant. - (38)
ba, bec. - (05)
ba, s.m. bec. - (38)
ba. Bas. - (01)
baa. Baal, idole des Phéniciens révérée à Samarie par Achab roi d’Israël. Baa pour Baal, comme on prononce arsena quoiqu'on écrive arsenal. - (01)
baba (à), loc, à boire ! On emploie ces mots avec les enfants, et les enfants les ont adoptés dans leur vocabulaire. - (14)
Bâba, Baliche, n. propre. Elisabeth. - (38)
babaude : s. f., vx fr. raballe, pelle composée d'une planchette rectangulaire et d'un long manche, servant à ramasser le blé sur l'aire, à déblayer là neige, etc. - (20)
babeigne. Babine, babines, burlesquement lèvres… - (01)
Bâbète, Elizabeth. - (16)
babeuille n.f. Femme qui parle à tort et à travers. - (63)
babeula : pleurnicheur - (51)
babeuler : pleurnicher - (51)
babeute : auge chez les bovins (anatomie) - (51)
babeute, babia : bavard, quelqu'un de bavard - (43)
babia : bavard - (51)
babiche, philibert. - (05)
babieau, homme à grosses lèvres. - (05)
babigne. Babine, lèvre. - (49)
babignier. n. m. - Désigne celui qui a de grosses lèvres. - (42)
babignotai : remuer les lèvres. Le chien babignote. - (33)
babignoter : grignoter, remuer les lèvres - (39)
babilla : Babillard, causeur. « Les fanes (femmes) sant pu babillardes que les hommes ». « Copère babilla, commère babillarde » jadis à la cérémonie du baptême on conviait, outre le parrain et la marraine un copère babilla, chevalier servant de la marraine, et une commère babillarde capable de babiller avec le parrain. - (19)
babïllâ adj. Bavard. - (63)
babille, s. et adj., femme qui cause beaucoup, babillarde : « N'crès pas tout c’ qu’all’te dit ; y et eùne grande babille ». - (14)
babïlli v. Parler abondamment jusqu'à ce que l'interlocuteur n'écoute plus. - (63)
babine, babigne. s. f. Lèvre. - (10)
babines : lèvres. L'hiver les babines gerson : l'hiver les lèvres gercent. En français : lèvres en ce qui concerne les animaux. - (33)
babinier. s. m. Qui a de grosses lèvres. Dans la Puysaie, on dit babignier. - (10)
babinotter. v. - Marmonner, parler du bout des lèvres : « J'la vue, a babinottait des priées pa' l'ch'min d'Druyes. » - (42)
babinotter. v. n. Marmotter, remuer les lèvres, les babines. - (10)
babioler v. Dire des futilités. - (63)
bablot. s. m. Qui répète sans cesse la même chose en bégayant. Du latin balbus. - (10)
bablotter. v. n. Répéter incessamment la même chose en bégayant. – Par une sorte d'analogie, sautiller, courir ca et là. Voyez bablot. - (10)
babo : Mal, bobo dans le langage enfantin. « Plieure pas, man p'tiet, y a point de babo » : ne pleure pas mon petit, il n'y a pas de mal. - (19)
babô, s. m. bobo, petit mal, souffrance légère dans le langage enfantin : « poure p'tiô, al é deu bâbô » - (08)
babo, s. m., bobo. Se dit volontiers en parlant aux enfants : « T'as babô ? Attends ; j’vas t' biser ». Le baiser compte toujours pour le meilleur remède. - (14)
baboche (faire la) : faire la moue - (60)
baboche : moue - (44)
baboésser : parler à tort et à travers - (39)
baboéssou : quelqu'un qui « baboésse » - (39)
babole : s. f., babiole, jouet d'enfants, chose de peu de valeur. - (20)
babolin : escargot. - (58)
babouéé : n. m. Babouin. - (53)
baboueille (ai lai), a la débandade. On dit le jour d'une foire ou d'un marché que tout va « ai lai baboueille », lorsque les denrées sont à vil prix, lorsque les marchandises ne trouvent pas d'acheteurs. - (08)
babouigniére, s. f. celle qui a de grosses lèvres ; femme qui fait la moue. Au figuré grognon, maussade. - (08)
babouille (à la), à foison. - (27)
babouille, à profusion. - (26)
babouin, enfant au berceau. - Dans l'idiome breton, babouz signifie bave, salive. (Le Gon.) Le mot français bavard semblerait avoir la même étymologie. - (02)
babouin, s. m. celui qui a de grosses lèvres, des lèvres pendantes, qui fait la moue. - (08)
babouin, s. m., qui a de grosses lèvres, lippu. - (14)
babouin. Petit enfant qui commence à parler. A Autun, un babouin, que l’on prononce boboingne est tout simplement une poupée. La racine de ce mot, bab est le premier son qui s'échappe des lèvres d'un petit enfant. Elle a formé notre patois babouines, lèvres, babil, balbutier, bébé, et le vieux mot babinage. - (13)
babouine (nom masculin) : babine d'un animal. - (47)
babouine, s. f. babine d'animal ou grosse lèvre humaine comme terme de moquerie. - (08)
babouine, s. f., babine, grosse lèvre. - (14)
babouine, subst. féminin : lèvre, babine. - (54)
babouine. Grosse lèvre. « Tendre la babouine » c'est faire la grimace, être de mauvaise humeur. - (49)
babouines : grosses lèvres. - (52)
babouines : lèvres - (44)
babouines : lèvres, babines - (48)
babouines : babouines - (39)
baboulette : voir barboulotte - (23)
baboulotte (une) : une coccinelle - (61)
babter : parler pour ne rien dire - (51)
babter, tabailli : bavarder - (43)
babyi : bavardage - (43)
bacaiche : Bécasse, le mot bacaiche est vieilli et peu usité, aujourd'hui on dit plutôt bécasse. - (19)
bacailler. v. - Marchander, discuter, parler fort comme un maquignon. - (42)
bacailler. v. n. Aimer à crier fort, à parler, à marchander, à disputer, comme font les maquignons entre boire. - (10)
bacailleux. adj. et s. m. Se dit des maquignons et autres gens qui courent les foires et les marches, en parlaillant, en criant, en buvant, en discutant tout haut leurs marchés. - (10)
bacailleux. n. m. - Celui qui bacaille. Se dit généralement des maquignons, des camelots et des personnes qui courent les foires. - (42)
bacaler v. (or. inc. on retrouve ce verbe avec le sens de bêler dans le patois poitevin). Bêler de souffrance en parlant spécialement de la chèvre lorsqu'elle met bas. - (63)
bacelon. Sorte de sarcloir. - (03)
bachas, bachasse. Auge. - (49)
bachasse : 1° auge, 2° pétrin. - (21)
bachasse : long baquet évasé recevant peau d'une source pour servir d'abreuvoir et de lavoir. - (30)
bachasse : s. f., vx fr., auge ; syn. aussi de pâtière. - (20)
bâchasse, n.f. abreuvoir, auge. - (65)
bachassée : s. f., contenu d'un bachat. Not’ Mossieu à mangé une pleine bachassée de truffes. - (20)
bachat (nom masculin) : auge à cochon (généralement en fonte). - (47)
bachat : baquet plus petit qu'une hachasse servant à la volaille. - (30)
bachat : s. m., vx fr., auge à cochons, et, par dérision, assiette d'un individu qui mange salement. Manger au même bachat, boire au même verre, être très familier avec quelqu'un, ne pas se craindre. - (20)
bache (bâche) : s. f., ancienne mesure de capacité pour le charbon de bois, valant 200 décalitres 197. - (20)
bache (bâche) : s. f., vx fr., bachut, s. m., banneton, boutique à poissons, coffre en bois, percé de trous, et faisant ordinairement partie intégrante d'un bateau, pour conserver le poisson dans l'eau vive. - (20)
baché (bâché), bachée : part. pass., habillé. S'emploie avec bien ou mal. - (20)
bâche et bage. s. f. Auge, récipient propre à contenir une certaine quantité d'eau. La bâche d'une pompe. La bâche d'une forge. - (10)
bache, couverture en toile ou en cuir pour soutenir et préserver les objets placés au-dessus d'une voiture. - Dans l'idiome breton, bac'ha signifie renfermer. (Le Gon.) - (02)
bâche, s. f., sac à grains ou à légumes. - (40)
bâche, s.f. sac. - (38)
bache. Grand sac de toile grossière. - (49)
bâche. n. f. - Couchette, paillasse d'un lit réservée au commis de ferme pour dormir. (Voir F.P. Chapat, p36) - (42)
bâche. s. f. Lit, paillasse d'un lit. Va-t-en à la bâche, va te coucher. (Champignelles). - Se dit peut-être aussi parce que souvent, dans les campagnes, les lits ne consistent qu'en une sorte de boite ayant la forme d'une auge. - (10)
bâche. Signifie en Bourgogne un sac en grosse toile propre à toutes sortes d’usages, mais particulièrement à mettre des grains ou de la farine. Etym. bâche, pièce de toile grossière ou de cuir dont on recouvre les charrettes, les diligences, les bateaux, etc. Dans un autre sens bâche est une mesure locale usitée pour les céréales, les farines, et certains légumes. Elle n'est pas la même pour toute la région, et varie avec les localités. - (12)
bachée : Becquée. « Donner la bachée es p'tiets ujos (oiseaux) ». Ce qu'un oiseau peut emporter dans son bec : « Eune bonne bachée ». - (19)
bachelan : Sarcloir, sorte de petite pioche dont on se sert pour sarcler le jardin. - (19)
bachelé : adj., muni d'un bachut. Bateau bachelé, bateau dont le bachut occupe presque toute la longueur, et qui ne sert guère que de réservoir à poisson. - (20)
bachelon : petite pioche étroite A - B - (41)
bachelon : petite pioche étroite - (34)
bachelon. Sarcloir, binette. - (49)
bacher (ā), vt. baisser. - (17)
bâcher, v. a. baisser. Se bâcher. v. pronom. Se baisser. (Domecy-sur-le-Vault). - (10)
bachesse, s. f. abreuvoir. - (24)
bachet : Auge pour les porcs. - (19)
bachet : auge des porcs. - (21)
bachet, s. m. petite auge de pierre (vieux français bachas). - (24)
bachevot. s. m. Manière de disposer certains objets qu'on met on pile, et qui consiste à placer alternativement les gros bouts sur les petits ou la tête sur les pieds ou à côté des pieds, afin que la pile soit plus égale. Les cochons, dit-on, se couchent à bachevot, c'est-à-dire côte à côte, le derrière de l'un contre la tête de l'autre ; de même, les petits pigeons dans leur nid. On dit mieux béchevet, et mieux encore bichevet, mot qui s'entend d'un lit à deux chevets, l'un à la tête et l'autre aux pieds. De bis et chevet. - (10)
bachevotter. v. a. Mettre à bachevot. - On dit aussi bichevoter, ce qui est plus correct et plus conforme à l'étymologie. - (10)
bachi : Briser les mottes avec une pioche à cornes, dans une terre fraîchement labourée : « Ol est allé bachi en la Mauvase tarre » : il est allé briser les mottes à la Mauvaise terre. - (19)
bachin : louche en cuivre servant à prendre de l'eau dans un seau. A - B - (41)
bachin (n.m.) : échelon, barreau - (50)
bachin n.m. Louche à fond plat, spécialement pour prendre l'eau potable dans le seau. Alle prend bachin p'seuille. Elle fait tout à l'envers. (Il n'y a plus guère que dans cette expression que l'on emploie le mot seuille à la place de siau). - (63)
bâchins, s. m. bâtons d'échelle, échelons. - (08)
bachlon Voir beuchlon. - (63)
bachò, s. m, auge de pierre. - (22)
bachois : dernier-né, petit (bouculet) - (60)
bachole : vx fr., bachoule, bechoule, s. f., cheval (voir ce mot) dont les barreaux et les portions de perches qui dépassent la traverse sont garnis d'un treillis d'osier, de manière a former un récipient dans lequel on transporte la terre, le fumier, et autres choses semblables ; tout genre de hotte servant au transport des mêmes matériaux. - (20)
bâchot : bachut de barque. Compartiment dans une barque de pêche, réserve intégrée où le poisson pêché peut rester en eau vive. Une bachotte est un tonneau pour transporter des poissons vivants. - (62)
bachot : Jumeau. « Alle a ésu deux bachots » : elle a eu deux jumeaux. - (19)
bachot : s. m., bateau qui contient un bachut. - (20)
bachot, s. m., dimin. de bac. bateau à compartiments troués pour garder le poisson vivant : « J' voulons eùne meûrette ; vas qu’ri c’qu’i faut dans ton bâchot ». Ce substantif désigne le bateau tout entier. - (14)
bachoûle : récipient de bois en forme d'auge, où le tuilier mettait son sable. - (21)
bachoule, s. f. hotte sans anses pour la terre ou le fumier. - (24)
bachut, s. m., partie du milieu du bateau de pêche, fermée et à jour, et dans laquelle le poisson reste en eau vive jusqu'à ce qu'on le mette à la sauce ou à la poêle. Les Verdunois emploient un peu indistinctement bâchot et bâchut, et pour les uns ils sembleraient presque synonyme, alors que chez d'autres nous avons remarqué la nuance indiquée. - (14)
bâchut. Petit réservoir en bois percé de trous pour permettre à l'eau d'y pénétrer, et conserver le poisson qu'on y renferme. Ce réservoir fait souvent partie du bachot (petit bateau (Littré), ou des bateaux qui servent à la pèche. Etym. bâche, dans le sens français du mot, qui signifie un encadrement en bois pour toute sorte d'usage, et même une cuvette à recevoir de l'eau (Littré). - (12)
baclot, baculot. Jeu de plein air. Se joue avec un bâton de trente à quarante centimètres, de la grosseur d'un manche à balai et un autre à peu près de la même grosseur, long seulement de dix à quinze centimètres, appointi à chaque extrémité : c'est le baculot proprement dit... - (49)
baclote. s. f. Vieille voiture pouvant encore à peine servir, et qu'on ne charge qu'à moitié. - (10)
bacolle. s. Belette. - (10)
bacon. : Emprunt fait aux Anglais. Bacon de porc, quartier de lard. (Franchises de Châtillon, 1371.) - Chambes de baquons salez, jambons. (Franchises de Seurre, 1341.) - (06)
bacot : Bec. « Le miarle (merle) a le bacot jaune). Dans le langage enfantin, bacot, bacotte, veut dire bouche : « Euvre (ouvre) voir tan p'tiet' bacot! ». - (19)
bacot, paquet de paille. - (02)
bacot, sm. gerbe de seigle enfunnie, propre à faire des liens. - (17)
bacoulé, frapper à coups de bâton ; en latin baculum. Etre baculé à coups de souliers à double gensive (escraignes de Dijon), c.-à-d. être battu à coups de souliers à double semelle. - (02)
bacqueillôt : entrave (vaches)  - (48)
bacqueîllot : pièce de bois attachée au cou et laissée pendante entre les pattes pour entraver le bétail. On met un bacqueîllot è une vache maline. - (33)
bacquer : Becqueter, frapper avec le bec. « T'appreuche pas de la cluche (poule qui couve) alle te bacquerait ». On dit d'une personne marquée de la petite vérole : « Alle a été bien bacquée ». - (19)
bacquerieau, petit baquet emmanché. - (05)
baculard. s. m. Littéralement, traineur de bâton. - Au figuré, traînard, lanternier, badaud, musard. Du latin baculum. - (10)
baculer et bacouler. : (Dial.), baculé (pat.), frapper à coups de bâton (du latin baculus). - (06)
bacûlot, s.m., sujet « bas du cul ». - (40)
bâculot, subst. masculin : jeu inspiré du hockey. - (54)
bacuter : paresser. (F. T IV) - Y - (25)
bacuter. v. n. Travailler sans soin à des ouvrages qui demandent peu de soin. - (10)
bacutier. s. m. Celui qui bacute. - (10)
bacutis. s. m. pi. Objets, travaux de peu d'importance. - (10)
bade (à la) : en liberté - (51)
bade (à la) : en liberté. Aller, lâcher un troupeau « à la bade ». - (62)
bade : Usité seulement dans « aller à bade ». Qui se dit des animaux de trait qui cheminent en liberté à côté de leurs pareils qui sont attelés ou qui sont menés simplement par le licol sans être attelés « Le chevau était applia, mâ la jement allait à bade » : le cheval était attelé mais la jument suivait en liberté ; « j'ai mené farrer (ferrer) man chevau, ma je l'ai mené à bade (à la main) ». - (19)
bade n.f. Aller à la bade : aller de-ci, de-là, errer. Voir abade. - (63)
badet. badette, ou badé, badée. Mêlé de blanc et de noir, nuance. Etym. badius, bai, très probablement. Mais alors, il est extraordinaire que notre sens soit si éloigné de celui de bai. - (12)
badiet : pans de veste. - (21)
badigoinces, badigoines, badingoinces. s. pl. Les joues, les lèvres, les mâchoires en général, tout ce qui tient à la bouche. Du bas latin badare, bader, ouvrir la bouche. - (10)
badigoinces. Mâchoires, dents, joues. M. Jossier dérive ce mot du bas-latin badare, ouvrir la bouche, bâiller. Badaud, bagout, l'adjectif bagouin, usité dans l'Yonne, et le verbe baragouiner : On trouve dans tous ces termes les syllabes ba ou bad, lèvres et gan mâchoire, qui a formé le français guenon. Une meire gangan est une vieille femme au menton branlant. Notre mot ganache est la traduction de l'italien ganascia qui signifie : mâchoire. - (13)
badigoincher (v. int.) : manquer de stabilité, osciller, remuer de ci de là - (64)
badigoincher : faire des plis disgracieux, aller de travers - (60)
badigoincher. - Se dit d'un objet ou d'un ensemble peu stable, en déséquilibre : « Gade la r'morque, ça badigoinche su' l'couté. » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
badigoinches : mâchoires - (60)
badigoinches, babignes. n. f. pl. - Badigoinces, babines, lèvres : se lécher les badigoinches. - (42)
badinage : s. m., jouet. - (20)
badinguet : simplet - (39)
bâdio : bête, benêt, simplet - (46)
badji. n. m. - Ourlet. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
badoche (na) : bal (de mariage) - (57)
badolin, adj. faible d'esprit, en langage plaisant. - (24)
badoue (en). Locut. adverb. usitée dans cette expression : Porter en badoue, pour porter sur ses épaules. - (10)
badralle : femme qui parle à tort et à travers - (43)
badrée (n. f.) : compote de prunes cuites avec du sucre - (64)
badrée : bouillie épaisse. Des légumes trop queutes font une badrée : des légumes trop cuits font une bouillie épaisse.  - (33)
badrée : matières, légumes ou fruits (souvent cuits) réduits en purée. Ex : "T'as si ben fait cuie tes truffes qu' tu nous doune de la badrée !" (Dans ce cas, ce n'est certes pas un compliment !). - (58)
badrée. n. f. - Bouillie épaisse. Autre sens : terre boueuse. Au figuré : grosse femme à l'apparence négligée. « Te parles d'eune grousse badrée, c'te femme là. » - (42)
badrée. s. f. Tarte à la crème, au fromage ; bouillie épaisse faite de légumes ou de substances farineuses. - Se dit aussi, en certains endroits, d'une grosse femme à l'air malpropre. - (10)
badrelle : (nf) femme bavarde - (35)
badrouille : pas très malin - (46)
bafeugnon : groin du porc. A - B - (41)
bâfeûgnon n.m. (de la racine baf, bouche boursouflée et de feugnon, museau d'après Mario Rossi). Groin du porc. - (63)
baffe (bâfe) : s. f., vx fr., soufflet, giffle. - (20)
baffer : v. a., « foutre » une baffe, giffler. - (20)
baffer. v. a. Se moquer de quelqu'un, le bafouer, le souffleter. (Percey). - (10)
baffiner, ébaffiner : v. a., égratigner. - (20)
baffutai : discuter sans conviction. - (33)
baffuter. v. - Critiquer, dénigrer. Autre sens : plaisanter. « On baffute la marchandie, on s'dispute, on s'dit des sotties, pou' ach'ter un méchant poulain. » (Fernand Clas, p.l42) - (42)
baflard : vantard - (60)
bafleux, menteur - (36)
bâflou (-ouse) (n.m. ou f.) menteur (-euse). Celui ou celle qui trompe sans scrupule - (50)
bâflou, ouse, adj. menteur impudent, celui qui trompe sans scrupule - (08)
bafoïlli v. Bafouiller. - (63)
bafouèiller : bafouiller  - (48)
bafoueiller : bafouiller, bredouiller - (39)
bafoueillou (oure) : quelqu'un qui « baffoueille » - (39)
bafouiller. Bredouiller ; parler à tort et à travers, sans bien savoir ce que l'on dit. - (49)
bafouilli - bejotter : bafouiller - (57)
bafouillon, bafouilloux. Bafouilleur. - (49)
bafouillou : n. m. Bafouilleur, qui raconte des balivernes. - (53)
bafrai, faire bombance ; en vieux français baffrer. (Lac.)... - (02)
bafrai. : Faire bombance. (Dial. et pat.) - (06)
bâfrée, s. f., bâfre, repas copieux, abondant, et pris avec gloutonnerie : « Ol a migé à la noce... Dieu de Dieu ! Queuee bâfrée ! . . . » - (14)
bâfrer : manger rapidement et salement  - (48)
bâfrer, v. tr., manger copieusement et gloutonnement : « O bâfre, ô bâfre ; j' sais vrâment pas queù ventre qu'ôl a ». - (14)
bâfrer. v. n. Manger gloutonnement. - (10)
bâfreur. s. m. Glouton, mange-tout. - (10)
bafrou, s. m., glouton, bâfreur. - (14)
bafuter (v. tr.) : dire du mal de, dénigrer - (64)
bafuter : critiquer, déprécier - (60)
bafuter : médire, bousculer verbalement, gronder. Ex : "Té vas-t-y m'bafuter longtemps ?" - (58)
bafûter. v. n. et v. a. Dire ou faire quelque chose d'inconvenant, de blâmable. Douter de la probité, de la capacité de quelqu'un. Critiquer, déprécier, dénigrer, rebuter, rejeter avec dédain. « I n' faudrait pas avoir l'air de bafûter. » - (10)
bagages (faire ses), paquets (faire ses) : loc, se dit dea personnes qui présentent de la carphologie (signe de danger imminent dans certaines maladies). - (20)
bage (pour bâche), s. f. Auge. - (10)
bage. n. m. - Abreuvoir, auge. - (42)
baggueulle : se dit de quelqu'un qui « bagueulle » - (39)
bag'nauder : errer (nez en l'air)  - (48)
bagnauder, muser, lambiner. - (38)
bagne (na) - bugnot (on) : beignet - (57)
bagne (na) : baignade - (57)
bagneau. n. m. - Enclos (Dracy, selon M. Jossier) - (42)
bagneau. s. m. Enclos, verger. (Dracy). - Petite voiture à panier en usage dans la Puysaie, pour transporter le charbon. - (10)
bagni (se) : baigner (se) - (43)
bagni : baigner - (57)
bâgnî v. Baigner. - (63)
bagnole. s. f. Mauvaise voiture. - (10)
bâgnon n.m. 1. Cuvier à lessive. 2. Egouttoir à fromage. Voir freumâdzîre. - (63)
bagnon : s. m., vx fr. baignon, baquet en bois, « Entre vos baquets et vos bagnons... », dit à une plattière le rédacteur du Courrier de Saône-et-Loire à Chalon (7 mars 1905). - (20)
bagnot : grande corbeille en osier avec ou sans anses (resse) - (60)
bagnou (on) : baigneur - (57)
bagoin. n. m. - Personne très bavarde, qui ne cesse de parler. - (42)
bagoter : se déplacer, dans le sens perdre du temps en déplacements inutiles. - (56)
bagotter : se déplacer, dans le sens de perdre du temps en déplacements inutiles. - (56)
bagoueillai : parler vite. Bafouiller : Quouai qu'tu bagou'eilles ? : qu'est-ce que tu bafouilles ?  - (33)
bagouéiller : bafouiller, parler vite  - (48)
bagouillé : celui qui parle trop. Un bavard. Ex : "Acoute don pas çu bagouillé". - (58)
bagouiller : parler sans cesse, c'est-à-dire trop. - (58)
bagouiller. v. - Parler trop rapidement, de manière incompréhensible. Se dit également de celui qui bégaie. - (42)
bagouin. s. m. Homme qui parle sans cesse en bredouillant. - (10)
bagouler, bagouiller. v. n. Parler à tort et à travers, déraisonner. - Se dit aussi de celui qui bégaye. - Bagouiller le sang, rendre le sang par la bouche. - (10)
bague : Anneau, alliance. « Alle a pardu sa bague ». Le jeu de bague que l'on voyait autrefois dans les fêtes foraines était une sorte de manège de chevaux de bois taillés à coup de serpe, au-dessus desquels était suspendue une bague qu'il s'agissait d'enlever au passage au moyen d'une baguette que l'on tenait à la main. - (19)
bagué, part. pass. d'un v. « baguer » inusité a l’infinitif. Entassé, empaqueté, empilé. - (08)
bagueau. n. m. - Petite voiture équipée d'un panier pour le transport du charbon (M. Jossier, p.ll ). Grand panier d'osier (F.P. Chapat, p36). - (42)
baguenaudai, s'amuser à des riens. - Le mot breton bachgen, d'après Davies, et, chez les Gallois, bychan, signifient petit. (Voir le Gloss. de Price.) - (02)
baguenauder (verbe) : perdre son temps. - (47)
baguenauder, v .; bavarder. - (07)
baguenauder. S'amuser avec des camarades. Ce mot pourrait venir du celtique bagad, rassemblement. C'est l'origine du nom des Bagaudes, paysans révoltés, au III e siècle, contre le césarisme de Dioclétien. - (13)
baguer : se dit d'un tricot trop large, mal ajusté. - (30)
bagues, n. fém. plur. ; linge, habits ; laver les bagues, sarrer les bagues. - (07)
bagues, s. f. pl. habits en général. - (22)
bagues. s. f. pl. Linge, vêtements, bagages. On disait autrefois des habitants d'une ville conquise, un peu ménagée par les vainqueurs, qu'ils avaient pu sortir vie et bagues sauves. - Les bagues et joyaux d'une mariée, son trousseau, ses bijoux. - (10)
baguet. s. m. Mouvement saccadé, brusque, intermittent. - (10)
baguette : Férule dont faisaient jadis usage les maîtres d'école, qui en guise de punition, en frappaient l'écolier fautif obligé de tendre sa main ouverte pour recevoir le coup, bien heureux encore quand on ne l'obligeait pas à dire : merci ! - En viticulture : courson de la taille longue « I faut laichi (laisser) des baguettes es chaudenas » : la taille longue convient aux plants de chardonnais (cépage blanc), il faut leur laisser des baguettes. - (19)
baguetter (bag'ter) : v. a., vx fr., battre des vêtements, des tapis, etc. - (20)
bagueuler (verbe) : prendre un mauvais pli agissant d'un vêtement. - (47)
bagueuler(baigueuler) - (39)
baguis. s. m. Cousage au moyen duquel sont maintenus les plis multiples et longitudinaux d'une garniture de robe, de jupon ou de bonnet. - (10)
bagunauder : baguenauder (français) - (51)
bahuler : crier très fort, aussi : hurler en modulant. Se dit à propos du chien, surtout, quoique l'homme ne soit pas exempt de l'acte de bahuler, ce qui devient désobligeant le concernant. Ex : "T'as don pas fini d'bahuler coumme ça ?" - (58)
bahuler, bahurler. v. - Hurler à la mort, comme un loup. - (42)
bahurler. v. n. Hurler comme un loup. - (10)
bahut, vieux coffre. A Genève on dit bahiu... - (02)
bahuter. v. - Chahuter, malmener, bousculer. - (42)
bahuter. v. a. Malmener, bousculer, chasser. - (10)
bai (adv.) : bien - (50)
bai : (bê:, belle - adj.) beau, belle (ne s'emploie qu'en fonction d'attribut) - (45)
bai. : Bec, d'où haiquée (becquée). - (06)
baibillé, vn. babiller. - (17)
baibillô. Bavette. Baibillô de l’italien babaivola. - (01)
baibingne, sf. babine. - (17)
baiblue : étincelle. (MLV. T III) - A - (25)
baiche : Vallée, dépression de terrain. « La baiche de Vaumorian, la baiche du Creux des Las (lieux dits) ». - (19)
baiché : v. t. Baisser. - (53)
baicher (se) : baisser (se) - (39)
baicher (v.t.) : baisser - (50)
baicher : baisser  - (48)
baicher : baisser. Baiche un peu l'abat-jour ! : baisse un peu l'abat-jour ! - (33)
baicher, v. a. baisser, mettre plus bas. Ces hommes-là « baichan lai tête »..., baissent la tête. - (08)
baichi : Baisser, s'affaiblir. « Sa vue baiche » sa vue s'affaiblit. - Diminuer de prix, « Le blié a bien baichi »: le prix du blé a bien diminué. - (19)
baîchi v. Baisser. - (63)
baie : beau  - (48)
baie. s. f. Attrape, mystification. Faire la baie à quelqu'un, c'est lui offrir, lui présenter une chose, et la retirer vivement au moment où Il croit mettre la main dessus. - (10)
baie-pére : beau-père  - (48)
baiffe (aine) : (une) gifle - (37)
baîffrer : manger goulûment, gloutonnement - (37)
baifouillou : celui qui dit n’importe quoi, menteur - (37)
baigneuse : s. f., repli fait a une robe ou à une jupe pour l'orner, ou pour pouvoir l'allonger en cas de besoin. - (20)
baigni : Etre voilé de brume en parlant des astres. « Quand la leune baigne y est signe de pliô (pluie) ». - (19)
baignoire : s. f., cuve ovale en bois destinée a recevoir le vin qui sort du pressoir, et, dans certaines localités, a transporter aussi le raisin de la vigne au tinalier. Syn, de recevou. - (20)
baignouaîre (na) : baignoire - (57)
baignouée : espace de ruisseau (ou mare) réservé aux bestiaux ou chevaux pour s'abreuver. Ex : "Té conduis-t-y tes j'ments au baignouée ?" - (58)
baigou ou bagou , bavardage. - Chez les Bretons, bek ou beg, au pluriel begou, signifie bec, bouche. Dans le vieux français, bagouler veut dire parler beaucoup. (Lac.)... - (02)
baigouillou : n. m. Bègue. - (53)
baigues. Bagues, pour bagages, nippes. - (01)
baigues. Linges, vêtements et joyaux appartenant en propre à un individu. Lorsqu'un mariage est décidé, les futurs viennent acheter leurs baigues à la ville. Les bagues du bijoutier ne sont qu'un accessoire, car les garnitures de lit, les robes et autres vêtements constituent les baigues. C'est probablement de là que vient notre mot bagage ; de même que le verbe baguer, qui n'est pas usité en Bourgogne : il signifie coudre à grands points les plis d'une étoffe, faufiler. Les pauvres gens au lieu de baigues n'ont que des bagatelles : leur trousseau tiendrait dans un mouchoir de poche. - (13)
baigueulou (bagueulou) : se dit de quelqu'un qui « bagueulle » - (39)
bailaisier. n. m. - Fabricant de balais, selon J.C. Tsavdaris. - (42)
bailanç’es, péç’ettes : ustensiles pour la pêche aux écrevisses - (37)
bailer, v. n. bêler. - (08)
bailet : genêt - (37)
bailhou (nom masculin) : bahut. - (47)
bailhou, s. m. bahut, petite armoire à deux portes où l'on met le pain, le laitage, etc. - (08)
bailiböt, sm. salsifis des prés. - (17)
bailivarne, s. f. baliverne, plaisanterie absurde, propos en l'air. - (08)
bailiviau : arbrisseau - (37)
bailla. s. m. Fromage mou. (Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes). - (10)
baillage : tribunal jugeant au nom et sous la présidence d’un bailli (procureur du roi au bailliage) ; juridiction d’un bailli. La révolution supprima les bailliages. - (55)
baillai. : Donner. Baillai loupo desu. (bas latin lobus), c'est-à-dire donner dans la bosse.- Baillai lai féte, c'est-à-dire donner une aubade. - (06)
baillance : faculté de bonimenter, faconde - (61)
baillard (nom masculin) : sorte d'échelle sur laquelle on plaçait le cochon tué afin de le découper. - (47)
baillard : grand panier, à forme allongée et peu profond. (P. T IV) - Y - (25)
baillard, n.m. civière. - (65)
baillard. n. m. - Grand panier d'osier, plat, de forme allongée, sans anse. - (42)
baillé, vt. donner, faire présent de. - (17)
baillé. Bailler, donner. Baillé, donné et donnez. - (01)
baille. Donne, donnent… - (01)
bâille-bec. n. m. - Maladie du poussin. - (42)
bailler , donner. - (04)
bailler : donner. - (66)
bailler, beiller. v. a. Donner. - (10)
bailler, donner. - (38)
bailler, que l'on prononce béyer, donner à bail et par extension : donner. « Prou nous promettent, peu nous baillent. » - (13)
bailler, v. ; donner. - (07)
bailler, v., donner. - (40)
baîller. v. - Crier très fort, synonyme de hucher. (F.P. Chapat, p.36) - (42)
baillerein. Donnerions, donneriez, donneraient… - (01)
bailli : (vb) donner, entrouvrir, bailler - (35)
bailli : donner - (57)
bailli : officier royal qui rendait la justice. - (55)
bâilli v. 1. Bâiller. 2. S'entrouvrir, s'écarter. 3. Donner. - (63)
bailli : s. m., vx fr. baille, intendant, régisseur, valet, serviteur. - (20)
bailli, 1. v. a. donner (du vieux français bailler). — 2. v. n. suppurer : son mal baille. - (24)
bailli. Donnai, donnas, donna. - (01)
baillire. Donnâmes, donnâtes, donnèrent. - (01)
bailloç’es : testicules - (37)
bailloo, baillò. Donnais, donnait. Bailloo fait par contraction baillò pour la commodité du vers ; mais il faut se souvenir que cet o est toujours long. - (01)
baillot, s. m., soupir. Se dit des animaux : ( O rend son dârei bâillot ». - (14)
baillou (on) : donneur - (57)
baillou, adj., donneur, qui fait volontiers l'aumône. - (14)
bailonge et son diminutif bailongeotte. : Cuve elliptique pour transporter la vendange. (Del.) - (06)
baîlonge, s. f., cuve elliptique pour la vendange. - (40)
bain-née, f. : secousse, maladie, surmenage (se dit surtout des enfants). - (27)
baiôlai, capuchon de femme. - En Bretagne on dit bagnolet. - (02)
baiôlai. : Espèce de capuchon de femme nommé en Bretagne bagnolet. (Del.) - (06)
Bair : Bar-le-Régulier  - (48)
bairbaipoux (ain) : (un) homme ennuyeux, (un) raseur - (37)
bairbe : barbe  - (48)
bairbiç’ou : celui qui a une petite pointe de barbe au menton - (37)
bairbillon : bouton sur la langue  - (48)
bairbillons : petits boutons sur la langue - (37)
bairbitoué (n.m.) : presbytère (de l'a.fr. barboter = grommeler + suffixe -oué = -oir, pour de Chambure : barbitoué) - (50)
bairboiller, v. a. barbouiller, salir, peindre grossièrement. - (08)
bairbouaiç’e : saleté sur le visage - (37)
bairbouaire (fâre), (fâre) barbîller l’couéç’ot : passer rapidement à la flamme, en ce qui concerne les « soies » du porc, qui vient d’être saigné (à l’aide d’un « tortillon » de paille enflammée) - (37)
bairbouaire (fâre), (fâre) beûcler : passer rapidement à la flamme le poulet, plumé et cru, afin d’en éliminer les restants de pennes (les « picots ») - (37)
bairbouéiller : barbouiller  - (48)
bairbouillé (s’ seinti tout) : avoir des nausées, avoir « mal au cœur » - (37)
bairbouillé : celui qui a la figure sale, malpropre - (37)
bairbouillé d’au d’choûs ! (y’ot) : le temps se gâte là-bas ! - (37)
bairbouiller : peindre médiocrement - (37)
bairbouillou : peintre médiocre - (37)
bairboûlotte : coccinelle (bête à bon dieu) - (37)
bairboulotte : coccinelle  - (48)
bairdâ : ensemble d’objets que l’on transporte avec soi - (37)
bairdée : grosse charge  - (48)
baire : bouleau ; les branches du bouleau étaient utilisées pour faire des balais - (43)
baires : (npl.) branches de bouleau (pour faire des balais) - (35)
bairnaiger, v. n. profiter, réussir, prospérer, s'accroître : « tô bairnaige en c'te mâion laite », tout profite dans cette maison-là. - (08)
bairnèger : (bêrnègé - v. intr.) proliférer, croître, abonder (végétaux). - (45)
bairque, s. f. barque, bateau, peu usité dans une contrée où il y a beaucoup d'eaux courantes mais peu de rivières navigables. - (08)
bais. adj. Beau. Mon bais-père. - (10)
baise (a) : Ioc. Etre à baise, ne pas avoir fait encore un seul point dans une partie de jeu. - (20)
baiser : s. m., baiser du mitron, partie d'un pain dépourvue de croûte par suite de contact pendant la cuisson avec un pain voisin. - (20)
baishî (se) : baisser (se). - (62)
baisselon, bouss'helon, sarcloir. - (05)
baisselon, s. m., espèce de sarcloir. - (14)
baisser, v. a. Attacher la vigne au printemps. (Béru). - (10)
baissi : baisser - (43)
baissie (lai), (lai) baiç’ie : pièce ou « coin » de rangement des ustensiles de laitage, avec trou d’écoulement des eaux usées à l’extérieur, percé directement dans le mur - (37)
baissie (n.f.) : encoignure où l'on posait les seaux d'eau - pierre d'évier - (50)
baissie : évier. - (52)
baissie : pierre d'évier  - (48)
baissière. s. f. Dépression du sol, endroit ou le terrain s'est abaissé. - (10)
baissigné, vt. bassiner. - (17)
baissignoure, sf. bassinoire. - (17)
baissin, sm. bassin. - (17)
baissin. Bassin, bassins. - (01)
baissinner : abasourdir, assourdir quelqu’un à force de lui répéter la même chose (lui faire résonner la tête, comme résonne une bassine sur laquelle on frappe) - (37)
baissinouére, s. f. bassinoire. - (08)
baissins-cliairs - les fleurs de la renoncule dite piépou qui fleurit en mai. - (18)
baitaille (n.f.) : bataille - (50)
baitaivie, s. m. baptême. E permute en a comme dans « quairâme » et « crame », pour carême et crème. - (08)
baitâme (n.m.) : baptême - (50)
baitan. Battant. Tambor baitan, tambour battant. On appelle aussi baitan un trébuchet à prendre des oiseaux… - (01)
baitïer, v. a. baptiser, donner le baptême. - (08)
baitijer, v. a. baptiser. - (08)
baitillo - baptême. - Teins, voilai qu'an carillonne in baitillo. - A nos an beillé des draigies du baitillo. - (18)
baittante (n. m. et adj.) : battant - (50)
baitterie (n.f.) : aire de battage au fléau - (50)
baittouai (n.m.) : machine à battre le grain - (50)
baitu - petit lait qui reste de la crème quand on a fait du beurre. - C'â vraiment demaige de beiller ce baitu qui es couchons. - (18)
baivaite. Bavette, bavettes. - (01)
baiveire. Bavière. L'électeur de Bavière, en 1701. - (01)
baivoché, vn. baver. Trop parler. - (17)
baivochou, sm. baveux. Bavard. - (17)
baivou : quelqu'un qui dit du mal d'autrui - (46)
baivou, adj. baveux. - (17)
baivouç’ou : celui qui bave en parlant - (37)
baiyè : v. t. Donner. - (53)
baizairder : jeter, mettre au rebut - (37)
bajat : hurluberlu - (60)
bajater (verbe) : radoter, bavarder, tenir des propos sans intérêts. - (47)
bajaune. n. f. - Petite limace jaune. - (42)
bajé, adj. se dit des pains qui se touchant dans le four n'ont pu former leur croûte. - (08)
bajin. Ivraie. - (49)
bajo : Imposte. « La vitre du bajo est cassée » la vitre de l'imposte est cassée. - (19)
bajonne. s. f. Petite limace jaune des vignes. Ne serait-il pas mieux d'écrire bajaune ? (Mouffy). - (10)
bajou, sm. abajoue. - (17)
bâkié, bâcler, faire une chose imparfaitement, trop à ta hâte. - (16)
bâlâ : un simple d'esprit, bêta - couiste don bâlâ, tais-toi donc bêta - (46)
balai : genêt, bouleau (parfois autre plante comme le saule) servant à fabriquer les balais. A - B - (41)
balai (n.m.) : genêt - (50)
balai : genet - (44)
balai : genêt - (60)
balai : genêt  - (48)
balai : genêt. - (52)
balai : genêt (voir genête). - (33)
balai dou, balai fait de panaches de roseau. - (16)
balai n.m. (du gaul. banatlo ou du breton balazn, genêt). Genêt sauvage. Le terme genêt a pris le dessus dès le XVIème siècle, réservant au balai l'usage que l'on sait. Voir tsiquenaude. - (63)
balai pneu : ajonc (en B : etopon*) A - (41)
balai : genet - (39)
balai : s. m., genêt à balais. - (20)
balai, s. m. genêt à balai : un champ de « balais » ; les « balais » sont en fleur. On coupe les «balais» et on les brûle sur place pour répandre la cendre sur le terrain. - (08)
balai, subst. masculin : genêt. - (54)
balai. Ce mot est employé pour désigner le genêt à balais. - (49)
balaiger, baliger.n. v. a. Balayer. - (10)
balais : voir balaîtier - (23)
balaîtier : génêt à balais. VI, p. 40-12 - (23)
balan (du) : équilibre - (57)
balan : équilibre instable, balancement  - (48)
balan : équilibre. En balan : en équilibre. - (52)
balan : équilibre. En balan : En équilibre, objet en équilibre qui, en principe, ne doit pas tomber. - (33)
balan n.m. Equilibre. - (63)
balan : mouvement de balance - (39)
balan. n. m. - Oscillation, balancement, mouvement de va-et-vient d'une pendule, d'une cloche, ou du chargement d'une charrette. - (42)
balan. s. m. Oscillation, mouvement de va-et-vient d'une chose suspendue à qui un balancement est imprimé. Le balan d'un pendule. Le balan d'une cloche mise en branle. - (10)
balance (en) : loc., exactement, c'est-à-dire les plateaux de la balance étant en équilibre. Ça pèse 350 grammes, en balance. - (20)
balanci - bransaler : balancer - (57)
balanciner (se). Se balancer. - (49)
balancinoire. Balançoire. - (49)
balançouaîre (na) : balançoire - (57)
balançouaire : n. f. Balançoire. - (53)
balandra : (balandrâ) lourde charge, très encombrante et surtout mal arrimée. - (45)
balandras. C'est le nom d'un ancien manteau. A rapprocher de baladin et du verbe se balader. Le mot bal et le verbe baller (avoir les bras ballants), me paraissent être de la même famille. On appelle maintenant balandras un vêtement trop long. - (13)
balansi, n’envier éplosse : balancer, se débarrasser de quelqu'un - (43)
balant (être en), loc, être indécis, ne savoir de quel côté pencher. Une femme, qui avait des prétentions et voulait quitter le patois pour le français, me dit un jour, répudiant le mot balant : « Je ne sais vraiment que faire, je suis dans le décis (l'indécision) ». - (14)
balant : équilibre - (44)
balasse. n. f. ou balasson. n. m. - Paillasse : sac rempli de balles d'avoine ou de feuilles sèches, utilisé comme matelas pour un lit d'enfant. - (42)
balate : Belette. - (19)
balatiau. s. m. Grand niais. (Etivey). - (10)
balayer (se) (balailler) : v. r., vx fr. baloier, se hâter, se dépêcher ; presser, être urgent. - (20)
balchot. n. m. - Ridelle d'une charrette. - (42)
bâle : la balle d'une arme à feu - (46)
bale, petite corbeille qu'on appelle aussi montre, et dont on se sert, au marché, pour vendre les légumes. - (16)
baléger, v. a. balayer, se servir du balai. - (08)
baleîn-ne (na) : baleine - (57)
bâlement : doucement, aller doucement avec des bœufs dans un passage difficile. Bâlement mes gros, bâlement ! : Doucement mes gros, doucement ! - (33)
bâler : (vb) bêler - (35)
bâler : Pleurer, crier. « Marie, tan p'tiet bâle » Marie, ton enfant pleure. - (19)
baliage. s. m. Balayage. - (10)
balibot ou talibot, quelquefois balibeu, talibeu. Le salsifis sauvage ou scorsonère (tragopogon pratensis). Quand il commence à monter, au printemps, les enfants en sont très friands et vont en cueillir dans les prés. Mais l’expresion dijonnaise aller au talibeu ne fait aucune allusion à cet usage, elle désigne une toute autre cueillette ! - (12)
balier. Balayer. - (49)
balier. v. a. Balayer. - (10)
baliette : s. f., vx f r. balaiete, balion, s. m., balayette, - (20)
balieu. S. m. Balayeur. - (10)
baligeotte. S. f. Balayette, petit balai. - (10)
baligouère. s. f. Mâchoire inférieure. (Plessis-Saint-Jean). - (10)
balin (n. m.) : nuage - (64)
balin : gros nuage noir menaçant. Ex : "Ar'gade l'grous balin, c'est d'yau à pas r'tarder !" - (58)
balin. n. m. - Gros nuage noir annonçant la pluie. - (42)
baliste : s. m. et f., patron et patronne de bal public. - (20)
baliures. s. f. pl. Balayures. - (10)
balivarne, s. f., baliverne. - (14)
baliver, v. a. faire un balivage, choisir, marquer les baliveaux d'un bois et par extension tous les arbres réservés dans un taillis. - (08)
balivia. m. baliveau. (Ménades). - (10)
baliviau (n.m.) : baliveau dans un bois taillis, arbre réservé pour qu'il puisse croître - (50)
baliviau : Baliveau Jeune arbre d'une coupe en exploitation qui ne doit pas être abattu et qu'on laissera croître en futaie. « Les gârdes ant marqué les baliviaux ». - (19)
baliviau. n. m. - Baliveau, jeune arbre non ébranché. - (42)
baliyer, v. tr , balayer. - (14)
baliyette, s. f., dim , petit balai. - (14)
baliyure, s. f., résidu du balayage. - (14)
ball’-fille (na) - fiaûtre (na) : belle-fille - (57)
ballan, loc. équilibre. Emporter le «ballan », faire perdre le « ballan. » - (08)
ballant : Force d'oscillation d'une personne, d'un objet. - (19)
ballasse. s. f. et ballasson. s. m. Paillasse d'enfant remplie de balles d'avoine, quelquefois de feuilles sèches. Se dit au pl., pour balles de blé. - (10)
ballasse. s. f. Gros ventre d'une vache pleine. - (10)
balle (ai lai), loc. porter à la balle, porter sur le dos comme une hotte ou une besace. - (08)
balle (bâle) : s. f., corbeille d'osier. - (20)
balle (l'homme) (m), colporteur. - (26)
bâlle (na) : balle (projectile) - (57)
balle : « Alle se fa balle pour aller au bal » : elle se fait belle pour aller au bal. - « Balle-fille », bru ; « balle-sue », belle sœur ; « balle-mère », belle mère. « Coper du pain de balle-mère » : couper de tout petits morceaux de pain, en tranches minces, comme pour l'épargner. - (19)
bâlle : Balle. Proverbe : « chéquin porte sa bâlle » chacun est responsable de ses actes. « Porter à la bâlle » porter à califourchon, « Papa porte me à la bâlle ». Voir aussi « c'eucbelin ». - (19)
balle : enveloppe du grain de blé, détachée après battage. Ex : "Il est là qui s'areuille ! On dirait ben un chat qui chie dans les balles !" (Expression d'usage dans laquelle le chat doit être tenu pour innocent !). - (58)
balle, adj. belle. - (38)
balle, s. f. berceau d'enfant très jeune. - (08)
ballement : Bellement, tout beau ! - (19)
ballement, beulement, adv. bellement, doucement, interj. pour arrêter, contenir, modérer : « tô bâlleman, tô beuleman ! » - (08)
ballement. Doucement. - (49)
ballement. Quand on demande à nos paysans comment ils se portent, Tout ballement, répondent-ils. - (03)
balle-sor. s. f. Belle-sœur. (Domecysur-le-Vault). - (10)
balleut : Balle du blé ou de l'avoine et autres céréales qui se sépare du grain au moment du battage. - (19)
ballier (prononcez bailler), s. m. Endroit où l'on met les halles de blé, d'avoine ou autre. - (10)
ballier. n. m. - Endroit où l'on dépose les balles provenant du battage ou du vannage. - (42)
ballin : gros nuage noir. V, p. .55 - (23)
ballin, ballou. s. m. Coup de vent, tourbillon qui emporte la poussière des chemins et le fom des meules dans les prés. Du grec ballein, emporter, jeter. - (10)
ball'-mére (na) : belle-mère - (57)
ballon (on) : groseille à maquereau - (57)
ballon : (nm) groseille à maquereau - (35)
ballon n.m. Groseille à maquereau. - (63)
ballon : s. m., groseille à maquereau. - (20)
ballonge : cuve de section oblongue où l'on récolte le raisin.. - (32)
ballonge, dont le diminutif est bailongeôtte, est une cuve pour entasser les raisins de la vendange. – Dans l'idiome breton, balok, au pluriel balogeu, dans le dialecte de Vannes, signifie cuvier. - (02)
balloni : (nm) groseillier à maquereau - (35)
balloñnî n.m. Groseillier à maquereau. - (63)
ballonnier : s. m., groseillier à maquereau. - (20)
ballossou, s.m. balai fait avec de la paille pour séparer le son du grain. - (38)
ballot (du) - ballou (du) : balle (enveloppe du blé) - (57)
ballot (du) : enveloppe (du grain) - (57)
ballot : (balo - subst. m. pl.) déchets de menue paille, d'épis, que laisse le vannage des céréales. - (45)
ballot, balle d'avoine, de blé. - (05)
ballot, balot : débris de paille, déchet de paille (au battage) - (48)
ballôt, s. m., bouffe de blé ou d'avoine. - (40)
ballot. s. m. Sorte de hangar, endroit ou l'on mot les balles, les résidus du battage et du vannage. (Gy-l'Evêque). - (10)
ballou : (nm) balle du blé - (35)
ballou, boffe : balle de céréales, récupérée lors des battages - (43)
ballouge : Terrain d'alluvion moderne. Nom de lieu : « Es Balouges ». - (19)
ballouse, s. f. femme qui aime courir les bals. - (40)
balloux : s. m., balle, enveloppe des grains. Voir ratouffe. - (20)
balloux, ballouse : adj., léger (comme de la balle). Terre ballouse. Des ballouses (terres légères). - (20)
ball'-sϞ (na) : belle-soeur - (57)
balluchon : ballot de vêtements - (60)
bal'm an ; teu bal'man, tout simplement. - (16)
balme, barme, baume, baumée : s. f., berme ; talus, naturel ou artificiel, sur le bord d'une rivière, d'une pièce d'eau, d'un fessé. La balme est une espèce de douve (voir ce mot). - (20)
balmeyer : v. n., se dit du bouliste qui utilise les balmes ou les saillies du terrain pour diriger sa boule. - (20)
balo. Criblure de blé. - (03)
baloffe ou blou ou boffe : déchets de l'enveloppe des céréales après le battage. On appelait aussi ainsi l’enveloppe des panouilles dont on se servait pour remplir les paillasses. - (30)
balofre, s. f. balle d'avoine. - (24)
bàlonge (Chal.), bailonge, belonge (C.-d.) - Sorte de cuvier ovale servant à transporter le raisin vendangé de la vigne à la cuve où doit s'opérer sa fermentation, avant le pressurage. L'origine du mot se trouve vraisemblablement dans sa forme allongée (bis longa ?). - (15)
balonge : benne à raisin ou « boine » (voir) de forme ovale, pour le transport du raisin. - (62)
balonge : cuve à raisin - (48)
balonge : s. f., syn, de bedoule. - (20)
balonge, pâtière du sarrasin. - (05)
balonge, s. f., maie d'une forme spéciale pour la préparation du pain de sarrazin. - (14)
balonge, sorte de cuvier oblong dans lequel on amène la vendange à domicile. - (16)
balonge. Grand vaisseau de bois dans lequel on place la vendange pour l’amener aux cuves. Elle est de taille variable et ne sert pas de mesure. Etym. balingium. - (12)
balongée. Le contenu d'une balonge. (Voir ce mot). - (12)
baloquer, balouquer. v. a. et n. Cahoter, secouer, ballotter. - Remuer, aller de ci, de là, par défaut de solidité. - (10)
bàlôt, bàllot (C., Chal.). - Balle d'avoine ou de blé. Ce mot est cité ici à cause de la singularité qui a fait masculiniser le mot français, contrairement à l'habitude bourguignonne de les féminiser d'ordinaire, comme plote, pour plot, et panière, pour panier. La balle ou balot s'appelle encore bouffe dans le Chalonnais et la Côte, par contraction du vieux français baloffe, balouffe, même signification. - (15)
balot, s. m. menu grain qui se trouve dans les déchets, après l'opération du vannage. Le cultivateur soigneux ramasse les « balôs » et les distribue par petits tas au bétail. - (08)
balot, s. m., criblure de blé, d'avoine. - (14)
balote ! s. f., terme employé par les paysans pour appeler les oies. - (14)
baloter, v. a. ramasser avec un râteau les balles et « balos » répandus sur l'aire ou ballier de la grange, séparer le grain des « balos » qui en forment la criblure de choix. - (08)
balotte, belette. - (05)
balou : déchets des épis de blé s'entassant lors du battage. - B - (41)
balou : déchet des épis de blé, sous la batteuse - (34)
balou : gros lourdaud - (60)
balou n.m. (du gaul. balu, criblure d'avoine) Bale ou balle, déchet des épis de blé ou d'avoine sous la batteuse. Syn. de boffe. - (63)
balou, balot (n.m.) : balle ou bale, capsule qui enveloppe les grains de céréales - (50)
balouffe : s. f., vx fr. baloffe, balle, enveloppe des grains. Voir balloux. - (20)
baloufre, s. f. balle d'avoine. - (22)
balouquer. v. n. Laper. - (10)
balouse n.f. et adj. (du gaul. belisa). Terre franche, terre légère. - (63)
balqueue. s. f. Branle-queue, bergeronnette. - (10)
Baltasar, Melkior, Gaspar. Noms vulgairement donnés aux Mages qui vinrent adorer le Sauveur. L'Ecriture ne les qualifie point rois, ne spécifie point leur nombre, et ne les nomme point… - (01)
baltié. : (Dial. et pat.), c'est-à-dire qui porte le baudrier. - Au moyen âge, il n'y avait pas rien que les gens de guerre qui portassent le baudrier. - (06)
baluchon, s. m. paquet que les voyageurs à pied portent sur le dos et qui renferme leur bagage. On dit en plaisantant d'une femme enceinte qu'elle ne sort jamais sans son « baluchon. » - (08)
baluchon. Balle, paquet contenant les habits, le linge ou les outils d'une personne partant en voyage, d'un ouvrier qui se déplace. - (49)
baluchon. s. tn. Petit paquet de hardes, ordinairement contenu dans une serviette ou un mouchoir dont les quatre cornes sont nouées ensemble. - (10)
balÿi : balayer - (51)
balyi v. Balayer Voir rméchi. - (63)
bambille. s. f. Amusement d'enfants consistant à sauter par dessus une paille ou une petite baguette, en croisant alternativement les pieds et en chantant la Bambille. - (10)
bambiner, v. intr., muser, flâner : « On' fait qu' bambiner po les rues ». - (14)
bamboche : pantoufle. - (66)
bamboche : sandale de tresse à semelle de cuir. (R. T IV) - Y - (25)
bamboche, s. f., babouche, savatte, pantoufle, chaussure de chambre. - (14)
bambocher, v. intr., godailler, riboter, passer son temps en plaisirs. - (14)
bamboches s. f., balivernes, dires de peu d'importance : « Côge-te donc, te m' dis des bamboches ». - (14)
bamboches, s. f., se prend dans l'acception de plaisirs peu modérés : « fait ses bamboches ». - (14)
bambochou : bambocheur - (39)
bambotse n.f. Bamboche, fête. - (63)
bambotsi v. Bambocher, faire la fête. - (63)
bambourée, s. f., fauvette. - (40)
Bamboye, nom propre : surnom du patron de l'usine Schneider. - (54)
ban - banc, planche disposée comme un banc. - Le pôre homme, al â su le ban. - En fau vîtement mette main mère su le ban, cair an vai veni ll'y jetai laie benite. - On mettait le cercueil sur une planche ou banc posant sur deux chaises. Cette locution disparait. - (18)
ban : Bon. « Du ban vin, du ban, de la viande, du fricot ». « Dis ran man p'tiet t'aras du ban d'ave tan pain ». - (19)
ban Dieu : Bon Dieu, les derniers sacrements. « Ol est bin malède, an li a porté le ban Dieu » : il est bien malade, il a reçu les derniers sacrements. - « Porter le ban Dieu ave eune meilleuche (mailloche) » : donner un bouillon d'onze heures. - (19)
banadiö, sm. ringard ; tire-marrons. - (17)
banaton. s. m . Hottereau. Du latin - (10)
banboçhe, sm. pantoufle. Soûlard. - (17)
banc : voir pressoir. - (20)
bancailou : claudicant, estropié, qui oscille en marchant - (37)
bancaler : (vb) boîter - (35)
bancaler v. Boiter. - (63)
bancaler. Marcher comme un bancal, en se dandinant ; boîter. - (49)
bancaler. v. - Boiter. - (42)
bancaler. v. n. Boiter. - (10)
bancalon. s. m. Diminutif de bancal (boiteux), qui est français. - (10)
bancalou (ze) : (adj) boiteux (se) - (35)
bancalou. n. m. - Boiteux. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
bancaloux, -ouse adj. Boîteux, euse. - (63)
bance (nom féminin) : tourtière où l'on entreposait les miches de pain. On dit aussi paingnée. - (47)
bancégne (n.m.) : barreau d'échelle - (50)
bancelle (n.f.) : petit banc - (50)
banche, s. f. ridelle de char en bois plein. - (22)
banche, s. f. ridelle de char en bois plein. - (24)
bandâdze : (nm) cercle d'une roue, d'un tonneau - (35)
bandan : Bouchon de bois ou de liège que l'on met dans la bonde du tonneau. « Chauche bien le bandan » : frappe fort sur le bandan pour qu'il tienne. - (19)
bande : Bonde. Trou par lequel on remplit le tonneau et que l'on bouche avec le bandan. - (19)
bande de vatses : troupeau de vaches - (43)
bandée, troupe, multitude. Dans l'idiome breton, band en signifie multitude. (Lavil.) - (02)
bandée. : C'était la publication de ban des vendanges. - (06)
bandener : Bondonner. « I faut bien bandener les tonneaux, que (afin que) le vin ne s'évente pas ». - Mugir, « Entends-tu bandener le teuriau (taureau) ? ». - Faire bandener une pierre, la lancer avec une violence qui lui fait produire une sorte de ronflement. - (19)
bandias. s. m. Bandeau. - (10)
bandits. : Soldats désorganisés et associés en bandes pour le pillage. C'est un nom de plus à ajouter à ceux qu'on donnait aux XIVe et XVe siêcles aux Grandes Compagnies. - (06)
bandore. Prison. Métaphore tirée de la paume, où bander une balle , c'est la jeter dans les filets qui lui servent de prison. - (01)
bandore. : Prison. Ce mot semble être particulier à Dijon et je n'en trouve la défmition que dans le Glossaire des noëls de Lamonnoye.. - (06)
bane : Benne, grand baquet de bois dans lequel on transporte le raisin de la vigne à la cuve au temps de la vendange. « Ecuer les banes », y mettre de l'eau pour les rendre étanches. La contenance d'une benne « eune bane de vendange ». - (19)
bâne : se dit d'un légume qui n'a pas de cœur. On remarque que, souvent, la consonance française « cl » se retrouve en patois sous la forme de kieu, par exemple : clou : kiou, clouer : kiouler, oncle : onkie, clouter : kiouter, clé : kié, débâcle : débâkie, claque : kiaqué, etc. - (46)
bane de môches : Ruche. « Ol a des banes de môches au fand de san jardin ». - (19)
bâne, adj. borgne. - (17)
bane, borgne. Chez les Bretons banné veut dire taie, pellicule ou tache blanche qui se forme sur l'oeil. (Le Gon.) - (02)
baneire, s. f., bannière. - (14)
baneulet : petit oiseau du nid, un peu plus gros que le plus petit - (60)
baneut : Petite benne, diminutif de bane. - (19)
bangniée, s. f. bannière, étendard que l'on porte dans les cérémonies religieuses. - (08)
bangniëre, bannière. - (16)
banguions : appendices charnus placés sous le museau de la chèvre - (43)
baniole : Petite voiture en mauvais état « Eune vieille baniole ». - (19)
banjo : Bonjour, salut. « Banjo teurto » bonjour à tous. - Visière, « In banjo de casquette ». - (19)
banné (nom) : Artisan fabriquant des bennes, ou les réparant. - (19)
banne et même benne. En Bretagne banna signifie étendre, élever, hausser. (Le Gon.) Ce mot s’appliquait d'abord aux toiles tendues devant les boutiques ou placées sur les charrettes ou sur les compartiments en osier. C'est seulement par extension qu'on a nommé bannes ces voitures elles-mêmes, et notamment les charrettes à charbon. De même on a appelé bannettes certaines corbeilles en osier, bannetons des coffres pour conserver le poisson dans la rivière, etc. A Dijon, on nomme benatons des paniers d'une certaine dimension ; à Châtillon, on donne le nom de benetons aux cages d'osier sous lesquelles s'engraisse la volaille. - (02)
banne ou benne. : Compartiment en osier placé sur des roues et servant au transport du charbon. - (06)
banne. s. f. Charge à dos d'une personne en bois ou herbe. C'est une sorte de métonymie indiquant le contenu pour le contenant. (Villechétive). - (10)
banneire. Bannière, bannières… - (01)
bannelle. Diminutif de banne, panier d'osier. Par extension, tout récipient très ouvert en osier. Etym. banne, qui vient de benna, voiture d'osier ou de branchages en usage chez les Gaulois, et dont nos charbonniers se servent encore aujourd'hui pour transporter leur marchandise. On appelait jadis basnage le mesurage du charbon par bannes. - (12)
ban-nère : Bannière. « La ban-nère de Saint-Georges ». - « Porter la ban-nère » : apparaître le premier, marcher en tête. - (19)
banneret (chevalier banneret) : gentilhomme qui avait droit de porter bannière et de mener ses vassaux au combat. - (55)
banneton, benaton. s. m. Petite hotte ; panier long, sans anses, et garni de toile à l'intérieur, dans lequel les boulangers font lever leurs pains. - (10)
banni : Prononcer : ban-ni. Charrue Banni, charrue à versoir métallique, du nom de l'inventeur, comme charrue Dombasle. - (19)
bannir, v. a. Annoncer, publier. v. n. Etre banni, être publié, avoir des bans à l'église. - (10)
banque : Comptoir sur lequel le boutiquier étale sa marchandise. « J'ai mis les sous su la banque ». - (19)
banque n.f. Comptoir de commerçant. - (63)
banque : s. f., comptoir de magasin. - (20)
banque, subst. féminin : comptoir. - (54)
banquette (lai) d’lai reûte : (le) terre-plein d’herbes bordant la route - (37)
banquette : accotement - (43)
banquillou : un boiteux - (46)
bansa : Bonsoir « Dis bansa, à peu va te couchi » : dis bonsoir et va te coucher. - (19)
bansins : morceaux de bois assemblés pour faire une barrière, une échelle - (37)
bansseron n.m. (p.ê. de banche, des banches de bois ont été utilisées pour la construction des murs en pisé). Arceau d'un panier. - (63)
baptillot (n.m.) : cortège du baptême - (50)
baptisi : baptiser - (43)
baptisi v. Baptiser. - (63)
baquer v. Baigner. - (63)
baqueulot : n.m. Pièce pour le jeu "Fiolet" aussi appelé "Baculot". Petite boule ovoïdale en bois, qui a une partie plate se terminant par un bec. But du jeu : frapper le baculot posé sur une pierre lisse et arrondie, avec un bâton et le projeter le plus loin possible. Se joue sur un terrain herbeux. - (53)
baquiau, s. m. bateau, barque. - (08)
bâquiè : bâcler - (46)
baquins. s. m. pl. Nom donné par les habitants de Sommecaise aux habitants de la vallée d'Aillant. Gens d'en bas, - (10)
Bar’srin : NL Bergesserin - (35)
bara, s. m. cagneux, celui qui a des jambes difformes. - (08)
barache, s. f. terme injurieux qui correspond à grande bête. - (08)
baragne (na) - bargeagne (na) : rive - (57)
baragne (na) : berge - (57)
baragoin. S. m. Celui qui mange ses mots, qui parle entre ses dents, ou qui contrefait sa voix. - (10)
baragouégner : bafouiller, maugréer - (48)
baragouin, jargon d'un enfant qui ne sait encore que demander pain et vin bara et guïn. (Voir ces deux derniers mots dans le Vocabulaire celto-breton de Le Gon.). - (02)
baragouiner : parler indistinctement, bafouiller. - (33)
baragouiner. v. a. et n. Parler entre ses dents, d'une manière peu intelligible, ou en contrefaisant sa voix. - (10)
baraitte (nom féminin) : baratte. - (47)
barandiau : (nm) personne impétueuse - (35)
barandiau n.m. (p.ê. de barauder, errer). Homme bizarre, impétueux ou enfant très remuant. - (63)
barandjau : enfant très remuant - (34)
barandjo : enfant très remuant. A - B - (41)
baraouette : s. f., barquette, espèce de chaussure en étoffe ou de pantoufle. - (20)
baraque, s. f. Pie. - (10)
baratté. s. m. Battis, lait de beurre. - (10)
barauder. v. - Traîner, se balader sans but précis. (Arquian) - (42)
barbaillé (nom féminin) : race ovine en général. - (47)
barbaille, s. f. race ovine en général. Une ferme qui a beaucoup de « barbaille » est souvent prospère. On dit ailleurs « mottenaille, mouttenaille. » - (08)
barbanchon, s. m. brabançon, ouvrier nomade qui travaille le chanvre. - (08)
barbançon : peigneur de chanvre - (39)
barbançon, s. m. nom que les charretiers donnent quelquefois à leurs bœufs avec le sens de gaillard, rude, hardi. - (08)
barbantale. s. f. Pièce de 1 feuillette et demie à 2 feuillettes. (Villiers-Bonneux.) - (10)
barbaquiaux, barbattiaux. s. m. pl. Franges, ornements. Se dit, en particulier, des caparaçons de filet de longues franges flottantes que l'on met aux chevaux, l'été, pour écarter les mouches. (Perreuse.) - (10)
barbaquiaux, barbottiaux. n. m. pl. - Émouchette, chasse mouche ; synonyme de amouchouée. (Perreuse) - (42)
barbattiaux. n. m. pl. - Caroncule : excroissance charnue rouge et bleu violacé, qui orne le cou du coq et du dindon. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
barbau, s. m. salsifis des prés. - (24)
barbaude (n. f.) : mixture, préparation culinaire d'aspect répugnant (syn. régaume) - (64)
barbaude. n. f. - Massette, roseau des marais. - (42)
barbauiller (v.t.) : barbouiller - (50)
bârbe (na) : barbe - (57)
bârbe : fauvette. (C. T IV) - S&L - (25)
bârbe n.f. Barbe. - (63)
barbe, barbette. Fauvette. - (49)
barbe, s. f., barbe. - (14)
barbeau : s. m., salsifis des prés. - (20)
barbelote. Ver luisant. - (03)
barbelotte : grosse chenille. - (31)
barbetan : Ration de nourriture pour gros bétail faite de son mélangé à des betteraves crues ou cuites, coupées en lamelles, ou à des pommes de terre. - (19)
barbette s. f., dim. de barbe, barbe naissante. - (14)
barbette, barbichette : s. f., dim. de barbe. - (20)
barbette, s. f. petite barbe naissante. - (08)
barbeute : Façon sommaire d'accommoder certains légumes en les faisant simplement cuire à l'eau avec un peu de sel et sans les écosser. « Miji des pois à la barbeute ». - (19)
barbeuter : Barboter. « Fare barbeuter le bestiau » : donner pour nourriture au bétail de l'eau mêlée de son, de tourteau ou de farine. - (19)
barbi : barbier - (51)
barbi : n. f. Brebis. - (53)
barbi, s. f. brebis. - (08)
barbiau. s. m. Dans une charrue, tige de fer qui attache le sep à l'oreille. - (10)
barbiche : Barbiche. Jeu enfantin, deux enfants se tiennent réciproquement le menton et disent « je te tins par la barbiche, si te ris, j'te flanque eune clique » : celui qui ne peut s'empêcher de rire reçoit une gifle. - (19)
barbiche. s. f. Écrevisse. - (10)
barbillons, s. m., pluriel ; eczéma galeux du veau. - (40)
barbillons. s. m. pl. Petits boutons qui envahissent la langue et la bouche des veaux de lait. Sans doute pour bourbillons, boutons purulents. - (10)
barbis (nom féminin) : brebis. - (47)
barbitoue, s. m. presbitère, demeure du curé de la paroisse. - (08)
barbitras (nom masculin) : publicités. Écrits sans importance. (Ma boîte aux lettres est pleine de barbitras). - (47)
barboché, vn. murmurer en grognant. - (17)
barboïllan: Qui parle à tort et à travers. « Couge te, t'es in barboÏllan ». - (19)
barboïlle : Employé seulement dans cette expression : « être à la barboïlle » : abonder, être à vil prix. « Les cheriges (cerises) sant à la barboille c't'année (cette année)». - (19)
barboïlli (verbe) : Salir. « T'es tôt barboïlli, va te débarboïlli ! (relaver) ». - (19)
barboilli : barbouiller - (51)
barboilli : Parler d'une manière confuse, marmotter, parler sans réfléchir. « Qu'est-ce que te barboïlles ? ». - (19)
barboïlli v. Barbouiller. - (63)
barbölé, vn. bavarder. - (17)
barbolotte : n. f. Herbe courte rebelle. - (53)
barbonnais, bourbonnais. En quelques lieux barbounâ. - (08)
barbôtaigne, hésitation, tremblement. - En languedocien, barbouti, et, dans le roman français ; barboter, signifient frissonner... - (02)
barbote (a la) : Ioc., qui fait ou est fait en barbotant. Un cuisinier a la barbole. Du travail a la barbote. - (20)
barboté dans l’iâ, barboter dans l'eau, L'on dit aussi barboté des prières, pour : prier mal, sans attention. - (16)
barboteignai. : Bredouiller, parler comme en tremblant. Ce mot est un diminutif de barbotai. - (06)
barboter, v. intr., bégayer, parler de façon peu intelligible : « Qu'è-c' que t’ nous barbotes ? On n' t'entend pas » - (14)
barboter, v. tr., salir : « Alle a joliment barboté sa jupe! » - (14)
barboti (chardon), s. m. sorte de gros chardon hérissé, très piquant. - (24)
barbotte. Salsifis sauvage (Scorsonère humilis) poussant dans les prés humides. - (49)
barboueillé (éte) : avoir envie de vômir, être sale - (39)
barboueiller : gribouiller, barbouiller - (39)
barbouére. Flamber : « faire barbouére in-ne poleille » (volaille). - (49)
barbouillaud, de, s. d. g. chien de chasse de l'espèce des griffons, appelé ainsi à cause des barbes qu'il porte à la tête et qui paraissent avoir formé ce nom, comme aussi celui du barbillon. - (11)
barbouille (a la) : loc., en désordre, en désarroi. Ah! la marchandise a bien baissé d' prix ; y est tout à la barbouille. - (20)
barbouille (être à la), loc. se dit lorsqu'il y a un désarroi dans les prix en baisse : le vin est à la barbouille. - (22)
barbouillé : avoir du mal à digérer - (44)
barbouiller : syn. de bredouiller. - (20)
barbouiller, berboiller. v. n. Parler inintelligiblement, bredouiller. - (10)
barbouiller, v. tr., affadir, déranger : « J'ons mingè l'oie de la Saint-Martin ; ma âlle étot si grasse, qu'àll' me barbouille le cœur ». - (14)
barbouilli : barbouiller - (57)
barbouillon, barbouillonne : syn. de bredouillon, -bredouillonne. - (20)
barbouillon, s. m. bouton qui pousse sur la langue des veaux. - (08)
barbouillon, s. m., qui ne sait ni parler, ni se tenir, décontenancé : « Olé sâle, ô,n' dit mot ; y ét eun vrâ barbouillon ». - (14)
barbouillöt, sm. renoncule des marais. - (17)
barbouillou (adjectif) : barbouillé, sale, négligé. - (47)
barbouillou (ze): sale (en parlant du visage) - (35)
barbouillou : un mauvais peintre - (46)
barbouilloux, barbouilleur. Malpropre, sale. Fig. Bavard, qui cause sans réfléchir. - (49)
barboulaude : voir barboulotte - (23)
barboulot (n. m.) : coccinelle - (64)
barboulot : voir barboulotte - (23)
barboulot : coccinelle. - (58)
barboulote, subst. féminin : coccinelle. - (54)
barboulotte (n.f.) : coccinelle - (50)
barboulotte : coccinelle, bête à bon Dieu. La barboulotte est censée porter bonheur. - (52)
barboulotte : coccinelle. 111, p. 42 ; IV, p. 26 - (23)
barboulotte : coccinelle, bête à bon Dieu. La barboulotte porte bonheur. - (33)
barboulotte : coccinelle - (39)
barboulotte, barbelotte. s. f. Bète au bon Dieu, coccinelle. Montillot. - En général, insecte ailé, petit scarabée portant des antennes, des barbilles, entre les yeux. - (10)
barboulotte, s. f. insecte de l'ordre des coléoptères. Il y en a un qui est rouge pointillé de noir ; l'autre est entièrement noir. - (08)
barboulotte. n. f. - Coccinelle. - (42)
barbourotte : courtilière. (PSS. T II) - B - (25)
barbouti (chardon), s. m. sorte de gros chardon hérissé, piquant. - (22)
barbouti : adj., vx fr. barboté, hérissé. Vous êtes aimable comme un chardon barbouti. - (20)
barboutière (pour barbottière). s f. Lieu rempli de boue. - (10)
barboux. Barbu. - (49)
barbòye (être à la), loc. se dit lorsqu'il y a un désarroi dans les prix en baisse : le vin est à la barbòye. - (24)
barche : Brèche. « J'ai fait eune barche à man cutiau (couteau) ». - (19)
barchot : Brèche-dent. « Y a longtemps que man grand (grand père) est barchot ». - (19)
barchot : édenté partiellement. - (62)
bardadeau ! beurduieau ! Exclamation qui se pousse lorsqu'on entend la chute d'un objet qui fait du bruit, du fracas en tombant. - (10)
bardadô, bardadou, beurdadeau ! - Exclamation émise lorsqu'on entend la chute bruyante d'un enfant ou d'un objet : « Bardadô ! Comme on dit chez nous quand un enfant tombe. » (Colette, Claudine à Paris, p.227) - (42)
bardane : s. f., punaise. - (20)
bardat, bardot adj. Tacheté, bariolé. Voir barré. - (63)
bardat. Bariolé de blanc. On appelle le loir « rat bardat ». - (49)
bardeau. n. m. - Grosse cloche suspendue au cou d'une vache. - (42)
bardeau. s. m. Grosse sonnette au cou des bêtes à cornes. (Bléneau.) - (10)
bardée : grosse charge. Une bounne bardée : une bonne charge. - (52)
bardée : grosse charge. Y en avo une bounne bardée : il y en avait une bonne charge. - (33)
bardée. n. f. - Forte charge sur une charrette, ou sur tout autre moyen de locomotion. En français non dialectal, on dit barda. Bardée, comme barda, est directement issu du bas latin bastum : ce qui est porté. La bardée peut être aussi ce que peut porter un bard, sorte de civière à claire-voie transportée par deux hommes chargeant des pierres ou tout autre matériau. La bardée était encore employée en français au milieu du XXe siècle. - (42)
bardée. s. f. Forte charge. - (10)
bardelé, adj. taché de rouge ; se dit surtout des raisins commençant à mûrir. - (22)
barder : Déraper, faire un écart brusque, une embardée. « Le chai (char) a bardé à la descente ». Au figuré : « Attention y va barder » : méfions nous, il va y avoir du grabuge. - (19)
barder. Bien aller, aller vite, rondement. Etym. inconnue ; comparez embarder. - (12)
barder. v. a. Mettre en état, tailler, rogner. – Se dit, neutralement, d'une voiture dont les roues glissent sur la glace au lieu de tourner. - (10)
bardeux. s. m. Croissant, serpe au bout d'une perche pour barder les haies. - (10)
bardœ, adj. bariolé de rouge et de blanc. - (22)
bardolé : Polychrome. « Des ûs bardolés » des œufs de Pâques coloriés. Un procédé pour bardoler les œufs de Pâques consiste à les faire cuire dans une décoction de pelures d'oignons après en avoir enduit de cire les parties qu'on veut laisser blanches. - (19)
bàrdôler, berdôler (Chal.), barrôlai (C.). - Barioler, de variolatus, d'où bardot et berdot pour bariolé. Le té bardot désigne, dans le Chalonnais, la salamandre terrestre, qui est jaune avec des taches noires. Dans la même région, des cocos bardots sont des oeufs de Pâques teints de couleurs variées. - (15)
bardoler, et berdoler, v. tr., barioler, peindre de plusieurs couleurs les œufs de Pâques. - (14)
bardolet, de divers tons. - (38)
bardoller, barioler. - (05)
bardot : briques de galandage, gros rat. - (30)
bardot : multicolore - (57)
bardot : multicolore, tacheté. « Un rat bardot » : le lérot. « Un’ne panaille bardotte » : épi de maïs aux grains de plusieurs couleurs. - (62)
Bardot : Nom qu'on donne aux bœufs dont le pelage est taché de roux. « Pique le Bardot ». - (19)
bardot et berdot, adj., bariolé. Pour Pâques, les marchandes mettent en vente les cocos bardots, c'est-à-dire peinturlurés de diverses couleurs. On les dit aussi bardolès, du verbe qui précède. S'applique aussi aux taches de rousseur : « C'te fonne é bardote ». - (14)
bardot : adj. de couleur bariolée. Nom donné aux vaches tachetées. - (21)
bardôt, adj. bariolé de rouge et de blanc : un taureau bardot. Fém. bardotte. - (24)
bardot, adj. de différentes couleurs ; in ta bardot : une salamandre. - (38)
bardot, adj., de deux couleurs ; croisé. - (40)
bardot, bardote : adj., blanc et brun. Se dit de la robe des animaux de l'espèce bovine. - (20)
bardot, bardotte, bariolé, - ée. - (05)
bardzotte : (nf) poire d’hiver - (35)
bardzotte : poire d'hiver - (43)
bardzotte n.f. (p.ê. de bardat, bardot, tacheté). Poire d'hiver. - (63)
baré(é) : nom de bœuf, vache - (39)
bâré, celui dont l'esprit est peu ouvert. - (16)
baréger. v. n. Aller de côté et d'autre sans rien faire. (Mont-Saint Sulpice.) - (10)
barègnon : s. m. lisière du champ, ordinairement recouverte d'herbe. - (21)
barelot, barelet (bar'Iot, bar'Iet) : s. m., vx.fr., barillot, petit baril de bois dans lequel les travailleurs emportent leur boisson. Sa contenance varie de 1 à 6 litres. - (20)
bârére : barrière  - (48)
barére : s. f. barrière. - (21)
bârëre, barrière. - (16)
baret, s. m. baliveau, jeune arbre de réserve. - (08)
bareu : tombereau. B - (41)
bareu (tomberieau) : tombereau - (51)
bareu : tombereau - (34)
bareu : tombereau d'une contenance de 430-500 kg - (43)
bareugnon. Figure, museau. «Taise-te ou je te fous un coup de poing su le bareugnon ». - (49)
bareuler (verbe) : aboyer. - (47)
bareuzai, barosai, bairosai. La signification de ce mot est peu précise. II est essentiellement local et parait avoir été un surnom. Aujourd'hui on l'applique plus particulièrement aux gens des faubourgs de Dijon et, par extension, aux paysans des villages voisins. - (12)
bargé, borgé, berger ; bargerie, bergerie. - (16)
barge. n. f. - Assemblage de poignées de chanvre, liées ensemble pour le rouissage. Autre sens : berge - (42)
barge. s. f. Nuage. Ainsi appelé, sans doute, parce que les nuages flottent dans l'air, dans l'espace, comme une barge sur l'eau. - (10)
bargeaille, s.m. berger. - (38)
bargeat. s. m. Troupeau de moutons. - (10)
bargée, beurgée. n. f. - Bergère. - (42)
bargée. s. f. Bergère. - (10)
bargée. s. f. En général, chose qui flotte ; se dit, en particulier, de l'assemblage de plusieurs gros paquets de chanvre, mis à l'eau pour le rouissage. De barge, esquif, canot, radeau, barque en général. - (10)
bargeonnette. n. f. - Bergeronnette. - (42)
bargeonnette. s. f. Bergeronnette. – On dit aussi barjounette. - (10)
barger : n. m. Berger. - (53)
barger, beurger, berbitcher. n. m. - Berger. - (42)
barger, beurger. s. m. Berger. - (10)
barger, s. m., berger. - (14)
bargère, s. f., bergère. - (14)
bargerie, s. f., bergerie. - (14)
bargie, beurgie, bargerie. n. f. - Bergerie. - (42)
barguigné. : (Dial. et pat.), hésiter, être indécis, marchander ; en basse latinité barcaniare ou barganiare. (Duc.) Le vieux mot français barge signifie esquif, navire, d'où l'idée de commerce, d'où celle de débattre des conventions d'échange ou le prix des choses, d'où l'hésitation de deux parts pour tomber d'accord, d'où, en un mot, la position de marchander. - (06)
barguigner (verbe) : hésiter, mettre du temps avant de prendre une décision. - (47)
barguigner. v. n. Marchander, tâtonner, hésiter, faire l'indécis. - Se dit, au Mont-Saint-Sulpice, pour tromper au jeu, peut-être parce que celui qui hésite, qui semble indécis en jouant, fait cela par ruse, par calcul, afin de mieux surprendre son partenaire. - (10)
barguin. s. m. Qui marchande, qui tâte, qui hésite. - Se dit aussi de celui qui, par calculs, par ruses ou surprises, essaie, en jouant, de prendre ses partenaires en defaut. - Se dit egalement pour pédant. Faire son barguin, faire le pédant, se donner de l'importance. - (10)
bari : Baril. « Boire au bari » : boire à même le baril. Les cultivateurs qui vont travailler l'été dans les champs ou dans les vignes n'ont garde d'oublier le bari. - (19)
bariau (un) : un portillon devant la porte d'entrée - (61)
bari-bouché, sm. se dit d'un silencieux qui ne se livre pas et profite du bavardage des autres. - (17)
baricolé : A le même sens que bardolé, voir ce mot. - (19)
baricolé : part. pass., bariolé. - (20)
baricolé, adj. coloré diversement : une fiarde (toupie) baricolée. - (24)
baricolé, part. pass. bariolé, bigarré. - (08)
baricoulé, v. a. colorer diversement. - (22)
barignon, s. m., chemin creux. (V. Conchise). - (14)
barigolé, adj., bariolé. - (14)
barigoler, v. tr., barioler. - (14)
barigoulot, bariolé, - (38)
barjale : Primevère. Primula officinalis. « Alla cudre (cueillir) de la barjale dans les beus (bois) ». Barjale ou bargealle, margelle. « La barjale du pouits (puits) ». - (19)
barjale, s. f. margelle. - (22)
barjale, s. f. margelle. - (24)
barjaque n. et adj. Qui parle à tort et à travers, qui est fou, insensé, téméraire. Ce mot, que l'on retrouve dans les monts du Forez pourrait avoir la même origine que le mot d'argot "barjot" pour lequel on n'est pas sûr de l'étymologie et qui pourrait venir du verlan de jobard. - (63)
barle, a. f. lieu où l'on parque les bestiaux : parc, enceinte close. - (08)
barler, v., crier, appeler fort. - (40)
barleû : (nm) petit tonneau à vin - (35)
barleû : petit baril à vin, on le plaçait sous le char quand on allait au bois - (43)
barleuter : Vaciller, perdre l'équilibre. « J'ai foulé su eune piarre, i m'a fait barleuter » : j'ai marché sur un caillou, cela m'a fait perdre l'équilibre. - (19)
barli, barlô, dimin. de Philibert. - (08)
barlificoter v. Bricoler superficiellement. - (63)
barlœ, s. m. petit baril pour porter à boire dans les champs. - (22)
barlœ, s. m. petit baril pour porter à boire dans les champs. - (24)
barlon (ou plutôt barlong). s. m. Tonneau, cuvier, sans doute à cause de leur forme. (Sacy). - (10)
barlue : avoir la berlue - (39)
barlue, berlue. - (04)
barna : Tige de fer recourbée au moyen de laquelle on peut de l'extérieur, faire glisser un verrou en passant cette espèce de crochet par un trou pratiqué à cet effet dans la porte. - (19)
barnager, v. n. multiplier, profiter, pousser, croître en nombre. Ex. : cette variété de pommesde terre barnage bien. - (11)
barnager, v., prospérer, grossir. - (40)
barnager. v. intr., réussir, prospérer : « C'te famille a mau torné : all’ n’a point barnargé ». S'emploie aussi pour produire, fructifier: « Ces àbres ne barnagent point ; la târre ne leû convient pas. Les pommes de târre n'ont point barnagé c't' an-née ». - (14)
barnaizer : être prolifique (se dit à propos d'une famille qui a beau­coup d'enfants) - (39)
barni. : (Dial.), brave, noble, vaillant, fort. - (06)
barnouaijè : adj. Aller bien, qui va bien. - (53)
bâro, petit fût servant à contenir le vin que le vigneron porte aux vignes pour s'abreuver. - (16)
barôche, paroisse... - (02)
barôche. : Paroisse (du latin parochia). - (06)
baronfler, v. intr., respirer bruyamment et péniblement : « (Ol a quêque cbouse qui le geinne ; ôl en baronfle ». - (14)
barôt, s. m., petit fût de bois pour aller aux champs. - (40)
barot. Tombereau. - (49)
barote : petite charrette - (51)
baroter : remuer en faisant du bruit. A - B - (41)
baroter : secouer en se déplaçant, en roulant - (51)
barotte :petite bétaillère pour le transport des porcs. - (30)
barozai - nom du patois bourguignon que nous citons dans la préface et qui veut dire les vignerons de la côte. - (18)
barôzai, bareuzai (Dij.). - Sobriquet donné aux vignerons. Malgré plusieurs explications ingénieuses : bec rosé (nez rouge), bas rosé, pas rusé, l'origine de ce sobriquet est encore à déterminer. Bien que cette originale appellation ne soit pas, croyons-nous, en usage ailleurs que dans le Dijonnais, le fameux Guy Barosai (B. de La Monnoye, qui a écrit sous ce pseudonyme Les Noëls Bourguignons), l'a tellement fait connaître qu'il ne paraît pas possible de l'écarter d'un recueil de patois bourguignon. - (15)
barôzai. Vigneron ainsi nommé, parce que d'ordinaire il portait un bas couleur de rose. Comme il s'était rendu célèbre dans le corps des vignerons de Dijon, et qu'il était un de ceux qui parlaient le bourguignon le plus franc, il est arrivé de là que le nom de Barôzai est devenu commun à tous les vignerons de la ville, en sorte qu'aujourd'hui vigneron et Barôzai (en français bas-rosé) sont synonymes. Voy. dé-Barôzoo. - (01)
barque : s. f., pâtisserie sèche et mince, de forme ovale et à bords relevés. Syn. de semelle. - (20)
barquot (un) : petite barque non compartimentée, souvent utilisée pour la chasse au gibier d’eau. - (62)
barquot : Petit bateau. « J'ai passé la revire (rivière) en barquot ». - (19)
barquot : s. m., vx fr., barque à fond plat, carrée aux deux extrémités et légèrement relevée à l'avant. Voir farquette et nagerat. - (20)
barquot, s. m., petit bateau, dim. masc. de barque : « Monte au barquot ; j' vons pocher ». Plusieurs l'écriraient barcot ; mais devant l’orthogr. de barque, d'où il procède, il n'y a pas à discuter. - (14)
barrage, s. m. étoffe à couleurs tranchantes fabriquées par les tisserands du pays et avec laquelle on confectionnait des vêtements. - (08)
barrage. s. m. Action de barrer, d'arrêter des malefices, de charmer un mal par des paroles, des signes mystérieux, des sortilèges. - (10)
barramine. Barre de fer pour forer les trous de mine. Terme minier. - (49)
barrauder : faire du bruit en traînant des meubles, des chaises... - (30)
barrault, barrot : baril. - (32)
barrayer. v. n. Aller de côté et d'autre, marcher de travers, tituber, chanceler. (Soucy). - (10)
bârré (adj.) : se dit d'un bovin dont le pelage est blanc marqué de roux (des vaches bârrées) - (64)
barré : bœufs barrés = ancienne race de bœufs à l'échine rayée de blanc. III, p. 21-1 : VI, p. 6 - (23)
barré : variété d'escargot. IV, p. 30 - (23)
bârré adj. Taché, tacheté, de couleurs différentes. - (63)
bârre n.f. Pierre de taille plus longue que large. - (63)
barré, adj. et subst. aux environ de Château-Chinon ce mot désigne à la fois les gendarmes, les enfants naturels et les bœufs dont le pelage est bariolé. - (08)
barré, bigarré. (Barrés, le morvandeau donne ce nom aux bœufs bigarrés et aux ... gendarmes. Autrefois on appelait ainsi les Carmes qui portaient des habits de diverses couleurs. Enfants barrés, bâtards). - (04)
barre, fermeture de porte. - De ce mot barre, qui signifie obstacle, on a fait barreau, lieu où se tiennent les avocats et qui est séparé de celui où sont les juges... - (02)
barre, s. f., le devant : « la barre du lit, la barre de la porte ». On dit aussi : la barre du cou, pour : la nuque, qui n'est plus le devant. - (14)
barrée (nom féminin) : vache dont la robe est de deux couleurs. - (47)
bârrée : vache pie (noire ou rouge)  - (48)
barrée : (une, ou la) vache bicolore. Pas très valorisant pour qui la possède en milieu Charollais. - (58)
barrée : adj. Bicolore pour une vache. - (53)
barrées. s. f. pl. Grandes peines, chagrins, tourments. - (10)
barreire, s. f. barrière, claie mobile qui ferme l'entrée des enclos, terres ou prairies. - (08)
barrer (v.t.) : fermer une porte avec une barre - (50)
bârrer : fermer au verrou (« barre-don’ vit’ment lai porte ! ») - (37)
barrer la porte : fermer la porte à clef. - (59)
barrer, v. a., fermé. Ex.: la porte est barrée, vocable qui doit son origine à l'usage de fermer les portes au moyen d'une barre horizontale mobile s'emboîtant dans les montants en pierre ou en bois de la porte, et qui a survécu à ce mode de fermeture. - (11)
barrer, verbe transitif : fermer. - (54)
bârrer. v. - Fermer: « Va don' bârrer la pourte. » Ce verbe, encore employé en français vers 1950, est toujours très vivant au Canada. Il évoque un temps où les portes se fermaient avec une barre, et non une clef. - (42)
barrer. v. a. et n. Mettre des entraves à une chose, faire de l'opposition, faire grève, mettre une usine, un atelier, un chantier en interdit. Arrêter les malefices, guérir ou charmer les maux au moyen d'un sortilège, par des paroles secrètes, des prières baroques, des signes, des influences magiques. On barre une foulure, une entorse, par exemple, en faisant sur la partie malade trois croix avec l'orteil du pied gauche et en disant Antè, contra antè, super antè, après quoi la douleur cesse et le mal est guéri.C'est aussi de cette manière qu'on barre le charbon, le chancre, la maumarche, le croup et la chute de la glotte (prononcez gliotte, le gl se mouillant à la manière italienne). - (10)
barrère (n.f.) : claie mobile, barrière - (50)
barrère : Barrière. « La barrère est fremée (fermée) ». - (19)
bârrére : n. f. Barrière. - (53)
barrêre, s. f., barrière, clôture. - (40)
barrére. Barrière. - (49)
barres : Rayures. « Eune culotte à barres ». - (19)
barreut : s. m., vx fr., barote (s. f.) : tombereau. - (20)
barreutter : remuer en faisant du bruit - (43)
barreux, euse. s. m. et f. Nom donné à celui ou à celle qui barre les maux, les maléfices. - (10)
bârreux. n. m. - Sorcier, guérisseur, celui qui barre le mal synonyme de empicasseux. - (42)
barrias. s. m. Barreau. (Domecy-sur-le-Vault.) - (10)
barriau (nom masculin) : à la campagne, demie-porte à claire-voie qui empêchait les volailles d'entrer dans l'habitation. On dit aussi vanteille. - (47)
barriau : petite barrière - (60)
barriau : petite barrière devant la porte de la cuisine d'une maison d'habitation. (SS. T IV) - N - (25)
barriau. Barreau, se dit également pour désigner une petite barrière. - (49)
bârriau. n. m. - Petite barrière ou petite porte à claire-voie. - (42)
barriau. s. m. Petite porte à claire-voie. - (10)
barricade n.f. Clôture. - (63)
barricoulé. adj. Bigarré. - (10)
barriée : barrière. - (58)
barriée, s. f. barrière. - (08)
barrière : s. f., pont de pantalon. Culotte à, barrière. Voir trappon. - (20)
barriolage. s. m. Barres, marques diverses et capricieuses faites ou peintes sur un objet. - (10)
barriolé, ée. adj. Qui est marqué de barres, de dessins bizarres et de couleurs variées. Qu'est-ce qu'une robe comme ça, toute barriolée de rouge, de vert, de jaune et de bleu ? En voilà un goût ! - (10)
barrioleux, barrioleur. s. m. Employé d'octroi, prépose à la garde d'une barrière d'entrée d'une ville. - (10)
bârriot (n. m.) : petite barrière située devant la porte d'entrée d'une maison - (64)
barrire (na) - scia (na) : barrière (grande) - (57)
barrire : (nf) barrière - (35)
barrire : barrière - (51)
barrire : entrée de pré - (43)
barrîre n.f. Barrière. - (63)
barrô, brouette... - (02)
barrotté : remué en faisant du bruit - (34)
barroux, barrouse : s. m. et f., habitant du quartier de la Barre à Mâcon. - (20)
barsô, s. m., grand panier en osier pour les vendanges, à double anse. - (40)
bartavelle : perdrix, bavarde. - (30)
Barthan ou Barthe : Nom de baptême employé au lieu de Philiberthe ou Berthe. « Mens y de l'ignan, Barthan » : mets y de l'oignon, Berthe. - (19)
Bartiche, nom propre, Berthe. - (38)
bas (ai) (loc.) : par terre - (50)
bas (descendre en), amplif. incorrect, employé un peu partout. - (14)
bas : (adj) profond (en parlant d’un puit) - (35)
bâs n.m.pl. Fond de vallée. - (63)
bas : s. m., berlingot dont la forme rappelle celle d'une paire de bas enroulée et rabattue. - (20)
bas(à) : à terre - (51)
basaine : Tablier de cuir. « Ol a mis sa basaine pa aller fagueuter des épeunes (fagoter des épines). - (19)
basaine, s. f., basane, peau de mouton préparée. - (14)
basane : tablier en forte toile ou en cuir. A - B - (41)
basané adj. Sombre, gris, couvert, en parlant du ciel. - (63)
basané : part, pass., gris, noirâtre, embrumé, trouble. Ciel basané. Vin basané. - (20)
bas-culot. s. m. Dernier né d’une nichée d’oiseaux, qui est ordinairement le plus faible et reste, dit-on, quelques jours de plus au nid. - (10)
bas-flanc. n. m. - Planche suspendue verticalement à une certaine hauteur du sol dans une écurie, pour séparer les chevaux ; synonyme de abat-flanc. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
basioles. s. f.pl. Contes, sornettes, gaudrioles. (Gisy-les-NobIes). - (10)
bassache. Abreuvoir des animaux. - (49)
bassan : s. m. louche à long manche servant à prendre de l'eau dans le seau. - (21)
bassée : n. m. Bassin. - (53)
basse-goutte. n. f. - Petite construction dont le toit descend très bas, en appui sur un bâtiment plus important, et généralement composée d'une seule pièce, remise, poulailler, chambre, etc. - (42)
basse-goutte. s. f. Petite chambre, petit cellier à l'arrière de quelques habitations, et dont le toit descend très-bas. - (10)
basseigne. s. f. Bassin, bassine. (Menades). - (10)
bassén d'or, fleur de l'anémone appelée pièpou. - (16)
bassén, vase à long manche servant à puiser l'eau dans un seau. - (16)
basser (prononcez Bacer). v. a. et v. n. Remuer, se soulever, s'agiter. Les porteurs d'eau ont l'habitude de mettre une petite planchette arrondie dans leurs seaux pour empêcher l'eau de basser. Dans l'Yonne et probablement partout, on basse le vin après qu’il a été collé. - (10)
bassette. Jeu de cartes connu depuis plus de 300 ans en Italie, d’où un noble Vénitien l'apporta en France, où il était ambassadeur de la république en 1678. - (01)
basseur, s. f. profondeur. Ce trou est profond, je n'en connais pas la « basseur. » - (08)
bassi : pièce servant de débarras et pour la vaisselle dans une ferme. A - B - (41)
bassi : baisser - (57)
bassi : pièce servant de débarras dans une ferme - (34)
bassie (n. f.) : évier de pierre - (64)
bassie : (nf) coin où se trouve l’évier - (35)
bassie : évier, pierre d'évier, coin où se trouve l'évier - (43)
bassie : évier, par extension : pièce où l'on fait la vaisselle - (60)
bassie : évier. - (30)
bassie : évier. (SS. T IV) - N - (25)
bassie : évier. III, p. 5-3 ; III, p. 49-4 ; IV, p. 32 - (23)
bassie : pierre d'évier - (61)
bassie : pierre d'évier, pièce où se trouve la pierre d'évier - (51)
bassie n.f. (du gaul. baccinon, bouclier creux à poignées) Arrière cuisine, souillarde, coin de l'évier, pierre d'évier. - (63)
bassie : évier (mot entendu dans les villages voisins) - (39)
bassie : évier en pierre, très plat, avec une sortie dehors, par un trou ménagé dans le mur. - (58)
bassie, n.f. petite pièce où l'on fait la vaisselle. Peut désigner aussi l'évier. - (65)
bassie, s. f. lieu où on lave la vaisselle, terme à peu près synonyme de cellier. - (08)
bassie. Évier ; par extension local où est l'évier. - (49)
bassie. n. f. - Évier en pierre. Simplification du mot bassin - bacin, employé dès le XIIe siècle, et dérivé du bas latin baccinus : récipient creux à fond plat. - (42)
bassie. s . f. Evier, recoin où on lave la vaisselle, et, dans quelques endroits, placard ou on la serre. - (10)
bâssier : pierre d'évier, synonyme « seiller ».  - (33)
bassier. s. m . Fabricant de bas, bonnetier. Un bonnetier fabrique bien des bas, un bassier peut bien en retour fabriquer des bonnets de coton. - (10)
bassiére, s. f. lie, dépôt qui se trouve au fond d'un vase. - (08)
bassieu : Le seuil de la porte. « Ol est sité su le bassieu » : il est assis sur le seuil de la porte. - (19)
bassin : (nm) louche à fond plat (pour se désaltérer en rentrant de champs) - (35)
bassin : Espèce de grande cuillère en métal, à long manche, qui sert à puiser de l'eau dans le seau. Le contenu de cette cuillère : « In bassin d'iau fraîche ». - (19)
bassin : louche en métal, à fond plat, servant à prendre l'eau dans un seau - (43)
bassin d'or. Sorte de renoncule des prés. - (03)
bassin p’seuille : (exp) sens dessus dessous - (35)
bassin Voir bachin. - (63)
bassin : s. m., poche à puiser l'eau dans le seau. - (20)
bassin, baissin, s. m. petit bassin en cuivre et muni d'une queue ou manche. Dans chaque maison, le bassin, qui remplace le verre à boire, est suspendu au-dessus du « soillau » ou seau. - (08)
bassin, s. m., petit vase en cuivre et à queue, accompagnant toujours le siau qui contient l'eau à boire. - (14)
bassin. Petit vase en cuivre ou en fer blanc muni d'un très long manche qui sert à puiser l'eau dans les seaux. - (12)
bassin. s. m. et bassine, s. f. Renoncule des prés. Voyez Clair-Bassin, Piépou. - (10)
bassin. Vase à boire à longue queue, généralement en cuivre. Placé dans le seau d'eau ou suspendu à proximité, il sert à chacun pour boire l'eau du seau. - (49)
bassin. Vase en cuivre, à longue queue, accroché en permanance à côté du soillot d'iâ. On appelait jadis plats bassins des plais creux, à mettre les viandes et simplement bassins les plats à barbe : on reconnaissait la boutique d'un chirurgien à ses bassins argentés et celle d'un simple barbier à ses bassins de cuivre jaune. Les chirurgiens, jadis très nombreux à Beaune, ont disparu et les barbiers deviennent rares : il n'y a plus que des « parfumeurs. » - (13)
bassin-d'or, s. m., renoncule des prés. - (14)
bassine : s. f., bassin, vase plat qu'on passe sous le siège des malades alités quand ils ont à satisfaire leurs besoins naturels. La vielle bassine en faïence, de forme circuJaire, à bords rabattus en dedans, et se vidant par le manche, tend à disparaître devant le « bassin » moderne en tôle émaillée. - (20)
bassiner (verbe) : lasser, fatiguer, importuner. - (47)
bassins. n. m. pl. - Mancherons de la charrue. - (42)
bassins. s. m. pl. Manches de la charrue. - (10)
bassis. s . m . Liquide altéré pour avoirélé bassé. - (10)
bassöyé, vn. faire le goûter de quatre heures. - (17)
bastant. adj. Qui est en bonne santé, dans un état satisfaisant. A Jaulges, les gens malades, souffreteux, ne sont pas bastants. - (10)
baste. : (Dial et pat.), suffit ! exclamation fournie par le verbe impersonnel italien bastare, suffire. - (06)
bastéger. f. a. Mettre à bas, renverser, jeter par terre, atterrer. De Bas. - (10)
basterò. Suffirait, de l'italien bastare, suffire… - (01)
Bastien, enne, nom propre. Seul usité pour Sébastien, Sébastienne. - (08)
bastringue, s. m., bruit dissonnant qui agace, tapage : « V’tu ben, ch' ti botriau, fini ton bastringue ; te m' casses les orilles ». - (14)
bat' : battre  - (48)
bat' en gueule : v. i. Bavarder pour ne rien dire. - (53)
bat’as' : averse. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
bât’ner. v. a. Bâtonner. - (10)
batâ : Bâtard. « Alle n 'a jamâ été mairiée, ses p 'tiets sant des batâs » : elle n'a jamais été mariée, ses enfants sont des bâtards. - « Pieuche batârde » pioche plus grosse que la pioche ordinaire mais moins grosse que la pioche des terrassiers dite en patois « plieuche pionère ». - (19)
bataclan : Ce qu'on possède. « Ol a to miji san bataclan » : il a mangé tout son avoir. - Attirail encombrant : « Ol est parti ave to san bataclan ». - (19)
bataclan. Tout le bataclan, c'est tout ce qui compose un train de maison, tout ce qu'une personne a d'argent. – Ce mot se dit aussi dans d'autres provinces ; clan veut dire tribut, famille... - (02)
batafi. s. m., petit morceau de corde non tordue, dont les mariniers se servent pour attacher ensemble deux autres cordes, deux petits bouts de bois, etc. - (14)
batafil (batafi) : s. m., ficelle qui sert aux mariniers pour relier les cordes que leur calibre empêche de nouer. - (20)
batafil. Câble en fil d'aloès ou de chanvre, d'un usage courant à la mine. - (49)
bataillarde : s. f., pièce de bols qui, dans la trêche d'avant d'un char, est parallèle h la volée. - (20)
bataille-champel. : Duel judiciaire. (Franchises de Molesmes, 1260.) - (06)
bâtan : Bâton. - (19)
batant : élocution facile . Ol'e un bon batant : il parle facilement. - (33)
bâtant, s. m., sorte de piège en planchettes pour prendre les oiseaux, trébuchet. - (14)
batardiau n.m. Barrage provisoire, digue artificielle. - (63)
batardjau : cloisonnement en bois - (51)
batardjeau. Batardeau. - (49)
batchau : bateau - (51)
batcheau (on) : bateau - (57)
batchet (on) : baquet - (57)
bâte : Bête, naïf « Ol est pu riche qu'o ne cra, ol est bâte à peu o n'y sait pas » : il est plus riche qu'il ne le croit, il est bête et il ne le sait pas. - « Bâte à Ban Dieu » sorte de coléoptère qui n'est pas la coccinelle. - Les bâtes : le bétail. « Ol est allé en champ les bâtes » : il a mené le bétail au paturage. - (19)
bâte ou ah bate ! - bah ! peu importe! A peu près le même sens que Voitte, mais plus sérieux ; sens d'indifférence. - (18)
batelé, v. n. surnager sur l'eau, comme un bateau. - (22)
batènme, baptême. - (16)
bateron, s. m., espèce de tresse formée avec le chanvre qu'on ne ferrote pas. - (14)
bati : bas beurre. - (21)
bâti : Bâtir, construire « Ol a fait bâti » : il a fait construire un bâtiment. Au figuré, en parlant d'une femme dont la grossesse commence à être apparente, on dit : «Alle bâti su le devant ». - (19)
bâti, part. pass. bâti, construit. S’emploie adjectivement. Un homme dit : « i seu bâti » pour dire qu'il a une maison, qu'il a achevé une bâtisse. - (08)
batiau (n.m.) : bateau - (50)
batiau : Bateau, « Aller en batiau », canoter. - (19)
batiau, s. m,, bateau. - (14)
batiau. n. m. - Bateau. - (42)
bâtichoux. s. m. bâtisseur. - (10)
batie (bâtie) : s. f., bâtiment, bastide. Des écarts de Charnay-lès-Mâcon et de La Chapelle-de-Cuinchay portent ce nom. - (20)
bâtié, s. m. blatier, marchand de blé, celui qui fait le commerce des grains. - (08)
bâtier (v.t.) : baptiser - (50)
bâtier, bâtié (n.m.) (de l’a. fr. blatier : marchand de blé) - (50)
bâtîje : Bêtises, sottise, erreur, faute « Prends garde de fare eune bâtîje» : prends garde de faire une sottise. « Dire des bâtijes » tenir des propos licencieux. - (19)
batiji : Baptiser. « Y est le curé Mautrey que m'a batiji ». - (19)
batin, s. m., petit lait, résidu aqueux, qui s'est produit à la battue du beurre. - (14)
batin. Résidu aqueux du beurre. On sait qu'on dit battre le beurre. - (03)
batiô : un bateau - (46)
Batisse, Baptiste. - (16)
bâtisse, maison en construction. - (16)
bat-l’âne. s. m. Garçon meunier qui, muni d'une corne ou d'une trompe, parcourait autrefois les villages avec un ou plusieurs ânes, quêtant les sacs de grains à moudre et reportant la ferine. Aujourd'hui, le bat-l'âne n'existe plus ; tous les meuniers ont des chevaux ou des voitures. - (10)
bat'l'âne : garçon meunier. Au mèlin y avo un bat'l'âne : au moulin il y avait un garçon meunier. - (33)
bât-lâne. n. m. - Garçon meunier qui, muni d'une corne ou d'une trompette, parcourait autrefois les villages avec un ou plusieurs ânes, quêtant les sacs de grain à moudre et rapportant la farine. On reconnaît dans le bât-lâne l’'âne au bât ; le bât posé sur le dos de l'animal servait à porter de lourdes charges. - (42)
bâtner. n. m. - Bâtonner. - (42)
baton (du) : babeurre - (57)
bâton deu lit : bâton non écorcé, patiné à l’usage, que l’on promène horizontalement sur la literie d’un « lit de coin » afin de l’égaliser - (37)
baton. Ce mot s'emploie couramment pour désigner un barreau de chaise, d'échelle. - (49)
bâtonnat. s. m. Batte à beurre. - (10)
batou, s. m., batteur de blé, qui bat au fléau, en grange. - (14)
bàtràce, bàtrasse, bàtteràsse (Chal., C.). - Averse; pleuvoir à batrace, pleuvoir à verse. On pourrait croire que ce mot vient de batracoi (grenouilles)… Cette noble étymologie n'a été proposée que sur de fausses apparences et par suite d'une façon mauvaise d'orthographier le mot qui doit s'écrire simplement batterasse ou battrasse. Nous voyons, en effet, dans le vieux français, le mot batteresse ou batresse signifiant celle qui bat, employé pour désigner un subit orage de grêle. - (15)
batrace. Forte averse subite. - (49)
batrasse : averse. (B. T IV) - S&L - (25)
batrasse, grosse pluie battante. - (05)
batrasse, n.f. forte averse. - (65)
batrasse, s. f., pluie orageuse de courte durée ; engueulade. - (40)
batrasse, subst. féminin : pluie soudaine, violente. - (54)
batrasse. s. f., forte pluie, averse, parfois mélangée de grêle : « La vigne a passé fleur, mais gare la batrasse ! » - (14)
batre de la caisse, loc, tambouriner, fonction du « tambournier ». - (14)
batre, v. tr., pris dans une acception absolue pour : battre le blé : L' pâre Chose bat à Saint-Jean » . Une locution très usitée est encore celle-ci : « batre en grange ». - (14)
batron*, s. m. paquet de chanvre pour mettre sous la meule. - (22)
batsat, batsé : (nm) auge pour les porcs - (35)
batsé : auge à porc. A - B - (41)
batsé de cotson : auge à porc - (43)
batsêche : abreuvoir en pierre pour bovins (en B : batsèsse). A - (41)
batsèche n.f. (du gaul. baccos) Abreuvoir en pierre. - (63)
batsesse : (nf) abreuvoir - (35)
batsèsse : abreuvoir en pierre - (34)
batsesse : abreuvoir en pierre - (43)
batsesse : bassin servant d'abreuvoir - (51)
batset : auge à porcs - (34)
batset : bac - (51)
batset n.m. Auge des porcs. - (63)
batsi : œuf fêlé par le poussin au moment de l'éclosion. A - B - (41)
batsi : œuf fêlé par le poussin qui éclot - (34)
bâtsi v. Bâcher. Voir caper. - (63)
battain, babeure, lait de beurre. - (05)
battant n.m. Porte, surtout quand elle était en 2 parties. - (63)
battant. adv. Complétement, tout-à-fait. Un chapeau, un habit battant neuf. - (10)
battant. n. m. - Langue : toujours employé dans un sens péjoratif: «J'ons renconté la belle-mée au Pierrot, alle en a un battant c'te femme là ! » - (42)
battant. s. m. Langue, et principalement langue de femme. All'en a un battant, c'tefumell'là. - (10)
batte és flancs v. Respirer bruyamment, avec difficulté. - (63)
batte v. Battre. - (63)
batte : (bat’ - v. trans.) battre dans tous les sens du verbe français. - (45)
batte, battouée. s. f. Baratte. - (10)
battée (n. f.) : procédé consistant à se réchauffer en frappant énergiquement et à plusieurs reprises ses deux bras contre sa poitrine - (64)
batterasse (batrasse) : s. f., vx fr., baterie, averse prolongée. Voir garrot. Boire à batterasse, boire tant que tant que (voir tant que.,.). - (20)
batterasse. Violente pluie d'orage. - (13)
batterie : (bat’ri - subst. f.) aire de battage dans la grange. - (45)
batterie, partie de grange à battre. - (05)
batterie, s. f. aire de grange, emplacement réservé pour le battage des gerbes au fléau. Le sol de la batterie est ordinairement formé d'argile damée avec soin. - (08)
bâtterie. n. f. - Endroit où l'on bat les céréales au fléau. - (42)
batterie. s. f. Endroit ou l'on bat le blé dans une grange. (Sommecaise). - (10)
batteur : s. m., vx. fr., bateor, moulin a drap, moulin à tan. - (20)
batteûre (na) : baratte - (57)
batteure : Rixe. « Dan'in temps la fête n'était pas balle si i n'y avait pas quéque batteure ». Autrefois la fête du village n'était pas complète s'il n'y avait quelque rixe entre les jeunes gens de la localité et ceux des villages voisins. Ces mœurs brutales n'existent plus. - (19)
batteure, beurrière. - (05)
batteux. n. m. pl.- Batteurs : nom donné aux ouvriers agricoles qui travaillent au battage. « Va don' pourter du cid' aux batteux ! » - (42)
batti : Petit lait qui reste dans la baratte quand on en retire le beurre qui vient d'être battu. « Eune écualle de batti » : une écuelle de petit lait. - (19)
battis. s. m. Lait de beurre. - (10)
battoïasse. Pie grièche. Ainsi nommée parce qu'elle se bat avec « l'oïasse », la pie. - (49)
battoir, subst. masculin : battage. - (54)
battou (-ouse) (n.m. ou f.) : celui ou celle qui bat au fléau - (50)
battoû : batteur (homme)  - (48)
battou : batteur - (39)
battou, paleute : battoir à linge - (43)
battou, s. m. batteur en grange, celui qui bat au fléau. - (08)
battou: (nm) battant du fléau - (35)
battouaîr (on) : battoir - (57)
battouaire (nom féminin) : machine à battre le grain. - (47)
battoué. n. m. - Battoir utilisé pour laver le linge. - (42)
battouère : batteuse - (48)
battouère : le battage, le battoir, la batteuse - (46)
battouère : le battoir avec lequel la lavandière battait le linge à laver sur sa planche, on dit également le rouillo. - (46)
battouère : batteuse. - (33)
battouère : n.m. Battoir. - (53)
battrasse : Grosse averse, pluie battante. « Y a cheu eune bonne battrasse » : il est tombé une grosse averse. - (19)
battrasse n.f. Pluie battante. Boire à battrasse. - (63)
battre : Tasser. « Y a si bin pliu que le tarrain est battu c 'ment eune plièche de grange » : il a tant plu que le terrain est tassé comme l'aire d'une grange. Fabriquer le beurre : « Je n'ai plieu guère de beurre, ma je batterai venredi (vendredi) ». - (19)
battre des manigoinches, battre des badigoinches. expr. Parler pour ne rien dire. - (42)
battre son plein : frapper avec l'index sur un tonneau en vidange afin d'évaluer le degré de remplissage. (M. T III) - B - (25)
battre, v. gauler la noix. - (65)
battre, v. n. livrer combat, lutter. Nous avons « battu » plusieurs heures ; à la fin nous avons gagné. - (08)
battrie : sol de la grange où s'effectuait le battage au fléau  - (48)
battrie n.f. Battage à la machine. Grosse battrie, grosse beuvrie ! - (63)
battrie : sol de la grange - (39)
battue : Quantité de beurre que la ménagère fabrique en une fois « Eune battue de quat'livres ». - (19)
battue : fil du tranchant d'un outil - (39)
batue : (subst. f.) partie amincie de la lame de la faux que l'on pose sur une petite enclume spéciale, pour la rebattre avec le bec du marteau. - (45)
bature, sf. lait de beurre. - (17)
bau bié: (exp. Adv.) bel et bien - (35)
baubituelle : vieille maison. (LS. T IV) - Y - (25)
baubutaine. s . f. Masure. — A Tannerre, une maisonnette est appelée bobitaine. - (10)
bauche : s, f., jeu de bauche, jeu de boules. - (20)
bauche : s. f. échelle transversale sur laquelle on faisait sécher le pain sorti du four. - (21)
bauche*, s. f. caisse ou panier de marchand forain. - (22)
bauché, s. m., fenil. (V. foincau). (Mervans). - (14)
bauche. s. f. Longue tranche de lard. (Pasilly). - (10)
baucher : v. a., chasser une boule par um autre sans que celle-ci ait touché le sol. - (20)
baucher, fenil supérieur. - (05)
baucheton : bûcheron. (P. T IV) - Y - (25)
baucheton. n. m. - Bûcheron. L'ancien français du XIIe siècle disait baschillon pour bûcheron, mot dérivé de boschier, couper du bois ; là se situe l'origine du mot baucheton. - (42)
baucheton. s. m. Bûcheron. - (10)
bauchetonner, bûchetonner. v. - Faire le bûcheron. - (42)
bauchetonner. v. n. Faire le bûcheron, couper, débiter du bois comme les bûcherons. - (10)
bauchoule, s. f. hotte spéciale pour la terre ou le fumier. - (22)
baude : (nm) âne - (35)
baude n.m. Baudet, âne. - (63)
baude*, s. m. baudet. - (22)
baude, adj. gai, jovial, de bonne humeur. - (08)
baudement. Joyeusement. Même racine que Ribaud et s'ébaudir. Ce mot est devenu un nom de famille assez répandu. - (13)
baudet (nom masculin) : pelote à épingles. - (47)
baudet, s. m. pelote à épingles. - (08)
baudi, boudi. n. m. - Jeune veau. On l'appelle en disant « baudi, baudi, baudi ! » - (42)
baudi. Garantir. Je baudi, je garantis ; tu baudi , tu garantis ; ai haudi , il garantit. Je baudi, ai dire d'espar, le méne aussi frianque l’autre, signifie : je garantis, à dire d'experts, mon Noël aussi délicat que l'autre… - (01)
baudin (n.m.) : boudin (aussi bodin) - (50)
baudir. : (Dial. ), baudi (pat.). Ce mot a deux sens, selon qu'il s'emploie dans le dialecte ou dans le patois. Dans le dialecte il signifiait se réjouir et venait du haut-allemand bald. (Burgny.) - Bauderie exprimait à la fois hardiesse, courage et joie, comme si la gaîté devait être l'apanage des coeurs vifs et hardis. - Baldret était le ceinturon ou baudrier de l'homme de guerre. - Le patois donnait au mot baudir le sens de garantir. (Del.) - (06)
baudot. s. m. Qui a peu de sens, peu d'intelligence. - (10)
bauge : sac de jute pour le grain - (60)
bauge : (bô:j’ - subst. f.) gîte du lièvre. - (45)
bauge. s. f. Hutte, cabane maçonnée en baugis. - (10)
baugé. s. m. Valet de charrue, garçon bouvier. - (10)
bauger, v. n. entrer, se retirer dans une bauge, une tanière, un trou. Se dit de beaucoup d'animaux, du lièvre, du lapin, etc… - (08)
bauger. v. n. Faire une clôture, un mur en baugis. - (10)
baugis. s. m. Mortier de terre glaise mélangée de paille. - (10)
baular et bolar, adj., celui qui crie, qui pleure. - (14)
baulée et bolée, s. f., cri, hurlement, mais aussi chant de joie. - (14)
bauler (v. int.) : flotter, nager dans des vêtements trop amples (bauler dans son linge) - (64)
bauler (v.) : meugler pour le taureau et le bœuf - (50)
bauler et boler, v. intr., pleurer avec des cris, beugler : « E'-ti mauvais, ce p'tiot ! ô n'fait qu' bauler ! » - (14)
bauler, bouâler (v.t.) : beugler en parlant du boeuf - (50)
bauler, v. n. se dit de l'eau qui coule à pleins bords, d'un ruisseau qui submerge ses rives en se déversant au dehors : « al ô choué tan d'pleue que l’bié en baulô », il est tombé tant de pluie que le bief en débordait. - (08)
bauler, v.n. exprime particulièrement le mugissement prolongé des taureaux. - (08)
bauler. v. - Baigner, en parlant de quelque chose séjournant dans un liquide. - (42)
bauler. v. n. Flotter sur l'eau en gondolant, en se renflant. Une blouse, une robe. un vêtement jeté sur l'eau baule ; une planche, un morceau de liège ou de bois flotte, surnage, mais ne baule pas. Se dit, par extension, d'une personne qui a des vêtements beaucoup trop larges. Le pauvre garçon, est si maigre, qu'il baule dans son paletot. – Se Bauler. v. pron. Se vautrer, se rouler dans la poussière et la boue en jouant. - (10)
baulou, s. m., bûcheron vivant dans les bois, où il fabrique le charbon de bois. - (40)
baume (n.f.) : menthe - (50)
baume, s. f. Borne. (Courgis). - (10)
baume, s. f. nom commun à plusieurs plantes aromatiques, à la menthe-baume entre autres, qui abonde dans certains sols de notre contrée granitique. - (08)
bauméri, s. m , nom que les mariniers donnent aux chevaux de renfort qui, de l'autre côté de la rivière, aident au tirage des bateaux. - (14)
bauquing (n.m.) : bouc - (50)
baurégeux. s. m. Lambin, lanternier, musard. - (10)
baurger (v.t.) : couler à plein bord - (50)
baurger, v. n. couler à plein bord, tomber à flot. Après une averse, l'eau « baurge » dans les rigoles. - (08)
bauscule : Culbute : « Ol a fait la bouscule dans le fossé ». - (19)
bausculer : Faire la culbute : « Prends garde de bausculer ». - (19)
bausser, v. n. faire bosse, former une proéminence, un gonflement. On dit d'une femme enceinte que son ventre « bausse. » on en dit autant du carnier d'un chasseur heureux. - (08)
baustchule, bauscule. n. f. - Culbute, au sens propre et au sens figuré : « L'bicassier il a fait la baustchule en r'vendant ma chieuve au pée Coutin ! » - (42)
bauter (v.t.) : mettre (aussi bouter) - (50)
bautriller (se). v. pronom. Se rouler par terre; pour vautriller, par conversion du v en b. (Seignelay). - (10)
baux : bois - (51)
bavadié, vn. bavarder. - (17)
bavard. Mot employé dans le sens de menteur. - (49)
bavaroise, s. f., petit pont de pantalon. - (14)
bavasson, bavassonne : s. m. et f., bavard, bavarde. - (20)
bavasson, -onne adj. bavard. - (63)
bavassou : qui parle à tort et à travers. - (52)
baver, v. intr., bavarder, parler continuellement. - (14)
bavette, s. f., bavardage, longue conversation : « Voù c'ét-i qu'à' sont, nos fonnes ? — Cheû la Roussote. A' taillont eùne fine bavette ». - (14)
bavette. s. f. Cancan, caquetage. Tailler des bavettes, bavarder, cancaner à son aise. — Figurément, On donne le nom de bavette, à toute petite fille babillarde, qui est comme une personnification du cancan et du caquetage. - (10)
bavignoter : baver, bavotter. - (32)
bavocher, bavoucher, bavoicher, bavouécher. v. - Boire sans soif. Se dit également pour baver. - (42)
bavocher, bavoucher. v. n. Baver. (Béru). - (10)
bavocher, boire trop souvent, fréquenter les cabarets. - (27)
bavocheur, celui qui fréquente trop les cabarets. - (27)
bavocheux. n. m. - Se dit d'une personne qui boit beaucoup, et va boire à droite et à gauche, chez les uns et chez les autres. - (42)
bavoicher, v. a. baver, jeter de la bave, bavarder. - (08)
bavoicher. v. n. Buvotter. On dit aussi buvacher, dans le même sens. (Cravant, Auxerre). - (10)
bavoichou, ouse, adj. baveux, euse, celui ou celle qui bave, bavard, ivrogne. - (08)
bavoîllan : Bavoir : « Sa p'tiete a lot sali san bavoîllan » : sa petite a tout sali son bavoir. - (19)
bavoire, s. f. grand pont de culotte à l'ancienne mode. Les bavoires sont encore en usage dans le pays. - (08)
bavolette : s. f., bavolet ; jeune fllle de la campagne. - (20)
bavou : bavard, menteur. On dit également un bavouyou. - (62)
bavou : baveux, bavard  - (48)
bavou : Baveux. Après la cérémonie du baptême le parrain doit embrasser sa commère (marraine) pour éviter que l'enfant soit « bavou ». - Bavard, blagueur, « Couge te, t'es-t-in bavou » : tais toi tu es un blagueur. - (19)
bavou : bavoir  - (48)
bavou : personne qui bave - (44)
bavou : qui bave - (39)
bavou, adj., qui bave, sens propre (?), mais surtout au fig. : bavard, craqueur, menteur : « Y é pas vrai. Côge-te ; t"ét ein p'tiot bavou ». - (14)
bavou, bavard. - (05)
bavou, ouse, adj. celui ou celle qui bave : « un vieux bavou », rabâcheur, radoteur. - (08)
bavou. Bavard. - (03)
bavouaichai : parler à tort et à travers . - (33)
bavouaiché : v. i. Parler à tort et à travers. - (53)
bavouaicher (v.t.) : bavarder, parler - (50)
bavouaichou (n.m.) : bavard, qui parle beaucoup - (50)
bavouaichou : celui qui parle à tort et à travers. Ç'o agaçant un bavouachou : C'est agaçant quelqu'un qui parle à tort et à travers. - (33)
bavouaichou : n. m. Personne qui parle à tort et à travers. - (53)
bavouècher : baver, parler à tort et à travers  - (48)
bavouesser : même sens que « baboesser » - (39)
bavouessou(oure) : même sens que « baboessou » - (39)
bavouiller : parler pour ne rien dire. - (66)
bavouillou, celui qui bave en parlant, celui qui se fait mal comprendre. - (27)
bavouilloux : qui bavouille et qui peut être un beutiot ou un beurnaziaud. - (66)
bavouse : baveuse - (57)
bavoux, baveux, qui bafouille, dit des bêtises - (36)
bavoux, -ouse n. et adj. Baveux. - (63)
bavoux,.bavououse : s. m, et f., baveur, baveuse. Une omelette bavouse. - (20)
baya : civière, brouette (en B : tsevire). A - (41)
baya : civière - (43)
baya. Cheval ou boeuf marqué en tête d'une tache blanche. - (03)
bayard, nom de bœuf au poil bai ou rouge foncé. - (08)
bayé d'gade, s'apercevoir. - (26)
bàyé, bâiller ; kèkte bùye don ? se dit de quelqu'un qui regarde sottement, en restant inactif, comme s'il bâillait d'ennui. - (16)
bâyé, vt. ouvrir (dans l'expression bâye tai gueule, ouvre la bouche). - (17)
bayi : bâiller - (43)
bayi : donner - (43)
baÿî : donner. « Baÿe à migî » : donne à manger. À rapprocher du français bail (contrat de cessions), bailler. - (62)
bäyie : (p.passé) (porte) entr’ouverte - (35)
bayou - bavassou (on) - bavousou (on) : baveux - (57)
bayou (on) : bavoir - (57)
bayous. Bavard parlant étourdiment, à tort et à travers. Voir : « barbouilloux ». - (49)
bazaine. s. f., étoffe employée jadis dans les costumes de femmes, et très goûtée de nos grand'mères. - (14)
baziñne n.f. (de basane) Tablier de cuir. - (63)
b'chée, b'chie. n. f. - Becquée (donner la b'chée) utilisé pour un animal ou un enfant. Ce mot est dérivé de l'ancien - (42)
b'chée, béchée. s. Becquée. Donner la b’chée. - (10)
bdien : petite cage dans laquelle on donne à manger aux petits poussins. - (21)
bè ! Interject. qui exprime le dégoût. - (10)
bê (n.m.) : bec - (50)
bé : bec - (37)
bè : bec, bouche  - (48)
bé seur, adv., bien sûr, certainement. - (14)
bè : (subst. m.) bec ; par extension, et péjorativement, bouche de l'être humain (avec des connotations de niaiserie). - (45)
bè, adj. beau. - (17)
bé, adv , bien, fort, beaucoup. - (14)
bé, bec - (36)
bé, bec. - (04)
bê, biô : beau  - (48)
be, boeuf. - (16)
be, s. m. bec. - (08)
bè, sm. biens (fonds). - (17)
bé. Bien ; bé devant une consonne, bén devant une voyelle. El a bé contan, il est bien content ; el a bén aise, il est bien aise. Bé, de même qu'en français bien , est tantôt adverbe, tantôt substantif… - (01)
bé. : Se met devant une consonne : Ça bi bon. On écrit devant une voyelle: El a ben aipri, c'est-àdire il est bien élevé. - (06)
bé: Lavoir, « Mener la beue au bé » transporter la lessive au lavoir. - Bief, « Le bé du melin » le bief du moulin ; « Le grand bé » la mer. - (19)
bea. Beau, beaux. - (01)
beacô. Beaucoup… - (01)
bea-fraire. Beau-frère, comme on dit beau-sire, beau-cousin… - (01)
Beane. Beaune, jolie ville à sept lieues de Dijon… - (01)
bea-peire. Beau-père. - (01)
béatille, s. f., bagatelle, débris, objet de peu de valeur ou de minime format. - (14)
béatilles, abattis de volailles. - (04)
béatus : Terme de jeu, celui qui assiste à la partie sans y prendre part. Exemple: la quadrette (jeu de cartes) se joue à 4, 2 contre 2, si l'on est 5 on jette une carte devant chaque joueur jusqu'à ce que les quatre rois soient sortis, désignant les quatre qui joueront pendant que le cinquième les regardera. - (19)
beau de treufe : une fane de pomme de terre - (46)
beauce, n.f. terre grasse et fertile. - (65)
beaucuat. n. m. - Dernier né, le plus petit. Employé indifféremment pour un enfant ou un animal. - (42)
beaucuat. s. m. Dernier né d'une famille. Synonyme de basculot, basculat. - (10)
Beaune (de), Ioc. adv., de reste, de trop. Une personne qui arrive â table sans qu'il y ait de place pour elle, est dite de Beaune. Raillerie à l'adresse des gens de Beaune. - (20)
Beaune (se trouver de), loc, être de reste, laissé de côté ; n'être pas suivi, pas pris au sérieux : «... Un tas de résolutions, qui toutes se trouvent de Beaune devant la dernière, la meilleure qu'elle ait jamais pu prendre » (correspondance de 1833). Cette locution chalonnaise était encore très usitée dans mon jeune temps. - (14)
beau-pére (on) : beau-père - (57)
bec, subst. masculin : brochet. - (54)
bécafi, s. m. becfigue. - (08)
becafigue, becfigue, becafi. - (04)
bécais : qui fait la fine bouche (se dit d'un enfant ayant peu d'appétit) - (39)
becaler : assoupir (s') - (57)
becaler : v. somnoler. - (21)
becarne, s. f. chassie, humeur séchée des yeux. - (22)
bec-de yèvre (on) : bec-de-lièvre - (57)
bécer. v. - Bècher. - (42)
becfi : Bec-figue : « Ol est allé tiri des becfis dans san jardin ». - (19)
becfi, becafi : s. m., becfigue. - (20)
becfi, s. m., becfigue, oiseau qui béquette les figues et que l'on trouve d'un manger délicat. - (14)
bech’lon, be’selon, piotson : petite pioche à deux dents - (43)
bêche : s. f., vx fr. besche, bateau servant aux bains de rivière. Il y a vingt ou trente ans, on disait couramment : Viens-tu aux bêches? Aujourd'hui on dit : aux bains de Saône. — Les bêches sont des bateaux qui, à Lyon, servaient autrefois a la traversée de la Saône. - (20)
bêché. adj . Becqueté. Œuf bêché. - (10)
bechelon, s. m. petite pioche. - (24)
béchelon, s. m., bêche. (Mervans.) - (14)
bêcher. v. a. Donner des coups de bêche. - Figurement, donner des coups de langue. Bêcher une personne, c'est la décrier, dire du mal d'elle. - (10)
bêcher. v. n. Etre pris de maladie, commencer à être malade (Soucy). - (10)
bechevet (à), loc. tête-bêche. - (24)
bêcheveter, béchevotter. v. a . Entrecroiser, mettre tête à pieds. De bêchevet , lit à double chevet, l’un à la tête, l’autre aux pieds. De bis et chevet. - (10)
bechi, v. a. effleurer, raser : la pierre l'a bechi. - (24)
bechi, v. a. effleurer, raser : la pierre l’a bechi. - (22)
bécho. Jumeau du vieux mot besson, racine le latin bis. - (03)
béchoiter. v. a. Disposer, croiser en sens contraire, de manière à ce que les extrémités d'un objet soient à côte de la tête ou sur la tête d'un autre de même nature. C'est une altération de bécheveter. - (10)
bechon : buisson. A - B - (41)
bechon : haie de clôture - (34)
bechon bian : aubépine. A - B - (41)
bechon bian : aubépine - (34)
bechon na : prunellier. A - B - (41)
bechon na : prunelier - (34)
béchoueter, béchevoter, bachevoter, bég'voter. v. - Bêcheveter, placer tête-bêche, croiser en sens contraire : « A vont ben t'ni', t'as qu'à béchouetter les gearbes ! » - (42)
becleûte : becquée. (RDM. T IV) - C - (25)
beclöte, sf. petite voiture de fourrage. - (17)
becnelle. s. f. Péronelle, femme sotte, babillarde, effrontée, qui a toujours le bec ouvert pour crier. - (10)
bécô, s. m. petit baiser, terme enfantin qui signifie au propre petit coup de bec. De bec pris dans le sens de bouche. - (08)
bécot, s. m., baiser : « Allons, p'tiote. vein et fais-me ein bécot ». - (14)
bécot, s. m., bec, petit bec. - (14)
bécot, subst. masculin : bouche. - (54)
becquignon. Bec d'un pot, d'un broc. - (49)
becquiller, béquiller. v. a. Manger. Je l'ai trouvé en train de becquiller. Dérivé de Bec. - (10)
becquin. Surnom ironique donne par ceux de la plaine aux habitants de la montagne. Etym. inconnue. - (12)
becrin : s. m., bigorne dont les deux branches sont rapprochées et soudées à leurs extrémités inférieures, et qui sert à travailler les sols pierreux. - (20)
bédame. interj. - Exclamation insistant sur l'idée énoncée ; synonyme de dame : « L 'Odette, alle est partie chez ses enfants pou' la Nouël ! Bédame, alle a hen raion ! » - (42)
bedau, s. m. bêta. - (22)
bedau, s. m. bêta. - (24)
bede (qu'on prononce beude, de bedon, bedaine). s. f. Se dit, dans l'Yonne et Seme-et-Marne, pour ventre. J'ai mangé plein ma beude. Voulez-vous du pain ? Oui, de la beude, s'il vous plaît. - (10)
bedeau (b'deau) : s. m., bêta. - (20)
beder. v. - Grossir, prendre du ventre, de la « bedaine ». - (42)
beder. v. n. Prendre du ventre, commencer à avoir la bedaine. (Puisaye). - (10)
bediais, n. masc. ; nuage. - (07)
bedion n.m. (p.ê. à rapprocher de bedon, compte tenu de sa forme arrondie). Petite gerbe de blé - (63)
bedion, onne n. et adj. (du francique bisunnia). Méticuleux à l'excès, au détriment de l'efficacité. Délicat. Y'est-ti bedion à faire ! C'est délicat à faire. - (63)
bedionner v. Travailler méticuleusement et très lentement. - (63)
bedole, bedoule : s. f., corbeille ovale et peu profonde, ordinairement sans anse, à l'usage des maraîchers ; hotte en osier, ailleurs appelée bachole. Une bedoule de fraises. - (20)
bédolouaie (une) : un dépotoir - (61)
bedon : peu malin. - (31)
bedon, s. m. cage ronde à poules, à couveuse. - (24)
bedon, s. m. petit ventre, ventre d'enfant. - (08)
bedon, s. m., bedaine, gros ventre. En français, signifie : homme replet, le gros ventre s'appelant : bedaine. « Ol a eun fameux bedon ; ma y é pas étonnant, ô bâfre tôjor ». - (14)
bedone : voir boudone - (23)
bedoucher (verbe) : porter, caliner un enfant en le tournant dans tous les sens. (Arrête don de l’bédoucher qu'y va êtes malade ce p'tiot). - (47)
bedouilles. s. m. pl. Gros sabot couvrant tout le pied. (Armeau). - (10)
bedoule, s. f. corbeille de marchand forain. - (24)
bédouzer : travailler de façon inefficace, malhabile - (61)
béét' : 1 n. f. Bête, animal. - 2 adj. Bête. - (53)
bée'te : bête  - (48)
befouiner : embrasser à pleine bouche. - (30)
bégaiyou (n.m.) : celui qui bégaie (fém. bégaiyouse) - (50)
bégasse. Bécasse. - (49)
bégau (-de) (n.m. et f.) : bègue - (50)
bégau, s. m. bègue, celui qui bégaie. Au féminin bégaute, celle qui est bègue. - (08)
bégauter, v. a. bégayer, parler avec difficulté. - (08)
bégaya : Bègue : « Y a pas moyen de camprandre ce que dit ce bégaya ». - (19)
bégigi : ferblantier un peu bricoleur - (60)
begigi. Rémouleur ; ce mot est importé d'Auvergne. - (49)
bégint : Ivraie, lolium timulentum. « Tan pain est bien cré, i avait dan du bégint dans ton blié ? » : ton pain était bien amer, il y avait donc de l'ivraie dans ton blé ? - (19)
begne : coup asséné. A - B - (41)
begnette : bugne (pâtisserie lyonnaise) préparée le jour de mardi gras. A - B - (41)
bégneure : s. f. grand récipient ovale dans lequel on transporte les raisins. - (21)
bégneuse : Repli qu'on fait à une robe ou à une manche pour les orner ou les raccourcir. - (19)
begou, adj. engourdi par le froid. - (22)
bégu, beillu. adj. Ventru. - (10)
bèguai : bégayer. - (33)
bègué, vn. bégayer. - (17)
béguenou : bègue. - (29)
béguer : bégayer - (61)
bèguer : bèguer  - (48)
béguer, v. n. parler à la manière des bègues, bégayer. - (08)
béguer. Bégayer. - (49)
béguer. v. - Bégayer. - (42)
béguer. v. n. Bégayer. On dit aussi Bègaiyer. - (10)
bègues : linges, vêtements. (RDM. T II) - B - (25)
bégueuler : dire du mal d'une personne. - (66)
bêh (mouton), loc, nom donné au mouton par les enfants qui, toutes les fois qu'une ou plusieurs de ces douces bêtes passent, conduites par le boucher, ne manquent jamais de formuler ce petit dialogue : Mouton bêh, — où vas-tu ? — A la boucherie, — Perdre la vie. — Mouton bêh, — Quand r' tiendras-tu? — Jamais... — Mouton bêh ! - (14)
behaisse. s. f. Besace. - (10)
beignard. adj. - Honteux. (Marchais-Béton, selon M. Jossier) - (42)
beignard. adj. Honteux. S'emploie généralement avec la négation. (Marchais-Beton). - (10)
bêillai : donner. Y vote bêillai des éteurnes : je vais te donner des étrennes.  - (33)
béille (n.f.) : bille - (50)
bèillè : donner - èl é mô è lè main qu'beille, il a mal à la main qui donne (il est radin) - i eûteû mes gants pou beillè lè main, j'ôtai mes gants pour donner la main - si tu peux, beille-me un coup d'main, si tu peux, donne-moi un coup de main - si tu v'leu i t'beillereû ben un coup d'main, si tu voulais, je te donnerais bien un coup de main - i veu ben t'beillè un coup de main, je veux bien te donner un coup de main - (46)
beiller - donner. - Beille-mouai voué cequi. - A li é beillé ce qu'à mérito. - (18)
béiller (v.t.) : donner - (50)
bèiller : donner  - (48)
beiller : donner. - (56)
beiller : (bèyé - v. trans.) donner. Etymologie: du lat. bajulare, "porter", d'où "apporter", et de là "donner ". Cf. le français bailler, "donner", d'un usage courant jusqu'au XVII ème siècle. - (45)
beiller : donner - (39)
bèiller, bailler. Payer. - (49)
beiller, donner. - (27)
beiller, donner. - (28)
beiller, v. a. bailler, donner, remettre quelque chose à quelqu'un. Ce mot est le seul usité chez nous pour donner. - (08)
beiller, v. tr., bailler, donner : « Qu'é-ce que te m' beilles iqui ? Y et eùne prou jolite afâre ! » - (14)
beiller. n. m. - Bélier. - (42)
beiller. Pour bailler, donner. - (03)
bêilli : bailler - (57)
beilli, v. a. 1. Donner [bailler]. — 2. Suppurer : son mal beille. - (22)
beillir, bailler, donner. - (05)
bein (adv.) : bien - (50)
bein : bien - (51)
bein, s. m. bien, propriété, fortune. - (08)
beinhireu, euse, adj. et subst. bienheureux. - (08)
beite. Prononciation patoise de bête : le diminutif, beîtion, appliqué aux individus, est très usité. Voici un joli proverbe des environs de Nuits : suivant lai beîte, lai campeune. La campène est la clochette suspendue au cou des vaches. - (13)
bejiare : s. f. herse. - (21)
béjot. n. m. - Invitation pour fêter un événement. - (42)
béjot. s. m. Régal offert à des amis à l'occasion d'un événement heureux. (Saint-Sanveur). - (10)
békas. s. m. Bêtat. - (10)
békin, niais, peu intelligent. - (16)
bélat. Niais, nigaud. - (49)
bélement, adv., doucement, agréablement: «Eh ben ! la mère, ça va-t-i ? — Marci, tout bêlement ». - (14)
béler - tchouner : pleurer (des larmes) - (57)
bêler, v. intr. crier en pleurant. (V. Bauler, Couiner.) - (14)
beligné, vl. couvrir une brebis. - (17)
belin : (nm) agneau - (35)
belin : pou de bois sur un mouton. - (30)
belin : s. m., vx fr., agneau. Mot également appliqué aux jeunes enfants : Comment t'appelles-tu, mon, p'tit belin? - (20)
belin, adj., gentil, beau, mignon. Expression caressante dans le langage des enfants : « Veins m' biser, mon p'tiot belin ! » - (14)
belin, beline : adj., joli, mignon, petit. - (20)
belin, blin n.m. (du lat. belare, bêler). Agneau. - (63)
belin, s. m. mot de caresse pour un enfant : viens, mon petit belin. - (24)
belin, s. m. petit veau en langage plaisant. - (22)
belin, sm. bélier. Voir robin. - (17)
belin. Mot d'amitié aux enfants comme qui dirait mon mouton. Il a ce sens dans le Roman du Renard. - (03)
beline : s. f., chèvre. Se dit aussi par ironie des personnes qui ressemblent physiquement ou intellectuellement à cet animal. - (20)
bélle (adj. f.) : belle - (50)
belle (n. f.) : avouèr la belle de (avoir l'occasion de, être dans des conditions favorables pour (t'avais bin la belle de l'fée c'matin) - (64)
belle. Belles. - (01)
belluche. Sorte d'adverbe interjectif qui signifie « il y a longtemps. » I vins charcher lai Daudon ? — Il âst partie an y ai belluche. Bellurette, qui a le même sens et potron minet, de grand matin, ont été l'objet de recherches linguistiques : on n'a pas trouvé d'étymologique satisfaisante. V. Luron. - (13)
bellurette (pour belle hurette , belle heurette). adv. Il y a longtemps, il y a belle heure, une belle petite heure. - (10)
belô, adj., idiot, imbécile. - (40)
bélonge. Sorte de cuve ovale fixée sur une voiture ; on y jette les raisins pour les conduire au pressoir : Mai bélonge tint quatre pièces de râsins. L’inventaire dressé à l’Hôtel-Dieu de Beaune en 1501, porte cette mention : « Item. Une bélonge de bon merrain pour mettre sur le chart ou temps des vendanges. » La forme oblongue de ce vaisseau nous indique l’étymologie. - (13)
bélot : simplet. (A. T IV) - S&L - (25)
belot, chevreau, cabri. V. bica. - (05)
bélot, niais. Cette application était, dans l'origine, un terme de mépris, adressé par les chrétiens des villes aux pagani, adorateurs de Bel, le grand Dieu gaulois. Bêleg signifie prêtre, en breton. - (13)
bêlot, subst. masculin : naïf, simplet. - (54)
bélou (on) - pioûnou (on) : pleureur - (57)
bélouse (na) - pioûnouse (na) : pleureuse - (57)
belsamine, s. f., balsamine. - (14)
beluse, , n.f. terre franche. Mot vieilli, mais bien connu par les très nombreuses traces toponymiques en Saône-et-Loire. - (65)
béma, eh bien. - (26)
ben : bien (c'est ben bon) - (61)
ben siésant, ante, adj. Synonyme d'aimable, de gracieux. Une jeune fille, une jeune femme ben siésante. Voyez siésant. - (10)
ben, adv., bien, beaucoup. - (14)
bèn, bien, substantif et adverbe. - (16)
ben, bien. - (38)
ben, bin. adv. - Bien. (Voir F.P. Chapat, p.44) - (42)
ben, s. m., bien, propriété. Ce mot a, dans les diff. patois, les mêmes analogues que ben. adv. (V. ce mot). - (14)
bén. Voyez Bé. - (01)
benaton : gros récipient (celt. Benn : gros récipient). - (32)
benaton, panier oblong dans lequel on transporte des raisins dans la bailonge. (V. au mot banne de ce Glossaire.) - (02)
benâton, s. m., panier en osier, à une seule prise. - (40)
benaton. Panier à mettre la vendange. Un benaton, des benatons. Ce mot vient de béne, sorte de grande manne ovale dans la-quelle on voiture du charbon en Bourgogne… - (01)
benaton. Panier sans anse, très en usage pour mettre les fruits et surtout pour la vendange. Etym. banneton - (12)
bénaton. s. m. Syncope de benaton, qui lui-même se dit pour banneton. Manne d’osier, hotte, panier long à l’usage des jardiniers , boulangers. (Annay-sur-Serein). - (10)
bénéfier, v. n. bénéficier, faire du profit, du bénéfice. - (08)
beneilles : Période de la seconde façon de la vigne. - (19)
bénéquier, bénétchié. n. m. - Bénitier. - (42)
benêquier, benêtier, aie-Benêtier, eau-benêtier. s. m. Bénitier. - (10)
bener : Donner une seconde façon à la vigne : « J'ins causu fini de bener » : nous avons presque fini de biner. - (19)
bener : v. piocher la vigne pour la seconde fois. - (21)
bêner. v. n. Sécher un peu. (Seigneiay). - (10)
bèngnié, baigner ; s'bèngnié, se baigner ; ce mot contient le mot bain. - (16)
benheureu. Bienheureux. Les paysans de Bourgogne prononcent benheurou , aimorou , gloriou , et de même tous les adjectifs qu'on termine en eu à Dijon, aimoreu, glorieu, dont la terminaison latine est en osus. - (01)
béni : bénir - (57)
bénijon. s. f. Semaille, emblavaison des blés. (Savigny-en-Terre-Pleine). - (10)
bénin - bédin : enfant de l'Assistance Publique placé par l'administration dans une Famille pour y être élevé. (Ces enfants étaient relativement nombreux dans la Région). - (58)
benissi. Bénit, benedixit. - (01)
bénissoir n.m. Goupillon. - (63)
bénissoir : s. m., goupillon. Que le bon Dieu vous bénisse avec son plus grand bénissoir ! - (20)
benissoire, s. m., goupillon ; « L' bon Dieu t' bénisse avou son grand benissoire ! » Se dit à l'éternuement. - (14)
bénissouée. n. f. - Bénédiction : « Quand erriva l'moument d'la bénissouée des bagues. » (Fernand Clas, p.344) - (42)
bénissu (-e) (p.p. et adj. m. et f.) : béni (-e) - (50)
bénissu, e, partic. pas. du verbe bénir, bénit. - (08)
benissu, part., bénit, bien conditionné. - (14)
bénit : Bénit. « Du bouis bénit » du buis bénit le jour des Rameaux : « De l'iau bénite » de l'eau bénite ; jeter de l'eau bénite, pratique religieuse qui consiste à asperger d'eau bénite le cercueil d'un mort ; « Des raijins bénits » raisins que l'on fait bénir le jour de l'Exaltation de la Sainte Croix (14 Septembre) et qu'on mêle à la vendange dans la cuve. - (19)
benne (C.-d., Chal., Morv.), banne (C.-d.). - Panier servant à transporter les raisins vendangés de la vigne à la balonge, ou bien petit cuvier dans lequel on transporte au tonneau le vin tiré de la cuve. Le bas latin a le mot benna, bennata, pour désigner un objet à peu près analogue. - (15)
benne (n.f.) : grande corbeille d'osier - (50)
benne : s. f., ancienne mesure de capacité pour les charbons de terre et de bois. La benne de Mâcon valait 6 décalitres 306 pour le charbon de terre et 7 décalitres 006 pour le charbon de bois. - (20)
benne : s. f., récipient ovalaire en bois, formé de douves verticales, et qui sert à transporter le raisin de la vigne au pressoir. Le fabricant de bennes, ou bennier, a soin de laisser aux deux douves extrêmes une corne, ou branche de grosseur convenable et coupée à la longueur d'environ 0.15 centimètres, qui permet le transport de la benne. - (20)
benne, s. f. grande corbeille en osier ou cage formée de claies dans laquelle on transporte le charbon de bois. - (08)
benne, s. f., corbeille destinée au transport des fruits, légumes, grains, etc. Elle est ordinairement tressée en jonc ou en osier, et assez profonde. - (14)
benneton à Gomméville ou un benneçon à Belan : cage en grillage à poser à terre pour des lapins ou poules. - (66)
benneton, s. m., dim. de Benne. En Bourgogne, c'est le panier oblong qui sert à transporter les raisins dans la balonge. (V. Benne.) - (14)
bennier : s. m., fabricant de bennes. - (20)
benoî. Bénin, doux, bienveillant. - (01)
benon (on) : corbeille - (57)
benon : petit baquet. - (30)
benon : s. m. : petite corbeille de paille ou de joncs tressés. - (21)
benon, benot : s. m., petite benne. - (20)
benore, burette. - (02)
benot : récipient en bois (approx. 50 l) - (43)
bensiésant. adj. Bienséant. - (10)
bèn'ti (on) : bénitier - (57)
bentot, adv., bientôt. - (14)
bentoût, bintoût. adv. - Bientôt. - (42)
beque (na) : bique - (57)
beque : chèvre. - (21)
béquet, s, m., bouquet. - (14)
béquiller. v. - Manger. - (42)
béquillou : n. m. Béquillard. - (53)
bêquoi : bêta. - (09)
bérais, s. m. lourdaud, maladroit. - (08)
berbe, s. f. barbe. - (08)
Berbis (la) : nom de cheval. VI, p. 16 - (23)
berbis et aignais - brebis et agneau. Ce sont de ces mots que je n'ai pas mis dans le vocabulaire parce qu'ils ressemblent pas mal au français j'ai peut-être eu tort. - (18)
berbis, beurbis, barbis. n. f. - Brebis. Berbis, mot déjà utilisé sous cette forme en ancien français du XIe siècle, et issu du latin berbicem. - (42)
bérbis. Brebis. - (49)
berbitchier. n. m. - Gardien d'un troupeau de berbis (brebis). - (42)
berboiller, v. ; bredouiller. - (07)
berbouillé, adj. quai. ; crotté, mouillé. - (07)
berce, beurce, beurçais, beurriée : berceau (celt. gaulois bers). - (32)
berce. s. f. Bèche, pelle à fouir, à remuer la terre. Du latin berca. - (10)
bercer. v. a. Bècher. - (10)
bercher : cruche à l'eau. - (09)
berchet, berchie. s. m. Brochet, vase de grès bombé, renué dans le milieu de son pourtour, ayant trois anses, une en dessus et les deux autres de chaque côté, avec un petit goulot en forme de broche ; d'ou sans doute son nom de brochet, du bas latin broca. - (10)
berchet. n. m. - Brochet. - (42)
berchet. n. m. - Brochet. Autre sens : cruche en grès bombée, avec deux anses sur le côté et une troisième sur le dessus. Cette cruche était utilisée pour puiser l'eau dans les puits ou les citernes. - (42)
berchie : s. f. cruche pour emporter à boire aux champs. - (21)
bercho. Brèche – dent. - (03)
berchot, berchotte, édenté, - ée. - (05)
berchot, s. m., brèche-dents, à qui il manque des dents. Sans trop s'éloigner de la prononciation, on pourrait écrire beùrchot. - (14)
bérchot. Édenté. - (49)
berchu. adj. - Édenté. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
berçoir : s. m., hachoir courbe a double poignée. - (20)
berçonnette.s. f. Barcelonnette, berceau d'enfant. - (10)
berçou : menuisier - (61)
berda - berdat : variante de "berdin", même sens. - (58)
berdagot. s. m. Mauvais ouvrier ; mauvais instrument, mauvais outil. (Laduz). - (10)
berdaguer. v. a. Remuer, faire marcher dans des conditions anormales, saccadées. (Laduz). - (10)
berdâiller (v. int.) : produire une sorte de ronflement tumultueux, manifester une activité intense (ça berdâille (il y a beaucoup d'activité)) - (64)
berdâiller (v. tr.) : secouer vigoureusement - (64)
berdailler, berdoller, berlouquer, beurdoler. v. - Secouer, cahoter. Autre sens : faire beaucoup de bruit en déplaçant des objets. « La Corine, quoué qu'alle est don' en train d'berdailler dans c'te maie ! Alle a-ti bintoût fini ! » - (42)
berdaillon, berdaillou. n. m. - Personne qui parle beaucoup, qui s'agite, mais qui n'est pas efficace. - (42)
berdaillon. s. m. Qui est sans soin, sans ordre. (Saint-Sauveur). - (10)
berdandaine, beurdandaine (à la). loc - Au hasard de nous revoir, à la prochaine fois. - (42)
berdat. adj. - Épais, grossier, en parlant d'un tablier ou d'un tissu. - (42)
berdauler : secouer. - (66)
berdauler. v. a. Secouer. Voyez berdôler. - (10)
berdidi : galop de l'âne - (60)
berdig, berdog. Sorte d’onomatopée indiquant le bruit d’un pas lourd et lent. - (10)
berdigue-berdogue , beurdique-beurdoque. loc. adv. – Cahincaha : « C'est à ce moment qu'arrive berdigue-berdogue notre retour à la terre, tirant derrière lui au bout d’une ficelle une jolie biquette. » (G. Pimoulle, Parfums d'enfance, p.64) - (42)
berdin (adj.) : niais, stupide (syn. berlaud) - (64)
berdin (n. m.) : parasite du mouton - (64)
berdin (un) : un faible d'esprit - (61)
berdin : parasite du mouton. III, p. 50-8 - (23)
berdin : simple d'esprit, fou. - (30)
berdin : simple d'esprit. III, p. 50-8 - (23)
berdin : vermine des moutons - (60)
berdin : innocent, idiot. Ex : "J'avions nout berdin, à Chatiauneu...l'pour' Bellat !" - (58)
berdin, berda. n. m. - Pou du mouton. - (42)
berdin, beurdin : faible d'esprit, fou, avec nuance d'excitation. - (32)
bèrdin, beurdin, bredin (Chal.), bredin (Char.), beurdais, beurdâle (Morv.), albeurdat (Y.). – Brouillon, étourdi, personne qui titube et marche de travers ; viendrait, suivant Chambure, du bas latin burdare, d'où le vieux français burdu, folâtrer, faire quelque chose avec un bruit importun, comme une mouche qui bourdonne. A ce mot se rattache beurdôler qui a la même origine. Voir ci-après. Dire des beurdineries ou bredineries, c'est plaisanter. - (15)
berdin. Badin. Ce mot désigne à la fois un niais et un farceur. On dit souvent « beurdin ». - (49)
berdin. n. m. - Se dit d'une personne peu futée, innocente synonyme de berlaud. - (42)
bérdiner. Badiner ; s'amuser à faire des farces. - (49)
bérdinerie. Badinerie, plaisanterie ; niaiserie. - (49)
berdineries. n. m. pl. - Idioties, bêtises. - (42)
berdo. De différentes couleurs ; des berdos, ce sont les oeufs de Pâques. - (03)
berdôler. Tomber avec bruit ; dégringoler. « Faire berdôler » faire tomber avec bruit. - (49)
berdôler. v. a. et n. Secouer, cahoter ; gronder, faire grand bruit. V’là la tounaie qui berdôle. (Puisaye). - (10)
berdonner (v. int.) : tonner (ça berdonne) - (64)
berdot - de diverses couleurs, bariolé. Se dit surtout des bêtes.- C'â in joli beu berdot.- Berdot n'a pas beurot. - (18)
berdougnier. n. m. - Grognon, râleur. (Merry-la-Vallée, selon M. Jossier) - (42)
berdougnier. s. m. Grognon, grondeur. (Merry-la-Vallée). - (10)
berdouilier. v. n. Grogner, faire entendre des bruits sourds, bizarres, désagréables. Ça me berdouille dans le ventre. - (10)
berdouille. adj. - Bredouille. - (42)
berdouille. s . f. Qui fait entendre des grognements, des bruits sourds, désagréables, en partant du ventre. - (10)
berdoulé : v. i. Tomber en roulant. - (53)
berdoule, berdaule (ça). v. -Évoque le ronflement du tonnerre dans le lointain. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
berdoule, berdouille. s. f. Petite prune. - (10)
berdoulée. Terrain en pente rapide ; fort talus. - (49)
berdouler : tomber - (61)
berdouler, berdouiller, berdauler. n. m. - Bruit sourd : bruit du tonnerre dans le lointain, ou gargouillis émis par le ventre : « Eh man', ça berdoule dans l'bétri ! » - (42)
berdouler. Rouler à terre sur un terrain en pente, sur une « berdoulée ». - (49)
berdoulle. n. f. - Petite prune bleu foncé. - (42)
berdouner. v. - Murmurer. - (42)
berdouner. v. n . Murmurer. (Merry-la-Vallée.) — Se dit sans doute pour bourdonner. - (10)
berée, beurée. Orage ; gros nuage noir avec tonnerre, éclairs ; pluie abondante de peu de durée. - (49)
bereigne. Bénigne, nom du saint que la ville de Dijon reconnaît pour son apôtre, en latin Benignus , que Colomiés dans ses Mélanges historiques a traduit Bénin,^ ne sachant pas qu'il fallait, quand c'est un nom propre, dire Bénigne… - (01)
bergasse, beurgasse. s. f. Brebis, moutons groupés réunis en certain nombre. Percey, Roffey. — C’est le bergeas de la Puysaie. - (10)
bergaud (adj.) : lait bergaud (colostrum, premier lait d'une femelle après l'accouchement) - (64)
berge, s. f. nuée flottante dans le ciel, amas de nuages. - (08)
bergeas, bergeat. s. m. Troupeau de moutons. - (10)
berges - nuages, particulièrement ceux qui sont isolés et qui annoncent la pluie. - En i é des berges dan le temps. - Vo viez ces grosses berges ! - (18)
bergette (n. f.) : braguette - (64)
bergette : braguette. Ex : "Te frais ben d' boutonner ta bergette, l'ouéyau va avouée fré !" - (58)
bergette, brayette. n. f. - Braguette. - (42)
bergette, brégette (pour brayette et braguette), s. f. Ouverture sur le devant de la culotte, du pantalon. - (10)
bergniole : voir borgniole. - (20)
bergnotte : s. f. 1° petites niches disposées de chaque côté du four pour recevoir les cendres chaudes. 2° fenêtre borgne. - (21)
beriauder : brouiller. - (30)
berier. n. m. - Chargement de foin ou de paille ne dépassant pas la hauteur des ridelles d'une charrette. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
berjaugeon. n. m. - Celui qui berjauge. - (42)
berjauger. v. - Agir sans réfléchir, à tort et à travers. - (42)
berjuter : macérer, rendre du jus. Ex : "Les pernes que j'ons mis dans l'siau, all coumencent à berjuter" (Sous-entendu : il serait temps de s'en occuper !). - (58)
berlaiser (v. int.) : aller et venir, perdre son temps à des futilités (syn. arcander, beûtiller) - (64)
berlaiser : s'amuser, faire traîner en longueur - (61)
berlaiser. v. n. Employer son temps à des choses de rien, à des minuties, des inutilités. Le comte Jaubert fait ce mot synonyme de berlauder , c’est â tort : il y a dans ce dernier une idée de locomotion nécessaire, que ne comporte pas le plus habituellement le verbe berlaiser, car on peut très-bien berlaiser chez soi, sans sortir et même sans bouger de place. - (10)
berlander : un peu comme berlaiser ! - (61)
berlaud (adj. et n. m.) : sot, niais, nigaud (syn. berdin) - (64)
berlaud, berlaudiot, berluche. adj. - Pas malin, innocent, naïf.; synonyme de berdin. - (42)
bèrlaud. Niais. Individu agissant à la légère, sans réflexion ; cavité aménagée dans le mur de la cuisine ; à côté de l'âtre, pour mettre les cendres de bois et les coquilles d'œufs pour la lessive. - (49)
berlauder : errer sans but. Ne rien faire. Ex : "Té vas-t-y belauder longtemps coum' ça ? Té m'envornes." - (58)
berlauder. v. a. Promener ou, plutôt, promenauier sans but, sans objet, pour tuer le temps. Un jeune mari paresseux ou oisif berlaude sa femme. Une femme paresseuse berlaude ses enfants. – berlauder (Se). v. pronom. Se promenailler, aller de droite et de gauche, sans but arrêté. Si, au lieu de se berlauder toute la sainte journée comme il fait, il travaillait, ça lui vaudrait ben mieux ; sa femme et ses enfants ne seraient pas si guerlus. - (10)
berlaudeux : traînard. (DC. T IV) - Y - (25)
berle : herbe de cours d'eau - faux cresson. Ex : "Il est allé à la fontaine d'Asvins queuler du crésson, il nous rappourte ben de la berle, le loup-fou !". - (58)
berler : gober (un œuf). (F. T IV) - Y - (25)
berler. v. a. Percer un œuf à chaque bout et le gober en aspirant. - (10)
berlichassot. Bissac. - (49)
berliche : jeune génisse - (60)
bèrliche, beurliche n.f. Verge, surtout dans le langage enfantin. Comment ne pas rapprocher ce mot de la beurlette, équivalent féminin. Tout porte à croire que les contrepétistes seront comblés avec ces deux petits mots. - (63)
berliche. Verge. Mot plutôt enfantin. - (49)
berliés : berceau d'enfant fait avec des planches - (60)
berlin. Petit chariot employé à l'intérieur de la mine. Terme minier. - (49)
berlit : petit veau - (60)
berloiche. s. f. Espèce de fraise. - (10)
berloque : breloque - (39)
berloquer : brinquebaler - (61)
berloquet : petit berlot...que l'on peut assimiler à "Petit con"… - (58)
berlot : repas après la quête de mai ou de la Saint-Martin ou repas de baptême. VI, p. 39 - (23)
berlot : pas bien malin, voisin de berdin, mais sans état permanent. Le verbe "berlauder". Le substantif "berlaudier" (faisant partie des berlots). - (58)
berlotter. Balloter, cahoter, secouer. - (49)
berlou. n. m. - Sans équilibre, de travers, inégal. (Mézilles, selon H.Chéry) - (42)
berlu (adj.) : atteint de strabisme - (64)
berlu (br'lu), berlue : adj., qui a mauvaise vue. Voir éberluter. - (20)
bèrlu (Chal.), beurlu (Morv.), breulu (C.-d.).- Louche, vient de berluté. Voir plus loin ce mot. - (15)
berlu : yeux de travers. - (09)
berluchonner. v. n. Cligner de l'œil, loucher. - (10)
berlue. Mauvaise vue ; vue basse. « Avoir la berlue ». Celui qui a une mauvaise vue est un « berlu ». - (49)
berlugeotte (br'lugeotle) : s. f., lumignon, mauvaise lumière. - (20)
berlûter : éblouir  - (48)
berlutonner : paresser. (F. T IV) - Y - (25)
bernanciau (à). Beaucoup, en grande quantité, à profusion. « Pieuvoir à bernanciau ». - (49)
bernasse, bernasserie, bernassie. n. f. - Futilité, frivolité (M. Jossier, p.l4). Au XIIIe siècle, on créa l'adjectif.bernart, dans le sens de niais, nigaud, à partir du nom de l'âne dans le Roman de Renart. Le mot poyaudin est directement inspiré de cet emploi, vivace jusqu'au XVIIe siècle. - (42)
bernasse, bernasserie, bernassie. s. f. Futilité, niaiserie, vilenie, (Puysaie). De bren, ordure, saleté. Au plur., menus travaux, ouvrages infimes, rebutants. - (10)
bernasser. v. n. S'occuper des choses tes moins propres du menage, nettoyer, faire les lavages et la cuisine. - (10)
bernassis. s. m. pl. Ramassis. - (10)
bernauder, v. intr., lambiner, musarder, perdre du temps. - (14)
berne, s. f. bordure, lisière, marge, talus : les bernes d'une rivière, les bernes d'une route, etc. - (08)
berne, s. f. Tétine de la truie. - (10)
bernet, bernot (pour Brunet , Brunot). s. m. Bœuf brun. - (10)
bernette, bernotte. s. f. Vache brune. - (10)
Bernic'ille (exclamation) : Bérnique, exprime un espoir déçu. - (19)
bernicle ! interj., bernique! « Teins ! pasque t' l’as treùvée jolite, i t'a r'semblé que t' peûvos la prende... mâ bernicle ! » - (14)
bernicler : regarder par un trou ou une porte, entrouverte. (F. T IV) - Y - (25)
bernicler. v. - Chercher avec les yeux. Autre sens : se promener sans but précis. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
bernicler. v. n. Tâtonner de l’œil, chercher, regarder d’un œil incertain. Qu’as-tu à bernicler de la sorte ? - (10)
bernicles. n. f. pl. - Lunettes : « La grand mée, alle a mis ses bernicles pou' écri '. » Déformation de besicles, ce mot contient une longue histoire. Du mot béryl, pierre précieuse variante de l'émeraude ayant servi à fabriquer des loupes et des lunettes au XIIe siècle, on passa à béricle, puis à bézicle, toujours usité au XVIIe siècle. - (42)
bérnicles. s. f. pl. Lunettes, besicles. — Yeux clignotants, hésitants. - (10)
bernicleux, eüse. s . m. et f. Celui, celle qui bernicle. - (10)
bernique (prononcez beurnique), en vieux français bernicles (Lac.), sorte d'exclamation qui exprime un refus, un rien, une petite quantité de ... - Dans l'idiome breton, bernik est le diminutif de bern, tas, monceau, amas. (Le Gon.)... - (02)
bernis. n. m. - Un peu, une miette, une goutte : « Domme moué don' un bernis d'cid'. » - (42)
bernis. s . m. Peu. Un bemis , un brin, un peu. - (10)
bernoise. s . f. Lucarne. - (10)
béron (n.m.) : rouge-gorge (étym. bec rond) - aussi reuche - (50)
béron, s. m. rouge-gorge ou linotte. - (08)
berot. Noirâtre. S'emploie comme nom et comme adjectif. - (49)
bérouatte. Brouette. - (49)
bérouatter. Charrier avec une brouette. « Être bérouatté » : être cahoté, secoué. - (49)
bérouette (n. f.) : brouette - (64)
berouette (une) : une brouette - (61)
Bérouette, beurouette : Brouette. Une beurouette de bois. : une brouette de bois. - (33)
berouette, subst. féminin : brouette. - (54)
bérouette. n. f. - Brouette. - (42)
bérouettée. n. f. - Contenance d'une bérouette, une brouette. - (42)
bérouetter. v. - Secouer. Autre sens : transporter, mener dans une brouette : « L'Émile était si enflé qu'il a fallu l'bérouetter jusqu'à sa pourte. » - (42)
berouetter. v. a. Mener dans une brouette, dans une berouette. — Berouetter quelqu'un, le faire aller, se moquer de lui, l’envoyer de Caïphe à Pilate. (Villiers-Saint-Benoît). - (10)
beroui : buis. (DC. T IV) - Y - (25)
berouis. s. m. Buis. On dit aussi bervouis. - (10)
berqer. - (21)
berquille. Béquille. - (49)
berquiller. Boiter. - (49)
berquilloux. Boiteux. Individu marchant difficilement. Fém. « Berquillouse ». - (49)
berriat (adj. et n. m.) : berrichon - (64)
berriauder, bousculer, maltraiter. - (27)
berriée : voir beurriée - (23)
berrier. s. m. Banne, berceau d’enfant. Voyez beurrier. - (10)
berrouette : brouette - (60)
bers, berceau. Les annales du temps disent que trois porcs furent suppliciés en 1404, à Rouvres (Bourgogne), pour avoir tué un enfant au bers. - (02)
bers. : (Dial. ), berceau. -Trois porcs furent condamnés et suppliciés en 1401, à Rouvre (Bourgogne), pour avoir dévoré un enfant au bers, dit la sentence. (Del.)- Ce mot est l'apocope. du bas latin berciolum (Duc.), d'où est aussi venu le mot patois bressore, qui a le même sens que bers. - (06)
berson (par corruption de besson , du bas latin bisso ). s. m. Jumeau. Dans nos campagnes, On prononce généralement b'son. Un b'son. Des b'sons. Ces deux sœurs sont b'sonnes. Ce n’est guère que dans la Puysaie qu’on dit berson. - (10)
bérson. Jumeau ; (dérivé de besson, mal prononcé). - (49)
bertauche. s. f. Passage couvert allant de la rue dans une maison située derrière une autre. A Joigny, Tout le monde connaît la Bertauche au père Malou, place du Pilori. - (10)
bertaudé. : (Pat.) et bertauder (dial.). Quelques-uns prononcent bretauder. - Tondre inégalement, et, au figuré, faire pitoyablement une chose. - (06)
berte (beurte) : s. f., vx fr., cruche à eau ; vase en fer blanc, en forme d'arrosoir, pour le transport du lait. Les dictionnaires impriment berthe. - (20)
bèrte n.f. Cruche à eau, récipient en fer blanc pour transporter le lait. - (63)
berteler. v. a. Remuer quelque chose pour faire du bruit. — v. n. Flâner, aller de droite et de gauche, aller de travers. - (10)
bertelle (une) : une bretelle - (61)
bertille (toujours au pluriel) : des bertilles. Petit bois et surtout bouts fins des fagots pour allumer le feu. Ex : "Pour fée mon feu, j'ai de bounes bertilles, ben chèches". - (58)
bértille. n. f. - Brindille, petit bois. - (42)
bertiller. v. n. Ramasser des menus copeaux, des brindilles de bois. - (10)
bertilles. s. f.pl. Brindilles de bois. - (10)
bertillons. s. m. pl. Menues brindilles. - (10)
bertonner. v. - Labourer en faisant des billons. (Villeneuve-les-Genêts, selon M. Jossier) - (42)
bertonner. v. a. et n. Labourer à gros billons. (Villeneuve-les-Genèts). - (10)
berullô et breuillô. : Nombril. (Del.) Ce sont les mêmes mots pour le sens qu'ambreuille ou lambreuille cités en leur lieu. Le dialecte appelait breuilles les entrailles. Roquefort fait venir ce mot de la basse latinité burbalia. - (06)
berullô, nombril. (Voir au mot breuillô de ce Glossaire.) - (02)
bervacher. v. n. Boire souvent, sans soif, inutilement. (Laduz). - (10)
berzelle. Miette ; menu morceau. On dit aussi : « braise ». - (49)
besàde, b’zade. s. f. Promenade. Être en b'zade , être à la promenade. - (10)
besaice : Besace. « Y est toje au pauvre la besaice » : c'est toujours au pauvre la besace, c'est toujours sur les malheureux que fondent les calamités. - (19)
besaice, s. f. besace, grand sac que l'on porte sur le cou autant que sur le dos, pendant de droite et de gauche. Il n'y a pas que les mendiants qui se servent de ce moyen de transport, il est à l'usage de tous nos campagnards. - (08)
bésaigre (bisacer). s. m. Etat d’une chose qui est très-acide, qui est deux fois aigre. Ce vin tourne au bésaigre. - (10)
bésaigre, bésaigue. adj. - État d'un liquide ou d'un aliment qui a tourné à l'aigre. - (42)
bescogner : v. n. vx fr., bescochier, aller de ci de là, flâner. - (20)
béscu, loc, ironiq., baise-cul. Tient lieu de réponse au questionneur que l'on trouve trop curieux s'il demande : « Qui' c' qui é v'nu t' vouer ? » — « Béscu l’ jeune, lui réplique-t-on ; l’ vieux é môrt ». - (14)
béseilli : v. : bêcher. - (21)
beser, b’zer. v. n. Se promener. - (10)
beser, courir à cause des mouches. - (05)
besicler. Regarder attentivement ou assidûment. Etym. besicles. - (12)
bésiller : abîmer - (60)
besin - fin, minutieux à faire. - Ci n'aivoinge pâ cequi, ç'â don si besin ! – Du si besin, c'â bon pour les demoiselles. - (18)
besin (b'zin) : adj., vx. fr., bessln, lent, traînard. Au flg., obtus. Se dit aussi des choses molles et flasques, comme par exemple d'une étoffe sans apprêt, sans consistance. - (20)
besin, adj., lent, musard. - (14)
besin. Lent à travailler, paresseux. Ce mot a été légèrement détourné de son acception primitive : il a signifié mendiant, porteur de besace. - (13)
besin. Lent, synonyme de lambin, d'où le verbe besiner. - (03)
besiner, v. intr., lambiner, musarder, aller lentement. - (14)
béslot, adj. bête. - (38)
besognou, adj., besoigneux. - (14)
besoin (avouer de), loc, avoir besoin. - (14)
besoin : s. m., vx. fr., affaire. Avoir besoin à... un endroit quelconque, avoir affaire à cet endroit. - (20)
besoingnou, ouse, adj. besogneux, celui qui a besoin, qui manque du nécessaire. - (08)
besoniables. : (Dial.), adjectif signifiant une chose dont le besoin se fait sentir. - (06)
besou (b'zou) : s. m., ventre, bedon. - (20)
besougne. n. f. - Besogne. - (42)
bêsse (à la), loc, au gré de l'eau : « Mon batiau s'en va à la bêsse ». - (14)
besse (n.f.) : bêche - (50)
bèsse : Bêche : « In mange de bèsse » : un manche de bêche. « In fi de bèsse » : la couche de terre ou plutôt l'épaisseur de la couche de terre qu'on peut retourner avec la bêche. - (19)
besse, besselle : s, f., bas-lat. bessa, bêche, pioche. - (20)
besse, s. f. bêche, instrument pour travailler la terre. - (08)
bèsse, s. f. bêche. Verbe bèssé. - (22)
besselon : s. m., vx f r. besson, bêchelon, piochon, petite binette. - (20)
besser (v.t.) : bêcher - (50)
besser, v. a. bêcher, remuer la terre avec une bêche. - (08)
bésseu : s. m seuil. - (21)
bessi : Bêcher. « Ol est après à bessi san jardin » : il est en train de bêcher son jardin. - (19)
bessière (verbe) : petite dépression de terrain. - (47)
bessin : (bèssin: - subst. m.) 1- sorte de louche, large et peu profonde, à l'aide de laquelle on puisait dans le seau d'eau qu'on avait rapporté du puits. On buvait à même le "bassin". 2- bèssin: kyêr, nom de la renoncule. - (45)
bèssine, bassine. - (26)
besson, -nne, jumeau, -elle. - (05)
besson. n. m. - Jumeau. Ce mot, formé sur le bas latin bissem de bis - deux fois, est employé en français depuis le XIIe siècle. Georges Sand l'utilisait encore au XIXe. Le poyaudin l' a conservé sans altération. - (42)
bessons , jumeaux, boissins. - (04)
béssu, s. m. seuil : être assis sur le béssu. - (22)
beste, bête. - (38)
besterie, bêtise. - (04)
besterie, s. f. bêtise, niaiserie, propos équivoque. - (08)
bestia, adj., sot, bête, maladroit, bestiasse. - (14)
bestiau n.m. Animal en général. - (63)
bestiau : s. m., vx fr. bestial, bétail. - (20)
bestiau, s. m. bétail, les bêtes à cornes principalement. - (08)
bestiau, s. m. Bétail. Nout’ bestiau est ben soigné, ben gras. - (10)
bestiau, s. m., bêtes, bétail, troupeau : « J'ons eùn bestiau d’malade ». - (14)
bet ou bai - bec. - Le chardonneret â tôjeur ai beillé des co de bet â petiot canari. - Quainne vilaine fonne ! en fau qu'ile beille des co de bai, quoi ! - (18)
bêt’ ç’ien : tout bête - (37)
bét’chien, adj., imbécile, peu malin. - (40)
bêtacer. v. n. Faire des bêtises, des inconvenances, des sottises. Se dit particulièrement, dans la Puysaie, des jeunes garçons et des jeunes filles qui ont ensemble des relations trop intimes. - (10)
bêtager, bêtéger. v. - Agir bêtement, faire des bêtises. - (42)
bétassai : faire des bêtises. Ç'o un bétassou : il ne fait que des bêtises. - (33)
bêtasse, adj., bêta, simplet, naïf. - (14)
bètasserie, s. f., bêtise, simplicité, naïveté. - (14)
bétat(atte) : bête avec une nuance gentille - (39)
bétchau. Bête, innocent. On prononce aussi « bêtiaut ». - (49)
bétchiâ : n. m. Bêta, nigaud. - (53)
bêtchot, bêtiot. n. m. - Bêta, pas malin. - (42)
béte (na) : animal - (57)
béte (na) : bête - (57)
béte à bon dieu n.f. Coccinelle. Voir papioûle. - (63)
bête à bon Dieu, s. f., coccinelle. - (40)
béte à Bon Djeû (na) : coccinelle - (57)
bête à côte : loc. en manière de jeu de mots, côte de bette. - (20)
béte à pain n.m. Nom donné parfois à un être humain, par plaisanterie. - (63)
bête à pain : s. f., individu de l'espèce humaine. La foire des bêtes à pain, la louée aux domestiques. - (20)
béte adj. Stupide, bête. - (63)
bête de Saint-Jean : coléoptère noir (Timarcha). III, p. 42 ; IV, p. 26. - (23)
béte faramine : animal dangereux. Bête légendaire, réputée extraordinairement dangereuse. Du latin « fera » : bête sauvage. - (62)
béte fâramine : animal imaginaire méchant  - (48)
béte nouére, s. f., bête noire, petit coléoptère qui dévore, au printemps, les jeunes siliques du colza. On l'appelle encore Altise, et Tiquet. - (14)
béte : (bé:te - subst. f. et adj.) bête. On désigne par bé:te (subst.f. pl.) le gros bétail, et principalement les bovins. « on: n' peu pu vend' de bé:t', è st'an:-né:, on: mé:j'ro d'l èrjen. - On ne peut plus vendre de bétail, cette année, on y perdrait. » - « Bé:t' è sin:-Jean : bête à Saint-Jean », nom donné à la timarche, timarcha - (45)
beté : adj. Creux. - (53)
béte, s. m. béte, qui est sans esprit. Un gros « béte », un vieux « béte. « « couye-toué, mon n-aimi, teu n'équ'eune béte. » tais-toi, mon ami, tu n'es qu'une bête. - (08)
bêtéger. v. n. Agir sottement, bêtement. - (10)
betene : adj., lent de corps et d'esprit, las. - (20)
beter : v. a., bouter, mettre, placer. Bettes-y donc là. - (20)
béterie (n.f.) : bêtise - (50)
bèterie : bêtise. - (33)
bêterie : n. f. Bêtise. - (53)
bétes n.f.pl. Ensemble du cheptel et de la basse-cour. - (63)
beteune. Animal péri, en putréfaction. Fig. Vaurien. « Ch'tite beteune » veut dire : petit polisson. - (49)
beteux : creux - (44)
bétiâ : bête, pas bien malin  - (48)
bétia : (bé:tyâ: - subst. m.) crétin, imbécile. - (45)
bétiâ, adj., même sens que bét’chien ; mais plus accentué. - (40)
bétiâ, bête. - (26)
bétiau : benêt - (44)
bétïe, s. f. bêtise, propos léger ou peu raisonnable, niaiserie. - (08)
bêtie. n. f. - Bêtise. - (42)
bétïer, v. n. dire des bêtises, des niaiseries, des choses légères, faire des riens, faire la bête, l'idiot. - (08)
bétije, s. f. bêtise. Même sens que bétie. - (08)
bétijer, v. n. même sens que bétier. - (08)
bêtiolot, bêtiot : un peu stupide. - (56)
bétion : sot. - (29)
bêtiot (n. m.) : animal – personne stupide - (64)
bêtiot : quelqu'un de pas très malin (au féminin, eune bêtiote) - (46)
bêtiot : pas bien malin. - (33)
bétiot : n. m. Pas bien malin. - (53)
bëtise, chose insensée ou de nulle importance ; c'â eune bëtise de ran, ce n'est rien. - (16)
betléam. Bethléem le premier rime avec Océan, le second avec l’interjection ehem. - (01)
béto, bétote - bête, dans le sens d'enfant, de pas hardi. - Laiche-lu don ; c'â in petiot béto. - (18)
bétô, s. m. petite bête, bétat, diminutif de bête. - (08)
bétolle : baratte. (RDM. T III) - B - (25)
bétot(otte) : bête avec une nuance gentille - (39)
bétôt, adv. bientôt. - (17)
bétot, adv., bientôt. - (14)
betôtte, petite bête. - (02)
betôtte. : Petite bête. - (06)
bétoure : une baratte - (46)
bétourna : s. f. grande terrine. - (21)
betouser : perdre son temps à des riens. (E. T IV) - VdS - (25)
bêtout. adv. Bientôt. - (10)
bètri : nombril, ventre. - (33)
bétri, bédri, beurdouille. n. m. - Ventre : « Quand au même moment ça s'met à y gargouiller dans l'bétri ... » (Fernand Clas, p.331) - (42)
betri, beutri. s. m. Ventre. - (10)
bét'rie : bêtise. - (52)
bétry : nombril. - (09)
bètun, l'eau que le beurre contient et qu'il produit lorsqu'on le bat. - (16)
betun, tabac. (Voir au mot petun.)... - (02)
beu (beû) : s. m., bœuf. - (20)
beu : bœuf ou taureau. Ç'te vaisse veut les beus. - (52)
beu : bœuf  - (48)
beû : bois - (43)
beû : Bois. « Mens dan in bout de beû dans le poîle » : mets donc un morceau de bois dans le poêle. - Forêt, « I faut le premission des gârdes pa aller en champ dans le beû » : il faut l'autorisation de l'administration forestière pour mener paître le bétail dans la forêt. - « Beû de lune » bois de lune, bois volé, le vol de bois se faisant surtout la nuit. - Proverbe : « La faim fa seurti le loup du beû » : la faim fait sortir le loup du bois. « Ol est du beû qu'an fa les flieutes » il est du bois dont on fait les flûtes, on fait de lui tout ce que l'on veut. - Terme de jeu : « Je n'ai point de carte de ce beû » : je n'ai pas de carte de cette couleur. - (19)
beû : s. f. : lessive. - (21)
beû : un bœuf - (46)
beu : (beu - subst. m.) boeuf. Cet animal est, dans l'esprit des usagers, un parangon de puissance et de virilité. D'où l'expression: m'nè lé: beu, « être en chaleur », qu'on emploie à propos de toutes les femelles, et même en parlant des femmes. - (45)
beû : s. m. bois. - (21)
beu, bœuf. - (26)
beu, bœuf. - (27)
beu, bû. Bœuf. - (49)
beu, s. m., bœuf. - (14)
beu. Bœuf, bœufs. - (01)
beubine : Bobine. « Eune beubine de fi roje » une bobine de fil rouge. - (19)
beuc : (nm) bec - (35)
beuc : bec - (43)
beûç’e (aine) : (une) bûche - (37)
beûç’e (aine) : (une) chute - (37)
beûç’er (l’) : (le) bûcher - (37)
beûç’er : travailler avec ardeur - (37)
beucaler - fére on s'mouillon : sommeiller - (57)
beucaler : somnoler - (57)
beûce (n.f.) : bûche - (50)
beûceron (n.m.) : bûcheron - (50)
beûch’lon : (nm) petite pioche à deux dents - (35)
beuchaille, s.f. mauvais échalas. - (38)
beuche : bûche  - (48)
beûché : bûcher  - (48)
beûche : Bûchette. « J'ai troué (trouvé) eune beuche dans man paquet de tabac ». - Paille, « Tiri es beuches » : tirer à la courte paille. - (19)
beuche : grosse bûche de bois. La beuche de Noué : la bûche de Noël. - (33)
beuche, s. f. brin de paille. - (22)
beuche, s. f. brin de paille. Teri es beuches, tirer à la courte paille. - (24)
beuche, s. f. bûche, morceau de bois préparé pour le feu. - (08)
beûche. Bûche. Fig. Coup. « attrapper in-ne beûche » - (49)
beuche. Buse. - (03)
beucheillé : v. t. Nettoyer les haies. - (53)
beucheiller : nettoyer les prés en ramassant des brindilles le long des haies pour les brûler. (RDM. T II) - B - (25)
beûcher : bûcher. - (33)
beucher, v. a. frapper avec force, travailler en frappant, en taillant. « beucher » une pièce de bois, c'est la dégrossir. beucheron, s. m. bûcheron. - (08)
beûcher. Travailler avec opiniâtreté. « Se beûcher » se dit pour se battre. - (49)
beucher. v. n. Eclore. Les poussins beuchent. (Percey). Se dit sans doute pour bêcher, becqueter. - (10)
beûcheron. Bûcheron. - (49)
beuchi (beutssi) : bûcler - (51)
beuchi : bucler le porc - (34)
beuçhi n.m. Odeur de grillé, de roussi. - (63)
beuçhi v. Griller les poils et racler la peau du cochon. - (63)
beuchille, beuchottes - petits morceaux de bois sec et menus ; avec variantes dans le sens. - En fau raimassai totes ces beuchilles ; c'â gros asille pour ailemai le feu. - Aitendez, vos ailai tirai es beuchottes. - (18)
beuchille, sf. petite bûchette, débris de bois. - (17)
beuchilles, n. fém.plur. ; petits morceaux de bois ; beuchiller , v. ; ramasser des beuchilles . - (07)
beûchiotte, beûchotte : petite bûche  - (48)
beuchir : passer à la flamme le porc abattu pour griller les poils avant raclage. A - B - (41)
beuchllié, v. a. roussir au soleil ou au feu. - (22)
beuchllier, v. a. roussir au soleil ou au feu. - (24)
beuchlon, bachlon n. m. (p.ê. de bec long, on ne peut éviter de penser à son bec long et double). Petite pioche, serfouette. - (63)
beuchon (n.m.) : buisson - (50)
beûchon : (nm) buisson - (35)
beuchon : buisson - (51)
beuchon : buisson, bosquet (petit)  - (48)
beuchon : haie - (44)
beûchon bianc: (nm) aubépine - (35)
beuchon byanc n.m. Aubépine, épine blanche. - (63)
beuchon n. m. Buisson. A noter l'expression, pas évidente de prime abord : Ôl a rencontré un beuchon. Il a été arrêté en chemin par une personne très bavarde. - (63)
beuchon na n.m. Prunelier, épine noire. - (63)
beûchon na: (nm) prunellier sauvage, églantier - (35)
beuchon. Buisson. - (49)
beuchotte : une bûchette. - (56)
beuchotte : petite bûche de bois, bûchette. - (33)
beuchotte, s. f. bûchette, brin, fétu de paille ou de bois dont on se sert pour tirer au sort. - (08)
beuchotte, s. f., bûche refendue pour allumer le feu. - (40)
beuchotte. (Jouer à la) C'est le jeu du jonchet qui se compose d'une crossette et de quarante petits morceaux de bois. Beuchotte est le diminutif de bûche. - (13)
beûchotte. n. f. - Bûchette. - (42)
beûçhyi : (vb) brûler les soies du porc - (35)
beûchyi : brûler les soies du porc - (43)
beucler, bucler : flamber un porc ou une volaille. En ce qui concerne le porc, cela donne un parfum spécial à la couenne. - (30)
beucler, v, tr., regarder insolemment. (V. Beûiller.) - (14)
beucler. Flamber. On dit aussi « barbouère » ou « barboire ». - (49)
beuclier : Flamber avec des torches de paille le cochon qui vient d'être saigné. - (19)
beuclier. v. a. Regarder quelqu’un de près, fixement, en face. De bis et oculus. (Éiivey). — Roquefort donne beulier dans le même sens. - (10)
beude (n.f.) : ventre (aussi beuille) - (50)
beude , bedon : ventre, petit ventre  - (48)
beude : ventre - (39)
beude, beudon : ventre. En français : bedaine. Il a une bounne beude : il a un bon ventre ou : ol é un bon bedon. - (33)
beude, s. f. ventre, gros ventre, panse. - (08)
beudène, ventre (de l'allemand beden qui a le même sens). - (16)
beudignoure, sf. boudinière. - (17)
beudin, s. m. boudin. - (22)
beudin, sm. boudin. - (17)
beudion, f s. m. cage ronde à poules. - (22)
beûdires : grands feux allumés le jour des Bordes. - (21)
beudjener : ergotter - (57)
beudnè (v. tr.) donner des bourrades, frapper à coups de ventre, frapper sans faire de mal. Dérivé de bedon. - (45)
beudon - (39)
beudrailli : répandre un élément liquide de manière incontrôlée - (51)
beudréla : se dit de quelqu'un un peu fou-fou et pas très malin - (51)
beûdzon n.m. (du bourguignon bougeon). Barreau d'échelle, de chaise, de cage. - (63)
beûdzon, boudzon : (nm) barreau d’une échelle - (35)
beûe : Lessive. « Fare la beûe » : faire la lessive ; « causer c'ment eune lavouse de beûe » : bavarder comme une laveuse de lessive. - « Ol a fait la beûe » : se dit de quelqu'un qui est pâle comme un linge et a beaucoup maigri. - (19)
beue. s. f. buse, oiseau de proie. - (08)
beuge : gros ventre. - (09)
beuge : s. f., vx fr. bouge, étable. - (20)
beugener. v. n. Faire des riens. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
beugeon. s. m. et adj. Musard, lambin, négligeant ; personne lourde, d’esprit borné. Se dit pour beuson, buson. - (10)
beuger. v. n. Se dit de l’agitation, des mouvements désordonnés, des envies de courir qui s’emparent des bestiaux, lorsqu’ils sont surexcités par les piqûres des mouches. - (10)
beuglis. n. m. - Beuglement. - (42)
beugnat, beugnot. s. m. Beignet. - (10)
beûgne - enflure résultant d'un coup. - Vos é don choué, que vos é ine grosse beûgne su le front ? – En ne fau pas tolai ine beugne. - (18)
beûgne (aine) : (un) coup reçu - (37)
beûgne (n. f.) : bosse résultant d'un coup - (64)
beugne (n.f.) : coup, bosse - (50)
beûgne (na) : coup - (57)
beugne (pour beigne). s. f. Bosse au front, provenant d’une chute, d’un coup qu’on reçu ou qu’on s’est donné. - (10)
beugne : (nf) beignet de Mardi Gras ; bosse, coup - (35)
beûgne : beignet (ou bugne) fait le jour de carnaval (mardi gras) - (43)
beugne : bosse - (60)
beûgne : bosse, beugner : heurter…Du gaulois bunia : souche. - (62)
beûgne : coup (choc, contusion), bosse  - (48)
beugne : coup de poing - (44)
beugne : coup violent donnant une bosse. - (66)
beugne : coup, bosse. - (52)
beugne : Coup. « Ol a pris eune bonne beugne ». - (19)
beûgnè : frapper - (46)
beugne : recevoir un gros coup - (34)
beûgne : un mauvais coup - (46)
beûgne n.f. Beigne, coup, bosse. - (63)
beûgne n.m. (du gaul. bagon, le bois de hêtre) Orme. - (63)
beugne : (beu:gn’ - subst. f.) contusion, meurtrissure sans plaie (bosse, ecchymose) - (45)
beugné : (v.tr.), provoquer une beugne, frapper. - (45)
beugne : bosse à la tête. - (09)
beugne, beigne et boigne, coups sur la tête, et, par extension, enflure qui en résulte. - (02)
beugne, beigne : s. f., vx fr. buigne, bïgne, coup, contusion. Je me suis flanqué une beugne contre mon lit. Voir bougner. - (20)
beûgne, bigne : bosse à la tête, tumeur. (RDV. T III) - A - (25)
beugne, bosse au front - (36)
beugne, n.f. bosse. Désigne à la fois le coup et la bosse qui en résulte ; d'où le verbe beugner (deux voitures se sont beugnées au coin de la rue). - (65)
beugne, s. f. bosse, enflure à la tête par suite d'un coup ou d'une chute. - (08)
beugne, s. f. coup, horion : il a reçu une bonne beugne (du vieux français bigne). - (24)
beugne, s. f., choc, bosse, enflure. - (40)
beugne, s. f., grosseur, bosse résultant d'un coup reçu, principalement à la tête : « Jacquot m'a battu ; ô m’a fait eûne beûgne. - (14)
beugne, subst. féminin : bosse, enflure, coup. - (54)
beûgne, tumeur, enflure provenant d'un coup reçu. - (16)
beugne. Bosse qui vient à la suite d'un coup, plus particulièrement à la tête. Etym. vieux français bingne, bègne, tumeur. C'est là aussi la disgracieuse étymologie de beignet (cette pâtisserie ressemblant à une ampoule), qui, en Bourgogne, se prononce beugnet. - (12)
beugne. Coup, meurtrissure. Se beugner, c'est se donner un coup. Fig. Se battre. - (49)
beugne. Enflure, bosse que l’on se fait en tombant. A s'âst fait eune beugne en choisant ai lai vallée des esgrés (escaliers) Ce mot, dérivé de notre vieux substantif bigne, a formé beugnet, que le français écrit beignet. Nous avons aussi le verbe patois s'écabeugner. - (13)
beugne. n. f. - Bosse, beigne : « Le p'tit s'est fait une beugne en tombant. » - (42)
beugne. : Bosse, enflure, apostume à la tête. - (06)
beugner (se) (verbe) : se cogner, heurter violemment quelque chose et se blesser. - (47)
beugner (se) : se cogner. - (56)
beugner (se) : se faire mal en se cognant contre un obstacle. - (66)
beugner (se) : cogner, se cogner - (39)
beugner (se), v., se cogner. - (40)
beugner (se), verbe : (se) cogner. - (54)
beugner (se). v. - Se cogner. Autre sens : se baigner. - (42)
beûgner (v. tr.) : baigner - (64)
beugner (v.t.) : donner des coups - (50)
beugner (verbe) : cogner, bosseler, cabosser. - (47)
beûgner : cabosser, cogner  - (48)
beugner : frapper, donner un coup. È s’sont beugnés : ils se sont battus. - (52)
beugner : heurter, cogner - (60)
beugner : se toquer, se cogner. - (56)
beugner : rouer de coups (celt. Beug : enflure)? - (32)
beugner, v. a. causer une enflure, faire une bosse, bossuer. - (08)
beugner, v. tr.. frapper, heurter violemment, surtout à la tête : « Que qu' t'as là ? T' t'é beûgné le front ». - (14)
beugner. Beugler. Fig. Se dit d'un enfant qui pleure en poussant des cris. - (49)
beugnet, beugnot. n. m. - Beignet. - (42)
beugnet, s. m. beignet, friture renfermant d'ordinaire une tranche de fruit. - (14)
beugnette : beignet - (51)
beugnette n.f. Beignet de Mardi-Gras. - (63)
beugnette, beugnot. Beignet. - (49)
beûgni : (vb) heurter, donner un coup - (35)
beûgni : Pousser, cogner, jouer des coudes dans la foule. « An a bin été beugni à c'te foire ». - (19)
beûgni v. Choquer, meurtrir. - (63)
beugnier, bosseler. - (26)
beûgnôle : Jeu enfantin dans lequel on s'efforce de faire reculer ses adversaires en les poussant de tout son poids et de toute sa force. « La beûgnôle est in vilain jû (jeu) ». - (19)
beugnot : beignet - (44)
beûgnot : un beignet - (46)
beugnot, subst. masculin : traditionnel beignet de mardi gras. - (54)
beugnoux, beuilloux. Qui a un défaut à la vue, dans les yeux, soit le strabisme, soit la myopie. Par extension, celui qui regarde attentivement, indiscrètement. Etym. bouler, mettre en boule (Littré) enfler ses yeux. - (12)
beuhaice, s. f. besace. - (08)
beuhon : bricoleur, travailleur sans ordre ni méthode. - (58)
beuhouner : travailler comme un beuhon (toujours péjoratif). S'adonner aussi à des petits travaux peu valables. Ex : "Quion' qu'té beuhoune à c't'heue ?" (heue = heure). - (58)
beuil : (nm) morceau de bois pour serrer le nœud d’une gerbe - (35)
beuil : morceau de bois ou aiguille pour serrer le nœud de la gerbe - (43)
beuil n.m. (du gaul. bilia). Barre de serrage en bois d'une gerbe. - (63)
beuilla (d' la) : bouillie - (57)
beuillâ : ventru - (43)
beuillai - voyez Rebeuillai. - (18)
beuillalou, boïllalou n. et adj. Gros, ventru, bedonnant, gonflé. - (63)
beuillasse : (nf) gros ventre - (35)
beuillassou, ouse, adj. celui qui a un gros ventre, ventru. Un homme beuillassou, une femme beuillassouse. - (08)
beuillat. Qui a un gros ventre. - (49)
beuille : ventre. A - B - (41)
beuille (une) : un ventre - (61)
beuille : (nf) lessive - (35)
beuille : (nf) ventre - (35)
beûille : lessive - (43)
beuille : ventre - (44)
beuille : ventre - (51)
beuille n.f. (de l'anc. fr. bueille). Gros ventre. - (63)
beuillé ou beuyé. : Ouvrir de grands yeux et regarder de près comme font les boeufs. On dit d'une personne étonnée : Ai beuille et rebeuille. - (06)
beuille : ventre (celt. beuil : ventre) ? - (32)
beuille, beûillot : ventre proéminent - (37)
beuille, lessive - (36)
beuillé, regarder de près et avec étonnement comme les bœufs. Le mot français béer a le même sens et la même origine... - (02)
beuille, s. f. ventre, gros ventre. On dit encore « boille. » - (08)
beuille, subst. féminin : ventre. - (54)
beûille. n. f. - Ventre proéminent. Se dit bouillasse à Arquian. Autre sens panier d'osier ventru s'ouvrant par-dessous, disposé sur le dos d'un âne, et servant au transport du fumier. - (42)
beuille. Regarde, regardent. Le verbe beuillé signifie regarder de près et avec attention, de beu et d’euille, c'est à dire de bœuf et d’œil… - (01)
beuille. s. m. Ventre, nombril. Du bas latin botulus. - (10)
beuille. Ventre. S'emploie surtout pour désigner un gros ventre. « Oh ! C'te beuille ! » : Oh ! Ce gros ventre ! - (49)
beuilleau. s. m. Bélier. Domecy-sur-Cure. Même étymologie que dessus. - (10)
beuiller, rebeuiller. Qui est beugnoux, beuilloux ou rebeuilloux. - (12)
beuiller, v. tr.. regarder comme font les bœufs, de près et fixement ; avec obstination, indiscrétion : « Qu'é-ce que t’as à m' beuiller c'ment c'qui ? » - (14)
beuiller. v. n. Fouiller partout ; fixer, regarder bien en face, ce qui nous porterait a croire que ce moi doit s’écrire - (10)
beuilles. s. f. pl. Sorte de paniers ventrus, s’ouvrant en dessous, pour le transport du fumier à dos d’âne. De beuille, ventre. - (10)
beûilli : bouilli - (43)
beuillier, gros ventre. - (05)
beuillon : (nm) diminutif de beuille (ventre) - (35)
beûillon : bouillon - (43)
beuillon : pas dégourdi. (E. T II) - B - (25)
beuillon, qui regarde avec obstination d'un air étonné. - (27)
beuillot, subst. masculin : petit ventre. - (54)
beuillot. Diminutif de beuille. S'emploie surtout pour désigner le ventre d'un petit enfant. Le terme enfantin est « bebeule ». - (49)
beûillou : (nm) cuvier à lessive - (35)
beuillou : corpulent - (61)
beûillou : cuvier pour la lessive - (43)
beuillou n.m. Petit ventre rond. - (63)
beuillou, beuillu, ad. ventru. - (08)
beuillouts. s. m. pl. Paniers à âne ; sans doute pour billouts. - (10)
beuillu, ue. adj. beuillard. n. m. - Ventru. - (42)
beuillu, ue. adj. Ventru. - (10)
beujon, s. m. buson, lambin, celui qui agit avec lenteur. - (08)
beujouner (verbe) : chercher quelque chose sans idée précise. - (47)
beuké, bouquet, même une seule fleur. - (16)
beulé, vn. téter à vide. Se dit des petits enfants qui tètent leur lèvre, inférieure. - (17)
beuler, v, intr., crier, beugler. Se dit des enfants qui crient par malice (V. Bauler.) - (14)
beulet : bélier - (60)
beûlin : agneau - (43)
beulon, sm. gomme sécrétée par certains arbres, cerisiers, pruniers, etc. - (17)
beulot, n. masc. ; roitelet (oiseau). - (07)
beulou : mouton - (44)
beulter. v. a. Bluter. - (10)
beultiau. s. m. Bluteau. - (10)
beun’ti : (nm) bénitier - (35)
beune : baquet en bois (en A : dzarle*). B - (41)
beune (na) : benne - (57)
beune (na) : ruche - (57)
beune : benne, récipient en bois pour raisins (approximativement 100 l) - (43)
beûne de moutses à mie : ruche - (43)
beune, s. f., cigale. - (40)
beune, s.f. cigale qui chante au moment du binage. - (38)
beuner (verbe) : labourer une seconde fois. - (47)
beuner : benner - (57)
beuner, v. a. sombrer, donner le second labour à une terre en friches. - (08)
beuner, v., piocher la vigne pour la 2ème fois. - (40)
beunetî du diabye n.m. Echancrure du corsage. - (63)
beunetî n.m. Bénitier. - (63)
beunite : bénie (eau) - (57)
beunitre, v. a. bénir, donner une bénédiction, forme archaïque du verbe « beunir » qui est aussi usité. - (08)
beunne : (nf) benne à vendanges - (35)
beunne de moutses : (nf) ruche - (35)
beunne de moutses, beunne à moutses n.f. Ruche. - (63)
beunne n.f. Benne. - (63)
beunnon n.m. Benne de vendange portée par deux hommes avec une barre de bois appelée brevis dans le Beaujolais. - (63)
beuon. adj. - Empoté, maladroit, lourdaud. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
beuon. s. m. Maladroit, lambin, musard, empoté. Se dit pour beugon, buson. - (10)
beuqué (se), boqué, vr. se heurter. - (17)
beûquer (v.t.) : brûler, roussir les soies du porc lorsqu'il est tué - (50)
beuquer : Se cogner du front, soit volontairement en manière de jeu, soit par inadvertance ; cosser comme font les béliers et les boucs. - (19)
beuquet, sm. bouquet. Fleur. - (17)
beuquillon, veau mâle. - (26)
beuquin : un bouc - (46)
beuquin, bouc, taureau. - (27)
beuquins. Habitants de l'arrière-côte et de tout le pays d'Auxois. Les cultivateurs du pays de Beaune se servent exclusivement de chevaux : ils ont donné le nom de beuquins à leurs confrères de la montagne qui emploient les bœufs, On a hasardé de savantes étymologies au sujet des beuquins et des laillots. V. ce mot. - (13)
beur et beurre, pâturage. - (02)
beura. Espèce de panier dans lequel on met les jeunes poulets. - (03)
beurai : Herbe de mauvaise qualité qui vient dans les prés. - (19)
beurailler. Graillonner, tousser de façon à expulser les secrétions de la gorge. Etym. Ce mot est évidemment une onomatopée. - (12)
beûran : (adj) sombre - (35)
beûran neit : (exp) nuit noire - (35)
beûrant adj. (de bure) Sombre. A beûrant neit. A la nuit noire. - (63)
beurau (adj.) : de couleur brune ou rousse - (50)
beurau, aude, adj. de couleur rousse, brune ou même noire : un chien « beurau », une vache « beuraude ou beurotte. » - (08)
beurbî, borbî n.m. Bourbier. Voir gasse. - (63)
beurbi, s. f. brebis. - (08)
beurbis (nom féminin) : brebis. Voir barbis. - (47)
beurbis : brebis  - (48)
beurbis, bobis. s. f. Brebis. - (10)
beurbis, s. f. brebis. - (14)
beurbis, sf. brebis. - (17)
beurçais : voir beurriée - (23)
beurce (nom masculin) : berceau. - (47)
beurce : bêche - (51)
beurce : voir beurriée - (23)
beurce, beurçais (n.m.) : berceau (haut-Morvan) - (50)
beurceau : berceau, fond d'un chariot - (39)
beurcer, v. a. bercer : « beurce ton p'tiô », berce ton enfant. - (08)
beurcer, v. tr., bercer. - (14)
beurchaude (n. f.) : tisonnier tige de fer rougie au feu - (50)
beurchaude (nom féminin) : tisonnier. - (47)
beurchaude : tisonnier - (60)
beurchaude, s. f. tige de fer qu'on fait rougir au feu pour percer quelque chose. - (08)
beurche (na) : brêche - (57)
beurche : coin de campagne reculé et isolé difficile d’accès (terme un peu péjoratif). - (59)
beurche : édenté (une ou plusieurs dents) - (57)
beurche : n. f. Broussaille. - (53)
beurches, subst. féminin pluriel : lande isolée, endroit perdu et sauvage. - (54)
beurchie - cruche. - Vai cherchai de l'aie dans lai beurchie. - (18)
beurchie (n.f.) : cruche à deux anses avec un bec - (50)
beurchie (nom féminin) : cruche à deux anses. - (47)
beurchie : vessie, outre, cruche à deux anses et petit goulot pour conserver la boisson fraiche dans les champs. - (33)
beurchie, n. fém. ; vase en terre pour porter l'eau aux travailleurs des champs. - (07)
beurchie, s. f. cruche à deux anses avec un petit bec pour verser le liquide. - (08)
beurchie. Cruche grand vase de terre. On lit, dans - (13)
beurchie. s. f. Cruche de grès, brochet. - (10)
beurchou (adjectif) : se dit d'un enfant qui a perdu ses dents de lait de devant. - (47)
beurchou (n.m.) : tarrière pour creuser les sabots (aussi breuçu) - (50)
beurchou, s. m. tarière à l'usage des charpentiers. - (08)
beurchou, subst. masculin : qui vient des beurches, un peu benêt ou maladroit. - (54)
beurdâ – étourdi, brusque, qui va et vient sans faire attention et dérange tout. - N'ailez pâ nos aimené cequi, c'a in gros beurdâ que nos retairdero pu qu'a nos aivouaingero. - C'te petiote lai, c'a ine vraie beirdale. - (18)
beurda : peu soigneux dans son travail. - (33)
beurda, beurdale, celui ou celle qui agit précipitamment et à qui survient un accident, par suite de sa précipitation. - (16)
beurdâ, s. m. brouillon par précipitation, celui qui agit étourdiment. - (08)
beurda, tête en l'air, peu appliqué, qui ne réfléchit pas. - (27)
beurdâcher. v. n. Chanceler, tituber. (Percey). - (10)
beurdagô, s. m. homme sans raison, braque, à demi fou. - (08)
beurdaiche, beurnaiche (y) : (vb) il pleuvine - (35)
beurdailler. v. - S'occuper, bricoler au sens péjoratif.: « C'était un p’tit manicotier qu'était p'us souvent malade que ben pourtant, qu'travaillait en beurdaillant pou' les uns et pou' les autres. » (Fernand Clas, p.333) - (42)
beurdailli : ? - (51)
beurdais, dale, adj. étourdi, désordonné, qui marche de travers. - (08)
beurdalaud adj. Bête, demeuré. Voir beurdin, beurlot, beûznot. - (63)
beurdâleman (n.m.) : bruit fait par un véhicule qui roule sur des chemins mal entretenus - (50)
beurdaleman, s. m. bruit d'une voiture soumise à des cahots. - (08)
beurdâler (v.t.) : faire du bruit en remuant - (50)
beurdaler : secouer, brutaliser  - (48)
beurdaler : (bœrdalè - v. trans.) maltraiter, brutaliser, manquer d'égards envers quelqu'un : précipiter les choses (dans un travail). - (45)
beurdaler, v. n. se dit d'une voiture en mauvais état ou mal graissée qui fait du bruit en roulant : « sai chairote beurdalô dan l'chemi », sa charrette beurdalait dans le chemin. - (08)
beurdaller, v. ; faire du bruit. - (07)
beurdalon : petit chariot de foin  - (48)
beurdandaine (A la). Locut. adverb . Au hasard, à l’aventure, sans qu’on s’en préoccupe. (Trucy). - (10)
beurdandaler, beurdandler, beurdoûler, beurdôler v. (de l'anc. fr. bredeler, qui a donné bredouiller, et a pour racine berd, onomatopée imitant la difficulté de parler). Tonner au loin, faire du bruit, tomber à la renverse, tomber en roulant, secouer violemment. - (63)
beurdasser (verbe) : porter un enfant en le secouant. - (47)
beurdaulé : v. t. Secouer. - (53)
beurdauler : secouer. (VDS. T IV) - VdS - (25)
beurdauler : tomber en pirouettant - (44)
beurdauler : Tomber sous l'effet d'une bousculade. « O m'a fait beurdauler » : il m'a fait tomber en me bousculant. - (19)
beurdauler, verbe transitif : tomber en roulant. - (54)
beurde (na) - beurdon (on) : bride - (57)
beurde : Bride. « La route est mauvase, te fera bien de teni tan chevau pa la beurde ». - (19)
beurdê : brutal, sans soin au travail, idiot - (48)
beurdé : (bœrdê - subst. m.), un brutal, un rustaud, homme sans modération. - (45)
beurde : s. f. bride. - (21)
beurde, borde : feu de joie - (43)
beurde. Noyau d'abricot. Le jeu des beurdes consistait à prendre une poignée de ces noyaux et à la jeter dans un petit creux, à quelques pas du joueur. On comptait les points, c'est-à-dire le nombre de beurdes tombées dans le trou. V, Beurdôler. - (13)
beurdèchi, beurdeuilli v. Bruiner. Voir brouillèchi. - (63)
beurder (v.t.) : cosser se heurter la tête en parlant des chèvres (aussi teûler) - (50)
beurder : Brider, raccommoder au moyen d'une bride. « Ol a beurdé san sabeut qu'était fendu » : il a mis une bride pour raccommoder son sabot fendu. - (19)
beurder, v., accoler la vigne. - (40)
beurdes, s. f. brides de bonnet, de chapeau. - (22)
beurdet (n.m.) : bélier - (50)
beurdet : simplet - (39)
beurdi- beurdou : Etourdi, agité. « Ol est to beurdi-beurdou ». - (19)
beurdia : grosses moyettes. (BD. T III) - VdS - (25)
beurdiâ : adj. Fou-fou, bébête, personne un peu simplet. - (53)
beurdidi : voir bourdoudou - (23)
beurdieûle : s. f. hanneton. - (21)
beurdignot (nom masculin) : simplet, personne un peu "demeurée" mais sans agressivité. - (47)
beurdin : idiot, simple d'esprit. A - B - (41)
beurdin (adjectif) : simple d'esprit. - (47)
beurdin (bredin) : fou, esprit simple - (51)
beurdin (e): (nm.adj) idiot(e) - (35)
beurdin (nom et adjectif) : Idiot, imbécile, ou plutôt un peu fou, toqué. - (19)
beurdin : (bœrdin: - adj.inv.), sot, demeuré, simple d'esprit. Quelqu'un dont la santé mentale est suspecte sera volontiers qualifié de boerdin: ou de drô:Io (litt. "bizarre"), les deux termes étant synonymes. Cette épithète, quoique de sens relativement atténué (et donc, paradoxalement, se prêtant bien à l'euphémisme), revient souvent dans les reproches : l'enfant coupable d'une bêtise (une boerdin'ri:) s'entendra dire : mâ t'ô: pâ: imcho boerdin:? « Ne serais-tu pas un peu crétin ? » - (45)
beurdin : benêt. Beurdineries : bêtises, sottises. Beurdin vient de bredin par (la classique) métathèse du « r ». - (62)
beûrdin : celui qui n’a pas tous ses esprits, étourdi, niais - (37)
beurdin : étourdi, idiot. - (52)
beurdin : fou. - (59)
beurdin : idiot - (34)
beurdin : idiot - (44)
beurdin : idiot, étourdi, fada,simplet, innocent  - (48)
beurdin : simple d'esprit - (60)
beurdin : étourdi, idiot. - (33)
beurdin : n. m. Fou-fou, bébête, personne un peu simplet. - (53)
beurdin : simplet - (39)
beurdin, adj., étourdi, brouillon, sot. - (14)
beurdin, adj., évaporé, étourdi, sot. - (40)
beurdin, adjectif qualificatif ou subst. masculin : sot, naïf, benêt. - (54)
beurdin, demi-fou, bizarre. - (38)
beurdin, -ine n. et adj. (ce mot très utilisé pourrait venir du latin burdum, désignant le bardot ou encore du gallo berdein désignant un homme lent, mais la racine berd – voir beurdandaler- n'est pas à exclure, le déséquilibre de la parole s'étant étendu à celui des gens et des choses). Idiot, innocent, demeuré, bêtat. Voir beurdalaud. - (63)
beurdin, n.m. innocent. - (65)
beurdin, s. m. brouillon, étourdi et même quelquefois imbécile, idiot. - (08)
beurdinerie : idiotie, gauloiserie. A - B - (41)
beurdinerie (nom féminin) : idiotie. Faute bénigne. - (47)
beurdinerie : Action ou propos digne d'un « beurdin ». « O raconte ran que des beurdineries ». - (19)
beurdinerie : idiotie - (34)
beurdinerie n. f. Idiotie, bêtise, stupidité, plaisanterie. - (63)
beurdinerie : bêtise - (39)
beurdinerie, s. f., sottise, farce, attrape. - (40)
beurding (n.m.) : idiot, nais - (50)
beurdoillan : Celui qui bredouille. « Couge te dan sacré beurdoillan ! » : tais-toi donc bredouilleur ! - (19)
beurdoiller (v.) : bredouiller - (50)
beurdoiller, v. a. bredouiller, parler d'une manière indistincte, articuler avec difficulté. - (08)
beurdoilli : bredouiller - (57)
beurdoilli : Bredouiller, parler à tort et à travers et aussi mal articuler. « An ne peut ran camprandre à c'qu'au beurdoille ». - (19)
beurdoillon (on) : bredouilleur - (57)
beurdoillou, beurdouillou (-ouse) (n.m. ou f.) : celui ou celle qui bredouille, qui parle mal - (50)
beurdoillou, ouse, adj. celui qui bredouille, qui parle mal et indistinctement. - (08)
beurdolé (ö), vt. secouer rudement. - (17)
beurdôlè : secouer avec force, comme un prunier - (46)
beurdôlè : v. t. Rouler. - (53)
beurdôlée. s. Y- Voiture chargée haut et lourdement. (Etivey). - (10)
bèurdôler (C.-d., Y., Chal.), beurdâler, beurdouler (Morv., Char.). - S'agiter, remuer en tout temp s; se dit aussi d'une voiture lourdement chargée qui vacille et dont les essieux gémissent ; par extension, faire du bruit comme une roue mal graissée. Ce mot pourrait venir de beurdouiller, pour bredouiller. D'autre part, le vieux français a le mot bredaille pour bedaine, et bredailler, (qui est la même chose que beurdailler), pour désigner un homme à gros ventre. Or, une voiture lourdement chargée n'est pas sans analogie avec un gros homme marchant péniblement. - (15)
beurdôler : bousculer. Aussi : déplacer violemment. - (62)
beurdoler : faire grand bruit. (B. T IV) - S&L - (25)
beurdoler : remuer, secouer, - (66)
beurdoler : secouer très fort. - (31)
beurdoler : secouer, remuer dans tous les sens. (V. T IV) - A - (25)
beurdoler : tomber - (51)
beurdoler : marmonner - (39)
beurdoler, beurdauler. v. n. Radoter, déraisonner. - (10)
beurdôler, boûrdoûler : culbuter, tomber - (37)
beurdoler, bousculer. - (26)
beurdôler, faire un bruit sourd qui ressemble au tonnerre. - (38)
beurdoler, pousser violemment. - (28)
beurdoler, secouer avec force. - (27)
beurdôler, v. n. basculer. - (08)
beurdoler, v., bousculer, déplacer avec violence et bruit. - (40)
beurdoler. S'agiter en tout temps, faire du bruit comme si on remuait des beurdes. « Quoi que ç'ast don qu'an entend beurdôler su not’ guerné.» Il doit y avoir un radical Bed ou Berd qui signifie ventre. Les beurdes sont renflées à leur milieu ; une beurdouille est un gros ventre ; bedaine et beurdaine ont le même sens ; on appelait autrefois bedon une espèce de gros tambour. Le vieux refrain des sauteuses bourguignonnes, la beurdondaine, doit avoir la même origine. M. de Chambure dérive ce mot du bas-latin burdare et du vieux français burder , jouer bruyamment. Les Morvandaux disent bordouler : « lai v'iai de s'bordouler en las ronces et las répeunes. » (Le Trésor de Pâques fleuries : apud. Le Morvan, par l’abbè Baudiau). - (13)
beurdoler. v. Faire du bruit. (Chassignelles). - (10)
beurdollai : parler entre ses dents, grommeler. - (33)
beurdolle (n.f.) : petite prune noire - (50)
beurdolle, s. f. petite prune. - (08)
beurdollo : qui parle sans nécessité, dit n'importe quoi. - (33)
beurdolot : personne pas futé - (44)
beurdolot : petit chariot de foin - (39)
beurdolou : quelqu'un qui « beurdole » - (39)
beurdolou, le tonnerre. - (27)
beurdoloy. s. m. Bredouilleur. - (10)
beurdon, bordon n.m. Bourdon. - (63)
beurdonner, bordonner v. Bourdonner. - (63)
beurdonner. v. n. Maronner, gronder. - (10)
beurdonnier. s. m. Grondeur. T’es un beurdomier. (Pasilly). - (10)
beurdouaillai, beurdouaillou - bredouiller celui qui parle peu distinctement. - Ne beurdouille don pà queman cequi. - Quoi qu'ile beurdouaille don tan depeu deux heures qu'ile à qui ? - (18)
beurdouéiller : grommeler, parler indistinctement, bafouiller, bégayer, bredouiller  - (48)
beurdouillé : v. t. Bafouiller. - (53)
beûrdouiller : bafouiller - (37)
beurdouiller : bafouiller - (44)
beurdouiller : remuer en faisant du bruit. (MM. T IV) - A - (25)
beurdouiller, v. intr., bredouiller, mais dans un sens presque contraire à l'accept. fr., qui est : causer avec difficulté. Chez nous, beurdouiller veut dire : trop causer : « Quand ô sort, ô n'rentre pu. — Je crès ben ; beùrdouille tout l'long d' son c'min ». - (14)
beurdouillou : adj. et n. Bègue. - (53)
beurdoulau, beurdaulau (n.m.) : celui qui grommelle entre ses dents mais aussi personne un peu niaise - (50)
beurdoulau, s. m. celui qui grommelle entre ses dents. - (08)
beurdoûle n.f. Terrain en forte pente. Voir garaudaiñne. - (63)
beurdoulée : forte descente - (44)
beurdouler : tomber en pirouettant. A - B - (41)
beurdouler : (vb) culbuter, tomber, - (35)
beurdoûler : tomber en roulant  - (48)
beurdouler : tomber en roulant, rouler, rouler en tous sens. - (52)
beurdouler : tomber, bouler - (34)
beurdouler : tomber, bouler - (43)
beurdouler : (bœrdou:lè - v. tr.) faire rouler ; boerdou:lè oen' bâ:ch', « faire rouler un sac (trop tourd) ». - (45)
beurdouler, beurdauler (v.) : rouler, tomber, tourner dans tous les sens. - (50)
beurdoûler, beurdôler v. (de l'anc. fr. bredeler, qui a donné bredouiller et a pour racine berd, onomatopée imitant la difficulté de parler) Tonner au loin, faire du bruit, tomber à la renverse, tomber en roulant, secouer violemment. - (63)
beurdouler, rouler - (36)
beurdouler, v. a. rouler, tourner en diffé­rents sens : « quioque teu beurdoule dan l' gueur­né ? » qu'est-ce que tu bouscules dans le grenier ? - (08)
beurdoulle, n. fém. ; vessie du porc. - (07)
beurdouller. v. n. Dégringoler. (Saint-Bris). - (10)
beurdoullotte. s. f. Râfle ; cylindre de bois plein. (Saint-Bris). - (10)
beurdoûlot : petit chariot de foin  - (48)
beurdouner (verbe) : provoquer un bruit sourd. (J'entends beurdouner à la porte, va don voir c’que c’est). - (47)
beurdouner. v. - Bredouiller, ronchonner. Le sens premier était « murmurer » ; bordoner au Moyen-Âge est une onomatopée formée sur le bruit du bardon, bourdon. Le poyaudin ajoute à l'idée du murmure celui de bougonnement. - (42)
beurdouner. v. n. Bredouiller, bourdonner. — S’emploie quelquefois activement. Quoiqu’tu beurdonnes donc là ? J’n’entends pas ce que tu dis. - (10)
beurdouyé, bredouiller ; beurdouyou, celui qui va trop vite et dont la langue s'embarrasse, quand il dit ou lit à haute voix quelque chose. - (16)
beurdzî, -îre n.m. Berger, bergère. - (63)
beurdzi-beurdza, beurdi-beurda adv. et n. (cette expression se retrouve à l'identique dans le gallo, langue gallèse de HauteBretagne où on lui donne comme racine berdein ; voir beurdin). Pêle-mêle, méli-mélo. - (63)
beûré : baratte. (RDB. T III) - S&L - (25)
beure : Brune. (voir beurot). - (19)
beûré : s. f. : le babeurre. - (21)
beûré : s. m. : baratte. - (21)
beure, s, m., beurre. - (14)
beureau. Couleur naturelle de la laine de certaine brebis : on en faisait une étoffe commune, qui portait le même nom. Les femmes riches faisaient confectionner leurs robes avec de la brunette. Les capucins étaient vêtus de bureau : de là vient la légende du moine bourri, qui s'est transformé en moine bourru. Ce personnage fantastique remplit à Paris le rôle que la mère Lousine joue à Beaune ; il est l'épouvantail des petits enfants. Le nom de bureau a été donné à une couleur qui tire sur le jaune. Le gribouri, ou Eumolpe de la vigne, est un petit insecte d'un brun jaunâtre. On faisait autrefois en Bourgogne du vin bourru : il était fabriqué avec des raisins rouges, non cuvés. Le pineau gris est appelé beureau par tous nos vignerons : mélangé dans une certaine proportion avec le pineau noir, il donne un vin d'une finesse exquise. Quant à l'étymologie de Beureau, on pourrait la trouver dans le bas-latin burrus, roux. L'allemand Byrr et notre mot bourre, dans ses différentes acceptions, paraissent être de la même famille. Burard, fabricant d'étoffe de bure, est devenu un nom patronymique. - (13)
beurée : orage. A - B - (41)
beurée (n.f.) : pluie violente, grosse averse (du latin burra par le celtique brod = bouillon) - (50)
beurée : averse. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
beurée : orage - (44)
beurée : Violent orage. « Eune beurée de grale » : un orage accompagné de grêle. - (19)
beûrée n.f. (de bure) 1. Averse d'orage. 2. Gros nuages noirs menaçants qui précèdent la pluie. - (63)
beurée s.f. orage. - (38)
beurée : averse et babeurre - (39)
beurée : s. f. gros nuage. - (21)
beurée, n.f. averse. Parfois nuage d'orage. - (65)
beurée, s. f. averse de pluie. - (08)
beurée, s. f., forte pluie, averse. - (14)
beurée, subst. féminin : averse brusque et violente. - (54)
beureille (nom féminin) : récipient à beurre. - (47)
beureille : (bœrèy’ - subst. f.) panier rond à deux anses. - (45)
beureille, s. f. panier de forme arrondie avec des anses. - (08)
beureilli : Tousser d'une toux caverneuse et profonde. - (19)
beureillo : (bœrèyo - subst. m.) terme de sens indéterminé, mais qui s'applique à quelque chose de petit. Dérivé de bœrèy’. - (45)
beurère : baratte. - (31)
beurgaillon. s. m. Ramassis. (Annay-la-Côte). - (10)
beurgeat, bargeat. n. m. - Troupeau de mouton. - (42)
beurgére, s. f. bergère, celle qui conduit aux champs non-seulement les moutons, mais les ani­maux de toute espèce, y compris les oies et les dindons. - (08)
beurgnaule : caisse à pèche - (44)
beurgnôle : pulvérisateur. A - B - (41)
beuriat (na) - batresse (na) - garrot (on) - pissiat (na) : averse - (57)
beuriauder : malmener - (44)
beurié (nom masculin) : berceau rustique. Sorte d'auge en bois. - (47)
beurié : berceau  - (48)
beurié, s. m. berceau d'enfant. - (08)
beuriée : berceau - (39)
beurier, verbe transitif : broyer, écraser au pilon. - (54)
beurière (n.f.) : bruyère - (50)
beuriére, beurieure : bruyère  - (48)
beurieure : (beurieû:r' - subst. f.), bruyère. - (45)
beurieure : bruyère - (39)
beurieure, s. f. bruyère. - (08)
beurillion, s. m, nombril - (22)
beurin, s, m. maquignon de bas étage, marchand de chèvres. - (22)
beurin, s. m. maquignon de bas étage, marchand de chèvres. - (24)
beurinette, burinette. n. f. - Pot en terre ou en fer blanc avec une anse, porte-dîner, gamelle. - (42)
beurinette. s. f. Pot en fer blanc où l’on met la cataurène (voyez ce mot). (Bléneau). - (10)
beurioç’e : brioche - (37)
beurioche (n.f.) : brioche - (50)
beurioche (na) : brioche - (57)
beurioche : brioche - (48)
beurioche : une brioche. - (56)
beurioche : n. f. Brioche. - (53)
beurioche, s. f, brioche. - (14)
beurioge, s. f. brioche, gâteau en général. - (08)
beuriolée, s. f. une pleine voiture, tout ce qu'une voiture peut contenir. - (08)
beurion (on) : nombril - (57)
beûrion : nombril - (43)
beurion : nombril - (51)
beurion n.m. (lointaine parenté latine avec ombilic). Nombril. - (63)
beûrion, beûrillon : (nm) nombril - (35)
beurion, s. m. nombril. - (24)
beuriotte (na) : brouette - (57)
beuriotter - beurouaitter : brouetter - (57)
beurjâter : chercher partout - (60)
beurjot (nom masculin) : raccommodage grossier consistant à rapprocher les parties d'un accroc. - (47)
beurjouée. s. f. Bruyère. (Montillot). - (10)
beurlaiser (v.) : aller et venir, perdre son temps à des futilités - (50)
beurlaiser : flâner, perdre son temps - (60)
beurlan : bruit intense  - (48)
beurlan : gros bruit, tintamarre. - (33)
beurlan : (bœrlan - subst. m.) tapage, raffût. al en m'nan un boerlan ! « ils en font un raffût ! » - (45)
beurlan : grand bruit - (39)
beurland, s. m., salsifis sauvage, qui croît dans les prés, et dont les enfants mangent avidement les tiges et les feuilles. - (14)
beurlander, v. intr., courailler, perdre son temps, flâner. - (14)
beurlander, v. n. aller au beurlan ou bre­lan ; se réunir à un certain nombre de personnes pour causer, bavarder, faire du bruit, du tapage. - (08)
beurlaud : naïf - (60)
beurlaud, -aude adj. (mot du patois bourbonnais berlaud, diminutif gentil de beurdin qui a donné les verbes beurlauder, perdre son temps et embeurlauder, tromper en flattant). Simplet, gentil mais pas fûté. Voir beurdalaud. - (63)
beurlauder (ne pas confondre avec beurdauler) : Passer son temps à de menus travaux de peu d'utilité. Bricoler. - (19)
beurlauder : flâner. - (09)
beurle, s. f. bosse. Verbe beurler, bosseler un objet métallique. - (24)
beurlé, v. a. bosseler. - (22)
beurlette n.f. (de éberluer).1. Tournis, vapeurs, hébétude. 2. Sexe féminin. Voir bèrliche, beurliche, pendant masculin. - (63)
beûrleûquer : regarder de travers, loucher - (37)
beurleûyot (n.m.) : qui voit mal clair ou d'un seul œil - (50)
beurli : petit sac. A - B - (41)
beurli (satsso) : petit sac - (51)
beurli : petit sac - (34)
beurliche, bèrliche n.f. Verge, surtout dans le langage enfantin. - (63)
beurliche, s. f., attribut sexuel de la virilité. - (40)
beurlicher : (vb) battre des paupières - (35)
beurlier, v. n. briller ; au part. prés. « beur­lian. » - (08)
beurlin : jeune tique plate (non gorgée de sang). A - B - (41)
beurlin : jeune tique plat - (34)
beurlin n.m. (or. inc.) Pou du mouton. - (63)
beurlin(e) : parasite, mouche qui s'accrochent sur le bétail - (39)
beurlin, s. m. pou des moutons. - (08)
beurlindiner (verbe) : faire tinter une sonnette. Par extension, faire du bruit pour manifester sa présence. - (47)
beurlingouére : objet bruyant  - (48)
beurlingouére : objet en mauvais état qui fait du bruit - (39)
beurlingouére, s. f. trébuchet, piège à oiseaux. - (08)
beurlingouin, s. m. badaud, musard. Un grand beurlingouin, homme à grandes jambes qui flâne. - (08)
beurlisatsot n.m. (de berlichassot, mot du vocabulaire de la mine) Petit sac destiné à contenir des effets personnels. - (63)
beurlode : sexe masculin - (39)
beurloder (verbe) : paresser, perdre son temps. - (47)
beurloquai : cahoter. On est ben beurloquué dans la remorque : on est bien cahoté dans la remorque. - (33)
beurloque : montre, breloque  - (48)
beurloque, s. f. berloque = breloque. - (08)
beurloquer : cahoter, remuer dans quelque chose  - (48)
beurloquer : cahoter. - (52)
beûrloquer : s’entrechoquer - (37)
beurloquer : secouer quelque chose comme une breloque - (39)
beurloquer, v. a. remuer en tous sens, secouer rudement. - (08)
beurloquo : esprit peu développé. Tu causes coume un beurloquo : tu parles sans réfléchir. - (33)
beurlot : personne peu intelligente, pas futée. A - B - (41)
beurlot (nom masculin) : personne qui radote, qui parle beaucoup, de choses sans intérêt. - (47)
beûrlot : beurre brûlé - (37)
beurlot : commis, manœuvre - (51)
beurlot : pas très intelligent, pas futé - (34)
beurlot : voir berlot - (23)
beurlot, berlot : repas de baptême. - (32)
beurloter : radoter, dire des bêtises (beurloteux) - (60)
beurloteux, (toux) : qui dit des bêtises (beurloter) - (60)
beurlotte (verbe) : radoter. Se répéter. - (47)
beurlouaiché : v. pr. Se pourlécher. - (53)
beurlu - qui a la berlue qui ne voit pas bien clair. - Ma, te regairde drôlement ! Té don beurlu ? - A fait to ai lai lustuberlu. - (18)
beurlu (n.m.) : celui qui ne voit pas clair - (50)
beurlu : Myope. « Ol a toje été beurlu » : il est myope de naissance. « Vois tu ce miarle (merle) ? Non, t'as dan la beurlu es yeux ». - (19)
beurlu : qui voit mal ou parfois simplet  - (48)
beurlu : qui voit mal. - (62)
beurlu : soleil  - (48)
beurlü : qui louche. - (33)
beurlu et berlu : louche. Ce mot avait autrefois le sens d'ébloui : notre verbe patois éberluter a conservé cette signification. I vâs me cheurter ai l'ombre, le sulot m'éberlute. Les gens de l'Yonne disent aberlucoter. Les proclamations de la Mère-folle de Dijon contenaient, en guise de sanction, les mots Hurelu-Berlu qui sont restés dans le langage populaire avec la signification de toqué. - (13)
beurlu : adj. Qui voit mal au sens propre ou figuré. - (53)
beurlu : simplet - (39)
beurlu, , adj. qui voit mal. Peut être utilisé comme nom pour parler de toutes les infirmités de la vue (strabisme, cécité, etc.). - (65)
beurlu, adj., qui a mauvaise vue, louche, borgne, presque aveugle. Formé du subst. berlue. - (14)
beurlu, adj., qui louche ou qui regarde de travers. - (40)
beûrlu, beûrlue : celui, celle qui louche - (37)
beurlu, celui qui regarde de côté, et voit mal les choses. - (16)
beurlu, ébeurlu, e, adj. celui qui a la berlue, qui n'y voit pas clair, qui a des illusions de vue. - (08)
beurlu, qui a mauvaise vue. (Voir au mot brelue.) - (02)
beurlu, qui louche. - (38)
beurlu, subst. masculin : personne qui a une mauvaise vue. - (54)
beurlu, -ue n. et adj. (du v. fr. éberluer) Qui voit mal, avec une nuance de mépris. - (63)
beûrlue (avouair lai) : avoir cru voir une chose qui n’existe pas - (37)
beurlue (na) : berlue - (57)
beurlue (nom féminin) : (Avoir la) voir avec difficultés. - (47)
beurlue : n. f. Berlue. - (53)
beurlue, s. f. berlue. - (08)
beurlügai: voir sans distinguer, crépuscule, entre chiens et loups. - (33)
beurlujotte (n.f.) : petit lézard - (50)
beurlujotte, s. f. petit lézard. - (08)
beurlusotte, bourlusotte. s. f. Eblouissement.— Avoir une beurlusotte, être pris d’un éblouissement, d’une berlue momentanée. - (10)
beurluter : (vb) éclairer faiblement - (35)
beurluter v. Eclairer faiblement. - (63)
beurluton : (nm) lumignon - (35)
beurluton n.m. Lumignon. - (63)
beurluzon : (nm) ver luisant - (35)
beurnacher, verbe impersonnel : bruiner, brouillasser. - (54)
beurnachon : celui qui parle à tort et à travers. - (33)
beurnagöt, sm. burette à huile. (Bernardin, à cause du couvercle conique qui rappelle un capuchon de moine). - (17)
beûrnaiç’er : pleuvoir finement - (37)
beurnaicher (v.t.) : se dit des brouillards qui tombent en pluie fine (aussi beurnaisser) - (50)
beûrnaillou : brumeux. (F. T IV) - S&L - (25)
beurnaisse (nom masculin) : pluie légère. - (47)
beurnaisser (v.t.) : se dit des brouillards qui tombent en pluie fine (aussi beurnaicher) - (50)
beurnanciau (à), locution adverbiale : à profusion, à foison, en très grande quantité. - (54)
beurnanciau (ai beurnanciau) : adv. À foison. - (53)
beûrnanciau (ai) : beaucoup en quantité - (37)
beurnanciaux : quand il pleut beaucoup on dit il pleut à... - (44)
beurnanciô, adv., abondamment, à foison. - (40)
beurnansiau (à) loc. adv. (p.ê. la déformation de boire au seau). En abondance. - (63)
beurnanssio (à) : à profusion - (51)
beûrne : cavité, trou ou excavation (beurna en Savoie), d’où le qualificatif beûrnou pour un fruit, un tronc creux. - (62)
beurné : nuit noire - (43)
beûrne : Trou, caverne, terrier. « Le rena s'est foré dans sa beûrne » : le renard s'est terré. « Eune beûrne de taichon » : un terrier de blaireau. « Grillot, grillot, so de ta beûrne ! » : mélopée à laquelle les enfants attribuent la vertu de faire sortir le grillon de son trou. - (19)
beurne, adj. sombre, brun. - (08)
beurne, borne : s. f., cavité. - (20)
beurne, s. f. cavité dans un vieil arbre. - (22)
beurne, s.f. trou dans un tronc d'arbre, un mur, un rocher, etc… - (38)
beurnêchi : pluie fine, bruine. A - (41)
beurnêchi : pluie fine - (34)
beurnensio : (tr. lit. : à benne et à seau) à beurnensio : en grande quantité. A - B - (41)
beurneuilli v. (or. inc.). Manger du bout des lèvres, grignoter entre les repas. - (63)
beurneûyi : (vb) manger du bout des lèvres - (35)
beurniclâ n.m. (p.ê. de biscler, à moins de n'y voir bernique). Loucheur. - (63)
beurniclai ou beurniqué.- (Del.), loucher. – Un beurniclou ou une beurniclouse est une personne qui louche. - Un beurlu est celui qui a mauvaise vue. -L'exclamation beurnicle signifie qu'on ne voit goutte à une chose. Ce mot date sans doute de l'emploi des lunettes qu'on appela d'abord berniques ou bernicles (expressions corrompues vraisemblablement de vernicles, locution appropriée aux verres de ces lunettes) , plus tard besicles, du latin bis oculus. - (06)
beurnicler v. Loucher. Voir bicher, bitser. - (63)
Beurninchau : NL Burnanceau - (35)
beurnioule : (nf) panier à œufs - (35)
beurniqhie ! interj. qui équivaut à point, à rien, à une négation enfin. - (08)
beurnique : bernique, rien  - (48)
beurnissé, ée. adj. Personne indifférente, qui ne s’occupe de rien, qui laisse tout aller. (Maligny). - (10)
beurnonsiau (à) : à seaux, à pleins seaux, en quantité, à profusion. - (32)
beurnonsiau (à) : pleuvoir à seaux. (PSS. T II) - B - (25)
beurnot : Brun, noir. Féminin : beurne. Nom qu'on donne aux bœufs et aux vaches qui ont le pelage noir. Du lait à la beurne, de l'eau. - (19)
Beurnot, nom de bœuf tiré de sa couleur brune. - (08)
beurnou (arbre) : creux. (F. T IV) - S&L - (25)
beurnou : adj. se dit des troncs pourris et creux. - (21)
beurnou, adj. (arbre) beurnou : dont le tronc est creux. - (38)
beurnou, adj. qui a une cavité intérieure ; se dit surtout d'un vieil arbre - (24)
beurnouciau (a) : à qui en veux-tu !(S. T IV) - B - (25)
beûrnoux : Creux. « In vieux pi de sauge to beûrnoux » : un vieux tronc de saule creux. - (19)
beurnoux, adj., flétri en son centre ; se dit surtout de la pomme de terre. - (40)
beurnoux, bornu : adj., vx fr. bornu, creux. Un chêne beurnoux. - (20)
beuro. Brun. - (03)
beuron : poussinière. (BD. T III) - VdS - (25)
beuron : poussinière. (CH. T II) - S&L - (25)
beuröre, sf. beurrière. - (17)
beurot - bruscié : basané - (57)
beurot - bruscié : bronzé - (57)
beurot - de couleur gris-rouge ou gris-jaune. - Pou les haibits d'homme i trouve que lai couleur beurot ne vai pâ mau. - (18)
beurot (adjectif) : de couleur sombre. - (47)
beurot (e) : personne à la peau sombre - (51)
beurot (on) : brun - (57)
beurot (otte) : brun (se dit sur­tout d'une vache) - (39)
beûrot (te): (adj) (lapin) foncé, (personne) à la peau mate - (35)
beûrot : couleur de peau ou de pelage foncé - (43)
beurot : Sombre, brun, noiraud. « Vincent le beurot » : Vincent aux cheveux noirs. Au féminin : beure. « La beure » la brune (en parlant d'une femme). - « A la beure », à la brune, à la tombée du jour. « Y est beurot né » il fait nuit noire. - (19)
beurot : adj. et n. Bronzé (e). - (53)
beurot(te) : brun, bronzé, basané  - (48)
beurot, adj. qual. ; fém. beurote ; gris, noir. - (07)
beûrot, adj., brun. - (40)
beurot, beurote : adj., roux, brun, brun foncé. Se dit de la robe des animaux de l'espèce bovine. - (20)
beûrot, beûrotte : hâlé, hâlée par le soleil, qui a le teint de peau foncé - (37)
beurot, beurotte n. et adj. (de bure) De couleur mate, comme la bure. - (63)
beurôt, beûrôtte, beûreau (C.-d., Chal., Char.), beùrnòt (Morv.).- De couleur rousse, brune, comme l'étoffe appelée bure. Le mot beurre a certainement la même étymologie. En Bourgogne, le raisin beurot (beurré) est le produit rougeâtre du noir par le blanc ; les poires beurrées sont appelées ainsi en raison de leur peau qui est comme couverte de taches de rousseur. Dans le Charollais, une beurrée est un gros nuage orageux. Dans certaines localités se trouvent des bois plantés d'essènces à sombres feuillages qu'on appelle bois beurots. . En latin burrus, venant d'un mot grec qui signifie feu, s'emploie pour désigner la couleur rousse ; telle serait, selon Littré, l'étymologie du mot bure. - (15)
beurot, beurotte. Brun, brune. Etym. brun, brune, par alourdissement local, ou métathèse. - (12)
beurot, pineau gris, de couleur brune. - (38)
beurot, subst. masculin ou adjectif qualificatif : qui a le teint mat, brun ou bronzé. - (54)
beurot. adj., brun clair, couleur de beurre (?). Se dit des gens, des bestiaux, des fruits : « Un garçon beùrot, une vache beùrote, une poire beùrote ! » - (14)
beurotte (na) : brune - (57)
beurouaitai : conduire, vite et sans précaution. On a été beuroueté à une sacrée vitesse : on a été conduit à une sacrée vitesse. - (33)
beurouaité : v. t. Faire rouler une brouette. - (53)
beurouatte (n.f.) : brouette (aussi beurouette) - (50)
beurouette (nom féminin) : brouette. - (47)
beurouette : brouette - (44)
beurouette : brouette. - (52)
beurouette :brouette  - (48)
beurouette n.f. Brouette. - (63)
beurouette : brouette - (39)
beurouette : n. f. Brouette. - (53)
beurouette, br’oette : brouette - (37)
beurouette, s. f. brouette. - (08)
beurouettée (nom féminin) : contenu d'une beurouette. - (47)
beurouetter : conduire vite  - (48)
beurquiées (n.f.pl.) : perches placées dans le coin de la cheminée pour faire sécher le linge - (50)
beurquillou : boiteux - (44)
beurra, buidon, panier à crinoline. - (05)
beûrraiñne : (nf) écume de beurre fondu (on faisait fondre le beurre pour le conserver. Puis, une fois refroidi, une sorte de mousse se formait à la surface : la « beûraiñne »; on la raclait pour en faire des tartines - (35)
beûrraiñne n.f. Crasse de beurre fondu. - (63)
beurrain-ne. Crasse laissée par le beurre fondu. - (49)
beurràyé (se), v. r. se dit du ciel se couvrant avant l’orage. - (22)
beurràyer (se), v. r. se dit du ciel se couvrant avant l'orage. - (24)
beûrré : baratte. « J’n’ai ni foie ni courée, j’ai l’côrps fait c’ment un beûrré » ! - (62)
beûrré : Baratte, vaisseau de bois plus étroit par le haut que par le bas dans lequel on met la crème pour la transformer en beurre. - Nénuphar, nymphéa lutea. Le nom de beurré donné au nénuphar jaune paraît dû à la fois à la couleur de la fleur et à la forme de la feuille, assez large pour qu'on puisse y placer une motte de beurre. - (19)
beurre : Beurre dicton : « N'avoir pas affâre à Jean que bat le beurre » : n'avoir pas affaire à un sot. Le barattage étant, dans les exploitations importantes, donné au moins dégourdi. « Y n'i fa pas san beurre jaune » : cela ne fait pas son affaire, le beurre jaune étant le seul vendable. - (19)
beurre de bique (donner du). Dicton qui signifie qu'on ne donnera pas ce que l'autre demande ; qu'il n'est pas gêné ; mais qu'il en sera pour son indiscrétion. - (12)
beûrré : adj. Ivre. - (53)
beûrre : s. m. beurre. - (21)
beurre, s. m. Voir Liard de beurre - et Once de beurre, termes de comparaison pour indiquer un volume et un poids minimes. - (20)
beûrrée (aine) : (une) averse soudaine - (37)
beûrrée (n. f.) : babeurre, résidu liquide de la fabrication du beurre - (64)
beûrrée : (nf) averse d’orage - (35)
beûrrée : averse d'orage - (43)
beurrée : averse et rossée. - (62)
beurrée : averse violente - (51)
beurrée : cardamine des prés. VI, p. 17 et p. 37 - (23)
beurrée : grosse averse  - (48)
beurrée : orage - (34)
beurrée : petit lait. VI, p. 17 - (23)
beurrée : une grosse averse. - (56)
beurrée : n. f. Averse subite, courte et abondante. - (53)
beurrée : voir bourrée. - (20)
beurrée, averse, giboulée. - (05)
beurrée. n. f. - Babeurre, résidu liquide de la fabrication du beurre. - (42)
beurrer : pouvait signifier aussi heurter, se cogner contre qqch. : sa voiture a dérapé et il a beurré contre un arbre. - (56)
beurrère : baratte. A - B - (41)
beurrére : baratte - (34)
beurrère : baratte. - (29)
beurrére. Baratte. - (49)
beurrié (-e) (le/la) (n.m. ou f.) : lit d’enfant en bois en forme d’auge (Morvan/Nivernais) - (50)
beurrié : berceau. On met le gosse dans le beurrié : on met le gosse dans le berceau. - (33)
beurriée : berceau. IV, p. 58-a - (23)
beûrriées : écrasées, moulinées (treûffes beûrriées) - (37)
beurrier. s. m. Berceau d’enfant, banne d’osier tressé. De ber , qu’on prononce quelquefois beur. - (10)
beurrier. s. m. Homme replet. (Etivey). - (10)
beurrière. s . f. Nénuphar. (Argenteuil). - (10)
beurrillon, nombril, ombilic. - (05)
beurrin : Nom masculin. Maquignon de bas étage. - (19)
beurriner ou beuriner : Palper le ventre des vaches pour reconnaître si elles portent un veau. « Le maguignan (maquignon) qu'a ageté ma vaiche a bin cognu (connu) qu'elle portait in viau, ol l'a beurinée, y est in ban beurin ». - (19)
beûrrire : (nf) baratte - (35)
beûrrire : baratte - (43)
beûrrîre n.f. Barratte. - (63)
beurrire, s. f. baratte à battre le beurre. - (22)
beurrire, s. f. baratte à battre le beurre. - (24)
beurrœ, adj. pâle, à teint maladif, jaunâtre comme du beurre. - (22)
beurrœ, adj. pâle, à teint maladif, jaunâtre comme du beurre. Féminin beurrœte. - (24)
beurron. s. m. Motte de beurre. - (10)
beurrot, -te, brun, brune. - (05)
beursaude : gratton  - (48)
beursaude : résidu de panne fondue. (E. T IV) - S&L - (25)
beursaude : tranche de lard frite, synonyme « greille ». On fait fondre les beursaudes : on fait fondre les tranches de lard. - (33)
beursaude : (bœrsô:d’ - subst. f. pl.) rillons, menus résidus de graisse de porc qu'on fait griller à la poêle. - (45)
beursaude : n. f. Gratton. - (53)
beursaude. Dragées, anis de Flavigny, et généralement tout ce que l’on fait cuire en agitant le récipient. On nomme encore beursaude les résidus de saindoux appelés spécialement à Beaune des grétons. Le même mot s'applique aux grains de maïs sec que les enfants font griller sur une pelle rougie au feu : ces grains présentent, en éclatant, l'apparence de certaines fleurs, et leur saveur est fort agréable. Beursauder exprime l'action de vanner ou de bercer. - (13)
beursaude. s. f. Lardon, tranche de lard ou de jambon. - (10)
beursaudes - restes ou petits morceaux coupés du gras de cochon qu'on a fondu. - No, i n'eûmons pâ les beursaudes. - (18)
beursaudes (n.f. pl.) : déchet de la graisse de porc après la fonte - (50)
beursaudes : plat constitué de résidus de graisse de porc. - (56)
beursaudes : résidu de la grais­se de porc fondue (cf. griblaude) - (39)
beursaudes, résidus de la graisse de porc fondue. - (27)
beursaudes, s. f. le déchet de la graisse de porc, après la fonte. On assaisonne quelquefois les beursaudes avec du vinaigre. - (08)
beurse : (nf) bêche - (35)
beurse n.f. (du lat. médiéval bessos, la bêche) Bêche. - (63)
beurseillo : rosier sauvage : églantier, fruit de l'églantier. Le beurseillo pousse dans les savées : l'églantier pousse dans les haies. - (33)
beursereut : Mélange de vin, sans sucre, et de pain émietté. Ce mot n'est plus employé, on dit maintenant « caneut », voir ce mot. - (19)
beursi : (vb) bêcher - (35)
beursi : Extrêmement sec. « Tan foin est-i prou so ? Je te cra, ol est so c 'ment beursi » : ton foin est-il assez sec ? Je te crois, il est extrêmement sec. - (19)
beursi v. Bêcher. - (63)
beursillai ou ebeursillai - casser en tout petits morceaux. - Le drossouais é venu ai lai volée, et jugez queman tôtes les aissiettes en étai ébeursillées. - (18)
beursillé (v. tr. ), griller, torréfier (se dit principalement des prés desséchés par la canicule). Dénominatif de brésil, dérivé de braise. - (45)
beursiller : broyer, bousiller. - (32)
beursilles : brindilles - (60)
beurso : n. m. Berceau. - (53)
beursode (ö), sf. petits lardons provenant de la fonte de la panne de porc. Voir chan. - (17)
beursôde, ce qui reste de petits morceaux de gras de pore fondus. - (16)
beursoiyé, faire mal un ouvrage. - (16)
beurson : (nm) bec verseur - (35)
beurson n.m. (du gaul. broccia, broccus). Bec verseur. - (63)
beurson : n. m. Bruit sourd et intense. - (53)
beursonnié, ére, s. habitant ou habitante de St-Brisson, commune du canton de Montsauche, dans le haut-Morvan. - (08)
beursons : jumeaux. A - B - (41)
beursons : jumeaux - (44)
beursoyer, remuer avec violence. - (28)
beurtailler. s. m. Personne violente, irascible, qui s’emporte à tout propos. C’est une forme assez fortement altérée du mot brutal. (Etivey). - (10)
beurtale, bretelle. - (16)
beurtaler : v. secouer. - (21)
beurtaler, v. int., bouillir trop longtemps: « Fais donc attention, Mariette ; ta sôpe beùrtale. All’ s'ra tout en pâte ». Comme sens, a de l'analogie avec Reûtonner. (V. ce dernier mot). - (14)
beurtaler. v. a . Brutaliser. - (10)
beurtalle : bretelle. La culotte s'écroche è beurtalles : la culotte s'accroche aux bretelles. - (33)
beurtalle. s. f. Bretelle. - (10)
beurtalles (des) - beurtelles (des) : bretelles - (57)
beurtalles : bretelles - (48)
beurtalles : bretelles. Exemple classique : inversion dans la première syllabe et altération de « é » en « a » dans la seconde. - (62)
beurtalot. s. m. Bretailleur, chercheur de querelles, de batailles. (Sermizelles). - (10)
beurtaloux. s. m . et adj. Brutal, qui agit avec grossièreté, avec méchanceté. - (10)
beurté : plafond à lames disjointes laissant passer des débris. A - B - (41)
beurte : (nf) carriole à deux roues et un manche - (35)
beurte n.f. (de bi-rota, deux roues). Carriole à deux roue et à un manche. Brouette, même avec une seule roue. - (63)
beurté. Blutée. - (49)
beurteau, s. m. blutoir, crible ou tamis pour séparer le son de la farine. - (08)
beurteille : haut de l'âtre de la cheminée. - (33)
beurteilles : brindilles, feu qui n'est pas alimenté - (39)
beurtèle : bretelle. - (52)
beurtelle (n.f.) : bretelle - (50)
beurtelle : bretelle - (51)
beurtelle : bride de cuir que l'on met sur les sabots de bois - (51)
beurtelle n.f. Bretelle. - (63)
beurtelle : n. f. Bretelle. - (53)
beurtelle, s. f., bretelle. - (14)
beurter (v.t.) : bluter passer la farine à travers un tamis - (50)
beurter : faire beaucoup de bruit, faire 'du vilain' - (51)
beûrter : secouer fortement - (37)
beurter v. 1.Transporter avec une beurte. 2. Secouer. - (63)
beurter : v. cribler la farine. - (21)
beurter, v. a. bluter, tamiser la farine au blutoir pour en ôter le gros son. - (08)
beurter. v. tr., tamiser, bluter : « J'ons beurté not’ farine ». - (14)
beurtiau : Blutoir, bluteau, sorte de tamis employé dans les moulins. - (19)
beurtiau, s, m., blutoir. - (14)
beurtoû (n.m) : grand tamis pour la farine - (50)
beurtoué, s. m. blutoir, tamis qui sépare la farine du gros son. - (08)
beurtse : (nf) fente dans un mur, brèche - (35)
beurtsée : (nf) cruche pour porter à boire dans les champs - (35)
beurtsi : cruche en poterie servant à porter à boire dans les champs. A - B - (41)
beurtsi v. Affûter dent par dent. Syn. fauçeuilli. - (63)
beurtsot adj. Edenté, ébréché. - (63)
beurvotte, beurvouotte. s. f. Brouette. (Argentenay, Béry). - (10)
beurvotter, beurvuotter. v. a. Brouetter. - (10)
beurzé : berger. - (52)
beurzelot, pain trempé dans du lait. - (38)
beurzer (n.m.) : berger (fém. bergère) - (50)
beûrzi, adj., sec (en parlant de la terre ou des haricots). - (40)
beurzie, s. f. bergerie. - (08)
beurzolot (adj. ou n.m) : pas très futé. Voir beûtiot et beuzenot. - (62)
beurzolot, adj., un peu détraqué, - (40)
beurzot n.m. (de braise). Miette de pain. - (63)
beûse (na) : buse - (57)
beuse. Bouse. - (49)
beuse. n. f. - Bouse des vaches. - (42)
beusenot : maladroit, pas très malin. - (66)
beusenot, adjectif qualificatif et subst. masculin : lourdaud, niais, simple d'esprit, malhabile. Employé au sens figuré pour personne stupide, imbécile. - (54)
beusenot. Pauvre d'esprit, peu dégourdi. - (49)
beuseron, sm. petit tas de fumier. - (17)
beusie. s. f. Vessie. (Annay-la-Côte). - (10)
beuskeûgnon n.m. (mot composé de bec et de coin, angle). Bec dans un vêtement, objet qui dépasse. - (63)
beûson, maussade, silencieux. - (16)
beûsqueugnyi : ergoter, chicaner - (43)
beûsqueûnion : (nm) bec dans un vêtement - (35)
beusquin, adj. qui n'avance pas au travail. Verbe beusquegni. - (22)
beusse (nom féminin) : bûche. On dit aussi beuche. - (47)
beûsse : bûche. - (52)
beusse : bûche - (39)
beûsse : s. f. fagot de chanvre. - (21)
beusse, bosse ; beussu, bossu. - (16)
beusse-cu : fruits de l'églantier. - (30)
beusseule (f), réserve à grain. - (26)
beûssi : endroit où sont empilées les bûches - (39)
beûsson : (nm) jumeau - (35)
beûsson : bec verseur - (43)
beusson : petite bûche - (39)
beusson, -onne n. et adj. (du lat. bis, deux fois). Jumeau, jumelle. - (63)
beussu, adj. bossu. - (17)
beust'in, adj. qui n'avance pas au travail. Verbe beusquegni. - (24)
beut : But, terme de jeu, point de départ. « Teni le pi au beut » : se dit au jeu de quilles, du joueur qui tient son pied à la place où il doit être. Au figuré : agir correctement. - Gros crapaud. « Etre ganflé c 'ment in beut » : être gonflé comme un beut, être gavé, bourré de mangeaille. - (19)
beutai : bouvier. (RDC. T III) - A - (25)
beutcher, beutier. Bouvier. Conducteur du bœuf au travail. Le beutier était, autrefois, généralement un « valet de ferme »... - (49)
beute : terrier, trou dans un arbre. A - B - (41)
beute (la) : terrier - (43)
beûté : Bûcheron, « In ban beûté » : un habile bûcheron. - (19)
beute : terrier, trou dans un arbre - (34)
beute : trou - (51)
beute : trou dans un arbre - (43)
beûté, adj., creux (se dit d'un arbre pourri au cœur). - (40)
beute, s. f. cavité dans un arbre ; terrier de renard. - (24)
beutée : meuglement - (51)
beuter : meugler. A - B - (41)
beûter : (vb) meugler - (35)
beuter : meugler - (34)
beûter : meugler - (43)
beuter : meugler - (51)
beuter, beugler. - (05)
beuter. Beugler. - (03)
beuter. v. n. Beugler. — Faire des riens. = v. a. Chercher, remuer, déplacer. Dans ce dernier sens, on dit, à Auxerre, rabeuter. - (10)
beuteune : viande avariée, odeur pestilentielle. A - B - (41)
beuteune : viande avariée, puanteur - (34)
beuteuner v. S'avarier. Plus le temps est lourd et moite, plus les aliments s'abîment. - (63)
beuteunerie : personne peu recommandable. A - B - (41)
beuteunerie : animal indocile - (43)
beuteunerie : personnage peu recommandable - (34)
beûteunerie n.f. (du gaul. buttuna, bête crevée, gonflée comme un tonneau). Chose sans valeur, saleté, fait ou chose désagréable. - (63)
beuteux : creux, en parlant d'un arbre. A - B - (41)
beuteux : arbre dont le cœur est pourri - (34)
beutié, s. m. celui qui conduit les bœufs, charretier. - (08)
beûtier (n. m.) : bouvier - (64)
beûtier (n.m.) : bouvier - (50)
beutier (nom masculin) : simple d'esprit. Ethym. : tout juste bon à conduire un attelage de bœufs. - (47)
beûtier : bouvier,lourdeau, personne brutale, peu intelligente  - (48)
beutier : pauvre type. - (66)
beutier : sabot. (LS. T IV) - Y - (25)
beûtier : bouvier, conducteur d'un attelage de bœufs. Les beûtiers ont disparu. - (33)
beutier ou beutou, subst. masculin : personnage balourd, mal dégrossi. - (54)
beûtier : 1 n. m. Bouvier. - 2 adj. et n. m. Maladroit. - 3 adj. Rustre. - (53)
beûtier, s. m., être épais, ignare et inculte. - (40)
beutier, sm. marchand de bœufs ; meneur de bœufs ; par ext. homme grossier, lourdaud. - (17)
beûtier. n. m. - Sabot sans bride en cuir. - (42)
beûtiller (v. int.) : aller et venir, perdre son temps à des futilités (syn. arcander, berlaiser) - (64)
beutiller : lambiner. - (09)
beutiller : travailler lentement, à des riens - (60)
beutiller. v. n. Diminutif de Beuter. Faire des riens, s’occuper des minuties, de choses inutiles; ne pas travailler sérieusement ni assidûment. — Chercher un objet perdu en bouleversant et laissant en désordre ceux parmi lesquels on le cherche. (Essert). - (10)
beutin (butin) : linge - (51)
beutin : Bien, avoir propriété rurale. « Ol a un ban beutin » : il a une bonne propriété. - (19)
beutin : grande quantité - (43)
beutin, s. m. bien, fortune, mobilier. - (08)
beutin, s. m. propriété, héritage. - (22)
beutin, s. m. propriété, héritage. - (24)
beuting (n.m.) : bien, fortune - aussi habits, linge, vêtements - (50)
beûtiot : bête et buté. Voir beurzolot et beuzenot. - (62)
beutique, sf. boutique. - (17)
beutné, vt. boutonner (voir abeutné). Au fig. : beuteune tai gueule, ferme ta bouche. - (17)
beutœne, s. f. vieille vache. Vieille personne, en terme de mépris. - (22)
beutœne, s. f. vieille vache. vieille personne, en terme de mépris. - (24)
beuton, bouton. - (26)
beutonne : bête à envoyer à l'équarrissage — d'où : beutonire : bétaillère destinée à cet usage. - (30)
beutou (se) : creux - (51)
beûtou : (adj) (arbre) creux - (35)
beûtou : arbre creux - (43)
beutou : arbre creux. - (30)
beutré : (beutré - subst. m.) nombril. - (45)
beutse : (nf) fétu de paille - (35)
beûtse : fétu de paille - (43)
beûtse : tige de paille - (43)
beutse : tige d'herbe desséchée sur pied - (51)
beûtse n.f. (du lat. busca). 1. Bûche. 2. Fétu de paille. - (63)
beutsi : bûcler - (51)
beûtsi : ceuf fêlé par le poussin qui éclot - (43)
beutsou : qui contient des beutsses (tige d'herbe desséchée sur pied) - (51)
beutte : (nf) un creux - (35)
beutte : Botte. « Eune pare de beuttes, eune beutte de foin, eune beutte de radis ». « Avoir du foin dans ses beuttes » être riche. « Eune beutte d'amanbic » : la cuve pleine d'eau froide dans laquelle passe le serpentin. - (19)
beutte n.f. (la racine gauloise butt se rapporte à tout ce qui est concave ou convexe et à tout ce qui heurte ou ce qui pousse).Terrier, trou dans un arbre. - (63)
beutte. Trou, caverne à l'intérieur d'un arbre. - (49)
beutter v. Meugler longuement et puissamment. (Le taureau qui beutte creuse le sol avec son sabot). - (63)
beutteune : Individu brutal et sans éducation. « I est eune vra beutteun » : c'est une vraie brute. - (19)
beutteux adj. Creux. - (63)
beutteux. Creux, caverneux à l'intérieur. « Un arbre beutteux ». - (49)
beuva, beuvains - divers temps du verbe boire. - (18)
beuvè : v. t. Boire. - (53)
beuvée (n. f.) : buvée, breuvage pour les bestiaux - (64)
beuvée : buvée (boisson à base de vin chaud et de son pour les animaux malades)  - (48)
beuvée : nourriture préparée pour le couchon (exclusivement). Confectionnée la plupart du temps avec une base d'eaux de vaisselle obligatoirement non savonneuse mises de côté. (Les détergents étaient inconnus). - (58)
beuvée, buvée. s. f. Eau mêlée de son, de battis, de petit lait, de légumes et de pommes de terre, pour être donnée aux bestiaux, aux cochons. - (10)
beuvée. n. f. - Aliment pour animaux. Mélange d'eau, de son, de petit lait et de légumes. Beuvée est une altération de buvée, indiquant au XIIe siècle un coup à boire, une rasade. À partir du XVIIe, il fut employé uniquement dans le domaine agricole : breuvage d'eau et de farine pour les animaux. La beuvée poyaudine, par sa riche composition, est plus un aliment qu'un breuvage. - (42)
beûver : boire - (37)
beuver : boire - (61)
beuveriau : Adonné à la boisson. Il y a une différence entre le beuveriau et l'ivrogne le beuveriau aime à boire, l'ivrogne se saoule. - (19)
beuveriaud n.m. Buveur invétéré. - (63)
beuveu'dlait : homme qui porte son châpeau en arrière - (61)
beûveur : buveur - (37)
beuvou - (39)
beuvoû : buveur  - (48)
beuvou ou bevou : Buveur. « In ban bevou ne s'épante pas » : un bon buveur n'est jamais embarrassé, faute de vin il boit de l'eau. - (19)
beuvou, ouse, s. buveur, buveuse, celui ou celle qui aime à boire. - (08)
beuvre, boire ; el ai beuvu, il a bu... - (16)
beuvrocher, v., passer d'une cave à l'autre pour boire des canons. - (40)
beûvu : bu - (37)
beuyancerie : triperie. - (30)
beû-ye : ventre - (43)
beuye : ventre. - (30)
beûyé, regarder longuement et sottement une personne ou une chose ; beûyou, celui qui regarde ainsi. - (16)
beuyé, vt. regarder fixement, attentivement. - (17)
beuyon : lourdaud. (B. T IV) - D - (25)
beuyot. s. m. Petit bœuf. (Pasilly). - (10)
beuyou, adj. myope. - (17)
beûzain, beûzon : (adj) (individu ; travail) délicat ; difficile - (35)
beuze : bouse de vache - (44)
beuzela : paysan mal élevé. (S. T III) - D - (25)
beuzenô : l'idiot du village, un simplet - (46)
beuzenot : malhabile. - (31)
beuzenot : sot. Voir beurzolot et beûtiot. - (62)
beuzenot, adj., faible d'esprit, farfelu. - (40)
beuzighies, s. f. plur. besicles, lunettes à branches dont se servent les gens âgés. - (08)
beuzniau (adjectif) : naïf, demeuré. - (47)
beûzniau : simple d'esprit. - (52)
beûz'not : lourdeau, incapable  - (48)
beûznot : tout bête - (37)
beûznot n.m. (du vieux verbe à l'or. inc. busier, penser, rêver). Demeuré, arriéré. Voir beurdin. - (63)
beuznot : (beuz'no: - subst. m.) homme plus ou moins demeuré, et de peu d'efficacité au travail. - (45)
beûz'not : n. m. Bêta. - (53)
beuznot, paresseux. - (38)
beuznotter : (beuz'notè - v. intr.) : mal travailler, avec peu d'efficacité, faire un travail de beuz'no. - (45)
beuznotter, paresser. - (38)
beûzon : homme lent au travail - (43)
beuzon : qui est lambin à réaliser - (51)
beuzonner, boreller : bricoler (sens péjoratif) - (43)
bevore, tasse ; du latin bibere. - (02)
bevore. :Tasse pour boire. - (06)
bey, bief, ruisseau. - (05)
béyé : bélier  - (48)
bèyé, bayé, donner. - (16)
bèyer : donner  - (48)
bèyer : donner. - (56)
bezai. A Chaumont-le-Bois, dans le Châtillonnais, on nomme ainsi les tiges sèches de la pomme de terre. En Bretagne, on appelle bezin ou bizin une espèce d'algue ou de varech. (Le Gon.) Le mot bezai est évidemment d'origine gauloise. - (02)
bezai. : Tiges sèches de pommes de terre ou autres légumes. - (06)
bezaiñne adj. La moutse bezaiñne, appelée aussi moutse pyate, moutse catharine, moutse cathrine et moutse canqueline, est une mouche dotée d'une carapace très dure, vivant sur le bétail. - (63)
bezer – draler : rôder - (57)
bezer, bezi : v. se dit des vaches qui courent, la queue en l'air, lorsqu'elles sont poursuivies par les taons. - (21)
bezeter : parler sur le bout de la langue. - (30)
bezillier, beusillier (pour brésiller). v. a. et v. n. Briser, mettre en petits morceaux. Se dit des plantes et particulièrement des céréales tellement sèches, qu’on ne peut y toucher sans qu’elles se brisent. Le blé, par exemple, beursiller, et ses épis se détachent de la tige lorsque, après après avoir été mouillé par la pluie, il est ensuite chauffé, saisi par un soleil ardent. (Etivey). — L’abbé Corblet fait dériver ce mot du celtique brisou , petit morceau. - (10)
bezin : Lent à faire une besogne. « Oh! que t'es bezin, te n'avances ren ». « Un travail bezin » : un travail qui n'avance guère, délicat à éxécuter. - (19)
bezin, adj., ennuyeux, fastidieux. - (40)
bezin. s. m. Insecte qui s’introduit dans les bourgeons de la vigne et détruit. A Auxerre, on l’appelle berdin. - (10)
beziner : Mettre beaucoup de temps à faire peu de besogne. - (19)
bezouille. s. f. Gros homme, lourdaud, niais. - (10)
Bfires n. Buffières. Les habitants sont les Bfirons. - (63)
bi (faire un) : embrasser. - (66)
bi (on) : bief - (57)
bi : ruisseau. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
bi, s. m. petit ruisseau. - (24)
bi, s. m. réservoir d'eau, mare. - (22)
bi, s.f. bise ; la bi beaunoise ; la bi noire. - (38)
bi. n. m. - Bise, baiser : « Fais don' pas la tête ! Vins putoût faie un bi. » - (42)
biâ : adj. Beau. - (53)
biâ, adj. beau. - (38)
biâ, adj., beau. - (40)
biâ, beau ; bale, au féminin. - (16)
biaffe : pâle (en parlant du teint). - (33)
biailler : v. a., tiller. - (20)
biainche : blanche - (57)
biainchi : blanchir - (57)
biaintsi : blanchir - (51)
biaire, adj. se dit d'un mâle et surtout d'un taureau qui a été maladroitement châtré, ou dont la castration est incomplète. - (08)
bian : blanc - (43)
bian : blanc - (46)
bian : blanc  - (48)
bian : blanc. - (66)
bian, ance, adj. blanc, blanche. - (08)
bian, bjinche, adj. blanc, blanche. - (17)
bian, blanc; biènche, au féminin. - (16)
bianc : blanc - (51)
bianc : blanc - (57)
bianc, bianche (adj.m. et f.) : blanc, blanche - (50)
bianc, tsavoniaud : chevenne - (43)
bianchi : blanchir  - (48)
biande : grande blouse. - (66)
Biâne : le village voisin de Biarne dans le Jura - (46)
Biâné : un habitant de Biarne - (46)
Biane et Beane : Beaune. Le nom primitif était celui d'une divinité gallo-romaine : Belisana, ou mieux Belisama. Un clos de vigne, dans lequel on a trouvé des sépultures par incinération et divers objets d'antiquités, porte encore le nom de Bélisant. Au Moyen-âge on a dit Belna. - (13)
biâne, à biâne ; porter quelqu'un sur le dos. - (38)
bianmé, vt. blâmer. - (17)
biarle n.m. Barre de bois ronde servant à faire rouler les tonneaux pour les nettoyer ou pour les déplacer. - (63)
bias-frée. s. m. Beau-frère. (Domecy-sur-le-Vault). - (10)
biau - brâve : beau - (57)
biau (adj.) : beau - (50)
biau : beau  - (48)
biau : beau, bien habillé. - (52)
biau : beau, joli - (51)
biau : beau, bien habillé, joli physique. Le dimanche on o biau : Le dimanche on est beau. - (33)
biau adj. Beau. - (63)
biau temps : beau temps. Par extension : longtemps - (51)
biau : beau - (39)
biau, ale, adj., beau, bien mis. - (14)
biau, biaute. adj. - Beau, belle. - (42)
biau, biaute. adj. Beau, Belle. Ail’ est propre, all’ est biaute , ta poupée ! - (10)
biau, biéle, adj. beau, belle. - (08)
biau, brave : beau - (43)
biau: (adj) beau - (35)
biau-bal (fem. balle) : Beau. Au féminin : balle (voir ce mot) « V'la in biau garçan » : voilà un beau garçon. « Le temps est biau ». - Paré, bien mis, « O s'est fait biau pa aller à la fête». Vieux français biau. « In bal homme » un bel homme. - (19)
biaude (n. f.) : blouse de paysan - (64)
biaude (n.f.) : blouse de foire - (50)
biaude (na) : robe - (57)
biaude (nom féminin) : blouse noire des paysans morvandiaux encore portée les jours de foire par les marchands de bestiaux. - (47)
biaude : (nf) robe ; blouse - (35)
biaude : blouse - (61)
biaude : blouse (bleue)  - (48)
biaude : blouse. Blouse de maquignon, gaban…et plus généralement des vêtements très communs. - (62)
biaude : habit. - (59)
biaude : robe des femmes - (43)
biaude ou blaude : blouse froncée, marine portée dans le Morvan au début du siècle et tenue traditionnelle des maquignons que certains portent encore maintenant. - (33)
biaude : (blô:d’, biô:d’ - subst. f.) "biaude" blouse courte que portaient les paysans. Le mot s'est aussi employé pour les blouses de femme en matière synthétique. - (45)
biaude : blouse - (39)
biaude : blouse ample de couleur bleue, à manches, que l'on enfile par la tête et qui s'arrête à hauteur du genou. Ex : "L'pée Desriaux, quand il a marié la Lucie, il a mis sa biaude neue". - (58)
biaude : n. f. Blouse. - (53)
biaude*, s. f. blouse. - (22)
biaude, blouse. - (27)
biaude, n.f. blouse. La biaude est la blouse portée par les paysans qui se rendaient à la foire. Aujourd’hui, c'est le vêtement traditionnel des maquignons et des éleveurs ; le terme est également utilisé par dérision pour désigner un vêtement trop long ou trop ample. - (65)
biaûde, s. f., grande blouse de sortie, plissée. - (40)
biaude, sf. blaude, blouse. - (17)
biaude, subst. féminin : grande blouse bleue ou noire. - (54)
biaude, vêtement analogue à la saie gauloise, qui n'a fait que changer de nom. En vieux français, bliaut, bléaut, justaucorps. (Lac.) En latin barbare, bladum signifie blé. - La blaude est le costume universel de nos paysans, et son nom ne viendrait-il pas de bladum ? - (02)
biaude. Souquenille. L’ancien mot était bliaut, qu’on écrivait ordinairement bliaus, quelquefois bleaut, en latin blialdus, bliaudus, blisaudus, et même blidalis. Le bliaud n'était pas toujours une longue veste de grosse toile , il était plus court ; on le mettait sur ta chemise, et le manteau dessus. Il y en avait de chanvre, de futaine, de soie, de satin, d'étoffe riche et ornée, plus ou moins suivant la condition… - (01)
biaudes : habits - (44)
biaudes, s. f. pl. habits en général (du vieux français bliaud). - (24)
biaudes. Beaux habits ; habits du dimanche. S'emploie surtout au pluriel. - (49)
biau-frée. n. m. - Beau-frère. - (42)
biaugairçon, s. m. beau fils. Cette femme n'a pas d'enfants, elle n'a qu'un « biaugairçon. » - (08)
biauté : Beauté. « Alle est bin fière de sa biauté ! » - Proverbe : « An ne mije (mange) pas la biauté à la cullie (cuillère) » : la beauté ne suffit pas pour assurer le bonheur du ménage. - (19)
biaute : une betterave - (46)
biauté, s. f. beauté. - (08)
biauté, s. f., beauté, bel arrangement. - (14)
biaux : Atours, parure. « Alle a mis ses biaux ». - (19)
biaux t’tons : (nmpl) (humoristique) trayons - (35)
biber (v. tr.) : gober (biber enne oeu (gober un œuf, en absorber le contenu en l'aspirant à travers un trou pratiqué dans la coquille)) - (64)
biber : gober un oeuf - (60)
biber. Avaler un œuf non cuit, à même la coquille ; aspirer, boire. Le mot français est : ébiber. - (49)
biber. v. - Gober, synonyme de blotter : « Eh pa' te veux-ti biber eune oeu' d'passe ! » - (42)
bibi ! bibi ! : appel des brebis - (39)
bibi ! : - (39)
bîbi : diminutif enfantin pour dinde. IV, p. 62 - (23)
bibi : oison, mot utilisé pour les appeler  - (48)
bibi, n.m. oison. - (65)
bibi, subst. masculin : oison. - (54)
bibi. Oison. Fig. Moi. (Argot). On dit : « y est bibi » pour c'est moi. - (49)
bibine : s. f., boisson de qualité très inférieure ou fortement étendue d'eau. - (20)
bibloquet, s. m., bilboquet. - (14)
bica : bélier. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
bica, chevreau. v. belot. - (05)
bicagnon, bicron, bicnon. n. m. - Petit goulot, petit bec verseur sur un récipient : « Et le jus s'écoulait par le bicagnon de l'auge et emplissait la cuve. » (Fernand Clas, p.9) - (42)
bicane, bigane. s. f. Vieille bique ; mauvais cheval, rosse. - (10)
bicaner. v. n. Bancaler, marcher de travers, à la manière des canes. - (10)
bicanitier. n. m. - Truc, machin, bidule : « Passe moué don' l'bicanitier qu'est à ton couté ! » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
bicarne, s. f. chassie, humeur séchée des yeux. - (24)
bicarner : vb regarder sournoisement - (35)
bicarner : v. n., être de travers. Une rue, un mur, qui bicarnent. - (20)
bicarner, lucarner v. 1. Loucher. 2. Jouer à cache-cache avec les nuages, en parlant du soleil. 3. Etre de travers en parlant d'une construction ou d'un habit. - (63)
bichabe (adj.) : qui se laisse embrasser (t'es pas bichabe (tu es de mauvais humeur, tu n'es pas aimable)) - (64)
bichade. n. f. - Embrassade. - (42)
bichai : embrasser. Ol é biché la gamine : Il a embrassé la fille. - (33)
bichè : adj. et n. Content, être ravi. - (53)
bichecone (aller à). - C'est-à-dire aller à califourchon. (Del.) - (06)
biche-cone, califourchon. - (02)
bicher (v. tr.) : embrasser - (64)
bicher (verbe) : embrasser. - (47)
bicher : embrasser - (37)
bicher : embrasser - (44)
bicher : embrasser - (60)
bicher : embrasser - (61)
bicher : embrasser  - (48)
bicher : embrasser. - (52)
bicher : Mordre à l’hameçon. À la pêche, quand ça mord : ça « biche ». - (62)
bicher : embrasser - (39)
bicher : embrasser, hors toute arrière-pensée. Ex : "Vins don là que j'te biche !". - (58)
bicher, biner, biquer. v. a. Embrasser, donner un baiser. Biche- moi. Viens que j’te bique. - (10)
bicher, biner. v. - Embrasser : « Te vas ben m’bicher avant d’parti’ ! » - (42)
bicher, biser. Embrasser, donner un baiser. « Biser » vient du vieux français : bise. - (49)
bicher, bitser, bicler v. (de l'anc. fr. biscler). Loucher. Voir beurnicler. - (63)
bicher, embrasser - (36)
bicher, v. a. baiser, embrasser, caresser. - (08)
bichet : contenait de 20 à 40 litres. - (55)
bichet : s. m., ancienne mesure de capacité pour les grains. - (20)
bichet, ancienne mesure de grain. - (05)
bichet, s. m. mesure qui contient soixante litres. - (08)
bichet, s. m., mesure de grains, d'environ un double décalitre (20 litres), mais variable. - (14)
bichet. Ce mot, dans la Haute-Marne, signifie une petite mesure de graines sèches. Dans l'idiome breton, bychan répond au latin paucitas, petite quantité de ... - (02)
bichetêe, bicherée, bichonnée : s. f., ancienne mesure de surface pour les terres, correspondant à ce que l'on peut ensemencer avec un bichet de grains, et valant (du moins dans le ChafoUais et le Brionnais) 45 ares 584. - (20)
bichette. Baiser, embrassade. - (49)
bichllia, s. m. qui louche. Verbe bichllier. - (24)
bichllia, s. m. qui louche. Verbe bicxlliàyé. - (22)
bichon : tampon, houpette. - (30)
bichon : s. m., bichet. - (20)
bichon, bichette. Mots répétés avec accompagnement de musique, pour inviter cavaliers et cavalières à s'embrasser entre deux danses. - (49)
bichot : Bichet. Ancienne mesure de capacité. « In bichot de blié » (blé). Le bichet valait 2 sacs, le sac 10 coupes, la coupe 15 litres. Le bichot valait donc 300 litres. Le bichot contenant environ la quantité de blé nécessaire à la nourriture d'une personne pendant une année on disait, au lieu d'un bichet de blé, une année de blé. - (19)
bichouée (n. f.) : se dit d'une noix qui n'est qu’à moitié pleine – autrefois dans les veillées où l'on échalait les calons, celui qui trouvait une bichouée devait embrasser sa voisine - (64)
bichouée. n. f. - Joue : « Te vas t’prende une tape su’ la bichouée ! » (Sougères-en-Puisaye) - (42)
biclailler, biclayer : v. n., fréquentatif de bicler, regarder partout. - (20)
biclailloux, adj., fréq. de bicloux. - (20)
bicler : pincer, prendre, chiper - (60)
bicler : v. n., bigler, loucher. - (20)
biclou n.m. Vélo. - (63)
bicloute, sf. bique. - (17)
bicloux, biclouse et biclette : adj., loucheur, loucheuse. - (20)
bicloux, -ouse n. et adj. Qui louche. - (63)
bicnon (n. m.) : tout événement de petite dimension ayant une fonction mécanique ou décorative sur un ustensile, un appareil, ... - (64)
bicorne : s. f., bigorne, bigot, pioche à deux cornes ou branches parallèles. - (20)
bicot (nom masculin) : chevreau. - (47)
bicot : chevreau  - (48)
bicot : Fromage de chèvre, sec. A noter que la chèvre est la bique… - (62)
bicot, bigou, bicou. n. m. - Chevreau. - (42)
bicot, biquot : n. m. Cabri. - (53)
bicot, cabri (de bique) - (38)
bicot, s. m., baiser, embrassement ; « Eh ! la p'tiote, fais-me ein bicot ». - (14)
bicot, subst. masculin : fromage de chèvre. - (54)
bicot. Fromage de chèvre. - (49)
bicou. s. m. Chevreau. — Bicou d' Avril, grésil. (Argenteuil.) - (10)
bicquailler : v. n., «becqueter » « boustifailler », Viens donc, j'ai acheté pour cinq sous de cassé : on va bien bicquailler. - (20)
bidai. Bidet, bidets. - (01)
bidamboche : s. f., salsifis des prés. - (20)
bidel, bidelle (de). loc. adv. - De travers : « T'as-ti vu l’échelle ? Alle est d’bidellel ! » - (42)
bider : v. n. vx fr., frotter. - (20)
bidet : Le numéro un au tirage au sort des conscrits. « Ol a amené le bidet ». - (19)
bidet, s. m., numéro un. Cette dénomination s'emploie dans les jeux à numéros, tels que le loto, etc. - (14)
bidette, s. f. petite jument de selle. - (08)
bidoche : viande - (44)
bidon : ventre, petit ventre  - (48)
bidrouille. n. f. - Citrouille. (M. Jossier, p.l6) - (42)
bidrouille. s. f. Citrouille. (Puysaie.) - (10)
bié (du) : seigle - (57)
bie (n.f.) : bise, vent du nord-est (variante nivernaise bise) - (50)
bié (n.m.) : 1) bié nar sauvaize : sarrasin de Tartarie ; bié nar preuvé : sarrasin amélioré - 2) bief, petit fossé - (50)
bié : (adv) bien; beaucoup - (35)
bié : (nm) blé - (35)
bié : bien - (51)
bié : rigole (pour l'eau), bief  - (48)
bié : seigle - (43)
bié : seigle (et non le blé). (C. T IV) - S&L - (25)
bié d’mar : (nm) blé de printemps - (35)
bié n.m. Propriété, capital, avoir. - (63)
bié nâ : (nm) sarrasin - (35)
bié na : sarrasin (botanique) - (51)
bié nar : sarrazin. VI, p. 4-8 - (23)
bié : (byé - subst. m.) canal de drainage, dans un pré très humide. Contrairement aux indications de Cl. Régnier, (c31), le type odeu est inconnu de tous les témoins. - (45)
bié : s. m. blé. - (21)
biè, bief, petit canal conduisant l'eau d'une rivière sur la roue d'un moulin. - (16)
bié, bin adj. et adv. Bien. J'ai effectivement (bin) beaucoup (bié) de sarrazin cette année. Beaucoup. Y'en a pyus bié. Il n'y en a plus beaucoup. - (63)
bié, blé. - (16)
bie, s. f. bise, vent du nord-est et de l'est. La « bie » est sur pied. - (08)
bié, s. m. bief, biez, petit fossé d'irrigation ou d'assainissement. - (08)
bié, s. m. blé, froment. - (08)
bié, s. m., blé. - (14)
bié. Blé. - (49)
bie. n. f. - Vent du nord, bise ; synonyme de abisoué. - (42)
bié. s. m. Blé. - (10)
bié’ nâr : sarrazin - (37)
biée : bief - (39)
biée. n. f. - Bière : « Veins don’ boué une biée. » - (42)
biélaize : action de faire les biefs - (39)
biélée, s. f. étendue de biez ou rigoles d'irrigation. - (08)
biéler : faire des rigoles dans un pré pour l'assainir. - (52)
biéler : faire des rigoles, des fossés  - (48)
biéler : faire les biefs - (39)
biéler, v. a. creuser un biez, une rigole. Biéler les prés. On bièle au printemps et quelquefois à l'automne. - (08)
biélou, s. m. celui qui « bièle », qui creuse un biez, une rigole. - (08)
bien : adv. Etre bien, être bien de chez soi, être dans l'aisance. C'est des gens qui sont ben bien. Il a épousé une femme qu'est bien de chez elle, mais lui a non plus pas rien. - (20)
bier. s. m. Syncope de bélier. (Seignelay.) - (10)
biére (na) : bière - (57)
bièrles, s. m. pièces de bois rondes équipant un char pour le transport du vin. - (22)
bièrles, s. m. pièces de bois rondes équipant un char pour le transport du vin. - (24)
bierne, bierle : s. f., vx fr. bière, assemblage de deux madriers que, dans un char, on place sur les trèches pour transporter les gros matériaux. - (20)
biés (lâs) : (les) rigoles de dérivations d’eau dans les prés - (37)
biet : blé  - (48)
biet, biot, bioche. Blet, trop mûr. Fém. « Biette, biote » ; « bioche » est des deux genres. - (49)
biétôt (dachtôt) : bientôt - (51)
bieû : bleu - (43)
bieû : bleu - (57)
bieû, bieûse, bleu, bleue. - (16)
bieu, euse, adj. bleu, bleue. - (08)
bieuche, adj. trop mûr, blet. - (24)
bieuson, sm. [blesson] fruit du poirier sauvage. - (17)
bieusse : blet - (57)
bieussenöt, sm. poirier sauvage. Qqf. pommier. - (17)
bieûssneil : le poirier qui donne les bieûssons (poires) - (46)
bieûsson : une poire destinée à faire une boisson - (46)
bieussons, fruits, poires surtout, qui blettissent vite. - (27)
bieute : betterave. - (66)
bieute : fruit trop mûr, blet - (43)
bieuyèche, s. f. mercuriale des champs. - (24)
bife, subst. féminin : gousse d'ail. - (54)
biffe, s. f., tranche de pain, largement frottée d'ail. - (40)
biffe. Caïeu ; on dit « une biffe d'ail ». - (49)
bigadou (à la). n. f. - Un jeu où l'on porte quelqu'un sur les épaules, on joue au cheval ; synonyme de cabadou. - (42)
bigageai - déranger quelqu'un de son occupation, ce qui l'a beaucoup contrarié. - Que ci m'é don bigageai, qu'a saint venu me chercher c't aifâre qui ! - (18)
bigain : crochet à fumier. (CLF. T II) - D - (25)
bigainne. s. m. Chevreau, qgneau de bique. - (10)
bigane. s. f. Petit escargot. Se dit sans doute pour bicorne ou bigorne. Il existe un coquillage bon à manger appelé bigorneau. - (10)
bigarroler. v. a. Barioler. - (10)
bigau, s. m. chevreau. Ne désigne que le mâle. - (08)
bige : vent très froid du nord-est. A - B - (41)
bige : Bise, vent du nord. « La bige est frade (froide) ». - Le nord : « Sa maison est en bige du chemin » : sa maison est située au nord du chemin. - Proverbe « Quand i pliô (pleut) de bige i mouille jeusqu 'à la chemige (chemise) ». - (19)
bige nère : vent très froid du nord-est avec brouillard. A - B - (41)
bîge : s. f. bise. - (21)
bige, bije (n.f.) : vent du nord-est ou de l'est - (50)
bige, s. f. bise, vent qui souffle de l'est. - (08)
bigeon : s. m., petite bigue, bâton, cheville. - (20)
bigeot : bovin légèrement roux. A - B - (41)
bigeot : bovin légèrement roux - (34)
bigeot : De couleur bise ou beige. Nom que l'on donne aux bœufs de cette couleur « le bigeot est pu feu (plus fort) que le fremoitin (fremoitin, autre nom du bœuf) ». - (19)
bigigi (n.m.) : rémouleur - (50)
bîgler : loucher, regarder - (48)
bigler. v. n. Loucher. - (10)
bigleux, biglou : celui qui a mauvaise vue, celui qui louche - (37)
bigleux. adj. Qui bigle, qui louche. - (10)
bîglou : personne qui louche - (48)
biglou : personne qui voit mal - (44)
bigne, bosse au front, beugne. - (04)
bigner : baigner  - (48)
bigneut : Pâtisserie commune faite de pâte de froment cuite dans la graisse ou dans l'huile bouillante. Bigneut est employé dans le sens de friandises, chatteries, dans cet exemple qu'on cite aux gens qui sont trop portés sur leur bouche « Ma grand (grand-mère) ave ses bigneuts a to miji (mangé) san bataclan ». - (19)
bignon, s. m. eau qui jaillit du sol ; source avant sa sortie de terre, petite fondrière. - (08)
bignou. -.Prononcez biguenou. (Voir au mot beugne.) - (06)
bigo : engourdi - (46)
bigo, instrument de fer, à deux dents, … le fumier. - (16)
bigo. Fourche de fer, vient du latin biago, à deux pointes, ou de bicornis. - (03)
bigornais, s. m. amas, fouillis d'objets divers et principalement de rognures d'étoffe, de chiffons. - (08)
bigorne (nom masculin) : trépied utilisé pour travailler le bois. - (47)
bigorne, s. f. trépied sur lequel on travaille le bois et qui sert à divers autres usages. Une bigorne est une enclume à deux cornes comme le dit assez le mot formé de bis et de corne. - (08)
bigorne. Pioche ; houe à trois dents. - (49)
bigorner. Abîmer, détériorer ; rendre inutilisable. - (49)
bigornier (n. m.) : arbre servant à marquer la limite entre deux parcelles de bois - (64)
bigornotte. s. f. Petit escargot. - (10)
bigot - crochet à deux dents qui sert surtout à tirer le fumier de l'écurie, à le manier. - Aipote voué le bigot qui tirains le femé des vaiches. - (18)
bigot (adj) : gourd. Les doigts tout « bigots de froid » : engourdis. - (62)
bigot (n.m) : croc. Pioche-croc pour tirer la paille ou le fumier ; Du latin « bigornis » : à deux cornes - (62)
bigot (n.m.) : 1) chevreau (diminutif de bigue) - 2) croc à fumier (peut-être diminutif de bec à cause de la forme de l'outil) - (50)
bigot (nom masculin) : croc à fumier. - (47)
bigot : crochet à fumier  - (48)
bigot : chevreau. La bigue neurrit son bigot : la chèvre nourrit son chevreau. - (33)
bigot : graisse fondue (mouton ou chèvre) dont les hommes s'enduisaient les mains pour éviter les gerçures en travaillant dehors l'hiver. - (33)
bigot : bouc - (39)
bigot : fourche. (CH. T II) - S&L - (25)
bigot : n. m. Croc à deux dents. - (53)
bigot, adj. engourdi par le froid. - (24)
bigot, adj., engourdi de froid : « Ah! man-man, j' peux pu t'ni l’boinon ; j'ai les dèts tout bigots ». - (14)
bigöt, bigot, sm. crochet à fumier ; sarcloir à chiendent. - (17)
bigot, engourdi par le froid. - (05)
bigöt, öte, adj. engourdi, paralysé par le froid. - (17)
bigot, outil de vigneron à deux dents. - (38)
bigot, s. m. fourche à deux ou trois pointes dont on se sert pour enlever les fumiers. - (08)
bigot, s. m., bigaut, fourche, instrument de fer à deux dents (bident), emmanché comme un râteau, pour enlever le trèfle en masses roulées. - (14)
bigôt, s. m., croc à fumier. - (40)
bigot, trident emmanché horizontal. - (05)
bigot. Instrument de culture, formé de deux dents en fer recourbé, qui sert à sortir le fumier de l’étable. Jusqu'en 1790, le clergé de Nuits a célébré la messe des bigotes en souvenir du massacre effectué, le 21 janvier 1576, par les reîtres allemands : on avait été obligé de tirer avec des bigots les cadavres des Nuitons carbonisés dans l'incendie d'une chapelle. (F. Neusille). - (13)
bigotes : désigne une race de vaches de petite taille. III, p. 27-i - (23)
bigotte : petit tas de blé noir (ou d'autres céréales) posé en forme de cône - (39)
bigotte, clef bigotte ; tige de fer recourbée qui sert à ouvrir un verrou de l'extérieur d'une porte de fenil, de grange, etc... - (38)
bigotte, mains bigottes : mains gourdes. - (38)
bigou (n. m.) : chevreau (syn. cabin, chiga) - (64)
bigounier : l'homme qui promène les bigues. Un gardien de troupeau. Ex : "Tin ! l'bigounier vint d'passer avec ses bigues. Euh ! Qu'y sent môvéé l'ourse !". - (58)
bigourdin. s. et adj. m. Maladroit, qui a les deux mains gourdes. De bis et gourd. - (10)
bigourdin. s. m. Très gros bâton, bâton double de la grosseur ordinaire. Des mots bis et gourdin. - (10)
bigouris. s. m. pl. Tout ce que mangent les enfants (baies, mûres sauvages, fruits sauvages, fruits verts, etc.), lorsqu’ils vagabondent par les champs. - (10)
bigue (aine) : (une) chèvre, (un) trépied pour trancher à la hache le bois « moyen » - (37)
bigue (grande) : jeune fille « montée en graine » - (37)
bigue (n. f.) : chèvre - (64)
bigue (n.f.) : chèvre - (50)
bigue : chèvre  - (48)
bigue : chèvre. - (09)
bigue : chèvre. Désigne, comme chèvre en français, l'animal et l'outil du bûcheron, support où l'on pose les bûches à hauteur d'homme pour les scier. bigot : chevreau. - (52)
bigue : Etai, sorte de mât qui supporte les drapeaux, emblèmes ou oriflammes quand on pavoise dans les rues. - (19)
bigue : chèvre. Le fromage de bigue ç'o bon : le fromage de chèvre c'est bon. - (33)
bigue : outil façonné par le bûcheron, support à trois pattes pour mettre les perches à hauteur d'homme pour le façonnage du bois. - (33)
bigue écorchée (ai lai), loc. on met ses bas « à la bigue écorchée » lorsqu'on les retourne à l'envers pour les chausser plus aisément. - (08)
bigue : chèvre, morceau de bois à trois pieds utilisé par les bûcherons - (39)
bigue : chèvre, que l'on prononce : chieuve. Ex :"Si té veux un bon froumage de bigue té d'mande à la Mélie !" - (58)
bigue : s. f., vx fr., mât. perche. - (20)
bigue, s. f. bique, chèvre. Les petits sont appelées « biguets. » - (08)
bigue, s. f. mât. - (22)
bigue, s. f. mât. - (24)
bigue. Gourd, se dit exclusivement des doigts engourdis par le froid. Etym. bigot, mot très français qui désigne une pioche a deux becs recourbés (Littré) ou un instrument de cette forme avec lequel on manie le fumier. - (12)
bigue. n. f. - Bique, chèvre. - (42)
bigue. s. f. Bique, chèvre. — Bigue d’harnais, sorte de croisillons fixés au centre d’un bateau, en trois ou quatre places, d’un bout à l’autre, et qui sont destinés à supporter une longue traverse de sapin sur laquelle sont tendues les bâches servant a couvrir les marchandises. - (10)
biguebaie (ai lai), loc. porter quelqu'un « à la biguebaie », c'est prendre une personne sur le dos comme une hotte, ses jambes pendantes de chaque côté et ses mains entrelacées autour du cou. - (08)
biguenelle : grande fille un peu bête. - (09)
biguenou, ouse, adj. chassieux, à paupières rouges et pleurantes. - (17)
biguenou. Dans le Châtillonnais, avoir les yeux biguenoux, c'est avoir les yeux chassieux... - (02)
bigueriauche. s. f. Pie-grièche. (Chablis.) - (10)
bigues - se dit particulièrement des doigts qui sont saisis par le froid. - An ne fait vraiment pâ chau, lâvan à Roncey ; i ai les doigt tot bigues. - (18)
bigues (doigts), gourds, qui rendent maladroit. - (27)
biguette : voir chvau - (23)
bigueu : fourche à fumier, crochet pour arracher les pommes de terre par exemple. - (66)
bigueu : un crochet à 4 dents rondes pour tirer le fumier - (46)
bigueu, crochet à fumier. - (26)
bigueu, fourchet à dents recourbées pour tirer le fumier. - (27)
bigueûrne, enquieûme : enclume - (37)
bigueut : Bigot, personne d'une dévotion étroite et exagérée « Eune vieille bigueute ». - Engourdi : « J'ai les das bigueuts » : j'ai les doigts gourds. - Lambin, qui fait sa besogne avec lenteur : « dépôche te dan bigueut » : dépêche toi donc, lambin ! - (19)
bigueuter : Lambiner, « L'ovrage presse, i est pas le moment de bigueuter ». - (19)
bigueuterie : Bigoterie. « Alle est dans la bigueuterie » c'est une bigote. - Lenteur « Quèle bigueuterie ! » : quelle lenteur ! - (19)
biguot : adj., vx fr. bigot (s. m.), gourd, raidi comme bigue. J'ai les doigts biguots. - (20)
Bi'inche : Blanche (prénom)  - (48)
bijâtre, adj. bizarre, extravagant, lunatique. - (08)
bije, bise n.f. Vent du Nord. - (63)
bijiji : acheteur de cuivre - (61)
bijiji. n. m. - Bricole, petite chose. - (42)
biké, baiser (enfantin). - (16)
bike, chèvre ; bikè, le petit de la chèvre. - (16)
bilaude : (nf) jeune chèvre - (35)
bilaude : jeune chèvre - (43)
bilaude n.f. Chèvre. - (63)
bilboquète, s. f., bibliothèque, ou simple rayon de livres. - (14)
biler (s') v. (fr. pop.) Se faire du souci : s'emploi surtout à la forme négative. Çhtu-là, ô s'bile pas ! - (63)
biler (se) : v. r., se faire de la bile. Ah ! je n’ veux pas m' biler pour si peu. - (20)
bilet, -ette n.m. Cabri. - (63)
bileux : adj.. qui est bilieux, qui se fait de la bile. - (20)
bileux, -euse n. et adj. Qui se fait du souci. Voir tracassin. - (63)
bili, agneau - (36)
biline, subst. féminin : jeune chèvre. - (54)
billa. Petit cochon. - (03)
billadai, boiter.- En roman français, bille est un bâton ; billader, c’est s'appuyer, comme les boiteux, sur un bâton... - (02)
billadai. - Boiter. - Billar, c'est-à-dire qui s'appuie sur une bille (du bas. latin billus, bâton). - (06)
billader : boiter. (G. T II) - D - (25)
billar. Boiteux. Le bâton appelé billard, avec lequel on pousse les billes dans les blouses, étant recourbé, je ne doute point que ce ne soit de là qu’on a dit à Dijon billard dans la signification de boiteux. Il semble même qu’on appelait autrefois billard tout bâton recourbé parle bas… - (01)
billard. s. m . Bâton recourbé ; homme qui s’appuie dessus pour marcher. - (10)
billarde. s. f. Sérénade, aubade donnée à un jeune marié étranger à la commune ; droit prélevé sur lui par les garçons de cette commune. (Percey.) — Cet usage se pratique dans plusieurs localités sous diverses dénominations. - (10)
billat : s. m. petit tronçon de sarment laissé sur le cep lorsqu'on taille. - (21)
bille, s. f. bile, humeur sécrétée par le foie. - (08)
bille, s. f. pièce de fer portative servant à serrer le tour d'une voiture. - (22)
bille, s. f. pièce de fer portative servant à serrer le tour d'une voiture. - (24)
billeman. Substantif du verbe biller, attacher, lier. - (01)
biller : (vb) serrer un nœud (avec un « beuil » ; voir plus haut) - (35)
biller : serrer (un nœud) - (43)
biller : serrer avec un treuil. (VDS. T IV) - VdS - (25)
biller. v. - Tourner, faire rouler : « On va faie biller l’tronc du grous chêne. » - (42)
biller. v. a . Tourner. Biller un morceau de bois. - (10)
billet, billot : s. m., fragment de branche d'arbre ou de vigne portant deux ou Irois bourgeons et que, au moment de la taille, on réserve pour la végétation de l »année. Voir Littré, chargeon. - (20)
billette : voir chvau - (23)
billette. n. f. - Champignon, russule rouge. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
billeut : Terme de viticulture, courson. « Le ban billeut » : le courson qui donnera du fruit. - (19)
billi v. Biller, serrer avec une bille (bobine) Bille don l'beuil. Serre donc la barre. - (63)
billier : v. n., vx fr., s'en aller, s'enfuir. - (20)
billon (pour billot). s. m. Rondin de bois suspendu au cou d’une vache pour l’empêcher de courir. - (10)
billon : (nm) botte de paille « billée » - (35)
billon : petit de l'oie. (P. T IV) - Y - (25)
billon n.m. (du gaul. bilia, tronc d'arbre). Groupe de 12 ou 13 raies (sillons) de labour. - (63)
billon, biron, bison. n. m. - Petite oie. - (42)
billon, s. m. dans quelques localités on donne ce nom à un arbre de forme élancée propre à la charpente ou à la menuiserie. - (08)
billon. n. m. - Rondin suspendu au coup d'une vache pour l'empêcher de courir. Se dit billot à (Sougères-en-Puisaye). - (42)
billon. s. m. Oisillon. (Sainpuits.) - (10)
billotouére, s. f. épinette, cage où l'on enferme les poulets pour les faire engraisser. - (08)
billotte. n. f. - Jaune d'œuf - (42)
billout. s. m . Sorte de panier qui s’accroche de chaque côté du bât d’un âne et dans lequel sont mises les provisions ou marchandises que l’on porte au marché. - (10)
bilô, s. m., jeune veau non sevré. - (40)
bilo. Petit veau. - (03)
bilot : Jeune veau. - (62)
bilot, billot. n. m. - Argent des paris déposé par les joueurs. (Villiers-Saint-Benoît, selon M. Jossier) - (42)
bilot, billot. s. m. Argent déposé par les joueurs pour leur enjeu. (Villiers-Saint-Benoît.) Vient probablement de biller, jouer, s’amuser. - (10)
bilot, petit veau. - (05)
bilot, s. m,, veau tout jeune. - (14)
bilou : Qui se fait de la bile, du souci « O n'est pas bilou ». - (19)
bimbrelatte, s.f. cloche de carillon. - (38)
bin : (forme d'insistance) « y é bin vrai! » - (35)
bin : bien - (48)
bin : bien, èl èm bin lé queusses de grebeusses, il aime bien les cuisses de grenouilles - (46)
bin ou bien : Bien. « Je veux bin » : je veux bien. « Ol est bin vieux » : il est bien vieux. « Y est bin prou mô » : c'est bien assez mouillé. - On emploie aussi « bien » « Y est bien mô » c'est bien mouillé. Dans le sens de « beaucoup », on emploie de préférence « bien » ; « Y avait bien du mande à la foire ». « Y a bien pliu, y serait bin prou » : il a beaucoup plu, ce serait bien assez. - (19)
bin : adj. inv. Bien. - (53)
bin : bien - (39)
bîn, adv., bien. - (40)
bin, bié adj. et adv. Bien. - (63)
binaile. s. f . Cigale. De bis et ala . — Se dit, au figuré, d’une femme, d’une jeune fille d’allures trop libres et trop hardies. Vois donc ç’tte grande binaile ! (Auxerre). - (10)
bin-brâment : exp. Très bien, parfait. - (53)
binchan : Petite binche. - (19)
binche : s. f. planches disposées de chaque côté de la voiture. - (21)
binches (nom féminin) : Ridelles de char en planches. Planche de char formant caisse. Elles sont au nombre de trois, l'une formant le fond, les deux autres formant les côtés et maintenues inclinées par les frainchis. - (19)
binchot : réhausse de ridelle de chariot, permet de bancher pour contenir davantage (la banche étant un panneau de coffrage en maçonnerie). « Y’en avo pour d’sus les binchots » : il y en avait par dessus les rehausses… (une belle récolte…surement). - (62)
bine, bene : s. f., cigale. - (20)
biner : labourer en profondeur. III, p. 28-n - (23)
biner : v. n., donner la deuxième façon a un champ ou à une vigne. Voir semarder et tiercer. - (20)
binet : s. m., vx fr., binage, action de bine r: vigne ou champ qui a reçu la deuxième façon. - (20)
binet. Bougeoir. Binet, dans son sens très correct désigne exclusivement un morceau de métal arme d'une pointe au milieu que l’on met dans le trou d'un bougeoir, pour pouvoir bruler les restes de bougie jusqu'au bout. Ici, nous appelons le tout du nom de la partie. Faire binet veut dire user toute la chandelle ; l'expression s'emploie m6me au figuré. - (12)
binettes. Les lieux d'aisances. Origine inconnue, altération possible et locale de tinette. - (12)
bineux : (bineur) aussi dans le sens de petit métier gagnant peu. Ex : "Mon garçon, j'vouré pas en fée un bineux d'blettes". - (58)
bineux. n. m. - Celui qui travaille la terre avec la binette. - (42)
bingneu : baigner. - (29)
binteut : Bientôt. « I sera binteut né » il sera bientôt nuit. - (19)
bintô : bientôt - (46)
bintô : bientôt - (48)
bin-tolé : adj. Bien abîmé. - (53)
bintôt (adv.) : bientôt (aussi baitôt) - (50)
bintôt : adv. Bientôt. - (53)
binveni (adj.) : bienvenu (adj. fém. : binvenie) - (50)
biô : beau  - (48)
biochir, verbe intransitif : blettir. - (54)
bion : jeune pousse - (60)
bion, s. m. jeune pousse d'arbre ou d'arbuste et en général de toute espèce de végétaux - (08)
bion. n. m. - Bourgeon terminal ou cime d'un arbre. Autre sens : bourgeon, sur la pomme de terre. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
bion. s. m. Scion, tige, œilleton. Des bions d’artichaut. - (10)
biond, onde, adj. blond, onde. - (17)
bionde, blonde, et, par extension, maitresse... - (02)
biondi, vt. emonder, débarrasser une branche de ses brindilles - (17)
bionner, biouner. v. n. Rogner, couper les pousses de la vigne à la seconde sève. (Laduz). De bion, tige, pousse, œilleton. - (10)
biöque, biöquöte, sf. boucle. - (17)
bioquer (fâre) : enfoncer la tête de quelqu'un sous l’eau, alors qu’il boit à même le niveau du seau plein - (37)
bioquer (v.t.) (de bec) : se dit des poussins lorsqu'ils percent la coquille de l'oeuf pour sortir - (50)
bios, biosse : blet, blette  - (48)
biosse : fruit trop mûr, blet. A - B - (41)
biosse (adj.f.) : blette - (adj.m. biot : blet) - (50)
biosse : fruit trop mur, blette - (34)
biosse : fruit trop mure - (44)
biosse : blette, se dit d'un fruit (au masculin : biot). - (33)
biosse. adj. f. Blosse, une poire biosse ; par conversion du bl en bi. - (10)
biosser. v. a. Blesser. Se prononce ainsi à Vassy-sous-Pisy. - (10)
biosson (n.m.) : petite pomme sauvage (aussi blosson) - (50)
biosson : blosson , pomme sauvage  - (48)
biosson : petite poire sauvage. - (33)
biossonner(n.m.) : pommier sauvage - (50)
biossounier : poirier sauvage. - (33)
biot (biotte) : blet. - (56)
biot : blet. Les biossons sont bens biots : les petites poires sauvages sont bien blettes. - (33)
biöt, adj. blet. - (17)
biot, adjectif qualificatif : blet. - (54)
biot, bioç’e : blet, blette, peu intelligent - (37)
biot, biotte: blet, blette. - (52)
bioton. s. f. Petite bouteille à huile, en terre cuite ou en grès. - (10)
biotte (pour billotte). s. f. Jaune d’œuf. - (10)
biotte : betterave - (37)
biotte : betterave  - (48)
biotte : betterave. - (52)
biotte : betterave. - (66)
biotte : betterave. (MM. T IV) - A - (25)
biotte : betterave. Les biottes servin è la nourriture des animaux : les betteraves servaient à la nourriture des animaux. - (33)
biotte : n. f. Betterave. - (53)
biotte, betterave - (36)
biotte, subst. féminin : betterave. - (54)
biotte. s. f. Bouteille à huile, en terre ou grès. - (10)
biotte. s. f. Poirée. (Argenteuil). - (10)
biou (on) : bouleau - (57)
biou. s. m. Drap de grosse toile sur lequel sont étendues les cendres d’une lessive, dans le cuvier ; ce qu’on appelle plus communément charroi, charrier, charroué. (Rugny). - (10)
biouque, blouque. s. f . Boucle. - (10)
bioux : grande pièce de toile ou même drap de lit usagé que l'on disposait au fond du cuveau à lessive, après y avoir disposé au préalable des sarments de vigne pour l'isoler du fond et favoriser l'écoulement du laissu. On y mettait les cendres de bois exclusivement. Elles servaient à cette époque de produit blanchissant. (R. T IV) - Y - (25)
biquai – baiser ; se dit ordinairement pour les enfants. - Bique-mouai, mon petiot chéri, et pu i te beillerai ine draigie. - T'é tojeur ai biquai tai petiote, te l'eume don bein ! – On dit quelquefois par minauderie : boquai, boque tai mémére, te seré bien gentil. - (18)
biquaisier. s. m. Marchand de chevreaux. - (10)
biquatte, biquette. s. f. Sauterelle. - (10)
bique - chèvre. - Mouai, i n'eume pâ le fremaige de bique. - T'é ine bique, vais ! te ne comprends jâre ran ! - (18)
bique (bik’ - subst. f.) 1- chèvre - 2- billot à trois pieds, sur lequel on débite du petit bois à la serpe. - (45)
bique (f), trépied sur lequel on coupe le bois. - (26)
bique (nom féminin) : chèvre. - (47)
bique (une) : une chèvre - (61)
bique : chèvre (outil de levage utilisé en particulier pour enlever les roues de chariot)  - (48)
bique : chèvre  - (48)
bique : mot désignant un levier servant à lever un chariot pour graisser l'axe de la roue - (46)
bique : support à 3 pattes, en bois, pour tailler des perches, du fagot  - (48)
bique : voir chvau - (23)
bique n.f. Chèvre. - (63)
bique : 1 n. f. Chèvre.- 2 n. m. ou n. f. Ruminant à corne. - (53)
bique, adj. désobligeant qui s'adresse généralement à une fille ou à une femme pour dire qu'elle est simple, niaise : « Oh ! la Nan-nette, y et eùne grande bique ! » - (14)
bique, chèvre. - (27)
bique, s. f., chêvre : « ain-mes-tu l’froumag' de biquet » Un proverbe narquois dit : « J't'en ponds, du beûre de bique». - (14)
bique, s. f., chèvre. - (40)
bique, sf. sellette. - (17)
bique. Nom familier de la chèvre, usité dans toute la France, mais que nous employons, en Bourgogne, au figuré, pour désigner une femme un peu niaise, étourdie, maladroite. - (12)
bique. s. f. Chèvre. — Porter à la bique écorchée, jeu qui consiste à porter quelqu’un sur son dos en lui mettant la tête en bas et lui tenant les jarrets sur ses épaules. (Mont-Saint-Sulpice). = Pièce de bois montée sur trois pieds, qui sert de support aux voitures lorsqu’on veut leur donner une position horizontale. - (10)
bique. s. f. Moyette, petite meule faite dans les champs pour garantir le blé de la pluie. (Turny). - (10)
bique. : Je t'en pond du beurre de bique, bizarre locution répondant à celle-ci: « Va-t'en voir s'ils viennent. » - (06)
biqueler : loucher - (39)
biquelou : personne qui louche - (39)
biquené (nom masculin) : bahut. - (47)
biquené, s. m. huche, bahut. - (08)
biquenon, biqueron. s. m. Petit bec. Le biqueron d’une cruche, d’un pot à eau, etc. Cette cruche a le biqueron cassé. - (10)
biquer : Baiser, embrasser, caresser. « To le lang du beû j'ai biqué Na-nette » : tout le long du bois j'ai embrassé Jeannette (vieux refrain). - (19)
biquer : baiser. Aux différents sens du terme. Vient certainement de bic / bec pour bouche, radical celte. - (62)
biquer, exercer la copulation. - (05)
biquer, v. a. baiser, embrasser, caresser. - (08)
biquer, v. forniquer. - (38)
biquer, v. tr., baiser, embrasser : « Ces amoureux, ô n' font qu' se biquer ! » - (14)
biquer, v., faire l'amour. - (40)
biquer. Baiser, et in erotico sensu comme en français. - (03)
biquer. Embrasser, se dit aussi dans le Morvan. On dit quelquefois boquer. Le radical, probablement celtique, est bec, qui a formé le bocca des Italiens. - (13)
biqueron : bec d'une écuelle, d'un pot - (60)
biquet, biquette. Le chevreau, la chevrette. Sens local, au figuré, de petit sot, petite sotte ; diminutif un peu câlin de petit beta, petit maladroit. - (12)
biquet, s. m., chevreau. - (14)
biquetier, bitier. n. m. - Gardien d'un troupeau de biques, de chèvres. - (42)
biquette, s. f., petite chèvre. - (14)
biquier (v.) : regarder de ôté - (50)
bîquier : loucher  - (48)
bîquier : (bî:kyé - v. intr.) loucher. - (45)
biquier, biquesuer, bitchier, bicaisier. n. m. - Commerçant qui passait autrefois dans les fermes, pour acheter les chèvres, les poules, les lapins ou les œufs. - (42)
biquièr, biquièrde : (bî:kyêr, bî:kyêrd’ – adj.) qui louche, atteint(e) de strabisme. - (45)
biquier, v. a. bigler, guigner, regarder de côté, du coin de l'œil, à la manière des chèvres ou biques. - (08)
biquier. s. f . Coquetier. - (10)
biquiet, adj. celui qui regarde du coin de l'œil ; au féminin « biquierde. » - (08)
biquignon (n.m.) : bec verseur d'une cafetière, d'un pot - (50)
biquignon : excroissance anormale - (37)
biquignon, s. m. l'extrémité d'une chose, la pointe, le faîte, le sommet. « le fin biquignon » = la fine pointe d'un toit, d'un clocher, d'une montagne, etc… - (08)
biquignon. s. m. Cîme, sommet. (Athie). - (10)
biquot : n. m. Chevreau. - (53)
biquot, biquout, biquet, s. m., fromage de chèvre. - (20)
biquot, s. m. chevreau, petit de la chèvre. Se dit d'un enfant qui a de la naïveté et même de la niaiserie - (08)
biquotière : s. f., femme qui apporte au marché les fromages de chèvre. - (20)
bire : (nf) bière - (35)
biré, s, m., cuvier pour faire la lessive. - (14)
birer. v. a. Embrasser. (Germignyi. — Suivant Jaubert, ce mot voudrait dire boiter. - (10)
birette. n. f. - Revenante : « C’t’apparition j’crais qu’c’est Pauline qu'est en birette sous sa houp’lande ; a douet v'ni vouer si on arcande. » (G. Chaînet, En chicotant les braisons, p.5l) - (42)
biri, cuvier à lessive. - (05)
birjon, sm. grognard, grincheux. - (17)
biröle, sf. ventre. Ventrée (d'une chèvre notamment). - (17)
biron (n. m.) : oison - (64)
biron : ouillon. (DC. T IV) - Y - (25)
bironnète, sf. girouette. - (17)
birouöte, sf. brouette. - (17)
birri (on) : baquet (très grand) - (57)
bis (bi) de raisin : s. m., bouquet de raisins ; branche de vigne portant plusieurs grappes, qu'on peut offrir comme un bouquet de fleurs et conserver suspendue au plafond. - (20)
bis : dérivation de rivière pour l'alimentation en eau des moulins - (51)
bisaiguë, s. f. besaiguë, outil de charpentier muni d'un taillant à chacun des deux bouts. - (08)
bisboche (En). adv. Bout-ci, Bout-là. - (10)
biscaïen. n. m. - Grosse bille. - (42)
biscancome (Porter à la). Porter un enfant à cheval sur son dos. L'enfant passe ses bras autour de votre cou, et vous tenez ses jambes sous vos bras. Etym. absolument introuvable. - (12)
biscancôrne (à la) ; porter quelqu'un ou quelque chose sur ses épaules. - (38)
biscancorne (à la), à califourchon. - (28)
biscancorne (à la), loc, à califourchon : « Oh! mon grand, porte-me à la biscancorne ? » - (14)
biscancorne (à la), locut. adv., porter sur le dos un enfant dont les bras enlacent le cou, et les jambes la ceinture du porteur. Ex. : porter à la biscancorne. - (11)
biscancòrne (Chal., Br.), biscancarre (C.-d., Morv.).- Ce mot, qui, dans le Morvan, s'applique à des personnes contrefaites, ne s'emploie dans la Bresse et le Chalonnais que pour signifier à califourchon (porter à la biscancorne). Pour l'étymologie, voir plus loin le mot cancoirne. - (15)
biscancorne (Portai ai lai) - porter un enfant à cheval sur le dos, à califourchon. - Daudi, pote ton petiot frère ai lai biscancorne ce qui l'aibuye to plain. - (18)
biscancorne (porter à la) : porter sur le dos (un enfant). - (31)
biscanquarre, adj. contrefait, tordu, de travers : un champ, un arbre, un toit « biscanquarre. » - (08)
biscareau, s, m., bissac, besace. - (14)
biscarlot. s. m. Rosse, double rosse, vieux cheval usé. De bis, deux fois, et carlot, cheval vieux et maigre. - (10)
biscayen : boulet de jeu de billes, aussi caye, et queune ; « Biscaye » était la balle du mousquet. - (62)
biscoin, adj., mou, lent. - (14)
biscornu : pas droit - (44)
biscouiner, v. intr., flâner, faire traîner sa besogne, passer sur un ouvrage plus de temps qu'il n'en faut. - (14)
bise (de) : nord. Orientation…et bien sur le vent du nord : la bise. - (62)
bise : vache rousse - (43)
bise : vent du nord - (34)
bise : vent du nord-est. III, p. 24-d - (23)
bise nère, Morvan : vent du nord-ouest - (43)
bise noire : s. f., vent du nord avec ciel couvert et pluie. Voir vent blanc. - (20)
bise : n. f. Vitesse. - (53)
bise : s. f., baiser. Fais-moi bise. - (20)
bise : s. f., nord. Quand i pleut d' bise, ça mouille jusqu'à, la chemise. Greffier de bise, greffier de la justice de paix du canton nord de Mâcon. - (20)
bise, bije n.f. Vent du Nord. - (63)
bise, s. f., vent du nord. - (40)
bise. s. f., vent du Nord. Acception absolue. La bise souffle parfois pendant des semaines avec une violence extrême. - (14)
biséca : bêche. - (21)
bisencorne (à la) : califourchon (à). - (62)
biser : v. a., embrasser. Bis' me donc. - (20)
biser, v. embrasser. - (38)
biser, v. tr. , embrasser. N'a rien de commun avec les violences de la bise. - (14)
bisette, s. f., dim, de bise (baiser). - (20)
bisette. s. f. Oie femelle. - (10)
bisiot : bovin légèrement roux - (43)
bisiot : morceau de bois taillé en biseau - (43)
biskè, avoir du dépit. - (16)
biskencorne. À califourchon sur les épaules. On dit aussi « à la chèvrecorne ». - (49)
bison, s. m. Oison, petite oie. - (10)
bisonnier. s. m. Gardeur d’oisons, de bisons. - (10)
bisou, s. m., qui aime à embrasser. - (14)
bisoux (-ouse) : adj., embrasseur. - (20)
bisquancorne. (Tenir un enfant à la) : c'est le porter sur son dos en lui tenant les jambes avec ses deux bras, les bras de l'enfant entourant le cou du porteur. Les Morvandeaux ont l'adjectif biscanquarre et le français a biscornu. - (13)
bisqué, éprouver de la vexation. - En Bretagne, goasqua (Rost.) ou gwaska signifie vexer. (Le Gon.) La seule différence, c'est que dans notre idiome bourguignon le mot bisqué a un sens neutre. - (02)
bisquencone (porter à la). Porter à califourchon. - (03)
bisquencorne (à la), bisquincorne (à la) : loc. adv., à califourchon sur les épaules. - (20)
bisqu'encorne, califourchon. - (05)
bisquer (faire) : taquiner - (60)
bisquer : être vexé. - (09)
bisquer : jalouser - (44)
bisquer, v. être fâché ; j'ai bisqué : j'étais fâché ; regretter : je bisque de n'avoir pas fait cela ; aul bisque : il enrage. - (38)
bisquer. Eprouver du dépit, être jaloux de la supériorité d'un rival. Bien que ce verbe familier soit accepté par l'Académie, je lui donne place dans ce dictionnaire, car il me parait spécial au centre de la France : à Beaune, ou en use... et ou en abuse. Bisquer est un terme du jeu de paume : la bisque était l'avantage que le plus fort rendait au plus faible. Nous dirions actuellement : « rendre des points. » - (13)
bisquer. v. n. Avoir du regret, du dépit, être contrarié, vexé. - (10)
bissa. n. f. - Besace. (Leugny, selon F. Clas) - (42)
bisse. Bêche. - (49)
bisser. Bêcher. - (49)
bissétre. Malheur. Vo me senongé bissétre, vous me présagez malheur… - (01)
bistancorne (à la ...), adv., n'importe comment. - (40)
bistaud : s. m., rustaud de magasin, garçon de boutique. - (20)
bisteau, s. m., saute-ruisseau : « L’bisteau ét en courses ». - (14)
bistencar (de), adv. de travers. - (17)
bistencoin (de) : loc., de bric et de broc, de pièces et de morceaux, de travers, de guingois. Voir carre en coin (de). - (20)
bistencoin (de), loc. en diagonale, asymétrique. - (24)
bistencoin (de), loc. en diagonale. - (22)
bistibri. s. m. Mot injurieux. Imbécile. - (10)
bistoquet. n. m. - Jouet : petit morceau de bois taillé en pointe à ses deux extrémités, qu'il faut lancer avec un ergipiau (une baguette) ; le jeu s'appelle le bistouri. - (42)
bistoquet. s. m. Jouet consistant en un petit morceau de bois aminci ou, plutôt, appointi aux doux bouts, qu’il faut faire sauter, qu’il faut lancer avec une baguette. (Saint-Sauveur). - (10)
bistouri : Jeu enfantin. « Juer au bistouri ». Le bistouri est un petit bâton court taillé en biseau à chaque bout. Le jeu consiste à faire sauter en l'air d'un coup de bâton le bistouri et à le lancer d'un second coup, avant qu'il soit retombé, dans une direction déterminée ; le geste s'accompagne de cette formule : « par ainsi, par deux et demi, par trois coups de bistouri ». - (19)
bistouri. n. m. - Jeu : voir bistoquet, et ergipiau. - (42)
bistouri. s. m. Sorte de jeu consistant à faire sauter avec une baguette un petit morceau de bois pointu par les deux bouts. (Soucy). Voyez bistoquet. — A Véron, ce jeu s’appelle bistinguet, et, dans d’autres localités, bisquinet. - (10)
bistre : s. m., formation de suie, tantôt liquide et tantôt compacte, engendrée surtout par le bois humide. - (20)
bistric, s. m. réunion d'objets (sens plaisant) : il a emporté tout son bistric. - (24)
bistric, s. m. réunion d'objets (sens plaisant) : il a emporté tout son bistric. - (22)
bistrouille, pistrouille n.f. Piquette, mauvais vin. - (63)
bistrouille. Mauvais vin, mauvaise boisson. - (49)
bitarne : bête imaginaire - (39)
bite : chassie et pénis. Donne bitou et bitouse : qui a les yeux sales de liquide visqueux : la chassie. - (62)
bite : Chassie. « Les métins ol a de la bite ès yeux ». - (19)
bite n.f. (du gaul. betu). Chassie. Voir mite, synonyme moins délicat d'emploi. - (63)
bite : (bit’ - subst. f.) chassie, dépôt d'humeur qui s'accumule aux commissures des paupières. - (45)
bite : s. f., chassie des yeux. - (20)
bite, humeur sortant des yeux. - (16)
bite, s. f. chassie des yeux, humeur qui se forme au bord des paupières. - (08)
bite, s. f., chassie, humeur visqueuse de l'œil. S'emploie souvent au fig. : « L'malin ! ô n'a pas d' bite aux œuyes ». - (14)
bite, subst. féminin : chassie, humeur des yeux. - (54)
bite. Chassie ; bitou, chassieux. Débitouser, ôter la chassie. - (03)
bite. Chassie, humeur visqueuse qui découle des yeux. - (49)
bite. La chassie des yeux. Etym. poix, résine, par extension pituite. - (12)
biter, v. n. avoir la chassie. « lé-z-euillos d'mon ch'vau bitan », les yeux de mon cheval sont chassieux. - (08)
bitioche, sm. bavard inconsidéré. - (17)
bitoniô : n. m. Objet indéfini. - (53)
bitou - qui a les yeux chassieux. - Al é les uillots bein bitoux ; i ne sai vraiment pas si cequi se guériré. - (18)
bitou (adj.m.pl.) : chassieux - se dit des yeux - (50)
bitou : (adj) chassieux - (35)
bitou : chassieux  - (48)
bitou : Chassieux. « Ol a les yeux bitou ». Au figuré : « Ol n'est pas bitou ! » : signifie, il y voit clair, il ne se laisse pas duper. - (19)
bitou : fromage, fromage blanc  - (48)
bitou : la saleté qui colle au coin des yeux - (46)
bitou : qui a les yeux chassieux, qui voit mal (au féminin, une bitouse) - (46)
bitou : saleté dans l'œil - (44)
bitou : chassieux. Yo tout bitou : des yeux tout chassieux. - (33)
bitou : fromage blanc à peine égoutté. - (33)
bitou : adj. Chassieux. - (53)
bitou : quelqu'un qui a les yeux sales - (39)
bitou, adj., qui a les yeux chassieux. Au fig. : « Ah ! c’té-ci n'é pas bitou, dà ! ôl y voit clâr ». - (14)
bitou, adj., qui voit mal, avec des yeux pleins de sécrétions. - (40)
bitou, bitouse : (bitou, bitouz’ - adj.) chassieux. Du kiak' (ou tiak') bitou : du fromage frais battu, sans doute parce que sa consistance rappelle celle de la chassie. - (45)
bitou, chassieux et celui qui ne voit pas bien. - (16)
bitou, ouse, adj. chassieux, atteint de la chassie. - (08)
bitou, qui a les yeux chassieux. - (27)
bitou, qui a les yeux cireux, aveugle. - (28)
bitou. Celui qui a mal aux yeux : c'est peut-être la syncope d'albitou dérivé d'albus, blanc, et synonyme d'albinos. De bitou est venu le substantif bite, humeur qui se dessèche au coin des yeux, et le verbe débitouser. On donne plaisamment le nom cliaque bitou au fromage blanc, que l’on applique parfois sur les yeux pour calmer l'irritation- — Les cachets d'oculistes gallo-romains ne font pas mention de ce collyre ! - (13)
bitous (z’ûots) : (yeux) chassieux - (37)
bitouse : petite lampe peu puissante  - (48)
bitouse : une ampoule de faible lueur - (46)
bitouse : petite lampe éclairant très peu. Autrefois on ailmot la bitouse : autrefois on allumait la petite lampe. - (33)
bitoux (-ouse) : adj., chassieux. - (20)
bitoux : chassieux. - (32)
bitoux, adjectif qualificatif : qui a les yeux chassieux. - (54)
bitoux, affecté de la chassie. (Voir au mot b1guenou.) - (02)
bitoux, bitouse. Qui a des yeux chassieux. Au figuré malpropre, mal lavé, désagréable. - (12)
bitoux, bitouse. : Personne affectée de la chassie (Del.), d'où le verbe débitousai, se nettoyer les yeux. - (06)
bitoux, ciroux. Chassieux. Fig. Se dit d'une personne dont la figure est malpropre. - (49)
bitoux, -ouse adj. (du gaul. betu, bouleau, qui a donné béton et bitume ; les gaul. tiraient de cet arbre un goudron). Chassieux Voir mitoux. - (63)
bitoux, sale, malpropre - (36)
bitouze (nom féminin) : lampe à huile. - (47)
bitrou. Gros saucisson fait avec l'estomac du porc coupé en petits morceaux. On dit aussi « jésus ». D'après une ancienne coutume, à la campagne, le bitrou se mangeait le ler mai pour avoir de beaux taureaux. - (49)
bitse n.f. Biche. - (63)
bitso : airelle (thym dans la région de Montmelard). B - (41)
bitso : airelle - (43)
bitte, bittou, chassie, chassieux. - (05)
bitûre. Ivresse ; « avoir in-ne bonne bitûre » c'est être ivre. Fig. Vin de mauvaise qualité. On dit encore « pistrouille ». Ce mot est commun à toute la Bourgogne. - (49)
bivac (être au). Être exposé aux intempéries ; être sans abri. - (49)
bizègre, un peu aigre, se dit d'un vin qui tourne à l'aigre. - (16)
biziau. s. f. Pierre granitique. (Gy-l’Evêque). - (10)
bizingoin (adjectif) : (En) de travers. - (47)
bizoir : voir marcelot - (23)
bizoner, v. n. se dit du bruit produit par un objet lancé dans l'espace : ma pierre à bizoné. - (24)
bizouard : voir marcelot - (23)
bizouné, v. n. se dit du bruit produit par un objet lancé dans l'espace : ma pierre a bizouné. - (22)
blâ : Nigaud. « Couge te dan grand blâ » tais-toi donc grand nigaud. - (19)
bla, blé. - (38)
blafe. adj. - Blafard. Ne s'applique qu'au temps. (Mézilles, selon H. Chéry) - (42)
blagoû : blagueur  - (48)
blagoû : blagueur - (39)
blailli : v. tiller. - (21)
blaimi. Blêmit, pâlit, devint pâle. - (01)
blainche : adj. Blanche. - (53)
blaireau : s. m., diable de camionneur. - (20)
blairie : terre à blé ; droit payé au seigneur par les habitants pour obtenir la permission de faire paître leurs bestiaux dans les champs après la récolte. - (55)
blaiser. v. n. Pleurer bêtement. - (10)
Blaizôte. C'était une très jolie fille de Dijon, née avec beaucoup de vivacité et de grands talents pour l'amour. Il est aisé de voir que le Gui, amant aimé de cette Blaizôte, n'est autre que le poète… - (01)
blan. Blanc. - (01)
blanc a bourre, s. m. mélange de poil de bœuf, de chaux et d'argile dont on se sert pour des plafonnages grossiers. On y ajoute souvent de la paille hachée. - (08)
blanc, blinche : (blan, blin:ch’ - adj.) blanc, blanche. - (45)
blanc, s. m., ancienne monnaie de la valeur de cinq deniers. Depuis longtemps ce mot n'était plus usité que dans la locution : six blancs (deux sous et demi), qui avait survécu à l'usage même de la monnaie. - (14)
blanchir. v. a. Dépouiller, écorcher une bête morte de maladie. - (10)
blanchissement. Blanchiment. - (49)
blanchuron. Blanchâtre, pâle. - (12)
blande : s. f., vx fr., flatterie, caresse. Aller aux blandes, vx fr. blander, cajoler, courtiser. - (20)
blandir et ablandir. : (Dial.), flatter, caresser, amadouer. - (06)
blanque : jeu de roulette - (39)
blanque : s. f., jeu de loterie foraine ; plateau tournant, plus connu sous le nom de « roulette », et portant généralement des objets mis en loterie. - (20)
blanque, s. f. jeu de hasard qui a la vogue dans les fêtes de village. - (08)
blanquer : v, n., tirer à la blanque. - (20)
blanquette, s. f., premier produit de la distillation du marc de raisin, Voir Eau (Petite). - (20)
blantée - (39)
blard. s. f. Une des nombreuses dénominations du bélier. — A Quincerot-les-Biques on dit blin. - (10)
blatcher. n. m. - Marchand de céréales. - (42)
blatte, bacole, bascole, balcoulade. s. f. Belette. (Vertilly, Villiers-Bonneux, etc.). - (10)
blaude : blouse. - (09)
blaude, biaude. n. f. - Blouse. La longue tunique portée par les hommes et les femmes au Moyen-Âge s'appelait un bliaud. Le français a transformé ce mot en blaude XVIe siècle, puis l'a assimilé à « blouse » au XVIIIe. - (42)
blaude, bliaude, biaude, s. f. blouse. - (08)
blaude. Blouse. Le vieux français avait blialt, bliaut, blaude. Nous avons conservé ce dernier. Etym. ancien haut. - (12)
blazir ou blezir. : (Dial. et pat.), meurtrir. Dans le patois, le mot blétir ou devenir blet se dit des fruits qui dépassent la maturité. Les paysans disent une poire blosse (prononcer bliosse), dé fru blo (blio). - (06)
blé (se faire) : douleur donnée par la vibration d'un manche - décharge électrique - (34)
bléger, v. a. accabler en frappant, surcharger, écraser. - (08)
blêmi, pâlir. - (16)
bler (éne u) : gober (un œuf). A - B - (41)
bler (se faire) : vibration dans un manche mal tenu (par extension prendre une décharge électrique) A - B - (41)
bler : surprendre - (51)
bler un u : gober un œuf - (43)
bler v. 1. Gober. Bler eun û, gober un œuf. 2. Supporter, sentir, blairer. - (63)
b'ler: (vb) gober (un œuf) - (35)
blés : céréales diverses. III, p. 23-4 - (23)
blésir : v. n., blettir. - (20)
blesse, adj. pâle, fade, flasque. - (08)
blessi, v. a. et n. pâlir, blanchir, devenir blême ou fade. Sa longue maladie l'a « blessi. » - (08)
blet : blé  - (48)
blet n.m. (or. inc.) 1. Décharge électrique. 2. Secousse violente ressentie en coupant du petit bois lorsque le coup de serpe porte à faux. - (63)
blet nouère : sarrazin  - (48)
blète, betterave. - (16)
bléterave et bléte, s. f., betterave, bette à racine. - (14)
bléton n.m. Béton. - (63)
bleton : s. m., béton. - (20)
blette (n. f.) : betterave - (64)
blette (nom féminin) : betterave. - (47)
blette : betterave - (60)
blette : betterave. (RDM. T IV) - B - (25)
blette : une betterave - (46)
blette n.f. Belette. - (63)
blette : betterave. Ex : "Fauras pas oublier d'pleucher tes blettes !" - (58)
blette : s. f., feuille de bette. On dit à Mâcon : des côtes de « blette » et : des bêles à côtes. - (20)
blette, biette. Poirée, bette à côte. - (49)
blette, blotte. Belette. - (49)
blette. n. f. - Betterave. - (42)
bletter : v. n., blettir (au fig). Elle blette de se marier (c'est-à-dire du désir de se marier). - (20)
bletterave carotte. Betterave ; et la carotte se nomme « pastonnade ». - (49)
blettes : betteraves - (39)
bletti v. (fr. blettir) Arriver à maturité avancée. Au sens figuré : avoir hâte de. - (63)
bletton : s. m., vx fr. bleteron, rejeton. Les officiers de justice de Château poursuivent des gens accusés d'avoir coupé quatre blettons dans le bois Billard, à Sainte-Cécile, en 1629. (Archives dép., G. 208, 2, f 210). - (20)
bleu, bleuse, adj. bleu, bleue. - (08)
bleuche : adj. blet, blette. - (21)
bleucir. v. a. Bleuir, rendre bleu. - (10)
bleugne : faire le difficile pour manger - (43)
bleugnia, déniaqué : quelqu'un qui trie, qui est difficile pour tout - (43)
bleugnon, bleugnat : sans appétit - (43)
bleuiasse, blouiasse, bluiasse : s. f., mercuriale annuelle. Voir foirotte. - (20)
bleuque : boucle. - (29)
bleussir, blussir. v. - Se dit d'un fruit qui devient blet. - (42)
bleute : belette - (43)
bleuzi, v. n. devenir bleu. - (08)
bléyé, vt. séparer le blé ou l'avoine de la menue paille, au sortir de la batteuse. - (17)
blguenette : s. f., bigote. - (20)
bli (faire le) : se cacher pour observer. A - B - (41)
blian : Blanc. « In varre de vin blian », « Blian d'û » blanc d'œuf. « Je te vois pas blian » : je te vois en mauvaise posture. « Blian c'ment eune pate » : blanc comme un linge, très pâle. Les bliancs, les royalistes. Au féminin : bli-ainche. - (19)
blianchissouse : Blanchisseuse. « Donner san linge à la blianchissouse ». - (19)
bliandiau : Rebouteur. « O s'est cassé in bré, ol est allé au bliandiau » : il s'est fracturé un bras, il est allé se faire soigner par le rebouteur. - (19)
bliandin : Blond, blondin. « San bon-ami est in p'tiet bliandin » : son amoureux est un petit blond. Nom qu'on donne aux bœufs. - (19)
bliatte : Bette, beta vulgaris. « Eune fricassée de c'eutes de bliattes » : un râgout de côtes de bettes. - (19)
bliaude : Sorte de blouse longue portée par les maquignons. - (19)
bliaude et bliaude-ronde - blouse. - Si t'aivà portant mis tai bliaude, tes habits ne seraint pâ aibimai queman qu'a sont. - Sarre tai bliaude-ronde des dimoinges. - (18)
bliaude, biaude, blaude : s. f., vx fr. bliaud, blouse. « Le bûcheron ne quittait guère sa blaude, une espèce de surtout bleu, et ses guêtres de toile. » (Jules Mary, Un Coup de Revolver). - (20)
bliaude, Biaude, blaude. Vêtement de toile ayant une ouverture pour passer la tête : c’est presque le sagum des Gaulois. Au moyen-âge, on écrivait bliaus. À la lin du XVI e siècle, les paysannes portaient encore ce vêtement, Tabourot des Accords en parle dans une de ses meilleures pièces de vers « sur une petite villageoise » qu'il appelle sa Gadrouille : - J'ayme mieux voir sa belle taille - Soubs sa biaude qui luy baille - Cent fois miaux façonné son corps - Qu'une robbe si resserrée - Qui par sa contraincte forcée - Fait ietter l'espaule dehors. Le synonyme blouse, usité dans le nord de la France, tend à se substituer au vieux mot bourguignon. - (13)
bliaude, n. fém. ; blouse ; l'ancien sarreau des Gaulois. - (07)
bliaude, s. f., blaude, blouse : « Ol é r'venu du marché, sa bliaude toule arrachée ». - (14)
bliaude. Blouse. Du vieux mot bliaut et bliaus. Nous appelons aussi la blouse rouyère, vêtement de roulier. - (03)
bliaut, robe de dessus, bliaude, blouse. - (04)
blie, v. ; bouillir. - (07)
blieu : Au féminin blieuche. Trop mûr, blet. « Des poires blieuches ». - (19)
blieû : Bleu. « Alle a mis san devanté blieû », « Mentre au blieû » : passer le linge au bleu. «An n'y voira que du blieû » : on ne s'en apercevra pas. - (19)
blimeuse (peau) :enflammée. (DC. T IV) - Y - (25)
blin : Ver qui se trouve dans les cerises, ce ver se nomme mouton dans certains pays, or blin est le nom familier du mouton - (19)
blin, belin, -ne n.m. Agneau. - (63)
blinche, blanche. - (38)
blinche. adj. f. Blanche. Une vèche blinche. (Pasilly). - (10)
Blinchote : Blanchette, nom de vache. - (45)
b'line : (nf) (jeune) chèvre - (35)
bline n.f. Chèvre. - (63)
blinette (na) : braguette - (57)
bliô, au féminin bliôse (prononcez blieuse), ce qui est mou ou talé. On dit une poire bliôse. - Dans l'idiome breton, blôd signifie mou (Le Gon.) : pér blot, poire molle. (Lep.)... - (02)
blion. s. m. Primevère des blés. (Argenteuil). - (10)
blioque - boucle. -Lai blioque de mai cravate â tote défaite. - Al é des jolies blioques, t'é vu… - (18)
bliossai - c'est le verbe, et les substantifs et adjectif sont Bliosse et Bliot se dit des fruits qui sont mûrs à un degré avoisinant la pourriture. - Les poires sont bliosses. - Te n'é pâ surveillé les fruts et pu voiqui qu'à sont bliots. - (18)
bliossére - tas ou petites provisions de poires sauvages que l'on fait blettir, et en général figurément une provision de choses quelconques. - Note André al é fait ine bliossére de petiotes poirottes su le fenau. - Chiche queman qu'al â, al en metai de côté des écus, vais ; i vourâ bein trouvai lai bliossére. - Voué, ç'â bon des bliossons. - (18)
bliter (v.t.) : regarder avec insistance et curiosité (en a.fr. beiter = guetter) - (50)
blliâmer, blâmer. - (05)
bllianc, blanc. - (05)
blliand, -de, blond, blonde. - (05)
blliande, fille qu'on courtise. - (05)
blliatte, blliaitte, betterave. - (05)
blliau large (à), loc. tout ouvert au grand large. - (22)
blliau large (à), loc. tout ouvert au grand large. - (24)
blliaude, robe, rouillère. - (05)
blliaudon, petite robe. - (05)
bllié, blé, seigle. - (05)
bllieu, bleu. - (05)
bllieute*, s. f. ivresse. - (22)
blliô, s. m. mercuriale des champs. - (22)
bllioc, adj. blet. Verbe bllioquer. - (24)
blliou se, rouillère. v. blliaude. - (05)
blliou, adj. bleu. - (22)
blliouc, adj. blet. Verbe blliouqué. - (22)
blliouzon, s. m. jacinthe à fleur bleue. - (22)
blô (ai) - (39)
blô (osse) : blet (ette) - (39)
blo, blos' : (adj.) blet, (déverbatif de blosser). - (45)
blo, blosse, blet, blette ; une poire blosse est une poire blette. - (16)
blo, sse et blot, te, adj., blet, talé, trop mûr : « All’a gardé trop longtemps ses pouéres ; àll’ sont venues toutes blosses ». - (14)
bloches : asticots - (44)
blôde, blouse, habit de dessus ; on dit aussi biôde. - (16)
bloé (pour blet), adj. Voyez blous. - (10)
bloncer. v. a. Ebrancher. (Chassignelles). - (10)
blonde (aller à la). loc. verb. - Aller à la fumelle, courir les filles. - (42)
blonde : la blonde, aussi la fiancée - (46)
blonde, jeune fille fréquentée en vue de l'épouser. - (16)
blonde, s. f. femme ou fille recherchée par un galant, bonne amie, maîtresse : « côri lai blonde. » - (08)
blonde, s. f., bonne amie, maîtresse, qu'elle soit, d'ailleurs, blonde ou brune : « Voui, voui, j' Ions vu avec ; àll' è sa blonde ». - (14)
blonde. Synonyme de maîtresse, amie. « Aller en blonde », c'est courtiser une fille. - (03)
Blondeau, nom de bœuf dans toute la région Morvandelle. - (08)
blondée : s. f., méteil, mélange de froment et de seigle. Syn. de conseau. - (20)
blondes, (aller aux), loc, faire sa cour aux filles, assez souvent pour le bon motif. J'ai aussi entendu dire : « Aller en blondes ». - (14)
blondie : grande herbe qui pousse dans les prés - (39)
blondie, s. f. houque laineuse, holcus lanatus. On lui donne ce nom à cause de la couleur blonde de ses panicules à l'époque de la maturité. - (08)
Blondin : nom de boeuf. III, p. 30-o - (23)
blondsi : boulanger - (43)
blondsire : boulangère - (43)
bloque (vente à la) n.f. Vente en bloc, sans estimation de poids. - (63)
bloque : Terme de jeu enfantin. Au jeu de billes, « fare san bloque » : signifie choquer de sa bille celle de son partenaire. - (19)
bloquer, v. a. mettre en bloc, réunir plusieurs choses ; compter en gros, à forfait. - (08)
blos (blô), blosse, blot, blotte : adj., blet, blette. Cette poire va être blosse ; elle est temps de manger. - (20)
blos, blosse, adj. blet, blette. Se dit d'un fruit trop mûr. Les nèfles sont bonnes à manger lorsqu'elles sont « blosses. » - (08)
bloshe : blet, blette. « Un’ne pouère bloshe » : une poire blette. Rappel : l’écriture « sh » a pour but d’indiquer « ch » ou « ss » sifflé ! - (62)
blosné, blosner (n.m.) : pommier sauvage - aussi crâyer. Fruits : blossons ou crâs - (50)
blosse (adjectif) : blet, blette. - (47)
blosse (fru) : fruit blet. - (29)
blosse : blette (pour une poire) - (61)
blosse : adj. Blette. - (53)
blosse : blet. On parle en général d'un fruit trop mûr. Ex : "Té vas pas m'fée manger des pouées blosses à c't'heu !" (Pouée = poire). - (58)
blosse, adj., se dit d'un fruit blet, non consommable. - (40)
blosser : (blosé - v. intr.) devenir blet, blessir. - (45)
blossir : v. n., blettir. - (20)
blossir, v. intr., blettir, devenir blet. - (14)
bloss'né, s. m. belossenier, poirier à fruits sauvages appelés dans le pays « blossons. » - (08)
bloss'ner, v. n. blettir, devenir blet. - (08)
blosson : (subst. m.) petite pomme sauvage au goût acide. - (45)
blosson : poire sauvage. - (09)
blosson : petit fruit sauvage - (39)
blosson, bleusson. n. m - Petite poire sauvage qui se mange blette. - (42)
blosson, fruit du poirier sauvage. - (16)
blosson, s. m. fruit sauvage en général, pommes, poires, prunes, etc. - (08)
blosson. s. m. Petite poire sauvage, qu’on laisse blossir pour la manger. - (10)
blossons : poires sauvages à manger blosses (blettes). III, p. 60-j. - (23)
blossougné, blossougner (n.m.) : poirier sauvage. Fruits : blossons - (50)
blossougnier : arbre produisant des blossons. III, p. 50-j. - (23)
blot (è) : (è blo - loc. adv.) (en parlant de la disposition des objets) tel quel, sans qu'on y ait touché, sans préparation, directement. - (45)
blot : mollet, meurtri. - (09)
blot : adj. Blet. - (53)
blot, blosse. adj. - Blet, blette : « Les pouées sont blattes, on pourra ren en fai'e ! » - (42)
blot, blosse. L’l se mouille quelquefois, biot, biosse, on dit aussi bleusse ou bieusse, mais non bleu ou bieu, blet, blette. Etym. blossir, devenir blet (Littré), qui a sa racine soit dans le breton blod, mou, soit dans l’allemand blültt, poire blette. - (12)
blot, blotte : blet, blette  - (48)
blot, blotte, blet, blette. - (38)
Blot. Blosse. Synonyme de blet, blette. La balosse est une espèce de prune spéciale au nord de la France. Les Normands disent : une poire blèque. En patois wallon, blacbe signifie pâle, maladif. Cet adjectif me parait celtique : blet, en breton, signifie mou. - (13)
blot. s. m. Bélier. - (10)
blotte : betterave. - (62)
blotte. n. f. - Belette. - (42)
blotter. v. - Gober un œuf.; synonyme de biber. - (42)
blotter. v. a. Avaler, gober un œuf cru. - (10)
blou, blou, blou, ta-blou, ta Cri pour appeler les chèvres. - (63)
blou. s. m. Bloc. V’ià un biau blou. (Molesme). - (10)
blouque, boucle. - (27)
blouque, s. f., boucle. De cet ustensile nos pères attachaient leurs braies ; maintenant ils en ferment, sur la poitrine, leurs rudes chemises, sans que l'ardillon perce le linge. - (14)
blouque. n. f. - Boucle. - (42)
blouque. s. f. Boucle. - (10)
blouquer, v. tr., boucler. - (14)
blouquer. v. - Boucler. - (42)
blouquer. v. a. Boucler. - (10)
blous, blousse. adj. Blet, blette. Un abricot blous , une poire blousse. - (10)
blouseron, blouson. Blouse de travail courte, noire ou bleue ; (gilet de travail). - (49)
bloussognier, bloussonnier. s. m . Poirier sauvage, poirier à blossons. - (10)
blousteu : s. f. ciseaux. - (21)
bluache (pour pluache, pluvia). Pluie. (Saint-Sauveur). - (10)
blutchot. n. m. - Blutoir : tamis servant à séparer la farine du son. Appareil employé dans les moulins à meules. - (42)
bnâilles, s.f. pl. travaux de binage ; on dit aussi la bnâille. - (38)
Bnât, Bnâte n. Benoît, Benoîte. - (63)
bner, verbe ; travailler la terre pour la deuxième fois avec une pioche. - (38)
b'ni, bénir, bénit ; pèn b'ni, pain béni ; b'nitè, bénitier. - (16)
b'ni, te, adj., béni, bénit, consacré. - (14)
bnner v. Benner. - (63)
bnon n.m. (gaul. benna, panier d'osier). Baquet en bois, cerclé de fer. - (63)
bô : bois  - (48)
bô : bois. - (66)
bo : bout - (43)
bô : crapaud - (48)
bô : le bois, la forêt - (46)
bô : Petite grenouille verte, espèce de rainette. - Dicton : « Quand le bô chante, la vigne pousse ». - (19)
bô d'bique : le bois de la chèvre, sorte de chèvrefeuille, de houblon, de liane grimpante - (46)
bô nouèr : bourdaine - (48)
bô : n. m. Bois. - (53)
bo(c)que-bois, n. masc. ; pivert. - (07)
bô, bois. - (16)
bo, crapaud (onomatopée). - (16)
bô, s. m., bois. - (40)
bö, sm. bouc. - (17)
bò. Bois. On a dit anciennement bos, témoin Bos-le-Duc et le nom propre Du Bos. - (01)
boainer, bouainer : v. a. et n., baigner. Faire boainer des haricots avant de les cuire. Mener bouainer les vaches. - (20)
boaire : boire - (43)
boaire à la golée : boire à la régalade - (43)
boauin, s. m., lièvre ou bouc, ou jeune enfant turbulent. - (40)
bôbance, s. f. régal, réjouissance qui sous-entend le plaisir de la bonne chère et de la bouteille. - (08)
bôbance. Magnificence, profusion, vieux mot… - (01)
bobancer, faire bonne chère, prodiguer. - (27)
bobane, boubane. adj. et s. Personne obèse, se mouvant lentement et lourdement. - (10)
bobansé, faire bombance. - (16)
bobe n.f. (de l'onom. bob, évoquant le gonflement des joues). Moue. Alle fayot la bobe. Elle faisait la moue. - (63)
bobe, s. f., robe. Terme dont on se sert avec les enfants : « La p'tiote a métu sa baie bobe des dimanches ». (V. Bobote). - (14)
bobêche. n. f. - Poupée que l'on trouvait dans les baraques de fête foraine ; et dont le jeu consistait à les viser avec une boule de chiffon et à les faire tomber. (Arquian) - (42)
bobèchon : de caboche, s fare r'monter le bobèchon se laisser influencer - (46)
bobèchon : tête  - (48)
bobêchon : n. f. Tête, voir Téét'. - (53)
bobéchon : tête - (39)
bobêchon. n. f. - Cerveau, tête : « Pour c'té chouse, quelles simagrées ! V'là qu'ça y monte au bobéchon. » (G. Chaînet, En chicotant les braisons, p.56). Ce mot est dérivé du français familier bobèche, utilisé dans l'expression « se monter la bobèche, se monter le bourrichon. » - (42)
bobéille (n.f.) : bobine du rouet - (50)
bobeille (nom féminin) : bobine du rouet. - (47)
bôbeille, s. f. bobine pour dévider le fil, la bobine du rouet. - (08)
bobiner, boubiner. v. n. Mâchonner à la manière des vieillards qui, n’ayant plus de dents, roulent longtemps les aliments dans leur bouche. — Se boubiner. v.pron. Se rouler, se ramasser sur soi-même, se pelotonner comme font les chats. De bobine. - (10)
bobo : s. m., débile mental, ramollot. Il est tout bobo. C'est un vieux bobo. - (20)
bôbô, petit mal (enfantin). - (16)
bobote, s. f., dim. de Bobe, robe d'enfant : « Ah ! la Ninite, on va li mett' sa bobote ! » (V. Bobe) - (14)
bocain : bouc - (44)
bocaisse, s. f. bécasse. Se dit également de l'oiseau de passage au long bec et d'une personne trop naïve. Le « mâtre » fait taire sa fille en lui disant : « couye-té, bocaisse ! » - (08)
bocaissine, s. f. bécassine. - (08)
bocane, sorte de danse licencieuse... - (02)
bôcane. Bocane. Il est fait mention de deux danses au Noël 14, savoir, de la bocane et de la pavane. La première a tiré son nom de Bocan son inventeur, fameux maître de danse sous le règne de Louis XIII. La seconde, beaucoup plus ancienne, a été ainsi nommée de l’italien Pavana… - (01)
bocassée. s. f. Becquée. Du latin bucca, buccella. (Etivey). - (10)
bôce : (bô:s - subst. f.) bourse. - (45)
boce, n. masc. ; bec. - (07)
bocérot. s. m. Vacher. (Chassignelles). - (10)
boch' : s. f. boucle. - (21)
bochan : Buisson. « O s'est caichi darrè in bochan de bouis » : il s'est caché derrière un buisson de buis. « Caiche bochan prend ! » : cri d'avertissement à l'adresse d'une personne qui en cache une autre pour la prévenir qu'elle est exposée à recevoir des coups. - (19)
bocharde, s. f. fauvette. - (24)
bôché - sorte de fenil pour la paille, des fagots, etc. - En nô fau mette cequi su le boché, ce qui seré âtant de débaraissé. - Monte voué su le boché ces tas de boffe que voilai. - (18)
bôche, grosses et longues perches formant comme un plafond appelé bôché. - (16)
bochêche : n. f. Extrémité supérieur d'un objet, d'une chose. - (53)
bocher : butter. (E. T IV) - VdS - (25)
bôcher, v. boucher. - (38)
bôcher, v. tr., bêcher. - (14)
bocheton ou boucheton (tomber a). Tomber sur le ventre. Dans d'autres provinces on dit tomber à bouchon, c'est-à-dire tomber sur la bouche (Littré), comme on disait autrefois tomber adenz, c'est-à-dire tomber sur les dents. - (12)
bôcheure - haie, clôture quelconque se dit plus ordinairement pour une haie morte, c'est-à-dire faite de bois sec. - Les beu en démangonai lai bocheure. - (18)
bôcheure, bouchure : n. f. Haie. - (53)
bôcheure, s.f. haie. - (38)
boçhi v. (de boucler) Mettre des fers au groin du cochon en utilisant des pinces spéciales, afin de l'empêcher de défoncer le sol. Dans le mâconnais, au jeu de boules, réaliser un tir direct (un carreau), se disait bochi (ferrer). - (63)
bochi : s. m. : très large échelle disposée contre le mur et sur laquelle sèchent les épis de maïs. - (21)
bochie : haie. (C. T III) (RDM. T IV) - B - (25)
bôcho, couvercle, par exemple, d'une marmite. - (16)
bôchon - bouchon et buisson, et branche ou buisson de verdure que les cabaretiers pendent à leur maison pour enseigne. - Voiqui in bôchon de bouteille qui sent le meusi. - Malheureux ivrogne, en fau qu'à s'airétai ai tot les bôchons ! - (18)
bòchon (à), loc. appliqué face contre terre. Verbe abochi. - (24)
bôchon : buisson. - (29)
bôchon : n. m. Buisson. - (53)
bochon : s. m. buisson. - (21)
bôchon, bouchon de bouteille. - (16)
bôchon, s.m. bouchon. - (38)
bôchon, sm. buisson, très petit bois.au fig. : bourru ; adj. : malplaisant. - (17)
bochon. Enseigne d'auberge. Ton houmme ast un ivrogne et un gormand : a s'erreîte ai tos les bôchons. - (13)
bôchu : n. m. Bouchon. - (53)
bochvöté, vt. empiler en sens contraire, entrecroiser de la tête aux pieds. - (17)
boçhye : (nf) boucle - (35)
boch-ye : boucle - (43)
boçhyi : (vb) boucler - (35)
bochyi : mettre les boucles dans le groin du cochon grâce à une roulette, pour l'empêcher de remuer la terre (la roulette était fabriquée avec un fil de fer enroulé sur une pince ronde) - (43)
boc'lle (Il mouillées) : Boucle, anneau. « Eune boc'lle de ceinture ». - (19)
boc'llier : Boucler. « Boc'lle dan ta ceinture », « Boc'llier in cochan » : lui passer une boucle de fil de fer dans le groin pour l'empêcher de fouiller le terrain. « Y est boc'llié » : c'est bouclé, fini, plus rien à faire. - (19)
bocon n.m. (du v. fr. boucon désignant autrefois des mets ou des breuvages empoisonnés). Bouton, virus, infection, maladie. All'i'a foutu l'bocon ! Elle lui a transmis une infection. Voir - (63)
bocon : s. m., vx fr., boucon, bouchée empoisonnée ; cloaque, lieu sale et empesté. On donne le bocon à un chien dont on veut se débarrasser. La rue Tourniquet, à Mâcon, était un vrai bocon. Voir emboconner. - (20)
bocon, petite bouchée. - (16)
bocon, s. m., bouchée, morceau : « Ol a tôjor faim ; i faut tôjor li fourer l' bocon. » - (14)
bocon: (nm) puanteur - (35)
bocot : 1 n. f. Bouche. - 2 n. m. Bec. - (53)
bocote - petite bouche (se dit aux enfants). - Vions, mon enfant, euvre tai bocote, ç'â bein bon, vais. - Torchons lai petiote bocote. - (18)
bocote, petite bouche (enfantin). - (16)
bocote, s. f., bouche, bouchette : « Faire bocote », embrasser. - (14)
bocqué. Percé, troué. Se dit quand la coquille de l'œuf couvé est percée par le petit poussin qui demande à sortir. On dit « l'û (œuf) est bocqué ». - (49)
bocquée. Becquée. - (49)
bocquer v. Becquer. - (63)
bocquer, v. ; donner des coups de bec. - (07)
bocrôt, s. m., petite bonde en bois pour les fûts. - (40)
bocue. Panier sphérique en osier avec une petite ouverture carrée. Sert à mettre les noisettes. - (49)
bodai. Bordé, bordez, border. - (01)
bode. Bourde, conte, fable. Bode est tantôt singulier, tantôt pluriel. On dit aussi à Dijon, quand on voit un grand feu allumé, que ç’a dé bode, par allusion aux feux solennels qu'on allumait dans les rues le premier Dimanche de carême, nommé le Dimanche des brandons ou le Dimanche des bordes, parce qu'originairement les villageois, à pareil jour, faisaient des processions le long de leurs bordes, c'est-à-dire de leurs grandes, avec des flambeaux de paille tortillée, pour chasser, disaient-ils, le mauvais air de dessus la terre… - (01)
bode. : Ce mot a deux acceptions : celle du vieux français bourde que Nicot traduit par mendacium et nugoe, et celle de bord, frontière, limites d'une métairie et la métairie elle-même, d'où le mot bodelle, maisonnette.- Lamonnoye dit que le premier dimanche de carême, ou dimanche des brandons, les villageois promenaient le long de leurs bordes ou granges des flambeaux de paille tortilléepour chasser, disaient-ils, le mauvais air de dessus la terre. - (06)
bodére : (bô:dé:r’ – subst. f.) grand feu de joie. - (45)
bodère, boue, boudère. - (04)
bodes ou bordes, friches boisées.- En Bretagne, bôd, au pluriel bôden, signifie buissons, bosquets, touffes d'arbres. - (02)
bodi (n. m.) : veau, dans le langage enfantin - (64)
bodié, vt. border. - (17)
bodin : boudin - (43)
bodin n.m. Boudin. - (63)
bòdin, s. m. boudin - (24)
bôdin, s. m. boudin. - (08)
bodiö, sm. nuage isolé. - (17)
bodiot : le mal à un doigt, on dit aussi dogue. - (46)
bodofle : enflure, bosse. (MLV. T III) - A - (25)
bodogne, bodonne. n. f. - Vache, mot enfantin. - (42)
bodone (n. f.) : vache, dans le langage enfantin - (64)
bôdonme, s. m. caricature, personnage grotesque. - (08)
bodot. s.m. Ventre. (Saint-Valérien). - (10)
bôdou, ouse, adj. boudeur, celui qui fait la moue, la grimace. - (08)
bodru n.m. Gros saucisson, du genre jésus. - (63)
bodze : grand sac en toile. A - B - (41)
bodze : (nf) sac (de blé, de son) - (35)
bodze : grand sac de toile de jute destiné au conditionnement du grain ou de la farine - (51)
bodze : grand sac en toile - (34)
bodze : sac en toile de jute contenant 100 kg de blé - (43)
bodze n.f. (du gaul. bulga). Grand sac de toile pour le blé (capacité de 100 à 120 kg) ou le son. Il est amusant de relever que la même racine gauloise a donné le mot budget. - (63)
boe, bois (o long), - (26)
bœche (à), loc. à l'extrême bord. - (22)
bœche (a), loc. à l'extrême bord. - (24)
bœgne, s. f. coup : il a reçu une bonne bœgne. - (22)
boeille : ventre - (39)
boeiller, et qu’il serait formé de bis et œil (regarder des deux yeux). — Voyez beuclier. - (10)
boeillot : boyau, ventre - (39)
boeillou : qui a un gros ventre - (39)
boele, boêle, boyle. s. f. Petite fille. (La Belliole). — Dans Roquefort, chèvre, femelle du bouc. - (10)
boêle. n. f. - Petite fille. - (42)
boêles-de-Bouhy (aller aux). expr. - Aller à la fumelle, courir les filles. Pourquoi à Bouhy ? L'origine de cette expression s'est perdue dans le temps. Peut-être ce charmant petit village de Puisaye abritait-il pendant une époque de jolies filles aux mœurs légères ? Était-il prisé par tous les Poyaudins en manque d'affection ? ... (Sougères-en-Puisaye) - (42)
boëlle (fém.) : ventre rondelet. (M. T III) - B - (25)
bœllion, s. m. morceau. - (24)
bœllion, s. m. morceau. Verbe bœlliouné, morceler. - (22)
boême (boime), boêmier (boîmîer). boêmière, boêmien (boïmien), boêmienne : adj., bohême, bohémien ; faux, hypocrite, câlin dans un but intéressé. Faire son petit boêmien. - (20)
boêmerie (boimerie) : s. f., fausseté, hypocrisie. Je ne me laisse pas prendre a ses boêmeries. - (20)
bœne de mouches, s. f. ruche. Littéralement : vieille benne, utilisée pour y loger les mouches à miel. - (22)
bœne de mouches, s. f. ruche. Littéralement : vieille benne, utilisée pour y loger les mouches à miel. - (24)
bœri, s. m. cuvier, particulièrement à lessive. - (24)
bœri, s. m. cuvier. - (22)
bœrna*, s. m. crochet servant, du dehors, à faire glisser un verrou. - (22)
bœrna, s. m. crochet servant, du dehors, à faire glisser un verrou. - (24)
boéron, bouéron : s. m., bouvier, berger. - (20)
boésat, n. masc. ; petit tas de fumier dans les champs. - (07)
bœssons, s. m. pl. jumeaux. - (24)
boête, s. f., boisson, petit vin de tous les jours. - (40)
bœté, v. a. mettre. - (22)
boétoux, boiteux. - (05)
boette : boisson courante. - (32)
boeu (n.m.) : bouvreuil - aussi bôvreu - (50)
boeu : bœuf  - (48)
bœu : bœuf - (39)
bœu : n. m. Bœuf - (53)
bœu, s. m. bœuf. Nous disons un « bœu, des bœus, acheter un bœu, manger du bœu. » - (08)
bœu, sm. bœuf. - (17)
boeu. n. m. - Bœuf - (42)
boeudre; v. n. bouillir. - (22)
bœuf : sorte de punaise. IV, p. 29 - (23)
bœuf de la Saint-Martin : voir bœuf - (23)
boeujon, s. m. barreau, [boujon.] - (22)
bœuquier, bœutier. s. m. Bouvier. — Sabot lourd et grossier emboîtant tout le pied, et qu’on chausse principalement dans le Morvand et les campagnes humides et boueuses. - (10)
boeutcher, boeutier. n. m. - Bouvier, conducteur de bœufs. - (42)
boeutier : domestique chargé de la conduite des bœufs. VI, p. 12. - (23)
boeuvarsé (en). loc. adv. - Écarquiller les yeux, comme un « bœuf.versé » : « Et Monsieur qui huche après toi, et qui regarde en bœuvarsé. » (Colette, Claudine en ménage, p.426) - (42)
bœzin, adj. mou au travail. Verbe bœziné. - (22)
bœzin, adj. mou au travail. Verbe bœziner : dépêche-toi, ne besines pas ainsi. - (24)
bœzou, s. m. ventre, en langage badin, enfantin. - (22)
bœzou, s. m. ventre, en langage badin, enfantin. - (24)
bœzvœlle (être en), loc. être en mésintelligence, en bisbille. - (22)
bœzvœye (être en), loc. être en mésintelligence, en bisbille. - (24)
bôfe, enflure. - (02)
bôfe. : Enflure. (Del.) Le mot bôraufle, enflé, appartient à la même famille de mots. - (06)
boff' : n. f. Enveloppe des graines et céréales après battage. - (53)
boffan : Bouffon, souffre-douleur. « Y est leu boffan » : c'est leur souffre-douleur, celui qui subit toutes leurs brimades. - (19)
boffe : balle des céréales récupérée lors des battages. A - B - (41)
boffe - tout petits débris de paille le premier tirage que rejette le van dans la grange. - Vos é lai de lai bonne boffe. - Les bêtes eumant bein lai boffe, cequi les raifraichit. - (18)
boffe (n.f.) : balle ou capsule des céréales (aussi bouffe, poussot) - (50)
boffe : (nf) son - (35)
boffe : balle (enveloppe du grain) - (51)
boffe : Balle d'avoine, on s'en sert quelquefois en guise de crin. « In c'euchin de boffe » : un coussin rempli avec de la balle d'avoine. - (19)
boffe : balle de céréales, récupérée lors des battages - (34)
boffe n.f. (du fr. bouffer, gonfler). Résidu de l'épi de blé ou d'avoine, bale (ou balle). Voir balou. - (63)
bôffe : (bôf' - subst. f.) balle des céréales. Par extension : « i é d'lè bôf' plin mé: poch'. » J'ai de la bouffe plein mes poches, c-à-d. « Mes poches sont pleines de débris divers ». - (45)
boffe. Balle de graminées, de blé en particulier. - (49)
boffer : souffler, gémir. A - B - (41)
boffer : (vb) souffler - (35)
boffer : Bouffer. « Ol a mis de la plieume dans san c'euchin pa le fare boffer » : il a mis de la plume dans son coussin pour le faire bouffer. - (19)
boffer : souffler - (34)
boffer : souffler - (44)
boffer : souffler - (51)
boffer : souffler  - (48)
boffer : souffler, gémir - (43)
boffer les gaudes : (exp. humoristique) ronfler - (35)
boffer v. (de l'onom. buff, gonflé. Autrefois on soufflait en boffant (gonflant) les joues. On a là l'origine du nom de Buffières). 1. Souffler. 2. S'essouffler. 3. Faire triste mine. 4. Respirer difficilement, bruyamment. - (63)
boffer, v., tousser avec les joues gonflées, la main devant la bouche pour cacher un rire. - (40)
boffer. Souffler, respirer avec peine. « Ah ! mon pôvre Môssieu y boffe ». Ce qui veut dire : Je ne peux plus respirer. Expression courante : « au boffe c'ment un bû » (il souffle comme un bœuf). - (49)
boffiner : s'embrasser à pleine bouche. - (30)
boge : sac de toile fort, haut et étroit, pour le grain et la farine. - (30)
boge ou boëge. Nom d'une étoffe de laine, forte, épaisse et très rude, que l’on fabrique encore à la main dans beaucoup de villages bourguignons. L'aspect grossier de ce tissu a fait employer son nom au figuré dans l’expression tête de boge, appliquée à un homme inculte, rustique, ou bien obstiné, têtu. - (12)
bòge, adj. qui a une pointe courte, trapue, émoussée. - (24)
boge. : Etoffe commune au XVIe siècle. - (06)
boger, bouger, bovier, boyer. s. m. Valet de ferme, garçon qui soigne, qui conduit les bœufs. Du latin bos, boviarius. - (10)
bôgöre, sf. navet ou radis creux, par suite de dessèchement. - (17)
bôgrai. : Petit bougre. - (06)
bograis, bograle, s. et adj. bègue, celui qui bégaie ou parle avec difficulté. Son fils est « bograis » et sa fille « bograle. » - (08)
bograle (adj.m.ou f.) : bègue - celui ou celle qui parle avec difficulté - (50)
bograller. v. n. Bégayer. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
bogre, bougre, et son diminutif bôgrai, petit bougre... - (02)
bogrès. s. m . Bègue. (Vassy-sous-Pisy). - (10)
boguebô (n.m.) : pivert - (50)
bôgu-ye : (bôky' - subst. f.) boucle. - (45)
bohémien : s. m., romanichel du type brun. Voir Hongrois. - (20)
boiche-coulas, s.m., petite lumière qui dansait dans les rues pendant les Avents (feu-follet) ; on dit aussi boriche-coulas. - (38)
boîcher : piocher. - (31)
boicher, v. n. se dit du coup do bec que le poussin donne à la coquille de l'œuf pour sortir. Les œufs « boichés « sont les œufs d'où les petits vont éclore. - (08)
boicheton (Ai), boicho (Ai) - renversé sens dessus dessous, la partie supérieure en bas sur le ventre ; etc. - Renverse ce cuvier qui ai boicheton pou le fâre aipeurai. - I étâ si lassai qui me seu étendu ai boicheton in manman. - (18)
boichevau (à la), loc, tête bêche, en sens opposé : « Quée rangeouse va ! Dans son ormoire tout et à la boichevau ! » - (14)
boichevau (ai lai), loc. a la tète-bêche, en sens contraire. - (08)
boichevauler, v. a. mettre à tête-bêche, en sens contraire. Le moissonneur « boichevaule » ses gerbes lorsque les épis des unes sont en l'air et les épis des autres touchent le sol. - (08)
boichie, s.f. becquée. - (38)
boichot, s. m. montant de cheminée, jambage ou console qui porte la bande de pierre ou de bois. - (08)
boichots (nom masculin) : montants de la cheminée qui supportent l'â. - (47)
boicrat (nom masculin) : enfant chétif. (C’te boicrat, y pousse pas pu qu'un oeu dans un panier). - (47)
bôIé : bûcheron. (RDM. T IV) - B - (25)
boige - drap de laine assez grossier pour les habitants de la campagne. - I ons fait fâre ine pièce de boige pour nos habiller torto l'hyver. - (18)
boige, beige, Étoffe grossière, fabriquée jadis à Beaune et reléguée maintenant chez les tisserands du Morvan et de L’Auxois. Très anciennement, les ménagères la tissaient dans leurs maisons. La beige des grands magasins de nouveautés est une étoffe à la mode qui ne ressemble guère à celle de nos montagnes. (V, Boigevau.) - (13)
boige, bouége, s. m. étoffe de laine et de coton fort grossière, mais très solide, qu'on employait beaucoup dans nos campagnes pour les rideaux de lit et pour les jupons de femme. Les couleurs ordinaires étaient le rouge, le jaune et le vert. - (08)
boigevau (à). Tête-bêche, bout ci, bout là. Cette expression me parait empruntés à l'art du drapier, ou plutôt du fabricant de boige. Boigevoler, c'était manœuvrer la navette qui chasse le fil dans un sens et qui le rechasse dans l'autre. - (13)
boignaude : petite ouverture dans un mur (bouinaude) - (60)
boijon : (bouâ:jon - subst. m.) gerbe mal liée ; le terme est plus vivant au sens de "grosse femme laide". - (45)
boijvolé : disposé en sens inverse, tête-bêche. - (33)
boile, boelle, subst. féminin : beuille, ventre. - (54)
boîle, s. f., ventre saillant. - (40)
boile, s.f. ventre. - (38)
boile. Maladie des lapins dont le signe extérieur est l'enflure du ventre. Ce mot vient probablement de Botellus, boyau et boudin, par extension ventre. On lit dans la chanson de Roland : « sun cors veit gésir la buèle. » - (13)
boiler, aspirer - (36)
boiler, v. ; gober un œuf. - (07)
boiler, v. a. avaler en aspirant, humer ; « boiler » un œuf. - (08)
boiler. v. a. Humer ce qu’il va dans un œuf dont on à percé le bout. (Domecy-sur-Cure). - (10)
boïllalou, beuillalou n. et adj. Gros, ventru, bedonnant, gonflé. - (63)
boille (boigle) : s. f., vx fr. baille, fille. - (20)
boille : ventre proéminent. « Ô l’a d’la boille » : il a du ventre (boil en celte). Désigne un gros bidon pour le lait en Suisse, Savoie, - (62)
boïller : bûcheron. Les boilléers travaillins dans le bois : les bûcherons travaillaient dans le bois. - (33)
boïllon n.m. (de bouvillon). Jeune veau. - (63)
boillots et bouyots. Doubles paniers en osier fixés à la sangle d'un âne ou d'un mulet. - (13)
boîloux, adj., qui a un gros ventre. - (40)
boine : benne. ou « balonge » (voir) pour le transport du raisin. - (62)
boine, s.f. benne à deux manettes pour recueillir le vin. - (38)
boinne, benne d'abeilles. - (05)
boinnon, bennon pour le pain. - (05)
boinon : banneton rond en osier. - (31)
boinon : banneton. (BD. T III) - VdS - (25)
boinon : banneton. Corbeille en osier et sans anse, où lève la pâte du pain. - (62)
boînon, s. m., corbeille avec une toile pour faire lever la pâte à pain. - (40)
boinon, s. m., petite benne, panier en osier, où l'on met la pâte du pain à enfourner. A l'heure du four, on voit les ménagères porter chez le boulanger leur boinon, où tremble la pâte levée et blanche. - (14)
boinon, s.m. panière ronde, demi-sphérique, pour contenir la pâte panifiable. - (38)
boinon. Panier hémisphérique en osier fin dans lequel on met lever la pâte. On voit dans l'inventaire de 1 501 à l'Hôtel-Dieu de Beaune : «  Item. Eti une chambrote auprès desdits fors sont environ quatre- vingt benastes de sel de Salins. » Un compte du trésorier de la saunerie de Salins, pour l'année 142 1, porte que « les enfants de dame Clémence touchaient trois benastres de sel par semaine. » Le patois de Dijon dit menâton. Le changement de b en m est fréquent : dans le Hainaut une manne est un panier de fruits. Le même radical a formé mannequin, sorte de panier et mannequin statue d'osier, analogue au Gayant de Douai, et au Dondou de Mons. - (13)
boînotte. s . f. Fenêtre. (Essert). - (10)
boirbe - boue (synonyme de Gôîlle). - En ié ine boirbe dans les rues, qu'an ne peut pâ fâre in pas sans se crottai. - Voiqui mes saibots emborbai. - (18)
boire (se) : v. r., boire avec excès. Il est bien gentil garçon ; c'est dommage qu'i s' boit. - (20)
boire : Boisson. « Du boire de cherige » : boisson qu'on obtient en mettant macérer des cerises dans l'eau. Les années où le vin est rare, les pauvres gens font par le même procédé du boire de poulaches, du boire de gratte-cul, en mettant dans le fut des prunelles ou des gratte-culs au lieu des cerises. - (19)
boîre de cotson n.m. Brouet de pommes de terres, détritus et eaux grasses, servi aux porcs. - (63)
boîre la tâsse loc. Prendre le café. Cette expression peut prêter à confusion quand on boit son café au bord de l'eau. - (63)
boire le bon vin. Pour boire du bon vin. - (12)
Boire, nom de famille très répandu dans quelques localités du Morvan, dans le canton de Montsauche surtout. - (08)
boiri : Cuvier de bois dans lequel on fait la lessive. La « salle » de boiri est une sorte de trépied sur lequel on place le cuvier. - (19)
boirne. s. f. Petite fenêtre de grenier. - (10)
bois (bûche de), loc, redondante. Une bûche est toujours en bois. (V. Bas, Chaud, Froid, Haut). Notre patois a bôs. Bois n'est donné là que pour la formule fautive. - (14)
bois : bois - (48)
bois debout. n. m. - Billot. (Colette, Sida, p. 781) - (42)
bois nouèr : bourdaine - (48)
boisat. s. m . Gros ventre. (Saint-Martin-du-Tertre, Paron). - (10)
bois-doux. n. m. - Réglisse. - (42)
bois-doux. s. m. Réglisse. - (10)
boiséor. : (Dial.), fourbe, trompeur (de la basse latinité bausiare ou bosiare). - Boisdie ou voisdie signifie ruse, fourberie. - (06)
boissan. Baissant. - (01)
boisse, s. f. terrain en contre-bas. - (22)
boisse, s. f. vase qui sert à mesurer le lait et qui contient un demi-litre environ. - (08)
boisse. Baisse, baissent. - (01)
boissé. Baisser, baissé, baissez. - (01)
boisseau : ancienne mesure de capacité pour les grains. Environ 13 litres. - (55)
boisseau : Boisseau. Mesure de capacité pour les matières sèches et principalement pour les grains, à Mancey le boisseau vaut environ 25 litres, cette mesure est peu employée. - (19)
boisseau : voir coupe. - (20)
boisselée : s. f., ancienne mesure de surface pour les terres, correspondant à ce que l'on peut ensemencer avec un boisseau de grains, contenant 400 toises carrées (de 6 pieds), et valant 15 ares 195. - (20)
boisselée, s. f. mesure agraire. la boisselée est de 0 hectare, 12are, 5c. - (08)
boisselet, boisselot : s. m., vx fr., petit boisseau. - (20)
boisselon, s. m. petite pioche. - (22)
boissn, s. m. bouvreuil appelé vulgairement pive, pivet, pivane, pivoine, à cause sans doute de la belle couleur rouge de son ventre. - (08)
boissò. Baissais, baissait. - (01)
boisson, bisson, bouchon, busson. s. m. Buisson. Du latin boseus. - (10)
boisson, s. f., liquide fermenté, préparé avec des pommes, des poires, des prunelles, etc., mais surtout avec le marc de la vendange : « J'ons fait eûne feûillote de boisson, épeù brament j' tirons d'ssus ». C'est la provision populaire. - (14)
boisson. n. m. - Buisson. Diminutif.de boso, bois, le boisson est un mot d'origine gauloise, employé depuis le XIe siècle. - (42)
boistier. s . m. Bûcheron. - (10)
boitailler : v. n., vx fr. bottoiller, boitiller. - (20)
boitailler, bancaler : boiter - (43)
boitailler. Clopiner. - (49)
boite (la) : réserve de vin. Après la vendange : réserve faite pour sa consommation personnelle. Faire « sa boite» ou boate (?). - (62)
boite : La quantité de vin nécessaire à la consommation annuelle de la famille. « Les vignes ne sant pas balles (belles) c 't'an-née mâ an fara pt'ête bin tojo la boite ». - (19)
boite : voir bouette - (23)
boite n.f. (la boite désignait autrefois l'état du vin bon à boire). Consommation de l'année. Dz'ai ren qu'eune veugne p'ma boite. J'ai seulement une vigne pour ma consommation personnelle de l'année. - (63)
boite : s. f., vx fr., réserve de vin que le propriétaire garde pour sa consommation personnelle. - (20)
boîte, s. f., caisse aménagée pour aller au lavoir. - (40)
boite, s. f.. liquide à boire. .Jadis, les crieurs de vin, pour vanter leur marchandise, disaient, après avoir donné le nom du débitant : « Ah ! la boune boite au vin!... On s'endremirot su la feûillote ! » - (14)
boite, subst. féminin : boisson, quantité de boisson nécessaire dans une année. - (54)
boîte. s. f . Petite lucarne. (Etaules). - (10)
boite. s. f. Boisson, piquette, ordinairement faite avec des prunelles, des fruits sauvages ou de mauvais raisins. — Se dit aussi par les vignerons de la petite provision de vin qirils conservent pour leur usage. - (10)
boiteuser. v. - Boiter : « Il ne faut pas, entre les deux Noëls, c'est-à-dire entre le 25 décembre et le 1er janvier, enlever le fumier des étables, attendu que cela fait boiteuser les vaches. » (M Jossier, p.l8) - (42)
boiteuser. v. n. Boiter. « Il ne faut pas, entre les deux Noëls, c’est-à-dire entre le 25 décembre et le 1er janvier, enlever le fumier des étables, attendu que cela fait boiteuser les vaches. » (Puisaye). - (10)
boitou, adj., boiteux, qui marche à cloche-pied. - (14)
boitou, bancalou : boiteux - (43)
boitte - provision de vin ou autre boisson pour l'année. – En nô fau prée de deux pièces de vin pour note boitte. - (18)
boitte : boisson. - (09)
boitte : s. f. quantité de vin nécessaire pour la consommation de l'année. - (21)
boivau. Comme Despréaux, dans sa dixième Satire , a dit une Capanée pour dire une femme impie, à cause de Capanée fameux par son impiété, l'auteur des Noêls a dit de même une Boivau femelle pour dire une grande joueuse, à cause du président Boivault de la Chambre des Comptes de Dijon , l'un des plus grands joueurs de son temps… - (01)
boivu p.p. du v. boire. - (63)
boivu : part, pass., bu. - (20)
boizon, s. m. poignée de chanvre disposée en moyette. - (08)
bolâ, braillard. - (38)
bolai : beugler comme un taureau. - (33)
bolai, bolair - pleurer (se dit des enfants). - Le pôre enfant, al é don bolai tote lai neu ! – A bolle pou in ran ; c'â in vrai bolair. - (18)
bòlaise, s. f. terrain léger. - (24)
bolak, s. m. celui qui se plaint à tout propos ; qui gémit sans cesse, qui va toujours pleurant. Au féminin « bolarde. » - (08)
bolangi : Boulanger. « Du pain de bolangi », du pain blanc par opposition au pain de ménage cuit dans le four de la maison. - (19)
bolatte (n.f.) : belette - (50)
bolauder. v. n. Rouler. (Subligny). - (10)
bole : (nf) boule - (35)
bole : Boule. « Jû de bole », jeu très populaire dans nos campagnes. Le meilleur joueur est celui qui abat le plus grand nombre de quilles au moyen d'une lourde boule en buis ou d'un boulet de fonte qu'il lance de toute sa force. - (19)
bolé : bûcheron ; ouvrier qui travaille dans une coupe. (B. T II) - B - (25)
bolé : pleurer. (CT. T II) - S&L - (25)
bole de neudze n.f. Boule de neige. - (63)
bole n.f. Boule. - (63)
bôle : (bôl' - subst. f.) boule. - (45)
bôlé : n. m. Bûcheron. - (53)
bolè : v. i., v. t. Pleurer. - 2 v. pr. S'apitoyer. - (53)
bolé, crier, pleurer fort. - (16)
bole, s. f., boule, tout corps roulé en rond. - (14)
bölé, vt. rouler. Se bölé, se jeter à terre. - (17)
bolée : contenu d’un grand bol, forte inspiration dans les poumons - (37)
bolée : s. f., contenu d'un bol. Une bolée de bouillon. « Une bolée de cidre. » - (20)
boler (v.t.) : bêler - (50)
boler (verbe) : bêler. - (47)
boler : crier en pleurant avec intonation du cri de la vache - (37)
boler : pleurer, sanglotter  - (48)
bôler : pleurer. - (29)
boler : pleurer. - (31)
boler : (bolè - v. intr.) pleurer. Le mot a bien sûr un péjoratif assez marqué (à peu près équivalent de celui de "chialer"), puisque, chez les Morvandiaux, pleurer est considéré comme un manquement aux règles de la pudeur la plus élémentaire. - (45)
boler : v. n., se dit du lait lorsqu'il se coagule par l'effet de la présure, en formant une masse rétractée dans le petit lait. - (20)
boler, brailler. - (38)
boler, pleurer. - (28)
boler, s. m. pleurer, pleurnicher, crier en pleurant. - (08)
boler, v., crier. - (40)
boler. Crier en pleurant, par comparaison avec le bêlement des moutons N’bolee don pas si fort, chéti polisson. Dans le Morvan le mot bauler s'applique aux taureaux. - (13)
bolet, s. m. pleureur, pleurnicheur. - (08)
bolette : Boulette, petite boule de viande hachée ou de tout autre comestible : « Eune bolette de tapine (pomme de terre) », « Eune bolette de fremage ( fromage)». - (19)
bolian ou boillan (Il mouillées) : Bouillon. « Si y a du boillan t'aras de la sope » : tu seras servi après les autres, s'il en reste. « In bollian d'anze heures » : un breuvage empoisonné. - (19)
bolie. s . f . Bouillie. - (10)
bolir. v. n. Bouillir. - (10)
bolle, s. f. balle de blé. - (08)
bollie, s. m. bélier, mâle de la brebis. - (08)
bolliot - meûle ou tas de foin. – Le temps menaice, mettons le foin en bolliots. - Le prai à Maire n'é pâ mau fourni, i veins d'y fâre di sept bolliots. - Se dit aussi des paniers que les ânes portent : Note âne à fort, ailé, al aiporte ses deux bolliots de ceries. - (18)
bollot (du) : balle de grain. Enveloppe des grains dans l’épi de céréales, récupérée au battage elle entre dans la nourriture (médiocre) des animaux. Du celte ballan : peau ou du bas-latin baleium : balayures…de grange. - (62)
bologne, n.f. betterave rouge. - (65)
bolomer. v. n . Carillonner. (Givry). - (10)
bolon : boule. Personne courte et trapue. A - B - (41)
bolon : boule - (43)
bolon : boule, personne courte et trapue - (34)
bolon n.m. 1.Enveloppe de la châtaigne et de la noix. Voir calofe et borru. 2. Boulon. 3. Bourrelet. - (63)
bölon, sm. personne grasse et courte. - (17)
boloner : tomber en roulant. A - B - (41)
boloner : tomber en roulant - (44)
bolonner : tomber en roulant - (34)
bolonner, boller : tomber en roulant - (43)
bolot, s. m. mon « bolot ». Nom d'amitié qu'on donne aux enfants. - (08)
bolot, s.m., son de la farine. - (38)
bolöt, sm. homme des bois, bûcheron, charbonnier. - (17)
bolottai: gober (bolotter un œuf : gober un œuf) ou manger vite. - (33)
bôlotte : belette  - (48)
bolotte : belette. Une bolotte meuge les œufs : une belette mange les œufs. - (33)
bolotte : belette - (39)
bôlotte : n. f. Belette. - (53)
bolotte, s. f. belette. - (08)
bolotte, s.f. belette. - (38)
bolotte, subst. féminin : belette. - (54)
bolotte. s. f. Belette. - (10)
bolotter, v. a. sucer un œuf à la manière des belettes ou autres rongeurs qui le percent à l'extrémité et le hument ensuite. - (08)
bombance ou bobance - abondance, luxe à la table. - Quainne bonbance ! i ne sai pâ si cequi deureré, pair exempe ! – An y aivo ai lote fête ine vraie bobance. - (18)
bombarde, s. f. guimbarde, petit instrument de musique que les enfants fabriquent avec un peu de bois et de fer et dont ils se servent en le faisant vibrer entre leurs dents. - (08)
bombarde, trompe, grand cor de chasse. - (02)
bombarde. s. f. Julienne, fleur. (Argenteuil). — Se dit aussi pour guimbarde, petit instrument à languette dont on joue en le mettant entre les dents. - (10)
bomber : v. a., se dit au jeu de saute-mouton, lorsque les pieds du sauteur, ayant déjà quitté le sol, ses mains portent sur le dos du mouton. Bomber dix semelles (voir semelle). - (20)
bome : borne. (B. T IV) - S&L - (25)
bômi, v. a. vomir, avoir des nausées. - (08)
bômi. v. a. et n. Vomir. L’r ne se prononce pas ; conversion du v en b. - (10)
bomir, rebomir, vomir, revomir. - (05)
bomir. Vomir. - (49)
bomme - borne. - Le Rôse â terrible ! en fau tojeur qu'al anticipe su les bommes, quoi ! – I va laiborai note champ de lai grand-bomme. - (18)
bomme, bommé, borne, borné. - (05)
bomme, n. fém. ; borne. - (07)
bon (ne) aimi (e) : bon (ne) ami (e) - (51)
bon' : orvet. (LCSS. T IV) - S&L - (25)
bon d'I'an, anniversaire du jour de la mort. - (16)
bon djou ! Bon Dieu ! (Juron). - (49)
bon temps. Idiotisme employé par les bergers, pour dire que leurs troupeaux leur donnent peu de peine à garder. - (03)
bon : adj. Bon vin, vin de qualité supérieure au vin de table. - (20)
bon : s. m., bonbon. Si t'es bien sage, t'auras du bon. - (20)
bon*, s. m. viande de boucherie : une livre de bon. - (22)
bon, adj. solvable, riche, solide dans sa fortune : c'est un des « bons » du pays ; il est « bon » pour payer; prêtez-lui sans crainte, il est « bon. - (08)
bon, s. m. viande de boucherie : une livre de bon. - (24)
bon. Bon, bons, bond, bonds. Bon dans la signification de bonus se prononce bonne devant une voyelle, en bourguignon, au pluriel comme au singulier : ç’a de bon éfronteu, ce sont de bons affronteurs. Le Bourguignon dit souvent pu bon, et quelquefois pu muglieur pour meilleur… - (01)
bon. : Les villageois disent: Ça pu bon,- ça pu muglieu, sans distinguer les degrés. - (06)
bon-ami : Amoureux, amant. Féminin : bonne amie. « Ol est allé voir sa bonne amie ». - (19)
bon-ami n.m. Amant ou simple ami d'enfance. - (63)
bonat : 1° bonnet, 2° partie du fléau qui rejoint le manche à la verge. - (21)
bonbarde, guimbarde, petit Instrument de musique dont on obtient des sons en le passant sur les lèvres. - (16)
bonbon : pot au feu —bubon. - (30)
bond’nner : grommeler, ronchonner - (37)
bondé : bien plein. - (33)
bonde*, s. f. borne de séparation. - (22)
bonde, s. f. borne, pierre ordinairement taillée qui marque la limite de deux propriétés contiguës. - (08)
bonde, s.f. bouchon d'un tonneau, d'une tonne, d'une cuve. - (38)
bondenai, bondeunement - bourdonner, bourdonnement. - Ecoute don le bondeunement des môches ai miée ! – Tojeur ci bondeune. - (18)
bondener (v.) : faire un bruit sourd et continu - (50)
bondener : faire du bruit, et agiter. - (62)
bondener : (bon:d’nè - v. intr.) 1- bourdonner - 2- gronder (en parlant d'un taureau), être furieux (en parlant d'êtres humains). – 3 - vrombir (en parlant d'un moteur. ) - (45)
bondener, bourdonner comme les grosses mouches, les frelons. - (27)
bondener, v. n. se dit d'un bruit sourd continu. Un nuage chargé de grêle « bondeune » dans le ciel. - (08)
bondener, verbe intransitif : grommeler, rouspéter. - (54)
bondener. Mot qui exprime le bruit sifflant produit par une pierre lancée avec une fronde ou autre analogue. - (03)
bonder, v. n. remplir avec excès, combler en pressant, en foulant : la salle était « bondée » de monde. - (08)
Bon-Dieu de la Messe. s. m. Composé. Moment de la consécration et de l’élévation de l’hostie, qui est indiqué par le tintement de la cloche paroissiale. - (10)
bondissement, bruit, fracas, bondissement d'oreilles. - (04)
bond'na. Bourdon. - (49)
bond'nai : enrager, maugréer. - (33)
bond'nè : 1 v. i. Ronfler. - 2 v. i. Enrager, gronder, maugréer. - (53)
bond'né, fermer un fût avec une bonde. - (16)
bondné, vn. bourdonner. - (17)
bond'ner : bourdonner, ronfler, maugréer, enrager, ronchonner  - (48)
bondner : meuglement caractéristique tout en longueur presque plaintif du taureau - (51)
bond'ner : bougonner. (E. T IV) - VdS - (25)
bondner, bourdonner. - (26)
bondner, v. bourdonner, être en colère. - (38)
bondner, viondner, vrondner v. Vrombir, bourdonner. - (63)
bond'ner. Bourdonner. Fig. S'emploie pour exprimer son mécontentement, sa colère. - (49)
bondniâ, s.m. bourdon (insecte). - (38)
bondnöre, sf. nid de bourdons. - (17)
bondon - bourdon, insecte. - Les bondons faisant pu de bru que d'ôvraige… queman bien des gens aipré tot. - (18)
bondon, bourdon. - (27)
bondon, s. m., bourdon, grosse mouche. - (14)
bondon, sm. bourdon. - (17)
bondonement, s. m., bourdonnement, bruit de bourdon, rumeur lointaine, ronflement de machines. - (14)
bondoner, v. intr., bourdonner : « Te m' fais mau à la tête ; te m’bondones tôjor aux orilles ». On entend aussi dire : bondoner, pour exprimer le sifflement d'une pierre lancée avec force. - (14)
bondonneman, s. m. bruit sourd et continu, bruit lointain d'une cloche, d'une manœuvre d'artillerie, d'un tambour qui circule de côtés et d'autres. Quelques-uns disent : « bondeun'man. » - (08)
bondrée : buse, oiseau. - (09)
bondree : buse. (DC. T IV) - Y - (25)
bondrée : voir raud - (23)
bondrée. n. f. - Buse. - (42)
bondzeû : bonjour - (43)
bondzo n.m. Bonjour. - (63)
bondzo. Bonjour. - (49)
bone : (nm) bonnet - (35)
bône : une borne de champ - (46)
bone de neit : (nm) bonnet de nuit - (35)
bòne de net, s. m. bonnet de nuit d'homme. - (24)
bône, borne. - (16)
bone. Bonne, bonnes. - (01)
bone. Borne et borgne. On appelle de ce dernier nom l'orvet, anguis fragilis, parce qu'on croit que ce reptile n'a qu'un oeil, d'où vient ce dicton : Si le borgne avait deux yeux il démonterait un cavalier. - (03)
bonette. n. f. - Boisson ; synonyme de bouesson : « T'as-ti pris d'la bouette ? I' va fai'e choud pa' l'champ ! » - (42)
bonheu : Bonheur, réussite. « Ol a ésu bien du bonheu », il a eu bien de la chance ; « Le bonheu li est veni en dremant » : se dit de quelqu'un qui a fait de bonnes affaires sans se donner beaucoup de peine. - (19)
bonhœur : n. m. Bonheur. - (53)
bonjeû, bonjour. - (05)
bonjo - bonjeu : bonjour - (57)
bonjo bonjour, si t'eû poli, t'eûte ton chapeau pou dire bonjo. Si tu es poli, tu ôtes ton chapeau pour dire bonjour - (46)
bonjor, s. m., bonjour : « Ben l’bonjor, vouésin ! » - (14)
bonjou : bonjour. - (33)
bonjou : bonjour, visière d'une casquette - (39)
bonjou, s. m. visière de casquette, par allusion à l'acte de politesse qui accompagne le salut ordinaire. - (08)
bonn' : adj. et n. f. Bonne. - (53)
bonne mère : sage-femme - (43)
bonne mère, n.f. sage-femme. - (65)
bonne, sf. borne. - (17)
bonne-amie n.f. Maîtresse ou simple amie d'enfance. - (63)
bonne-jean (adj.) : niais, nigaud (il est tout bonne-jean) - (64)
bonnemeire. Sage-femme : An ast temps d'ailler queri lai bonne meire. Les Berrichons prononcent bonne mére. - (13)
bonne-mère : (nf) sage-femme - (35)
bonne-mère n.f. Sage-femme. - (63)
bonne-mère : s. f., sage-femme. - (20)
bonne-mère, s. f. sage-femme. - (24)
Bonnes Gens ! Exclamation très-usitée dans les campagnes et qui se fait souvent d’un ton dolent, même à propos de choses insignifiantes. - (10)
bonnet carré, n.m. fusain. - (65)
bonnet de né : bonnet de nuit - (43)
bonnet d'évêque n.m. Fusain. - (63)
bonnet d'neit n.m. Bonnet de nuit. - (63)
bonnœte s. f. bonnet de nuit de femme. - (24)
bonnot : bonnet  - (48)
bonnot : Bonnet. « Ol a san bonnot de coton ». « Bonnot carré » : fruit du fusain (evonymus europaeus) à cause de sa forme, en Bresse on dit bonnot de curé. - Dicton : « La St Bonnot vindra » : le temps viendra où la provision sera épuisée. - (19)
bonnot carrè : fusain  - (48)
bonnöt, sm. bonnet. - (17)
bono, bonnet. Janviè ë kate bono, Janvier aux quatre bonnets. - (16)
bonô. Bonnet, bonnets… - (01)
bonot : n. m. Bonnet. - (53)
bonsa n.m. Bonsoir. - (63)
bonsai : bonsoir - (57)
bonsar (n.m.) : bonsoir - (50)
bonsdisseman, s. m. bruissement, bruit prolongé. Nos paysans disent « bondissement » pour bourdonnement d'oreilles - (08)
bonsome, s. m., pieu, gros piquet. - (14)
bonta, s.f. bonté. - (38)
bontai, s. f., bonté, bienveillance. - (14)
bontai. Bonté, bontés. - (01)
bonvêpre, bonsoir, - (05)
bonzome, gros poteau. - (16)
boquai - becquer. - Les ouyais sont enraigés pour boquer nos peurnes et nos pouaires ; c'en à autant de perdues. - Regairde don les pingeons quemant qu'à se boquant, â s'eumant gros. - (Voyez d'ailleurs Biquai). - (18)
boquai : cogner. O s'è boqué dans le noir : il s'est cogné dans le noir. - (33)
boquai, heurter. On dit encore à Châtillon se boquer, c.-à-d. se heurter soit contre un mur soit contre une personne.... Dans l'origine, le mot boquai avait de la gentillesse ; il signifiait se heurter tête contre tête. Dans l'idiome breton, boch signifie joue. (Le Gon.) D'après Lepelletier il signifie aussi un baiser... - (02)
bôquai. : Heurter, bousculer quelqu'un ou quelque chose, l'arrêter dans sa course. - (06)
boque : chèvre. Comme « cabre » : l’animal caprin et la grosse sauterelle. - (62)
boque : la moue, fère lè boque, faire la moue, on dit aussi fère lè reûe - (46)
boquè : (v. trans.) 1- donner des coups de bec (en parlant d'une poule agressive). 2 - embrasser, donner un baiser (cf. en fr. bécoter) - (45)
boque : moue - (39)
boqué, adj. grêlé, marqué de petite vérole. Le boqué, surnom d'un de mes voisins, fort endommagé par la variole. - (08)
boque, chèvre, sauterelle. - (05)
boque, s. f. baiser : donner une « boque », donner un baiser. - (08)
boque-bô, boque-bois : pivert  - (48)
boquebô, s. m. pivert. - (08)
boque-bois. s. m. Pivert, oiseau de la famille des pies. - (10)
boquée - (39)
boquée : becquée  - (48)
boquée : 1 n. f. Becquée. – 2 n. f. Bouchée. - (53)
boquée, s. f. becquée ou béquée, portion de nourriture qu'un oiseau prend avec son bec, et par extension, une très petite quantité, une bouchée. - (08)
boquée, s. f., becquée, petite portion de nourriture. - (14)
boqueingn' : n. m. Bouc. - (53)
boquer (se) : cogner (se) - (39)
boquer (v.t.) : becqueter - se dit des poussins qui donnent des coups de bec à la coquille pour sortir de l'œuf - (50)
boquer : becqueter. Et le boquot pour le bec. - (62)
boquer : cogner, becqueter  - (48)
boquer : embrasser  - (48)
boquer : frapper par rencontre. - (09)
boquer : picorer - (39)
boquer, heurter. - (04)
boquer, v. a. baiser, embrasser. Une mère dit à son enfant : « boque-moué », baise-moi. - (08)
boquer, v. tr., embrasser, caresser des lèvres. - (14)
boquer. v. a. Becqueter. - (10)
boquer. v. a. Choquer. Se dit ordinairement pour baiser , choquer sa bouche sur une autre ; d’où résulte que ce mot doit être une altération, une forme de becquer , d’autant plus qu’en certains endroits on dit donner la boquie , pour donner la becquée. - (10)
boquereau. Bonde, généralement en bois. - (49)
boqueriau : Broche, espèce de petite bonde dont on se sert pour boucher le trou d'où on a retiré le robinet. Le boqueriau de la « cue » est une broche qu'on place à l'intérieur de la cuve, devant le trou où on mettra « la fontaine » (gros robinet), et qu'on peut retirer au moyen d'une ficelle qu'on a eu soin d'y attacher. - (19)
boqueriau : s. m. gros bouchon du tonneau. - (21)
bòqueriau, s. m. bonde plate à futaille. - (24)
boqueriot, s. m., diminutif de bocrôt. - (40)
boquet : bouquet - (43)
boquet : bouquet - (51)
boquet : Bouquet. « In boquet de viôlettes ». Autrefois on donnait, par dérision un « bouquet de sauge » à l'amoureux évincé, le jour du mariage de son rival ; la plaisanterie était prise en bonne part par celui qui en était l'objet et il chantait : « Faites moi z'in bouquet, in beau bouquet de sauge, j'ai fait l'amour pour d'autres ! Adieu belle, je m'en va ». - (19)
boquet, heurter - (36)
bôquet, s. m. bouquet. se dit d'une fleur prise même isolément, mais surtout d'une fleur de jardin, c’est-à-dire cultivée. - (08)
boquie. s. f. Becquée. Donner la boquie. - (10)
boquier : boucler, fermer  - (48)
boquin (chtit) n.m. Prétentieux. - (63)
boquin : (nm) bouc - (35)
boquîn : bouc - (37)
boquin : bouc - (51)
boquin : bouc et bouton de fièvre. - (62)
boquin : Bouc, bouquin, vieux mâle coureur, satyre. - (19)
boquin : bouton sur la lèvre des enfants. (VDS. T IV) - VdS - (25)
boquin : bouton sur la lèvre. - (31)
boquin n.m. 1. Bouc. 2. Lièvre. 3. Bouton (inflammation) ou fièvre éruptive. Alle a l'boquin. Voir bocon. - (63)
boquin, bouc, bouquin. - (05)
bôquin, s. m. bouquin, bouc, mâle de la chèvre. Le jeune bouc est appelé « biquot.» - (08)
boquin, s.m. bouc. - (38)
boquin, teuriau : taureau - (43)
boquin. - (63)
boquin. Bouc. Fig. Pédant. « Espèce de ch'ti boquin » s'emploie comme injure. - (49)
boquin. s. m., bouc, bouquin. - (14)
boquot : moue faite avec la bouche - (39)
boquotte, s. f. petite bouche, bouche d'enfant. - (08)
bôr : bourg - (39)
bôr, baurg (n.m.) : bourg - (50)
bôr, s. m. bourg. En Morvan, le bourg est le lieu où se trouve l'église paroissiale. Chaque commune a son bourg, son clocher : le « bôr » d'Alligny, le « bôr » de Montsauche , le « bôr » de Planchez, etc… - (08)
bor, s. m., bourg, bourgade : « Nout' farme n'é pas ben avant du bor ». - (14)
bor. s. m., bord, d'un champ, d'un bois, d'une route. - (14)
boradze : (nm) herbes sèches qui restent dans les prés en fin de saison - (35)
bôrais - boureau, méchant. - Quant an pense que le bôrais é trouvé à se mairiai ! - Qu'al â méchant c't-homme lai ! c'â in vrai bôrais pour les bêtes, pou les gens, pou tôt ! - (18)
boraisse : tignasse - (35)
boralé : remuer en désordre, travailler sans rendement. A - B - (41)
boraler : bricoler - (51)
borallé : remuer, travailler sans rendement - (34)
boranfle, enflé. - (02)
boratsou(se) : qui a de la bourre - (51)
borbaillou, gassoilla, patoilla : bourbeux - (43)
borbe (n.f.) : bourbe - (50)
borbé (nom) : Bourbier. - (19)
borbe : (nf) boue - (35)
borbe : boue - (43)
borbe : boue  - (48)
borbe : Boue, crotte « Gaugi la borbe », piétiner dans la boue. - Proverbe : « An est tôjo souilli pa la borbe » : on est toujours sali par la boue. - (19)
borbe : la boue, on dit également gouillasse - (46)
borbe : s. f. boue. - (21)
borbe : boue. Des chemins pleins de borbe : des chemins pleins de boue. - (33)
borbe n.f. Boue. - (63)
borbe : boue - (39)
borbe, beurbe. Bourbe. - (49)
borbe, boue, bourbe. - (05)
borbe, boue. - (16)
borbe, boue. - (26)
borbe, n.f. boue. - (65)
bôrbe, s. f. bourbe, chassie des yeux, humeur en général. - (08)
borbe, s. f., boue, saleté: « J' veins des champs ; j'ai mes sabots pleins d' borbe ». — « I fait eûne borbe !... j'en ai jusqu'au c... ! ». - (14)
borbe, s.f. boue. - (38)
borbe, sf. boue. - (17)
borbe. Boue. - (03)
borbe. Bourbe. Il est assez étonnant que les Bourguignons, qui ont une tendance à remplacer certaines diphtongues par ou, aient supprimé celle-ci dans bourbe pour la remplacer par un o. - (12)
borbe. Mot primitif dont le français a fait boue. L’adjectif, bourbeux, est resté. Au siècle dernier on appelait borbessés les voituriers chargés par le maire de Beaune d'enlever la borbe et les immondices des rues. Antérieurement ces modestes employés portaient le nom de tombeliers : un règlement de 1665 enjoint aux habitants de garder les immondices chez eux et de les jeter, le samedi, dans le tombereau des tumbeliers. On appelle facétieusement borbessés les paysans de la plaine, en opposition à ceux de la montagne, aux beuquins. - (13)
borbi : (nm) bourbier - (35)
borbi : bourbier - (43)
borbi, beurbi n.m. Bourbier. Voir gasse. - (63)
bôrbié, s. m bourbier, marécage. - (08)
borbier. Bourbier. - (49)
borbis (n.f.) : brebis - (50)
borbis : brebis  - (48)
borbis : brebis - (39)
borbis, beurbis : brebis. - (33)
borbis. s. f. Brebis. - (10)
bôrbou (-ouse) (adj.m. ou f.) : boueux (-ouse) - (50)
borbou, adj , bourbeux, sale, fangueux. - (14)
bòrbou, adj. bourbeux. Féminin bòrbouse. - (24)
bôrbou, ouse, adj. boueux, fangeux, marécageux. - (08)
borboyou, bourbeux. - (26)
borcer : bercer  - (48)
borcheillè : travailler en dépit du bon sens - (46)
borcheilloux : un mauvais travailleur, un bon à rien, on dit aussi un argonnier, un bousillou - (46)
borchéyer : mal labourer. (A. T II) - D - (25)
bordaille, n.f. hanneton. - (65)
bordaize : bordure de nuages à l'horizon - bor­dure d'une pièce de couture - (39)
bordale : gros insecte bourdonnant. A - B - (41)
bordale : guêpe, insecte - (51)
bordale : hanneton, gros insecte volant - (34)
bordale, bordéli : hanneton, gros insecte volant - (43)
bordaler : bourdonner. A - B - (41)
bordaler : bourdonner - (51)
bordaller : bourdonner - (34)
bordaller, viouner, vronder : bourdonner - (43)
bordan : Bourdon, insecte de la famille des abeilles. « In nid de bordans ». - (19)
borde : feu de joie allumé le deuxième dimanche après carnaval. A - B - (41)
borde – on appelait le premier dimanche de Carême le dimanche des Bordes on avait ce jour là (et on l'a encore en quelques endroits) la coutume d'allumer des feux sur les hauteurs pour s'amuser. De là, on appelle Feu de Borde un grand feu qui flambe. - Voiqui qui ons bein froid, en vô fau fâre in feu de borde. - (18)
borde (n.f.) : grand feu qu'on allume sur les hauteurs le premier dimanche de Carême - (50)
borde : (nf) feu de joie ; feu de broussailles - (35)
borde : feu - (34)
bôrde : Petite cabane en pierres sèches construite dans un champ pour servir d'abri en cas de mauvais temps. « O s'est mis à la coi dans la bôrde » : il s'est mis à l'abri dans la cabane. - (19)
bôrde n.f. Tas de débris végétaux que l'on brûle. - (63)
borde : s. f., vx fr., brandon. Dimanche des bordes, dimanche des brandons. Feux de bordes, feux qu'on allume dans la campagne le soir du dimanche des brandons ou premier dimanche de carême. - (20)
borde : un vrai feu « de borde » : un feu intense, qui chauffe bien. - (56)
borde, maison de campagne, petite ferme, d'où bordelage, droit féodal si commun en Morvand, et feu de borde, feu de campagne, comme on n'en voit que dans les bordes, dimanche des bordes, des brandons. - (04)
borde, n.f. premier dimanche de carême, où l'on allumait un grand feu ; puis grand feu. - (65)
borde, s. f. grand feu de bois en plein air. Bordes, feu de joie du premier dimanche de carême. - (24)
bôrde, s. f. grand feu de fagots. - (22)
borde, s. f. grand feu qu'on allume dans les champs et principalement sur les hauteurs le premier dimanche de carême. - (08)
borde. Amas de paisseaux disposés symétriquement pour passer l'hiver au milieu des vignes. Al ai aiguyé (aiguisé) quat' bordes de paissiâs dans sai jornée. Une borde était, primitivement, une maisonnette de bûcheron au milieu des bois : de là vient qu'il y à un grand nombre de villages appelés la Borde ou les Bordes. Un feu de borde est un grand feu : de même que les soldats au corps de garde, les bûcherons ont le bois à discrétion... La plus ancienne signification est celle de Borde, branche d'arbre, qui a dû former le bourdon du pèlerin. - (13)
borde. n. f. - Ensemble de poignées de chanvre femelle, dressées les unes contre les autres, en moyette, afin de faciliter la maturité de la graine. - (42)
borde. s . f. Grand feu de bourrées allumé dans la campagne, le soir du dimanche des Brandons, et autour duquel dansent les ieunes gens. (Etivey). - (10)
borde. s. f. Ensemble des poignées de chanvre femelle mises en rond les unes contre les autres et la tête contre terre pour faire mûrir la graine. (Villiers-Saint-Benoît). - (10)
bordée : n. f. fam. Grosse charge. - (53)
bordelage : métairie ; droit perçu par les seigneurs dans certaines provinces sur le revenu des fermes et des métairies, et consistant en argent, grains et volailles, ou les deux à la fois. - (55)
bordelle : (nf) hanneton - (35)
bordelle, bourdelle : s. f., hanneton. C'est, au respect que j' vous dois, des bordelles. Dicton populaire : Année de bourdelles, Année de misère. - (20)
bòrdelle, s. f. hanneton. - (24)
bordener : Bourdonner. « Ou 'est-ce-que j'entends bordener ? Y est eune cancoirne » (hanneton). - (19)
bordes - (39)
Bordes (feù de), loc, grand feu : « T’veù donc mett' le feû à la ch'vinée, que t' nous fais eun feû d’bordes ! » - (14)
bordes (Les) : (lé: bord’ - subst. f .pl.) fête du premier dimanche de Carême. Ce jour-là, les enfants quêtaient des fagots parmi la population, les entassaient et y mettaient le feu. C'était là ce qu'on appelait une bô:dé:r'. Ensuite; les habitants se réunissaient autour et se divertissaient. - (45)
bordes (les) : feux allumés le 1er dimanche du Carême  - (48)
Bordes (les), nom d'un village près Verdun-sur-Doubs. — Trop tranquille maintenant, il était, au commencement du siècle, envahi par le nombreux et bruyant personnel de la marine fluviale. - (14)
bôrdes : Les Bordes ou Brandons, premier dimanche de Carême. « Fû de bôrdes » : feu de joie qu'on allume sur les hauteurs, à la tombée de la nuit, le jour des bordes « Foire des bôrdes », foire de Tournus où se tient la louée des domestiques. - (19)
bordes : tas de branchages, provenant des élagages des haies (« dâs râpes d’ traisses ») destinés à être brûlés sur place - (37)
Bôrdes n.f.pl. (du francique bord, cabane en bois, hameau) Feu allumé le premier dimanche de Carême. - (63)
bordes, s. m., feux qu'on allume, le soir du premier dimanche de carême, dans les rues d'un grand nombre de communes. On danse à l'entour, en toute effervescence de joie. Ils ne flambent pas sans occasionner quelques accidents. - (14)
bôrdes, s.f. pl. Les brandons ; premier dimanche de Carême, où on allumait un grand feu. - (38)
bordeure : Bordure. « Ol a plianté eune bordeure de bouis (buis) to le lang de l'allée de san jardin. » - (19)
bordille : objet sans valeur. - (30)
bordinet : petite marmite pour emporter la soupe aux champs. - (30)
bordiô, s. m., paquetage du soldat. - (40)
bordjaîn-ne (na) : hanneton - (57)
bord'lo : groupé, serré. Le troupeau s'est mis en bord'lo : le troupeau s'est rassemblé. - (33)
bôrdogueigne : n. m. Gâteau raté. - (53)
bordon (on) : bourdon - (57)
bordon : (bordon: - subst. m.) bourdon (insecte); mais le mot en est venu à s'appliquer à toutes sortes de coléoptères. - (45)
bordon : bourdon - (43)
bordon : bourdon  - (48)
bordon : derrière, cul  - (48)
bordon, beurdon n.m. Bourdon. - (63)
bordon, s. m. bourdon, insecte, mouche bourdonnante en général. - (08)
bordon. Bourdon (insecte). Cornemuse, biniou. - (49)
bordonner : bourdonner - (57)
bordonner : bourdonner  - (48)
bordonner, beurdonner v. Bourdonner. - (63)
bordons. s. m. pl. Feux qu’on allume dans les campagnes le 1er dimanche de Carême, ou dimanche des Brandons. (Savigny-en-Terre-Plaine). - (10)
bordouler : grommeler, parler entre ses dents. - (52)
bordouler (beurdouler) : rouler quelque chose, tomber en roulant, bruit de l'orage qui roule - (39)
bordoulot : tas de foin, roules - (39)
bordouner, v. n. bourdonner, murmurer tout bas d'une manière continue. - (08)
bordzon : bourgeon - (43)
bordzon:( nm) bourgeon - (35)
bore (ö), vt. boire. - (17)
bôré (s’) : (s’bô:rè) "se goinfrer, s'empiffrer". Bourrer signifiait à l'origine "garnir de bourre". On dit encore qu'on bourre un matelas (d'où bourrelier) ; c'est à partir de ce sens qu'a prévalu celui d'"introduire de force". C'est ainsi qu'en patois on dit d'une machine qu'elle "bourre" lorsqu'il s'y engage un corps qui en entrave le fonctionnement. - (45)
bôré : (bô:ré: - subst. f.) bouffée, effluve d'une odeur plus ou moins agréable. Le mot (qui, par son appartenance à la famille de bourrer, suggère la compacité) décrit une odeur lourde et volontiers nauséabonde qui s'impose à notre olfaction. - (45)
bôre : boire. - (66)
bôre : (bô:r’ - subst. f.) bourre de fusil. - (45)
bôré : (bô:rè - v. tr.) bourrer, remplir jusqu'aux limites de la saturation . - (45)
bore : s. f. buse. - (21)
bore, boire. - (26)
bôre, boure : (bô:r’, bou:r’ - v. intr.) bouillir. - (45)
borea. Bourreau, bourreaux. - (01)
borêche : filasse de chanvre. A - B - (41)
bôrèche : Bourrache, borrago officinalis, plante médicinale. « Eune infusian de bôrache » : une infusion de bourrache. - (19)
borêche : filasse de chanvre - (34)
borèche : s. f. grosse pèlerine faite en boret. - (21)
boréchère : pièce de toile de chanvre placée dans les darêches* d'un char pour transporter le colza (en B : borèchire). A - (41)
boréchie, s. f. herbe serrée dans un tablier dont on a noué les quatre coins. - (24)
bôrée : bourrée (danse populaire) - (39)
bôrée, bourée, s. f. broutilles, la partie menue du branchage des arbres. Le bois est enlevé, ramassons la « bourée. » — danse qui tombe en désuétude comme le branle et la sauteuse. Les « bourées quarrées » avaient autrefois la vogue. - (08)
bôrée, bourrée (n.f.) : 1) la partie menue du branchage des arbres - 2) étape, degré d'avancement - (50)
boreillou (se) : chevelu(e)(avec connotation d'échevelé(e)) allusion à la « borre », la bourre des animaux - (51)
borelé, tourmenté. - (02)
boreller : (vb) s’agiter, s'affairer - (35)
borellon: (nm) personne désordonnée, qui s’agite beaucoup ; pli, bourrelet - (35)
borelôt (ō), sm. bourrelier. - (17)
boremfle : boursouflé - (39)
borenfle : enflé. - (32)
borenflé, boranfié. Enflé, boursouflé. - (49)
bôrenflle (ll mouillées) : Enflé, boursouflé. « Ol a si bin mau es dents qu'ol en a la joe (joue) tote bârenflle ». - (19)
bôrer (se) : se gaver de nourriture ou se dit d'un temps qui devient nuageux - (39)
bôrer : bourrer  - (48)
bôrer : bourrer, remplir - (39)
borêsse : filasse de chanvre - (43)
borèsse : tignasse - (43)
boresses : cheveux - (51)
boret : gros verrou. - (30)
boret : s. m. étoffe grossière faite avec le gros chanvre. - (21)
borfè : Poumon, en tant que viande de boucherie. - (19)
borg : bourg - (43)
borg: (nm) bourg - (35)
borgé : berger - (48)
borgé : v. i. Tomber. - (53)
borgé. Répandre, verser, du latin vergere… - (01)
borgé. : Répandre (du latin vergere qui a le même sens dans Lucrèce). - (06)
borgeai - verser, renverser. - Fai don aitention, te va borger lai casserôle. - Le molaidroit, al é tô borger sai soupe su lu. - (18)
borgean : Bourgeon. « Les pommés ant bien des borgeans à frû » : les pommiers ont beaucoup de bourgeons à fruits. - (19)
borgei. Berger, bergers. - (01)
borgeire. Bergère, bergères. - (01)
borgener, v. ; remuer le foin dans les prés pour le faire sécher. - (07)
borgeois, bourgeois. - (05)
borgeois, s. m., bourgeois, citadin. - (14)
borgeon : barreau d'échelle. (MLV. T III) - A - (25)
borgeon : orgelet à l'œil. Compère-loriot. - (33)
borgeon. s. m., bourgeon, bouton à la figure. - (14)
borgeonner : retourner le foin - (48)
borger : déborder, passer par-dessus bord. - (32)
borger : déborder. (S. T III) - D - (25)
borger : faire déborder, un seau... (V. T IV) - A - (25)
borger : verser, renverser, déborder  - (48)
borger : verser. - (29)
borger : berger. Le borger garde les borbis : le berger garde les brebis. - (33)
borger : (borjé - v. intr.) déborder d'un réctptent. - (45)
borger, borgère (n.m. et f.) : berger, bergère - (50)
borger, couler par-dessus bord, en parlant par exemple d'un verre trop rempli de vin. - (27)
borger, renverser une petite quantité de liquide d'un vase trop plein. - (28)
borger, v. intr., déborder, se répandre d'un vase trop plein, mais en s'appliquant au vase lui-même : « T' remplis trop ta casserole ; àll' va bor'jer ». - (14)
borger, v. n., déborder. - (11)
borger, verbe intransitif : déborder. - (54)
borger. Couler par-dessus le bord d'un vase trop plein ou simplement couler. - (12)
borger. Se dit d'un liquide qui s'échappe d'un vase trop plein. Quand lai tine ast trop pleine, le vin borge par les airoueilles. (Oreilles : trous destinés à passer le bâton qui sert à porter la tinne.) - (13)
borgére, s. f. bergère. - (08)
borgère. s . f. Bergère. - (10)
borgerie (n.f.) : bergerie - (50)
borgerie, s. f. bergerie. - (08)
borgerie. Bergerie, bergeries. - (01)
borgi. s. m. Berger. (Athie,Coutarnoux). - (10)
borgnalon, s. m. bosse disgracieuse dans une étoffe mal cousue. - (24)
borgnasser : v. n., regarder à la manière d'un borgne. Voir bornayer. - (20)
borgnassi v. Regarder à la manière d'un borgne, fureter d'un œil vif. - (63)
borgnat. s. m. Petit enfant. - (10)
bôrgne : orvet. A - B - (41)
borgne : (nm) orvet - (35)
borgne : orvet - (60)
borgne : orvet. IV, p. 32 - (23)
bôrgne n.m. Orvet. Ce nom lui a été donné en raison de sa vue, réputée déficiente. - (63)
borgne, borgnat : orvet - (43)
borgne, n.m. orvet. - (65)
borgne. n. m. - Orvet. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
borgne. Nom donné à l'orvet parce que l'on croyait que cet animal n'avait pas d'yeux. - (49)
borgniole, bergniole, bergnioule, bergniule (br'niôle, br'nioule, br'niùle) : s. f., corbeille en osier ou en vigne blanche (clematis vitalba), de forme ovoïde, portant une ouverture en son milieu ou parfois à l'une de ses extrémités. On l'emploie pour ramasser les noix, sécher les fromages, etc. Comparer le fr. bourgne et le vx fr. borgnon. Au fig., esprit borné, ganache. - (20)
borgnon : s. m., lampe borgne, petite lampe peu éclairante. - (20)
bòrgnon, s. m. lumignon. Petite pièce très obscure. - (24)
borgnon, s. m., cuite (au sens argotique). Avoir son borgnon. - (20)
borgnote : petite fenêtre. Voir « bournerotte ». - (62)
borgnotte (ai lai) : pénombre (dans la), demi-jour (dans le)  - (48)
bòrgnòtte (C.-d., Chal.), bornòtte (Chal., Morv.), bônòtte (C.-d.). - Lucarne que sa forme fait ressembler à un oeil ; étant généralement unique, comme l'oeil du borgne, on peut penser qu'elle en a pris le nom. On peut croire aussi que ce nom provient de ce qu'on ne voit dans ces lucarnes que d'un oeil ou du coin de l'oeil, à cause de leur petitesse. Par extension, borgnotte signifie aussi recoin, cachette. - (15)
borgnotte : petite niche dans un mur. - (31)
borgnotte : petite ouverture. (A. T IV) - S&L - (25)
borgnotte, bornotte (ai lai) (loc.) : à tatons, entre chiens et loups (de Chambure écrit : bornote) - (50)
borgnotte, s. f., petite ouverture dans les murs du cellier ou de la cave. - (40)
borgnotte. s. f. Œil-de-bœuf, petite lucarne par laquelle on ne peut voir que d’un œil. De borgne. - (10)
borgnotte. Très petite fenêtre par laquelle on ne peut voir que d'un œil : Lai veille, entendant fraipper ai lai porte regardit par sai borgnotte. L'expression de « cabaret borgne » se comprend facilement. - (13)
borguignon, adj., bourguignon : « Borguignon salé. » - (14)
Borguignon, Bourguignon. - (16)
Borguignon. Bourguignon, Bourguignons. - (01)
boriâ, s.m. bourreau. - (38)
boriaud : personne cruelle - (34)
boriaud : personne cruelle - (43)
boriaud n.m. Homme cruel. - (63)
boriaud. Bourreau. Celui qui fait mal son travail. - (49)
boriaudé : abîmé, gros bétail crevé - (34)
boriaudé : abîmé, gros bétail crevé - (43)
boriauder : (vb) gâter, abimer - (35)
boriauder v. Abîmer par maladresse, maltraiter. - (63)
boriauder. Mal s'acquitter de sa tâche. Abîmer. Fig. Faire souffrir, martyriser. - (49)
boriô : personne cruelle. A - B - (41)
borioder : abîmer. Cadavre de gros bétail. A - B - (41)
borioder : abîmer - (51)
borioder : détériorer. - (30)
boriot : personne peu précautionneuse - (51)
bôrique, s. f., âne, mulet ; adj., imbécile. - (40)
borjé, renverser, laisser tomber un excès de liquide ; un vase qu'on emplit trop borje. - (16)
bôrjillon, s. m. petit bourgeois. - (08)
borjiyon, bourgeois paysan, demi-bourgeois. - (16)
borjon, bourgeon d'arbre, de vigne. - (16)
bôrjon, s. m. bourgeon, bouton qui renferme les feuilles et le fruit. Les borjons sont « ébaumis » ou épanouis. - (08)
borjon. Bourgeon. - (01)
borjonné, vn. grommeler. - (17)
bôrjoué, s. m. bourgeois. - (08)
borlo’ : gendarme. - (62)
borlot ou borelot, s, m., bourrelet de porte, qu'on ne prodigue pas assez, l'hiver. - (14)
bòrmater, v. n. se dit lorsque la respiration est gênée, avec bruit intérieur. - (24)
bornager (v. tr.) : gêner la vue, obstruer le champ visuel - (64)
bornatte. s. f. Petite ouverture, petite lucarne. C’est une altération de borgnotte. - (10)
bornayer, bournayer : v. n., bornoyer, fureter de l'oeil. Voir borgnasser. - (20)
bòrnàyer, v. a. regarder en dessous, observer sournoisement (du vieux français borgnoyer). - (24)
bornayou, s. m., gros pieu, avec lequel les mariniers empêchent les grands bateaux de toucher le bord. Pour cela, ils placent la pointe en terre et la tête contre le côté du bateau. - (14)
bôrne : Borgne. « Chez les éveuilles (aveugles) les bôrnes sant rois ». « Changi (changer) san chevau (son cheval) borne cantre eun éveuille ». On appelle borne l'orvet, petit reptile. - (19)
borne : Borne. « Plianter les bomes » : délimiter un champ. - (19)
borne : orvet - (37)
borne : orvet - (51)
borne, adj. borgne. Nous disons d'un homme qui a fait un mauvais marché : « al é choingé son ch'vau borne por eun aiveughie », il a changé son cheval borgne pour un aveugle. - (08)
borniére : taon - (39)
borniotte - fenêtre, ouverture petite et isolée. - I les regairdâ pou lai borniotte ; à ne s'en doutaint dière. - En n'i é qu'ine borniotte ; âssi en n'y voit pas cliair du tot. - (18)
borniotte : n. f. Petite fenêtre. - (53)
bornote (ai lai), loc. a la borgnette, à tâtons, entre chien et loup. - (08)
bornote ou borgnote, s. f., coin, recoin, niche, cachette toute naturelle du paysan. C'est un des petits interstices qui se rencontrent à l'intérieur des murailles, entre les pierres mal jointes dont elles sont bâties. - (14)
bornotte, s.f. petite ouverture dans un grenier, un fenil ; gros trou dans un mur. - (38)
bornöyi: (adj) qui ne voit pas bien - (35)
bornure, creux d'arbre. - (05)
borô, plaisanterie grossière. - Les Bretons disent borod pour exprimer le radotage. (Le Gon.) - (02)
bôroillon - amas de plis ennuyeux et de mauvais effets, par exemple dans les vêtements, dans le lit. - Aipruchez don voué qui vos airaingeà in pecho, vos êtes des vrais boroillons. - (18)
boron : furoncle. A - B - (41)
boron (on) - borgeon (on) : épinier - (57)
boron : (nm) furoncle, fagot, botte de paille - (35)
boron : furoncle - (43)
boron : furoncle - (44)
borradze : herbe fournie et serrée dans le foin - (51)
borrâdze : herbe sèche qui reste dans les pâturages en fin de saison - (43)
borradze : seconde herbe d'un pré dont la première a été fauchée. - (30)
borradze n.f. Refus, herbe sèche qui reste dans les pâturages en fin de saison. - (63)
borraler, borrèler v. (de bourreler dans le sens de torturer). 1. Travailler sans efficacité. 2. S'agiter inutilement. 3. Emmêler, mélanger, chiffonner. - (63)
bòrrat, s. m. grosse étoffe à tablier, à « chari ». - (24)
borre : bourre des animaux - (51)
bôrre : Bourre. Ce mot a plusieurs sens bien distincts « bôrre de feusi » : bourre de fusil ; « Le jû de bôrre » : jeu de cartes ; « Eune bôrre » : une buse (oiseau). - (19)
borrèche n.f. 1. (lat. pop. burracea) Filasse de chanvre. 2.Tignasse. - (63)
borrèchon n.m. Cheveux ébouriffés ou personne mal peignée. - (63)
borrèler v. Voir borraler. - (63)
borrèlon n.m. 1. Personne désordonnée qui s'agite beaucoup. 2. Emmêlement de fils, ficelles, cordes, tissus. - (63)
borrer v. (de bourre) Ecumer. - (63)
bôrret : Tissu de toile grossière. «Eune culotte de bôrret ». - Proverbe : « La né la toile simble du bôrret », ce qui équivaut à la nuit tous les chats sont gris. Bourrée, « dansi in bôrret », le bôrret c'est la bourrée charollaise. - (19)
bôrriâ : n. m. Bourreau de travail, bûcheur. - (53)
borriau (-de), bourriau (-de) : s. et adj. m. et f., brutal, bourreau. - (20)
borriau : Bourreau, cruel. On dit de quelqu'un qui se tue au travail : « Ol est borriau de san c'eu » : il est bourreau de son corps. - (19)
borriau, adj. qui prend plaisir à faire souffrir, bourreau. Féminin borriaude. Verbe borriauder. - (24)
borriauder : Faire souffrir, faire du mal à un animal en s'amusant avec lui. - (19)
borriauder, bourriauder : v. a., bousculer, brutaliser. Ne m’borriaude donc pas comme ça. Te m'as toute bourriaudé c'te marchandise. - (20)
borrique : (nf) bourrique, mule - (35)
borrique : âne, ânesse - (51)
borrique : bourrique - (43)
borrique n.f. Ane. Voir baude. - (63)
borron : paquet de bourre ou de fil. - (30)
borron n.m. (de bourre). 1. Furoncle. 2. Fagot, botte de paille. 3. Paquet de fil, de ficelle. - (63)
borru : poilu - (34)
borru adj. Lait bourru, lait fraîchement tiré et mousseux. Vin bourru, vin blanc nouveau non fermenté et d'aspect trouble. - (63)
borru n.m. Bogue, enveloppe de la châtaigne. Borru de tsâteugne. Lait fraîchement tiré et mousseux. Vin non fermenté et d'aspect trouble. Avaler tot borru (sans mâcher). S'coutsi tot borru (tout habillé). - (63)
borse : Bourse. « Eune plieine borse d'écus ». « Sarrer les corjans (cordons) de la borse », réduire la dépense. On dit d'un malaise ou d'une chose embarassante : « Cen me gène pu que ma borse ». - (19)
borse roge : Rouge gorge. « In nid de borse roge ». - (19)
borse, s. f. bourse : « i n'é ran dan mai borse. » - (08)
bôrse, s. f., bourse. - (40)
borse, s.f. bourse. - (38)
borse. Bourse, bourses. - (01)
borse. s. f , bourse, petit sac. - (14)
borse-ruge, rouge-gorge. - (05)
borsonner, beûrsonner : résonner - (37)
bortié, bizarre diminutif de Barthélémy. - (08)
Bôrze, Bourges dans le langage des plaideurs du Morvan. - (08)
bos : (bô: - subst. m.) bois. 1 – matériau – 2 - forêt. - (45)
bôs : (nm) bois - (35)
bôs : bois. Un morceau de bois, et aussi la forêt. - (62)
bôs d'tsin n.m. Bourdaine. Ce nom de bois de chien semble venir non pas du fait que l'écorce est un laxatif mais de ce que le charbon de bois servait à fabriquer la poudre noire utilisée dans les fusils à chiens. - (63)
bôs n.m. Bois, forêt. - (63)
bôs pnâ, s.m. bois punais, cytise. - (38)
bôs : s. f. : grand portevoix dont se servait la maîtresse de maison dans les grandes fermes de Bresse, pour se faire entendre de tous les coins du « domaine ». - (21)
bos, bois. - (04)
bos, s. m. bois dans ses divers sens - (08)
bos, s. m., bois, forêt ; « N' t'en vas pas cori les bôs. » - (14)
bôs, s.m. bois. - (38)
bôs, sm. bois. - (17)
bos. Bois. - (03)
bosché, (bô:ché - v. tr.) boucher. Le sens premier de boucher est "obturer avec une bouche" (une touffe) ; et le patois ne s'en éloigne guère quand il dit : bô:ché oen' bros' "boucher une haie". - (45)
boschon, (subst. m.), buisson. - (45)
boschou, (bô:chou - subst. m.) bouchon et parfois bou:chou par dilation ou attraction du français. - (45)
boscot, adj., bossu : « As-tn vu passer l’boscot ? Ol é drôle : deux pouces de jambes, é pi l’c... tout d' suite ». - (14)
boscôt, adj., tordu, bossu. - (40)
boscot, boscotte. (n.m. et f.) : bossu, bossue - (50)
boscot, otte, adj. bossu, celui qui porte une bosse. - (08)
boscule : voir comblette - (23)
bôsculer, v., faire tomber, - (40)
bosculon. s. m. Dernier né d’une famille ou d’une nichée. Bos pour bas, prononciation picarde de basculon. — A Perrigny-lès-Auxerre, on dit Bas-Culot. - (10)
boskeuler v. Bousculer. - (63)
boslé : (subst. m.) bûcheron, dérivé de bos. - (45)
boslée (n. f.) : mesure de superficie égale environ à dix ares et correspondant à la surface ensemencée avec un boisseau de grains - (64)
bosqueler : renverser. (RDM. T IV) - B - (25)
bosqueuler (v.t.) : bousculer - (50)
bosqueuler : bousculer - (43)
bosqueuler, v. n. bousculer, rouler. De bosse et cul ? - (08)
bosqueulon, s. m. le dernier né d'une couvée d'oiseaux de basse-cour, celui qui ne pouvant suivre la troupe « bosqueule » sans cesse en chemin. - (08)
bossaudâdze n.m. Bricolage maladroit. - (63)
bossauder v. Bricoler maladroitement. - (63)
bòssàyer, v. a. produire des bosses. - (24)
bôsse : (nf) bourse - (35)
bossé : jeune veau, petit gamin - (43)
bosse n.f. Bourse. Voir gornaude. - (63)
bosse rodze : rouge-gorge. A - B - (41)
bosse rodze : rouge-gorge - (34)
bösse, sf. bosse. - (17)
bosse-cul : s. m., chute sur le ventre. On entend dire couramment quand on a fait un bosse-cul : « J'suis tombé sur le ventre, ça m'a répondu dans l’dos. » Rapprocher de passe-cul et plat-cul. - (20)
bosselée - boisselée : mesure de surface cultivée correspondant à environ 750 m2. C'est l'expression quasi-exclusivement utilisée. - (58)
bosser. Former une bosse. On dit « bosser du dos » pour être bossu. - (49)
bosseule. s. m. Petit panier. (Tronchoy). - (10)
bôsseure, nom propre. Région basse bordant les deux rives de la Saône. - (22)
bossiau - bouéssiau : boisseau, mesure à grains. Ex : "Doune moué don un bouéssiau d'avouène !" - (58)
bossicauder : bricoler avec les moyens du bord - (51)
bossicauder v. (du brionnais boussicauder, réparer grossièrement) Travailler sans goût, laisser s'abîmer. Voir boriauder. - (63)
bossiller, v. a. faire des bosses, déformer par des bosses, bosseler. Une cuiller, une casserole, une timbale « bossillées », plus souvent « bosseillées. » - (08)
bossiot (n. m.) : boisseau - (64)
bosson n.m. Barreau d'échelle plat et renflé en son milieu. Le beûdzon est rond. Voir ce mot. - (63)
bosson : n. m. Jumeau. - (53)
bosson, bossonne. Pour besson, bessonne, jumeau, jumelle. Etym. le bas latin bisso. - (12)
bosson. Échelon. - (49)
bossons (n.m. pl.) : jumeaux - (50)
bossons : jumeaux  - (48)
bossons, s. m. plur. Jumeaux. Aux environ de Montsauche : « boussons ». - (08)
bost’ieulé, v. a. basculer. - (22)
bost'ieuler, v. n. basculer. - (24)
bostiqueule : 1 n. f. Gymnastique. - 2 n. f. Pirouette. - (53)
bôsure, sf. boiserie. - (17)
bot - une sorte de crapaud qui fait entendre son cri le soir surtout. - Ecoute don les bots ; i airon soingement de tems. - (18)
bot (n.m.) : crapaud - (50)
bot : (bo - subst. m.) gros crapaud. On dit aussi libo ; s'agit-il d'une agglutination de l'article ? - (45)
bot : s. m., vx f r., crapaud ; bossu. Un vieux bot (ne pas comprendre un vieux- beau) : homme bossu, au nez crochu, aux doigts... aussi, bref, difforme au physique et au moral. - (20)
bot, bô, s. m. crapaud. - (08)
bot, bô, tô, tou : crapaud  - (48)
bot, crapaud - (36)
bot, crapaud. - (05)
bot, s. m., crapaud. - (14)
bot. Crapaud. - (12)
bot. Sorte de crapaud. Dans quelques pays on appelle botterelle un petit crapaud. Le bot jouait un grand rôle dans les sortilèges. Ce mot n'a aucune analogie avec pied-bot : le dernier vient d'une ressemblance avec le pied d'un bœuf. - (13)
bôtai. Botter, bottez. - (01)
botailli : Echanson. Aux noces le botaïlli est non seulement chargé d'apporter sur la table le vin à l'usage des convives mais il doit aussi accompagner le cortège à l'église et dans toutes ses pérégrinations à travers le village. Il porte un broc rempli de vin vieux et offre à boire à tout venant dans une petite tasse d'argent, un tâte-vin, tandis que le « panneté » offre du « cac'eu ou du flian ». - (19)
bôtale, s. f., bouteille. - (40)
botame: Bouteille. « Eune botaille de vin blian ». « Payer botaille » : offrir à boire. Ampoule d'eau que forme la pluie tombant sur une surface liquide. « Quand y fa des botailles y est signe que la plio va deurer », c'est signe que la pluie va durer. - (19)
botan : Bouton, «T'as dan point de botans dans tan gilet ? - Nan - A cause dan ? - Ma grand les pren dans le panetot à Mile à peu y en a plieu.» : Tu n'as donc pas de boutons à ton gilet ? - Non - Pourquoi donc ? - Ma grand-mère les prend dans le paletot d'Emile et il n'y en a plus. - Bouton de fleur : « T'es fraiche c 'ment in botau de rose ». - Eruption cutanée : « Aile a la figure plieine de botans ». - (19)
bôtan. Mettant. - (01)
botasse, boutasse : s. f., petite mare d'eau croupissante, - (20)
bot'chiau : résidu de paille après battage que l'on attachait en bottes - (39)
bôté, adj. gâté, avarié. Ne s'applique qu'au vin ayant le goût du bois, du fût. - (08)
bôtea de foin. Petite botte de foin. - (01)
bôtée, s. f. dépôt d'huile ou de tout autre liquide qui demeure au fond d'un vase, lie. - (08)
boteille, bouteille. - (04)
bôteille, s. f. bouteille. - (08)
botenchlle, adj. bouffi, par œdème particulièrement. - (24)
botener : Mettre le bouton dans la boutonnière. « Botene dan ma culotte ». - (19)
botenère : Boutonnière. « Ol a mis eune rose à sa botenère ». - Coupure : « O s'est copé d'ave sa sarpe (serpe) i l'y a fait eune balle (belle) botenère ». - (19)
boter : chasser (anc. franç. : bouter). - (32)
boter. Mettre, apporter : en vieux français bouter. Un boute-feu était un instrument servant à mettre le feu aux canons. Un boute-en-train est celui qui apporte la gaîté dans une réunion... - (13)
bôteret, s. m. crapaud. Le mot est un diminutif de bot. - (08)
boteri. Enfant gros et court... - (13)
bòteriau, s. m. gros crapaud (du vieux français botereau). - (24)
boteuill i: (vb) (en parlant de la pluie) faire des bulles en tombant dans l'eau - (35)
boteuille : (nf) bouteille ; grosse bulle se formant sur l'eau quand il pleut - (35)
boteuille : bouteille - (43)
boti : crapaud. - (33)
botin : s. m. essieu de la roue. - (21)
bôtin, s. m. moyeu : un « bôtin » de roue. - (08)
boting (n.m.) : moyeu - (50)
botint : Moyeu. « J'ins passé pa des chemins queva le chè enrotait jeusqu 'au botint » : nous sommes passés par des chemins où le char enfonçait dans la boue jusqu'au moyeu. - (19)
botique, s. f., boutique. Se dit, en mauvaise part, de tout groupe d'individus sans considération. - (14)
bot'ner. Boutonner. On dit aussi « abotner », aboutonner. - (49)
bôtnére : n. f. Boutonnière. - (53)
bot'nére. Boutonnière. - (49)
botnîre n.f. Boutonnière. - (63)
bötoïlle, sf. bouteille. - (17)
botoille. : (Dial. et pat.), bouteille. - (06)
bötoïllon, sm. petite bouteille. - (17)
boton : (nm) bouton - (35)
boton : bouton - (43)
boton : bouton - (51)
boton n.m. Bouton (de vêtement). - (63)
bôton, s. m. bouton d'habit. - (08)
boton, s. m., bâton. - (14)
boton. Bouton. - (49)
bòtonner, v. n. bouillir faiblement : la bouillie bòtonne. - (24)
botot, adj., homme de petite taille. - (11)
bôtré. Mettra, mettras ; je bôtrai, je mettrai ; tu bôtré, tu mettras ; ai bôtrai, il mettra ; vo bôtré, vous mettrez. L'infinitif c'est bôtre, de l'ancien verbe français bouter. En bourguignon, un bôtantrain se dit d'un homme qui anime les autres, soit au plaisir, soit au travail. Les tétons d'une belle, ses caresses, en ce langage-là, s'appellent des bôtantrain. Ce mot en français, lorsqu'on en use en riant, se doit écrire boute-en-train, et non pas bout-en-train. - (01)
bôtre. : Mettre, part. bottu (voir au Glossaire de Lamonnoye). - Le même mot est boteir et bouter dans le dialecte (du latin pulsare), celui qui excite ou anime une compagnie à quelque divertissement se nomme un bôtantrein (un boute-en-train). - (06)
botreau, botriau : s. m., vx fr, botrel, crapaud. Voir boutron. - (20)
botrée : (botré: - subst. f.) colostrum, premier lait d'une vache qui a vêlé. Ce lait, très gras et plus ou moins mêlé de sang, est parfaitement inconsommable : on le donne aux poules, mélangé à leur pâtée. Le mot ancien est béton, donné encore par Littré au sens de "lait trouble et épais contenu dans les mamelles au moment de l'accouchement." - (45)
botret (on) : crapaud - (57)
botriau ou botraie. Crapaud. Se dit aux enfants comme tenue injurieux. - (03)
botriau, s. m., crapaud. Dans les environs de Chalon-sur-Saône, on emploie volontiers l'abréviatif Bot. - (14)
botriller. v. n. Bien étriller, sorte d’antiphrase, pour dire : faire une chose sans soin. - (10)
botroe ou botte-roe : Bouteroue, grosse pierre placée à l'angle d'une porte cochère pour en préserver les montants du contact des roues d'un char qui tourne trop court. - (19)
botron : ruche - (37)
botse : (nf) bouche - (35)
botse : bouc - (43)
botsie : (nf) bouchée - (35)
botson : (nm) bouchon - (35)
bottacul : petit homme (par dérision, le haut de sa botte lui arrivant jusqu'aux fesses). A - B - (41)
bottacul : (nm) personne de petite taille - (35)
bottacul : par dérision, petit homme (auquel le haut de la botte arrive jusqu'aux fesses) - (34)
bottacul : petit homme (auquel le haut de la botte arrive jusqu'aux fesses) - (43)
bottacul n.m. Tout petit homme. - (63)
bottain : moyeu de roue - (60)
botté (pour bouté). adj. et part. p. Qui pousse, qui tourne au gras. Se dit en parlant du vin. J’beuvons du vin botté, qui n’est gué bon. - (10)
botte : Usité dans l'expression « Cavalier ma botte », nom d'un jeu enfantin qui consiste à faire deviner le nombre de menus objets que l'on cache dans sa main fermée : « Cavalier ma botte ? Si y en a trois je les emporte ». Si la réponse est juste les trois objets, billes, dragées etc… sont acquis au devineur, dans le cas contraire il paie la différence en plus ou en moins. - (19)
botte : (bot' - subst. f.) faux gîte où le lapin trouve refuge pendant la journée (à ne pas confondre avec son terrier). - (45)
botte : s. f. gros tonneau contenant deux pièces de vin. - (21)
botte : s. f., queue, ancienne mesure de capacité pour les liquides, valant deux tonneaux, c'est-à-dire 418 litres, 332. En Bourgogne, « la queue compose deux muids, ou autrement dit deux poinçons ; le muid deux feuillettes ; la feuillette, deux septiers ; le septier 8 pintes, par conséquent la queue 280 pintes. » (Almanach du Mâconnois, 1786, p. 136). - (20)
botté : se dit d'un fruit blet - (39)
botte, baril, tonneau, vin botté (Vin botté, littéralement vin qui a le goût de fût, et, par extension, vin piqué.) - (04)
botte, crapaud, bot. - (04)
botté. adj. - Mauvais, aigre ; se dit d'un vin qui a tourné. - (42)
botte. Ruche sans cadre, fabriquée avec des torons de paille. - (49)
botteriaud n.m. (du vx.fr. boutrel, crapaud) Garnement. - (63)
bottes : bottes de foin, nom donné aux ballots de foin ou de paille ronds ou carrés. - (59)
bottet. s. m. Nain, très-petit, haut comme une botte. (Percey). - (10)
bottiot (n. m.) : menu brun de paille qui tombe de la batteuse après avoir été broyé - (64)
bottre, v. ; mettre. - (07)
bottre, v. battre. - (38)
botzis. s. m. Nombril. (Pressis-Saint-Jean). - (10)
boü : le plus petit de la nichée - (60)
bou, bois. - (05)
bou, bouillu, boulu. Formes diverses du part. p. de bouillir. Le lait est bou. La soupe n’a pas boulu . Quaild la mat’ lote aura assez boullu , tu l’ôteras de dessus le feu ; faut pas qu’ all’ cuise trop. - (10)
bou, morceau ; bou de bô, morceau do bois ; bou d'pèn, morceau de pain. - (16)
bou. Bout. - (01)
bouaice, bouche - (36)
bouaiché : v. t. Casser la coquille au moment de l'éclosion. - (53)
bouaicho (Ai) - voyez Boicheton (Ai), qui a le même sens. - (18)
bouaill 'naude : n. f. Soupe du soir. - (53)
bouain-né : Macéré. « De la salade bouain-née ». - (19)
bouair' : v. t. Boire. - (53)
bouaîre (ailer) l’vârre : (se rendre) à l’auberge pour y boire - (37)
bouaire (v.t.) : boire - (50)
bouaîre : boire - (57)
bouais (n.m.) : bois - (50)
bouaîs d’ treûffes : fanes, « brous » de pommes de terre - (37)
bouais : bois - (39)
bouais. n. m. - Bois. - (42)
bouaiser : boiser - (57)
bouaisson (na) : boisson - (57)
bouaitailli - chambilli : boiter - (57)
bouaitcher (on) : boîtier - (57)
bouaite (na) : boîte - (57)
bouaitou (on) : boiteux - (57)
boualer (verbe) : mugir, meugler. - (47)
boualer : beugler (taureau)  - (48)
boualer, (bouâ:lè - v.intr.) en parlant d'un taureau, émettre un cri grave et profond. Peut se dire au figuré d'un mauvais chanteur qui chante fort. - (45)
boualer, v. n. beugler, mugir. se dit pour les ruminants en général, mais principalement pour les bœufs. - (08)
bouame, boime : hypocrite, flatteur, intéressé et fourbe (peut-être dérivé de bohème). - (30)
bouanfle, s. f. vessie, lorsqu'elle est pleine de gaz. - (08)
bouârne (on) : borgne - (57)
bouârne (on) : orvet - (57)
bouarne. s . f. Sorte de niche pratiquée dans la cheminée, près de l’âtre, pour mettre une cruche. - (10)
bouayau (on) : boyau - (57)
boubiner (Se). v. pronom. Se ramasser sur soi-même, se peletonner comme font les chats. De bobine, petit cylindre de bois sur lequel on enroule le fil. - (10)
bouc, s. m. petit pied-de-chèvre qu'on emploie pour soulever des pièces de bois, pour les mettre en chantier. - (08)
bouc. s. m. Chèvre, bique, sorte de chevalet à l’usage des bûcherons. - (10)
bouç’eûre : « boûchûre », haie - (37)
boucajge, s. m. bocage, petit bois. - (08)
boucan, bruit, tapage. - (05)
boucan, s. m. Bruit, tapage, querelle ; par allusion à la vie bruyante et querelleuse des boucaniers. - (10)
boucan, s. m., gronderie, bruit, querelle, tapage : « Drès qu'ôl a levé l' coude, ô vous fait eun boucan d' tous les diâbes ». Signifie également : un lieu mal famé. - (14)
boucan. Bordel. Boucan n’est pas un terme bourguignon. Il est familier au menu peuple de Paris, et c’est pour cela qu'un cordelier de Dijon , nommé le P. Boucan, étant à Paris, fut obligé de changer son nom. Au lieu de Boucan, dont la signification n’était pas honnête, il se fit appeler le P. Beauchamp. - (01)
boucan. Tapage, Ces mandrin-lai ont fait du boucan tente lai neut. Ce mot n’est pas exclusivement bourguignon... - (13)
boucaner (s') (v. pr.) : se fâcher, se brouiller avec quelqu'un - (64)
boucaner, v. a. gronder avec vivacité, en se fâchant, faire du tapage. - (08)
boucaner, v. tr., gronder, querellerLes localités qui ont le substantif ont aussi le verbe. (V. Boucan). - (14)
boucard. s. m. Bouc. - (10)
boucarner v. (or. inc.) Regarder sournoisement. - (63)
boucasse. s. f. Bécasse. - (10)
Bouchar, nom de bœuf. - (08)
bouchard : s. m., plaque de tôle, qui sert à boucher la gueule du four. - (20)
boucharde : s. f., nom donné aux fauvettes et, par extension, à d'autres petits oiseaux. - (20)
boucharde, n.f. fauvette. - (65)
boucharde, s. f. fauvette. - (22)
boucharder (Se). v. pronom . Se débarbouiller. (Gisy-les-Nobles). - (10)
bouchas. s. m. Boisseau. - (10)
bouchau. Cligne-mussette , et par corruption climussette , jeu d'enfants, appelé en bourguignon bouchau, parce qu'un des joueurs s'y bouche les yeux, pendant que ses compagnons se cachent. Cligne-mussette formé de cligner et de musser, exprime mieux l'action entière du jeu… - (01)
bouche du pain. Je crois que cette expression peut se renvoyer au mot boquai. (Voir ce mot.) En effet, la bouche du pain se dit, dans nos campagnes, pour exprimer les parties où il y a un contact entre deux miches de manière à former ce qu'on nomme ailleurs la baisure du pain.... - (02)
bouche trou, n.m. dernier-né d'une famille ou d'une portée d'animaux. - (65)
bouché : s. m., vin bouché, vin conservé en bouteille. - (20)
bouche, s. f. Se dit indépendamment de bocote, et à un sens piquant dans cette loc. bien locale : « Etre sur sa bouche », pour : être gourmand. « Alle é ben gentite, mâ alle é trop su sa bouche ». (Voir Bocote). - (14)
boucheau, s. m. boisseau. - (08)
bouchée : s. f., conteru de la bouche. Une bouchée de vin. - (20)
bouche-four, s. m., plaque en tôle fermant, bouchant le four pendant la cuisson du pain. - (14)
boucheille, s. f. clôture en branchages. - (22)
bouchelée (n.f.) : boisselée (mesure agraire de 12,50 ares environ) - (50)
bouchelée, s. f. boisselée, mesure agraire très usitée dans le Morvan. - (08)
bouchener. Bouchonner, frotter, essuyer un cheval avec un bouchon de paille. - (49)
boucher : s. m. — Boucher de grosse viande, boucher ordinaire. — Boucher de cabri et boucher de cochon (ce dernier est toujours un Bressan), viennent vendre leurs viandes respectives au marché. - (20)
boucher, v. a. clore une entrée, fermer une ouverture de haie avec du bois vif ou mort, avec de la « boucheure. - (08)
boucher, v. couvrir. - (65)
boucher. Pris pour fermer. II y a encore un autre sens, mais au figuré, et loin de celui-ci : boucher la vue. - (12)
bouchet. s. m. Bichet. Un bouchet de blé. — Se dit aussi pour boisseau. - (10)
boucheton (à) : tourné à l'envers - (60)
boucheton (à), loc, exprimant la posture d'une personne accroupie : « O s'a couché à boucheton por jouer d'avou l’petiot ». - (14)
boucheton (à), placé sens dessus dessous. - (27)
boucheton (à). loc. adv. - À l'envers. Se coucher à boucheton : se coucher sur le ventre. Poser un récipient à boucheton : le poser à l'envers. - (42)
boucheton (ai), loc. a boucheton, sens dessus dessous. Être couché « à boucheton », à plat ventre, sur la bouche. - (08)
boucheton(A). locut. adv. Sens dessus dessous. Se coucher à boucheton , se coucher la bouche sur l’oreiller. Placer un vase à boucheton , le poser sur son ouverture. - (10)
boucheton. : Attitude d'une personne accroupie. (Del.) -Se bôtre ai boucheton, c'est-à-dire s'accroupir. (Voir dans Ducange le mot de basse latinité bucellus.) - (06)
bouchetons (ai), loc. adv. Sens dessus dessous. Se dit d'un verre ou d'une cuve, le pied ou le fond en l’air. - (17)
boucheûre (n.f.) : haie vive - (50)
boucheûre (na) - bouchure (na) : clôture (autour d'un champ) - (57)
boucheure : Haie vive. « Eune boucheure d'arbépin » une haie d'aubépine. - (19)
boûcheure : haie  - (48)
boucheûre : haie. Viendrait de « embouche » : prairie (close parfois de haies) où les bestiaux sont mis pour engraisser. - (62)
boucheure : bouchure (haie). - (33)
boucheure, s. f. bouchure, haie vive, haie qui forme un enclos. Se dit aussi des branchages qu'on emploie pour clore les entrées, les ouvertures des champs. J’ai acheté de la « boucheure. » - (08)
bouchi (on) : boucher - (57)
boûchi : boucher (verbe) - (57)
boûchi : Boucher (verbe) « Ce vent est bien ennuant, va dan bouchi le partu queva o dessôt » : ce vent est bien ennuyeux, va donc boucher le trou par où il passe. « Du vin bouchi » : du vin vieux, « Donne no du vin bouchi ». - (19)
bouchi : Boucher. « Le bouchi a ageté man viau » : le boucher a acheté mon veau - (19)
bouchie, sf. bouchée. - (17)
boucho, s. m., bouchon, bouchon de cabaret, touffe de paille, de verdure ou de branchages pendue à la porte du débit pour renseigner le chaland... qui n'en a pas besoin. - (14)
bouchon (à) : Ioc. adv-, vx fr., face contre terre, sens dessus dessous. Mettre à bouchon. Voir aboucher. - (20)
bouchon (à), loc, sens dessus dessous, renversé : « O s'batteint, Liaude a fichu eùne torgnole à Cadet, qu’a roulé à bouchon ». - (14)
bouchon (à), loc. appliqué face contre terre. Verbe abouchi. - (22)
boûchon : buisson, bosquet (petit) - (48)
boûchon : genévrier suspendu à une potence signalant un débit de boisson. Signifie aussi : petit bosquet : un boûchon d'acacias. - (33)
bouchon : s. m., bouchure, haie vive. - (20)
bouchon : s. m., couvercle. Bouchon de latrine, terme méprisant pour désigner un individu de petite taille. - (20)
bouchon, beuchon (n.m.) : buisson - (50)
bouchon, buisson. - (26)
bouchon, n. masc. ; buisson. - (07)
bouchon, s. m. Buisson, ainsi appelé sans doute, parce que les buissons servent à clore, à boucher ; vient peut-être aussi du latin bosius. - (10)
bouchon, s. m. buisson, petit bois : « i é léché mai vaiche dan lé bouchons », j'ai laissé ma vache dans les buissons. - (08)
bouchon, s. m. clôture en branchages. - (24)
boüchon, s. m., couvercle de la marmite de fonte. - (40)
bouchon, subst. masculin : couvercle. - (54)
bouchon. Bouchoir. Porte de fer servant à la fermeture du four. - (49)
bouchon. Pris pour couvercle. - (12)
bouchonbordonner. Bourdonner. Marmotter par mécontentement ; chantonner faiblement ; grogner « au bordonne todzo ». - (49)
bouchonné. - Étrier un cheval, d'où le mot bouchon de paille qu'on employait faute d'étrille. Le dialecte emploie le mot boucheter. - (06)
bouchot, s. m., buisson, bouquet d'arbres : « Eun bouchot d’bois ». - (14)
bouchot. : Buisson. Un bouchot de bois, c'est-à-dire une agglomération d'arbres sur un point. En dialecte bourguignon, bouchet ; en dialecte picard, bouchel ; en basse latinité, boscus. (Duc.) - (06)
boûchoû : bouchon  - (48)
bouchouée. n. m. - Couvercle de seau hygiénique. (Sougères-En-Puisaye) - (42)
bouch'ton (è): renversé. - (52)
bouchue (n. f.) : haie vive - (64)
boûchue : haie vive. III, p. 61-k - (23)
bouchue : (bouchure) haie vive de clôture de jardins, de prés, de surfaces de culture. - (58)
bouchue, bouchure. s. f. Clôture d’un champ faite de branches d’arbres ou d’épines fichées entre des pieux. Dans la Puysaie, les clôtures sont quelquefois de véritables forêts composées d’arbres entourés de broussailles ayant jusqu’à dix métrés d’épaisseur. - (10)
bouchure (Chal., Char., Y.), boucheure (Morv.).- Haie, buisson formant la clôture d'un champ. Dans la Puisaye, les bouchures forment parfois de véritables forêts, entourées de broussailles ayant jusqu'à dix mètres d'épaisseur. Ce mot semble venir simplement du verbe boucher, pris dans le sens de clore, bouchure pour clôture. Il pourrait cependant a voir la même origine que buisson, lequel vient du latin boscus, qui a formé également bosquet. Dans la Côte-d'Or, un buisson s'appelle un bouchot, terme qui se rapproche sensiblement de bouchure. - (15)
bouchure (verbe) : haie. - (47)
bouchure : haie (trace) - (60)
bouchure : haie  - (48)
bouchure : buisson. (CH. T II) - S&L - (25)
bouchure, bôcheure : n. f. Haie. - (53)
bouchure, bouchue. m. f. - Haie. - (42)
bouchure, n.f. haie. - (65)
boûchure, s. f., haie vive séparant deux champs. - (40)
bouchure, s. f., haie vive, généralement celle qui clôt une propriété. - (14)
bouchure, sf. entrée dans une haie. - (17)
bouchure. Haie. - (49)
bouci, boula : pêle-mêle - (60)
bouci-boula (adjectif) : méli-mélo, désordre. - (47)
bouci-boula. expr. - Désordre, pagaille : « Te parles d'un bouci-boula dans c'tarmouée. » - (42)
boucle, ampoules aux pieds, aux mains. - (16)
bouclotte, s. f. bouclette, petite boucle, agrafe, crochet. En plusieurs lieux « bouquiotte. » - (08)
boucôte (prononcez bouceûte), petite bouche. - (02)
boucote, s. f., bouchette, petite bouche. Nous ne craignons pas les diminutifs. - (14)
boucôte. Petite bouche. - (01)
boucrelot. s. m. Vieillard marchant péniblement à l’aide d’un bâton. - (10)
bouculet : dernier-né, petit (bachois) - (60)
boudar, s. m. cavité fangeuse sous la roue d'un moulin. - (08)
boudeliner. v. - Rapetisser. (Merry-la-Vallée, selon M. Jossier) - (42)
boudeliner. v. a. Rapetasser. (Merry-la-Vallée). - (10)
bouder : v. n., se dit d'une rivière en crue au moment où elle est étale. - (20)
boudère (n.f.) : boue, gadoue - (50)
boudére : boue claire - (39)
boudère, boue - (36)
boudére, s. f. boue, limon, endroit marécageux, mouille. - (08)
boudeur : temps très chaud, orageux - (43)
boudeurant adj. Orageux. - (63)
boudeuré : canicule annonçant l'orage. A - B - (41)
boudeure n.f. (de bouder) Chaleur humide, moiteur. - (63)
boudeurer : temps très chaud, orageux - (34)
boudeurer v. Dégager une moiteur étouffante. I boudeure. L'air est moite, le temps est orageux. - (63)
boudeziot. s. m. Enfant boudeur. (Armeau). - (10)
boudi : diminutif enfantin pour veau. IV, p. 62 - (23)
boudi. s. m. Jeune veau. On appelle un veau en répétant coup sur coup : Boudi, boudi, boudi ! - (10)
boudin : Boudin. « Le temps est bien nâ (noir) i va nagi (neiger) du boudin ». Repas de boudin, festin auquel on convie ses amis quand on a tué le cochon. « La sope au boudin » l'eau où l'on a fait cuire le boudin On donne la soupe au boudin à quelque miséreux qui s'en régale. Eau de boudin : « Y a cheu en iau de boudin », cela s'est arrangé, cela s'est réduit à rien. - (19)
boudinet : s. m., boudinière, entonnoir à faire les boudins. - (20)
boudingne. s. m. Boudin. - (10)
boudinouére : entonnoir pour faire le boudin  - (48)
boudinouére : entonnoir à faire le boudin - (39)
boudoie. s. m. Déchargeoir. - (10)
boudone : diminutif enfantin pour vache. IV, p. 62 - (23)
boudonne. s. f. Vache. (Sainpuits). - (10)
boudot : Jeu enfantin qui n'est autre que la tape. Un des joueurs se tenant au milieu de ses camarades rangés en cercle les touche les uns après les autres du bout du doigt en prononçant cette formulette « Boudot, lina, cruge de cala, cetu-là que t'ara môrra ». Le joueur sur qui se termine l'incantation a le boudot, il court après ses camarades, qui se sont empressés de se sauver, jusqu'à ce qu'il puisse mettre la main sur l'un deux et lui passer son rôle en disant : « T'as le boudot ! ». - (19)
boudre (part. pas boulu) : Bouillir. « La sope bout i est bien temps de l'ec'mer» : la soupe bout il est bien temps de l'écumer. - Fermenter en parlant du moût qui est dans la cuve, « La cue (cuve) commache (commence) à boudre ». - On dit d'une personne qui se flatte de bien recevoir ses invités : « Quand alla a du mande chez liune y est to à boudre » : quand il y a du monde chez elle tout est mis à bouillir, tous les plats sont sur le feu. - Dicton : « Café boulu, café foutu ». - (19)
boudre : bouillir - (57)
boudre : bouillir. « Fare boudre de yô » : faire bouillir de l’eau, …pour avoir de yô boulante (eau bouillante). - (62)
boudre, bouillir. - (05)
boudre, v. intr., bouillir, et au fig. s'emporter. - (14)
boudrére : s. f. grosse fumée faite surtout de vapeur d'eau. - (21)
boudri, bouilleri, sm. nombril. - (17)
boudzi (guegni) : bouger - (51)
boudzi v. Bouger. - (63)
boudzon n.m. Hyperactif, turbulent. - (63)
boué : conducteur d'attelage de bœufs. A - B - (41)
boué - bouvier, celui qui conduit et surtout qui garde les bœufs. - Vos é lai in bon boué vô pouvez le croire. - Note boué à ailai en champ de neu. - (18)
bouê : bois - (48)
bouè : Bouvier, conducteur d'un attelage de bœufs. « Je m'en va charchi (chercher) in ban morcieu de viau chez le bouchi pa fare à marande (faire à manger) à mes bouès ». Les cultivateurs se mettent assez volontiers, eux et leur attelage, à la disposition d'un voisin quand celui-ci a du vin à livrer ou des récoltes à rentrer, aussi on les traite en conséquence. - (19)
boué : conducteur d'attelage de bœufs - (34)
bouê : fanes de pommes de terre - (48)
boué : peut domestique qui conduit les troupeaux. (RDM. T IV) - B - (25)
boué blanc. Bois blanc, troène (Ligustrum vulgaris). - (49)
boué nouère. Bois noir, fusain (Euonymous europaeus). - (49)
boué p'né. Bourdaine (Rhamnus frangula). - (49)
boüé, s. m. bouvier, conducteur de bœufs, laboureur par extension. - (08)
boué. Bois - (49)
bouéç’é : bouché. se dit aussi du temps, lorsque l’horizon est très rétréci à la vue, par suite de nuages bas et de pluie - (37)
bouéç’u : bouchon, couvercle - (37)
bouéce (n.f.) : bouche - (50)
bouéce, s. f. bouche. - (08)
bouéceau, s. m. bouche, par métonymie = bouchon : « ain bouéceau d' for », une bouche de four, petite porte mobile en bois ou en métal avec laquelle on ferme le four lorsque le pain y est enfourné. - (08)
bouécer (v.t.) : boucher - (50)
bouécer, v. a. boucher, fermer un trou. - (08)
bouéçeue. s. f. Bouchure. (Ménades). - (10)
bouèchale : s. f. petite pioche plate. - (21)
bouèché : (v. intr.) éclore, en parlant des oeufs (cf. en fr. le doublet becquer, bécher.). - (45)
bouèché, piocher la vigne ; on ne dit pas bouèchè un jardin. - (16)
bouècher : faire une ouverture dans la coquille en parlant du petit poussin qui essaie de sortir de l'œuf. (G. T II) - D - (25)
bouècher : fêler, fendre la coquille (éclosion)  - (48)
bouécher : piocher. - (32)
bouécher. v. a. Boucher. - (10)
bouech'ton : califourchon. Ai bouechon sur une branche : à califourchon sur une branche. - (33)
bouéchvau (ai) (loc.) : tête à queue - (50)
bouéçon. s. m. Bouchon. - (10)
bouée, bouïe et buée. : (Dial et pat.), lessive. - (06)
bouée. s. m. Bouvier, laboureur qui laboure avec ses bœufs. - (10)
bouège (n.f.) : 1) grosse étoffe de fil et de coton - 2) gros haricot tacheté - (50)
bouëge : étoffe. I, p. 26-1 ; V, p. 41 - (23)
bouège : tissu grossier - (48)
bouège : (bouèj': - adj. inv.) de couleur claire, fauve, blond ; (antonyme exact de beuro). - (45)
bouègevauder (s’) : (s'bouèjvô:dè - v. pronominal): être disposé tête-bêche. La formation du mot est - (45)
bouègevolée (ai) : tête-bêche - (48)
bouéillaird(e) bouéillous(e) : ventru(e)  - (48)
bouéille : ventre - (48)
bouèille : (bouèy': - subst. f.) gros ventre, bedaine, panse. - (45)
bouèillère, bouèillèrde : (bouèyê:r, bouèyêrd' - adj.) ventripotent, qui a de la bouèy'. - (45)
bouèillot : petit tas de foin - (48)
bouële : le ventre. - (56)
bouéler : verbe utiliser pour parler d'un vent qui dessèche, d'un vent qui bouèlle - (39)
bouëlle : le ventre, avoir la bouëlle pleine. - (56)
bouelle : ventre bien arrondi, panne de porc - (37)
bouelle : n. f. Ventre. - (53)
bouéme, s. m. bohémien, vagabond, coureur de grand chemin. - (08)
bouémosse, s. f. bohémienne, sorcière. - (08)
bouene et bouenon. Panier en osier où l'on dépose le pain avant de le mettre au four. - (03)
bouene, s. f., corbeille, (Voir Benne). - (14)
bouenne : s. f. benne. - (21)
bouénon, s. m., panier. (V. Boinon). - (14)
bouer (se), v. pr., se crotter, marcher dans la boue : « O s’é boué tout du long des jambes ». - (14)
bouéran : Féminin, bouéronne. Berger, jeune domestique qui conduit le bétail au pâturage. « L'étoile du bouéran, ou du ban bouéran » : la planète Vénus. « In jû de bouéran » : un jeu de cartes enfantin, indigne de joueurs sérieux. - (19)
bouèrbe : boue  - (48)
bouerbe : endroit boueux (gaulois : borvo, borbo même sens). - (32)
bouerbe, boue. - (27)
bouèrbe, n. fém. ; boue . - (07)
bouerbi : brebis. (B. T IV) - D - (25)
bouèrbis brebis - (48)
bouère : nourriture liquide du porc. A - B - (41)
Bouère (La), montagne qui domine Mercurey ; le m'lin d'la Bouère : le moulin sur la Bouère. - (38)
bouère : boire - (48)
bouère : boire - (51)
bouère : boire - vin don bouère eune goutte, viens donc boire une goutte [eau de vie] - (46)
bouère : boire - (39)
bouère, boire, piquette. - (16)
bouère, bouer. v. – Boire : « Vins don' à la cave, on va bouer un p'tit coup d'cid doux ! » - (42)
bouére, v. tr., boire, et pas toujours avec mesure. - (14)
bouére. Brouet de pomme de terre donné comme aliment aux porcs ; boire : « y é tôt c'que t'verse è bouére ». - (49)
bouérie : champ de foire - (43)
bouèrie : Mur qui sépare la grange de l'écurie et dans lequel sont pratiquées des ouvertures par lesquelles on pousse le fourrage dans le ratelier. « As-tu fremé la pôrte de la bouèrie ? » - (19)
bouèron : petit berger. - (21)
bouéron, s. m. petit berger. - (24)
bouerre (le), braillade : nourriture liquide donnée aux porcs - (43)
bouesse : bouche - (39)
bouèsse, s. f. terrain en contrebas. - (24)
bouésser : boucher - clôturer - (39)
bouesser : éclore, se dit quand un poussin casse sa coquille - (39)
bouessiau, bossiau. n. m. - Boisseau : mesure de capacité valant 12,5 litres, utilisée pour les matières sèches : blé, orge, etc. - (42)
bouess'lon (on) : sarcloir - (57)
bouesson bian : aubépine - (43)
bouesson na : prunellier sauvage - (43)
bouésson : bouchon - petite parcelle de bois ou friches - (39)
bouesson. n. f. - Boisson. - (42)
bouet (queurre-), s.m. petit-houx. - (38)
bouet, s.m. buis. - (38)
bouétàyer, v. n. boiter (du vieux français boitoiller). - (24)
bouète (n.f.) : boisson de qualité médiocre - (50)
bouète : boisson - (48)
bouète : Boîte. « Eune bouète de cirage », « Freme ta bouète » : tais toi. - (19)
bouéte : boite. L’objet, le coffret. - (62)
bouéte : caisse à laver - (48)
bouéte : n. f. Boîte. - (53)
bouéte, boéte (n.f.) : boîte - (50)
bouéte, s. f. boite, coffre. - (08)
bouète, s. f. boîte. - (24)
bouéte, s. f., boite, petit coffret. - (14)
bouète. s. f. Trou au bas d’une porte pour faire passer les chats. (Essert). - (10)
bouète: traverse reliant les ridelles - (48)
bouett' : n. f. Boisson. - (53)
bouette (n. f.) : piquette - (64)
bouette (nom féminin) : trou par lequel on faisait tomber le foin dans l'étable. - (47)
bouette : boisson, vin, piquette. I, p. 24-4 - (23)
bouette : soupirail. La bouette de la cave : le soupirail de la cave. - (33)
bouette, s. f. boisson, vin, cidre, bière, etc. un homme qui a sa « bouette » pour l'année est un homme à son aise. - (08)
bouette. Pour boite, qui signifie en français état du vin prêt à boire (ce vin est en boite, c'est le moment de le boire), ou petit vin fait en versant de l'eau sur le marc (Littré). Bouette veut dire encore autre chose, chez nous, ma bouette désigne le vin du propriétaire, celui qu'il fait d'une certaine façon à son usage. - (12)
bouetter les bu : conduire les bœufs attelés en les incitant de la voix. A - B - (41)
bouetter les bus : conduire les bœufs attelés en les excitant de la voix - (34)
boueux, subst. masculin : éboueur. - (54)
bouèyâ, boyaux ; et écorche l'bouéyâ se dit de quelqu'un qui estropie le français, en croyant le bien parler. - (16)
boufard, de, adj. terrain léger et que les gelées soulèvent facilement. Ex. : c'est une terre boufarde. - (11)
boufe, enveloppe des grains de blé, etc., que le van a séparée dos grains. - (16)
boufe, sf. balle de céréales ; menue paille. - (17)
boufer, v. tr., manger copieusement et gloutonnement, se gorger : « Le goinfre ! ôl a mingé tôte la jornée ; ô bouffe c’ment eun gouri ». - (14)
boufetons (ai), loc. la tête sur la table, appuyée contre le bras. - (17)
bouffaud (adj.) : trop meuble, en parlant d'une terre - (64)
bouffe : balle de céréales  - (48)
bouffe : moue, bouderie - (60)
bouffe : s, f., syn, de balouffe. - (20)
bouffe, bôffe, s. f. balle ou capsule du blé et des autres céréales. - (08)
bouffe, Enveloppe du grain des céréales, menue paille qui s'envole quand on souffle dessus, quand on bouffe Ce mot a dû signifier joue : on disait autrefois « donner une buffe » pour : souffleter. Chez les Romains, les masques des bouffons avaient des joues énormes. Bouffer, manger à pleine bouche, bouffée de vent ou de tabac, me paraissent être de la même famille. - (13)
bouffe-la-balle. s. m. Qualification par laquelle, dans le langage familier, on désigne u,e personne joufflue et joviale, qui à toujours l’air de se gonfler les joues pour bouffer sur des balles de blé ou l’avoine qu’il veut chasser. - (10)
bouffer (v.t.) : souffler - (50)
bouffer : souffler - (60)
bouffer : souffler. IV, p. 29-i ; IV, p. 31 - (23)
bouffer : souffler. - (32)
bouffer, boffer : souffler des joues en dormant - (37)
bouffer, v. souffler. En parlant du vent. - (65)
bouffer. v. a. souffler avec la bouche et quelquefois souffler en général. - (08)
bouffer. v. n. Souffler fortement. — Manger beaucoup et vitement. - (10)
bouffeuiller : souffler légèrement à chaque expiration, en gonflant les joues. - (56)
bouffeur (-euse) : adj., bouffant (-ante). - (20)
bouffio, nuage épais qui présage le tonnerre. Cette expression est en usage dans le Châtillon nais, à Chaumont-le-Bois notamment. Dans la langue romane, boufois ou bufois signifie bruit, vacarme. En basse latinité, buffa a le même sens. - (02)
bouffio. : Nuage épais qui présage le tonnerre (expression du châtillonnais). - (06)
boufflotte. s. f. Boursouflure, bosse, beigne à la tête. (Champignelles). - (10)
bouflotte. n. f. - Boursouflure, ampoule, petit abcès. - (42)
boufre! excl., demi-juron, qui remplace le mot malsonnant bougre. - (14)
boufre, s. m., bougre ; goinfre. - (20)
bouge (adjectif) : Se dit d'un outil dont la lame est trop épaisse, donc plus coupante. « Ma cognée est treu bouge i faut la regugi (aiguiser) ». - (19)
bouge : adj., émoussé. - (20)
bouge. adj. - Se dit d'un vin qui a des difficultés à s'éclaircir. - (42)
bouge. adj. Qui s’éclaircit difficilement. Vin bouge, vin qui ne veut pas s’éclaircir. (Mouffy). — Linge bouge , linge mal lavé. (Migé). - (10)
bouge. s. m. Embonpoint. Sans doute par analogie avec le bouge , la partie la plus bombée d’une futaille. - (10)
bougeon (-eonne) : adj., bougillon, se dit d'une personne remuante, qui ne peut pas rester en place. Voir guignochon. - (20)
bougeon : n. m. Barreau. - (53)
bougeon, bâton d'échelle, de râtelier. - (05)
bougeot : moyette. (E. T IV) - VdS - (25)
bouger. s. m. Bouvier. - (10)
bouger. v. a. et n. Peigner le chanvre. (Chéu). - (10)
bougeur. s. m. Peigneur de chanvre. (Chéu). - (10)
bougeux. s. m. Cardeur. (Percey). - (10)
bougi (verbe) : Bouger « Bougis pas ! » : ne bougez pas. « O n 'arrâte pas de bougi ». - (19)
bougi : bouger - (57)
bougie (la) : s. f., fabrique de bougies, à Saint-Laurent, près de laquelle se trouve une pièce d'eau. En hiver on va patiner derrière ta Bougie. - (20)
bougin. n. m. bouginie. n. f. - Désordre, fouillis. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
bouginer (v. tr.) : froisser, chiffonner (des draps bouginés) - (64)
bouginer, boussiller. v. a. Emmêler, chiffonner. - (10)
bouginer. v. - Emmêler, chiffonner. - (42)
bougner : v, a., au prop. et au fig.. bourrer, bousculer. Il m'a bougné. Voir beugne. - (20)
bougner, v., tasser le linge dans un tiroir. - (40)
bougnette, bouniette : petite tache sur un vêtement. - (56)
bougni : bousculer - (57)
bougni, u. a. serrer, cogner, entasser. - (22)
bougni, v. a. serrer, cogner, entasser. - (24)
bougnier, v. tr., tasser, presser, serrer, frapper fort : « J"ai bougnié toutes mes afâres dans l'tirouér ». — « O t’li a bougnié des coups de poing su l’nazô ». - (14)
bougonnai, murmurer tout bas. - Dans l'idiome breton, buanégez signifie colère, courroux. - (02)
bougonnai. : Murmurer. Est-ce grincer comme un verrou qu'on ferme? - Le mot bougon, en effet, dans le dialecte, signifie verrou (voir Lacombe et Roquefort). - (06)
bougonner : rouspéter, grommeler  - (48)
bougounner. v. - Bougonner, ronchonner. - (42)
bougrasser : détériorer, travailler sans soin. - (30)
bougrasser : Gâcher la besogne. « La coudrère m'a bougrassé ma reube » la couturière a gâché ma robe. - (19)
bougrasser : v. a., mal faire un ouvrage. Te m'as toute bougrassé c'te jupe ! - (20)
bougrassi v. 1. Tripoter, peloter (une femme). 2. Abîmer, froisser (un vêtement). - (63)
bougre : Au féminin : bougrasse. Terme de mépris. Cependant il peut se prendre en bonne part « Y est in ban bougre » ; « Ah ! la chetite bougrasse, aile n 'a pas sa langue dans sa peuche » : Ah la petite mâtine, elle n'a pas la langue dans sa poche. - Juron anodin : « Ah ! bougre ! » - « Le mande est bougre », cri d'admiration devant les inventions modernes « Paraît qu'an va pouya (pouvoir) voler en l'ar à présent, Ah ! Le mande est bougre ! » - (19)
bougre. Garçon, homme. Expressions courantes : « bon bougre », « mauvais bougre » ; espèce : « bougre d'imbécile », « bougre de malhonnête ». - (49)
bougréchi, v. a. abréger hâtivement un travail. - (24)
bougrement - mot dont le sens, dans l'usage actuel, n'est pas mauvais mais qui est d'un goût douteux. Il signifie beaucoup, fort, grandement. - Al à bougrement avare. - An ié bougrement de foin ceute année qui. - C'a in bon bougre. - (18)
bougrement : Beaucoup, « I fa bougrement fra » : il fait très froid. - (19)
bougrement. Beaucoup. - (49)
bougresse : femme qui n'a pas froid aux yeux - (60)
bougréssi, v. a. abréger hâtivement un travail. - (22)
bouguener, v. a. pousser, malmener. - (08)
bouhame, adj. hypocrite, mielleux, - (24)
bouhame, adj. hypocrite, mielleux. - (22)
bouhamien : Obséquieux, qui cherche à se faire bien venir par des flatteries. - (19)
bouhère : boue dans le ruisseau - (37)
bouhiner (pour bousiner). v. a. Faire mal un ouvrage, le faire maladroitement et sans soin. - (10)
bouhineux, euse. adj. Celui, celle qui travaille sans soin, qui a l’habitude de gâcher l’ouvrage par maladresse ou manque de soin. Voyez bouhiner. - (10)
bouhoume (nom masculin) : paysan. - (47)
boui : buis. On cherche du boui pou les Rameaux : on cherche du buis pour les Rameaux. - (33)
boui, amertume. - En latin, buxum signifie buis, et l'on voit que les Bourguignons ont pris la cause pour l'effet, car la feuille du buis est très-amère. - (02)
boui, bouè, buis. - (16)
bouidouis. s. m. Figure grotesque, marionnette, pantin, godenot. - (10)
bouîe (lé), la lessive, que l'on faisait autrefois avec des cendres de bois. - (27)
bouie, lessive. - (26)
bouie, lessive. (Voir buie.) - (02)
bouie, n. fém. ; lessive ; note bouie ost bonne. Vos laverez lai bouie ai l'erveire (rivière). - (07)
bouïé, s. m. pièce de bois qui entre dans une muraille et supporte les échafaudages des maçons, couvreurs, peintres, etc. - (08)
bouif (on) – r’semalou (on) : cordonnier - (57)
bouif. s. m. Cordonnier. (Germigny). - (10)
bouillaisse, goûillaîsse, gouille : boue fluide - (37)
bouillard. Peuplier d'Italie. - (49)
bouillasse, bouillasson. Noms qui désignent des endroits qui sont ou qui ont été fangeux, marécageux ou pleins de sources. - (08)
bouillasse, n.f. boue. - (65)
bouillasse, subst. féminin : boue liquide. - (54)
bouillausse. s. f. Femme déguenillée, malpropre. (Saint-Maurice-aux- Riches-Hommes). - (10)
bouille (na) : pulvérisateur - (57)
bouille ou boille : Bouleau, betula alba. « Des sabeuts de bouille » : des sabots en bois de bouleau. On dit aussi boïlle (ll mouillées). - (19)
bouille, bouleau. - (05)
bouilleau. : Panier où les bêtes asines portent leurs fardeaux. Le vieux frapçais a le mot bouille ou hotte de vendange. (Lac.) - (06)
boûiller : monceau d'ordures - (60)
bouiller. v. a. et n. Peigner le chanvre. (Saint-Florentin). — Voyez bouger. - (10)
bouilleur. s. m. Peigneur de chanvre. (Saint-Florentin et Beugnon). - (10)
bouilleure (pour bouillure). s. f. Grande chaleur. En v’là de la bouilleure aujourd’hui. (Villeneuve-les Genêts). - (10)
bouilleure, bouillure. n. f. - Canicule : « Après le fré d'la s'mane derniée, te parles d'eune bouillure, on a ben des arias ! » - (42)
bouilleux d'cru. n. m. -Distillateur, bouilleur de cru. - (42)
bouilli : pot-au-feu - (43)
bouilli : Sarment de vigne garni de ses raisins qu'on suspend au plafond. - (19)
bouilli n.m. Pot-au-feu. - (63)
bouilli : s. m. bouleau. - (21)
bouilli. Morceau de bœuf cuit dans le pot-au-feu. Mets très apprécié dans les campagnes où tout bon repas débute par le « bouilli ». - (49)
bouillie : s. f. Bouillie blanche, bouillie faite avec la farine de froment. Bouillie jaune, bouillie faite avec la farine de maïs. Voir gaude. - (20)
bouillier. Bouvier. - (49)
bouillo : tas (de foin). (C. T IV) (RDC. T III) - A - (25)
bouillon byanc n.m. (du gaulois bugillo). Molène officinale. Cette plante médicinale est employée en tisanes pectorales. Synonymes : cierge de Notre-Dame, fleur de grand chandelier, herbe de Saint-Fiacre. - (63)
bouillon, s. m. bouillonnement, les « bouillons » du lait sur le feu. - (08)
bouillot : panier. VI, p. 40-11. - (23)
bouillot : petit tas de foin. - (32)
bouillot : ruche - (60)
bouillot d'mouches : ruche de paille. IV, p. 25; VI, p. 40-11. - (23)
bouillot, s. m. panier que l'âne porte à droite et à gauche pour transporter le lait, les œufs, le beurre ou autres denrées ; poche, sac en général. - (08)
bouillot, s. m., bouleau. - (14)
bouillot. s. m. Panier pour emballer les fruits. - (10)
bouillots, « L » paniers que porte l'âne à droite et à gauche, de bullio (bas latin), mesure de sel, qui se prononçait boullio. - (04)
bouillouaîre (na) : bouilloire - (57)
bouillouère : bouilloire  - (48)
bouillue. s. f. Femme sans soin, mal-propre. (Saint-Florentin). — Voyez bouillausse. - (10)
bouinaude : petite ouverture dans un mur (boignaude) - (60)
bouinaude : vieille maison. (LS. T IV) - Y - (25)
bouinaude : toute petite fenêtre, petite ouverture. Ex : "Oh ben ! j'tai ben vue darriée ta bouinaude !" - (58)
bouinaude. n. f. - Plusieurs usages : 1. Chatière, petit passage dans une porte, ou une haie. 2. Petite cavité aménagée dans un mur pour y déposer menus objets. On trouve également la bouinaude dans les piliers de la cheminée. 3. Porte du four sur la cuisinière à bois. (Arquian) - (42)
bouinaude. s. f. Petite ouverture. (Perreuse). - (10)
bouinaude. s. f. Trou, chatière, petit passage, ouverture, ordinairement de forme ronde. — Se dit, à Villiers-Saint-Benoît, d’une petite cavité pratiquée dans l’un des côtés d’une cheminée pour y placer de menus objets de ménage. - (10)
bouine. n. f. - Petite cavité dans un mur ; synonyme de bouinaude. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
bouin-ne, adj. trempé, imbibé à saturation. Verbe bouin-né. - (22)
bouin-ne, adj. trempé, imbibé à saturation. Verbe bouin-ner. - (24)
bouique, bouisse. s. f. Bouche. De bucca. (Sermizelles). - (10)
bouiron, s. m. berger. - (22)
bouis (n.m.) : buis - (50)
bouis : Buis, buxus sempervirens. « J'ai vu in nid dans ce bochan de bouis » - « Du bouis bénit » : du buis qui a été bénit le jour des Rameaux. - (19)
bouis : (boui - subst. m.) buis - (45)
bouis : buis - (39)
bouis : s. m., vx fr., buis {buxus sempervirens). - (20)
bouis, s. m. buis. - (08)
bouis, sm. buis. - (17)
bouitàyé, v. n. boiter. - (22)
bouîte*, s. f. boîte. - (22)
boujon - échelon d'une échelle, bâton d'une chaise. - In boujon é cassai et pu al é choué préque de tote l'échelle. - Ce n'â pas joli quand en â cheurté de mette les pieds su les boujons de lai chère. - (18)
boujon (C.-d., Chal., Morv.). – Traverse d’échelle, bâton de chaise ; du même mot vieux français. Actuellement, en français, un boujon est une cheville servant à relier les pièces de certaines machines. - (15)
boujon (nom masculin) : barreau de chaise. - (47)
boujon : barreau de chaise, d’échelle. Aussi une pièce de fixation en bois et une grosse flèche d’arbalète - (62)
boujon : barreau d'échelle, de barrière  - (48)
boujon : barreau. (RDM. T III) - B - (25)
boujon : marche d'une échelle. - (31)
boujon : (boujon: - subst. m.) barreau (d'une chaise, d'une échelle ... ) - (45)
boujon, s. m. traverse de chaise, d'échelle, de râtelier. - (08)
boujon, s. m., bâton d'échelle, de râtelier ; barreau de chaise, petite traverse de bois qui en lie les pieds : « C'te chaire a eun boujon d'cassé. » - (14)
boujon. Petite traverse de bois arrondi : un boujon de chaise, d'échelle, de ridelle. - (13)
boujôte, petit sac à mettre des nippes. - (02)
boujôte. Bougette, bougettes, petit sac, petite valise à mettre quelques provisions, nippes, même de l'argent… - (01)
boulâ (n.m.) : bouleau - (50)
boulâ : bouleau - (48)
boula : bouleau - (39)
boula, s. m. bouleau, arbre très commun dans le Morvan. - (08)
boula. n. m. - Bouleau. - (42)
boula. n. m. - Bouleau. Autre sens : balais. (Arquian) - (42)
boulâb : n. m. Bouleau. - (53)
boulant : Bouillant, participe présent de boudre. « To chaud to boulant » : sans retard. - (19)
boularde. s. f. Noix dans sa coque verte. - (10)
boulas (botula), bouleau. - (04)
boulas : bouleau. VI, p. 40-16 - (23)
boulas : (boulâ: - subst. m.) bouleau. - (45)
boulas, boulais. Bouleau. - (49)
boulassiée, boulassière. n. m. - Boulaie. - (42)
boulassière. s. f. Terrain planté de bouleaux. - (10)
boulat : bouleau - (60)
boulat : bouleau. Balai de bouleau. - (33)
boulayer (v. tr.) : mélanger, malaxer, triturer (syn. rauger) - (64)
boûle ; on dit une boûle de lurquis pour un épi de maïs, une boûle de raisins, pour quelques raisins attachés ensemble avec les sarments qui les portent. - (16)
boulée. Bouquet de raisins tenant après le pampre, qu'on rapporte de la vendange. - (12)
bouler (verbe) : se dit de la taupe qui rejette la terre de ses galeries en petits monticules : des boulats. - (47)
bouler, v. n. former boule, se mettre en boule. On dit que la terre argileuse, la neige, « boulent » sous les pieds. - (08)
bouler. v. a. Terrasser son adversaire, le rouler par terre comme une boule. - (10)
bouleton. s . m. Pelote de fil. (Sermizelles). - (10)
boulevouchie (ai lai), loc. a la débandade, en désordre, pêle-mêle. - (08)
bouleyer, v. a. bousculer, rouler au propre et au figuré. - (08)
bouli : Bœuf bouilli, bœuf nature. « Vla in brave (beau) morciau de bû (bœuf) y a de qua fare in ban bouli (il y a de quoi faire un bon bouilli). » - (19)
bouli, boeuf cuit dans un pot-au-feu ; la soupe au bouli. - (16)
bouli, s. m., bouilli, morceau de bœuf qui a cuit pour le pot-au-feu : « Ah ! par ma li ! mérote, v'là eun fameux bouli ! » - (14)
boulie (n.f.) : bouillie - (50)
boulie : (nf) bouillie - (35)
boulie : Bouillie de farine de froment au lait. « Va dan fare miji (manger) la boulie à tan ptiet (à ton enfant) » « To cen y est de la boulie pa les chats » : tout cela est du temps perdu , des soins inutiles. - (19)
boulie : bouillie pour les veaux - (43)
boulie : bouillie  - (48)
boulie de troqui n.f. Potage velouté de farine de maïs. - (63)
boulie n.f. Bouillie. Boulie byintse : bouillie faite avec la farine de froment. Boulie dzaune : bouillie faite avec la farine de maïs. - (63)
boulie : bouillie - (39)
boulie, n.f. bouillie. - (65)
boulie, s. f. bouillie. - (08)
bouliguai - remuer, agiter sans soins un liquide ou même remuer des objets. - Pourquoi que te bouligue don fàre quemant cequi ceute bouteille de cassis ? - Quand en é mis lai côlle dans le poinson en bouligue bein aivou in bâton. - (18)
bouligué, remuer, secouer fortement. - (16)
bouligué, v. a. 1. Altérer la santé par suite de soucis. 2. Laisser en désordre un travail gâché. - (22)
bouliguer (C.-d., Chal.), bouleyer (Morv.). - Bousculer, agiter un liquide en le remuant. Du vieux français bouler, même sens. Voir plus loin ébouler et rébouler. - (15)
bouliguer : remuer - (44)
bouliguer : Secouer, agiter maladroitement un fut dont on risque ainsi de troubler le contenu. - (19)
bouliguer v. Remuer, émouvoir, bouleverser, secouer. (de l'occitan bolegar) - (63)
bouliguer : v. a., bousculer, manier sans précaution. - (20)
bouliguer, brasser, brouiller, mêler. - (05)
bouliguer, remuer un liquide qui repose sur un dépôt. - (28)
bouliguer, secouer, agiter fortement. - (27)
bouliguer, v. a. 1. altérer la santé par suite de soucis. — 2. Laisser en désordre un travail gâché. - (24)
bouliguer, v. a. remuer vivement, secouer, déranger, mettre des objets en désordre. - (11)
bouliguer, v. agiter quelque chose en tous sens de telle façon que plus rien ne soit égal ; par extension, en parlant des liquides. - (38)
bouliguer, v. tr., remuer, agiter. S'applique peut-être trop indifféremment aux personnes et aux choses - (14)
bouliguer, v., remuer, secouer. - (40)
bouliguer. Agiter un liquide soit avec un objet comme une cuiller, soit en le secouant dans le récipient qui le con- - (12)
bouliguer. Remuer, troubler un liquide. Fig. Émouvoir. - (49)
boulin. n. m. - Nuage orageux ; synonyme de balin (Perreuse, selon M. Jossier) - (42)
boulin. s . m. Nuage orageux. (Perreuse). - (10)
boulir, v, intr., bouillir. - (14)
bouliste : s. m., vx fr. bouleur. Joueur de boules. - (20)
boulle. Bouillie. - (49)
boulli (du) : (du) bœuf au pot-au-feu - (37)
boulli (on) : pot-au-feu - (57)
boulli, subst. masculin : pot-au-feu, viande bouillie. - (54)
boullie (d’ lai) : (de la) bouillie - (37)
bouloir : s. m., boule de fleuriste (Nouv. Larousse illustré), servant au gaufrage des fleurs artificielles. - (20)
boulon : s. m., petite.boule, biscaïen, cochonnet. - (20)
boulonner (se). v. - Se serrer, se blottir. Se dit généralement des moutons lorsqu'ils se blottissent les uns contre les autres. - (42)
boulonner (Se). v. pronom. Se presser, se serrer. Se dit des moutons qui se rassemblent, qui se mettent les uns contre les autres par la chaleur. (Bléneau). - (10)
boulot : s. m., plantoir différent du planloir ordinaire en ce qu'il est renflé au milieu. - (20)
boulot, bouloir, espèce de rouable. - (05)
boulöt, sm. miette, petit morceau. - (17)
boulot. Tâche, travail. - (49)
bouloter, v. tr., manger. - (14)
boulotte - ce mot exprime l'idée de doucement, tranquillement, peu. - A ne fait dière mieux ses aifâres, vai a boulotte, voilai to. - Le bouilli se fait bein ; â boulotte tranquillement. - (18)
boulotte, s. f., femme courte et grasse. - (40)
boulotter. Manger. Ce terme n'est pas particulier à Montceau. - (49)
boulou : canard, appellation affectueuse donnée à un enfant - (37)
boulou. Canard. - (49)
bouloutre. n. m. - Personnage grotesque : « L'air d'un bouloutre avec son gros ventre, il court après moi, aussi à quatre pattes.» (Colette, Claudine à Paris, p.251) - (42)
boulòze, s. f. terrain léger. - (22)
boulu : Pain boulu panade, ou encore « sope mitonnée ». - (19)
boulu, adj. bouilli. - (22)
boulu, adj. bouilli. - (24)
boulu, bouilli. - (04)
boulu, part. pas. du v. boulir. - (14)
boulu, part. pass. du verbe bouillir. - (08)
boulu, ue. partic. p. du verbe Bouillir. Qui a bouilli. Du lait boulu. - (10)
boulue. s. f. Espèce de radis noir, sans saveur, ressemblant à une truffe. (Collan). - (10)
boulvari, s. m.,hourvari, confusion, désordre. - (14)
boume : borne. - (62)
boun' de nai*, s. m. bonnet de nuit. - (22)
boun, adj., bon : « Quant à c’qui é d' la Jaqueline, y ét eine boûne fonne », — « Tiénot épeû Dodiche, y ét eùn paire de boûn’émis ». - (14)
boun'. adj. f. - Bonne. - (42)
bounâ, s. m., bonnet de laine. - (40)
boûne (na) : borne - (57)
boune : bonne - (61)
boune : bonne  - (48)
boune fonne, s. f. bonne femme, sage-femme, accoucheuse. - (08)
boune : bonne - (39)
boune, s.f. borne. - (38)
boune-mère*, s. f. sage-femme. - (22)
boûner : borner - (57)
bounes [être dans ses], loc, être de bonne humeur, d'humeur gracieuse, enjouée. - (14)
bounette, s. f. coiffe de femme ordinairement d'étoffe noire avec des ruches. - (08)
bouneure. Excavation dans un arbre. - (03)
bounheu (du) : bonheur - (57)
bounheu, s. m. bonheur. - (08)
bounhomme. Bonhomme. Ce mot désigne, en général, le campagnard et plus particulièrement le cultivateur. Plur. «  Des bounhommes ». - (49)
bouniaude (nom féminin) : petite fenêtre. Egalement appentis ou débarras. - (47)
boûnne (sai) aimie : (sa) « fréquentation » - (37)
boûnnes (dâs) quaitr’ hûres : (un) bon goûter d’après-midi, pour un enfant - (37)
bounnet. n. m. - Bonnet. - (42)
bounnot (n.m.) : bonnet - (50)
bounnot d’nieût : bonnet de nuit - (37)
bounot (on) : bonnet - (57)
bounot (otte) : bonnet - (39)
bounot, bonnet. - (05)
bounot, s. m. bonnet. - (08)
bounot, s. m., bonnet, calotte. - (14)
bounot, s.m. bonnet. - (38)
bounoume (un) : un bonhomme - (61)
bouö, öre, sm. f. bouvier, ière. - (17)
bouon, s. m., buisson. - (40)
bouorbe : boue. Aussi bouillasse, gouille ; Du gaulois « borvo ». - (62)
bouorne : borne. (B. T IV) - D - (25)
bouorse : bourse. (B. T IV) - D - (25)
bouqhie, s. f. boucle, anneau, fil de fer tordu qui sert à boucler les porcs afin de les empêcher de fouiller la terre. - (08)
bouqhier, v. a. boucler, mettre une boucle, une attache de fil de fer. - (08)
bouqhiots, s. m. petites dettes, dettes criardes qui embarrassent, qui bouclent : « a n' s'rô pâ chu riche s'al aivô paie tô sé bouquiots », il ne serait pas si riche, s'il avait payé toutes ses petites dettes. - (08)
bouquaiche (nom masculin) : bouc. - (47)
bouquenon. s. m. Qui sent le bouc, qui est comme un bouc. C’est une qualification que certaines femmes de Joigny se plaisent à donner à leur mari ; elles prononcent bouquénon. - (10)
bouquer. v. a. Heurter, principalement la tête, comme fait un bouc. - (10)
bouqueriau*, s. m. bonde plate à futaille. - (22)
bouquet (m), fleur en pot. - (26)
bouquet : fleur (et non bouquet). VI, p. 37-2 - (23)
bouquet : quelques branches, ou quelques fleurs (si on en trouvait) plantées bien droit sur le dernier chariot de foin ou de moisson comme pour dire « Ouf, on a fini ! » (voir : paulée). - (33)
bouquet n.m. Fleur. Un bouquet byeu (bleuet), un bouquet dzaune (genêt). - (63)
bouquet, subst. masculin : plante en pot ou en parterre. - (54)
bouquet. Fleurs en général, prises en groupes, ou même isolement. - (12)
bouquetière : pouisinière. (E. T IV) - C - (25)
bouqui, boutchit. n. m. - Bouc. - (42)
bouqui. s. m. Bouc. — Sommet d’un arbre ; sans doute pour bouquet. (Bléneau). - (10)
bouquiè : boucler - (46)
bouquier : fermer - (48)
bouquignon. s. m. Partie extrême, point le plus élevé d’un objet. De bout et de quignon, qui, réunis, doivent signifier l’extrémité supérieure d’un croûton de pain. Ce serait alors par extension que ce mot serait appliqué à toute sorte d’objets. (Festigny). - (10)
bouquin n.m Voir boquin. - (63)
bouquin. n. m. - Bouc. (Sainte-Colombe-sur-Loing) - (42)
bouquiot : un bouquet. - (56)
bouquiote : une bouclette. - (56)
bouquiotte : bouclette  - (48)
bouquiotte : une bouclette. - (56)
bouquye (n.f.) : boucle - (50)
bouradin : haricot blanc. Ex : "Ène boune assiette de bouradins, ça tint bin au côrps !" (Tenir au corps = être nourrissant, calorifique). - (58)
bouranfle, adj. enflé, gonflé, boursouflé, bouffi. - (08)
bouraquin. s. m. Homme gros et court. (Villiers-Bonneux). - (10)
bourasse. C'est le péjoratif de bourre, comme filasse est le péjoratif de fil. On dit bourasse de chanvre, de coton, de soie. De là bouracan, étoffe grossière. Bourassier, apprêteur de bourasse, est devenu un nom propre... - (13)
bourbancer. v. - Gronder fortement, malmener : « T'as déchiré ta ch'mi' ! Te vas p'têt ben t’fai'e bourbancer par ton pa’ !» - (42)
bourbouillon, source en plaine. - (05)
bourdàye, s. f. hanneton. - (22)
bourde , conte, plaisanterie, mensonge. - En Bretagne, bourda signifie tromper. (Le Gon.) - (02)
bourde, s. f. feu de joie, grand feu - (08)
bourdeilleau, bourdeyeau, bourdesiau. n. m. - Gros nuage noir. - (42)
bourdeilleau, bourdeyeau. s. m. Gros nuage noir. (Perreuse). - (10)
bourdiau, s. m. nuage épais, grosse nuée d'orage; en quelques iieux«bouriau.» - (08)
bourdifaille, beurbifaille : s. f., boustifaille. - (20)
bourdifaille, s. f . , bombance, grande chère. - (14)
bourd'lot : bourrelet . Une grosse cicatrice peut faire un bourd'lot. - (33)
bourdoudou : diminutif enfantin pour âne. IV, p. 62. - (23)
bourdouler : tomber en roulant. - (56)
boure - bouillir. - En fau de l'aie bein chaude, fais en don boure. - Si te faisâ in pecho pu de feu le pot bouro pu vite. - (18)
boure : (nf) buse - (35)
boure : bouillir  - (48)
bouré quelqu'un : lui faire de durs reproches, le malmener ; s'bourè dans le travail : ne pas prendre un repos utile en travaillant ; s'bourè se dit aussi pour : manger avec excès. - (16)
boure, s. f. alevin, poisson du premier âge, plus petit que la feuille. - (08)
boure, s. f. buse, oiseau de proie. - (22)
boure, s. f. buse, oiseau de proie. - (24)
boûre, v. n. bouillir. « l'eai vai boûre, » l'eau va bouillir. - (08)
boure, vn. bouillir. - (17)
boure. v. n. Bouillir. Dans nos campagnes, boure est l’infinitif de je bous , tu bous y il bout. Tu feras attention quand le lait va boure. - (10)
boureisson, s. m. la partie la plus grossière du chanvre frotté. - (08)
bourenfe, borenfe, bouron, boron. Furoncle ; clou. - (49)
bourenfle - un peu enflé, et sur une étendue peu considérable. - En diro que vos airain lai figure bourenfle. - Regairdez vos mains, tenez, quemant qu'à sont bourenfles. - (18)
bourenflé (adj.) : boursouflé - (64)
bourenfle (adj.) : enflé, gonflé, bouffi (selon de Chambure : bouranfle) - (50)
bourenflé : enflé - (44)
bourenfle : n. f. Enflure importante. - (53)
bourenfle, adj., enflé, bouffi ; se dit d'une personne hydropique, ou qui aune fluxion. - (14)
bourenfle, adjectif qualificatif : enflé. - (54)
bourenfle, bouffi par enflure. - (05)
bourenfle. Synonyme patois de boursouflé. An dirot que tai joue ast bourenfle, t'ai don mau ès dents. - (13)
bourenfler. v. - Boursoufler. - (42)
bourengler. v. a. Bouffir, boursouffler. Ne s’emploie guère qu’au participe passé, comme adjectif. Il a la figure toute bourenflée. - (10)
bouréssie, s. f. herbe serrée dans un tablier dont on a noué les quatre coins. - (22)
bouret n.m. (de bure). Grosse toile servant à transporter l'herbe. - (63)
bourgeois : Patron, maître. Les vignerons, les fermiers, les métayers appellent leur propriétaire « Neut 'bourgeois ». « La bourgeoise » la maîtresse de maison. La servante : « Je peux-t-y aller à la fête, neut' maitre ? », Le patron : « Demande voir à la bourgeoise. » - (19)
bourgeon. Maladie de l'œil nommé aussi orgelot. Ce mot est usité dans la partie de l’Auxois qui confine au Morvan... - (13)
bourgeon. s. m. Bouton qui pousse sur les paupières ; synonyme de Loriot. — Signifie aussi fragment, flocon, surtout en parlant de la laine. - (10)
bourgeon. s. m. Perchée de vigne qui ne va pas d’un bout à l’autre de la pièce, mais s’engage entre deux perchées formant angle. — Planche ou hâte de terre plus large d’un bout que de l’autre, ou qui finit en pointe. - (10)
bourgeouaîs (on) : bourgeois - (57)
bourgeouais, e. n. - Bourgeois, bourgeoise. - (42)
bourger : renverser un liquide. (A. T IV) - S&L - (25)
bourger, v., déborder, se répandre. - (40)
bourgnalon, s. m. bosse disgracieuse dans une étoffe mal cousue. - (22)
bourgnotte (na) : fenêtre (petite) - (57)
bourguin. s. m. Bourrelet d’enfant. (Villiers-Saint-Benoit). - (10)
boûri - oie et canne en général cri pour les appeler. - Vos nô faisez rire d'aivou vos bouris ; vos eûmez don ces bêtes lai ! – Bouri, Bouri, Bouri !!! - (18)
bouri ! bouri ! appellat. exclamalive dont ou se sert pour faire venir à soi les canards. Les enfants disent bouri pour : ventre (v. Bourillot). - (14)
bouri : (bou:ri - subst. f.) dans un champ ou dans un pré, tas de pierres envahi par les ronces. - (45)
bouri, jeune canard. - (28)
bouri. Mot qui sert à appeler les canards. - (03)
bouriau, s. m., bourreau, tourmenteur. - (14)
bouriaud, adj., dur de son corps au travail. - (40)
bouriauder (verbe) : secouer quelqu'un violemment notamment un enfant. - (47)
bouriauder : bousculer. Et peut’être beuriauder. - (62)
bouriauder, v. tr., faire souffrir, tourmenter, torturer, martyriser ; malmener quelqu'un comme on malmène le bourri en le frappant. - (14)
bouriaux (n.m.pl.) : gros nuages orageux. - (50)
bouriée, s. f. feu de borde, grand feu qui flambe et qui est entretenu avec des fagots de menu bois appelés en plusieurs pays bourrées. - (08)
bouriller, v. a. emmêler, embrouiller : « mon fi ô bourillé », mon fil est emmêlé. - (08)
bourillo. Nombril. - (03)
bourillon. n. m. - Enchevêtrement de fils, de ficelles. - (42)
bourillot et lambouri, s. m., nombril. - (14)
bourilloux oubourrillon : emmêlé, ébouriffé; cheveux ou poils en désordre - (60)
bouriôdè : malmener, bousculer - è s'fezè bouriôdè passe què n'travaillè pas èssé vite, il se faisait malmener parce qu'il ne travaillait pas assez vite - (46)
bouriquot, s. m., bourriquet, ânon, au fig., enfant ignorant. - (14)
bouriquote, s. f., bourrique. Au fig., fille ou femme ignorante. - (14)
bourlauder : bousculer, tracasser. (REP T IV) - D - (25)
bourlin, bourrelier. - (26)
bourlot : n. m. Bourrelet. - (53)
bourmager, bournager. v. - Corriger, changer, améliorer (Bléneau, selon M. Jossier). Autre sens : bousculer, rudoyer une personne ; se dit également dans le sens de semer la pagaille. (F.P. Chapat, p.49) - (42)
bourmager. v. a. Corriger, changer en mieux, bouleverser. (Bléneau). - (10)
bourmaté, v. n. se dit lorsque la respiration est gênée, avec bruit intérieur. - (22)
bournager (verbe) : souffrir de maux intestinaux. - (47)
bournager : malmener physiquement ou moralement - (60)
bournaguer : embêter, asticoter - (61)
bournaillou, bournayou. s. m. Bâton de marine très-court et non ferré, servant aux mariniers des canaux pour bouter sur les perrés. - (10)
bournaïou, s. m., pieu servant à buter. - (14)
bournàyé, v. u. regarder en dessous, observer sournoisement. - (22)
bournayoux, brenayoux (br'nâyoux) (-ouse) : s. m. et f., habitant du quartier de Bourgneuf â Mâcon. - (20)
bourne. n. f. - Borne. - (42)
bournéger. v. a. Taquiner, vexer. - (10)
bournéron, s. m. pièce obscure. - (22)
bournerotte : trou de construction parfois de « boulin », peut être borgne (donnant borgnote) ; soupirail de cave, niche dans un mur. - (62)
bournu, adj. creux ; se dit surtout d'un vieil arbre. - (22)
bourò, s. m. grosse étoffe à tablier, à «chari ». - (22)
bouronchllié, v. n. se dit d'un liquide qui gargouille en s'échappant. - (22)
bourot, s. m., oreiller d'enfant tout petit. - (14)
bourote, s. f., brouette ! « O promenot son frérot dans la bourote, é pi ôl l’a chaviré ». - (14)
bourote. Brouette. - (03)
bouroter, v. tr., brouetter, transporter les terres des contours sur l’étendue du champ. - (14)
bourotte : brouette. - (62)
bourotte : brouette. - (31)
bourotte, bourouette, s.f. brouette. - (38)
bourou : âne - (61)
bourou : âne mâle - (48)
bourou : âne mâle - (39)
bourou, s. m. anon, petit âne ou bête asine de peu de valeur. Se dit quelquefois en plaisantant d'un jeune enfant. - (08)
bourouatte, s. f., brouette. - (40)
bourouète, brouette ; bourouété, brouetter. - (16)
bourouette : une brouette - eune bourouette à sac : un diable - (46)
bourque (on) : bourg - (57)
bourrache : 3e qualité de chanvre. IV, p. 15-1 - (23)
bourrache, borrèche. Débris de filasse de chanvre obtenus par peignage des étoupes. - (49)
bourrachon. s. m. Poignée de bourras, d’étoupe, de filasse grossière. - (10)
bourrade. s. f. Feu de bourrées, vif et clair. Synonyme de chalibaudée . (Saint-Florentin). - (10)
bourradin. n. m. - Haricot sec. (Sougères-en-Puisaye) - (42)
Bourras : nom de cheval. VI, p. 16 - (23)
bourrasse, borreche : s. f., bourre, bourras ; vêtement de bure. - (20)
bourrassée : s, f., charge d'herbe enveloppée dans une toile et portée généralement sur la tête. - (20)
bourrasses. s. f. pl. Chanvre de la plus grossière qualité. Des lourasses de chanvre. (Lainsecq). - (10)
bourre : bouillir. - (29)
bourre : buse - (43)
bourre : étoupe  - (48)
bourre doguin : étouffe chrétien, mets bourratif  - (48)
bourre n.f. (Son nom viendrait-il de son plumage un peu ébouriffé ?) Buse. - (63)
bourre n.f. Ecume. - (63)
bourre : adj., bourré. - (20)
bourre : s. f., buse. - (20)
bourre : s. f., mousse, écume. De la bourre de savon. Du lait en bourre (qu'on vient de tirer). - (20)
bourre, bouillir. - (26)